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Jimmy Cabot (RC Lens) reprend de volée Mediapart

Mediapart avait laissé planer le doute, Jimmy Cabot en a fait les frais. Un torrent de messages négatifs à l’encontre du joueur du RC Lens. Le média en ligne avait annoncé à tort le rapprochement du joueur avec le Rassemblement National (RN), se basant uniquement sur un « j’aime ».

Jimmy Cabot n’a pas compris ce qui lui arrivait. Victime d’un déferlement de messages sur les réseaux sociaux ce lundi, le joueur du RC Lens comprend bien vite que tout cela vient d’un article de Mediapart. Le média d’enquête pointe du doigt le joueur de football pour avoir liké un post Instagram de Jordan Bardella ! Le possible futur Premier ministre avait répondu avec humour au post du YouTubeur Squeezie à l’encontre du RN.

Contacté par Mediapart pour connaître ses opinions politiques, Jimmy Cabot avait pris ça à la légère, répondant par des smileys « 😂😂😂 ». Mediapart ne l’a pas entendu de cette oreille, déduisant une sensibilité d’extrême droite chez Jimmy Cabot. Pas simple de trouver des footballeurs d’extrême droite, le média en ligne pensait avoir flairer le bon filon. Sauf qu’une réponse via smileys ne vaut pas affirmation.

« Je ne suis pas le sportif tant recherché qui vote RN » (Jimmy Cabot)

Ainsi, Jimmy Cabot s’est fendu d’une réponse sèche à cette actualité, ce lundi soir, en marge d’Autriche-France. Le milieu de 30 ans remet les choses au clair, un tacle glissé dans les règles à l’encontre d’Antton Rouget de Mediapart : « J’ai pour principe de ne pas devoir me justifier mais quand mes convictions sont déformées, quand mon honneur est bafoué, je suis obligé de m’indigner ».

Si Jimmy Cabot a bel et bien « liké » un post de Jordan Bardella, rien à voir avec un quelconque rapprochement politique. « Désolé de mettre fin au cliché fantasmé par certains médias, je ne suis pas le sportif tant recherché qui vote RN. Quand on a vécu toute sa vie dans un vestiaire, symbole
de respect et de mixité, comment l’imaginer ?
»

Jimmy Cabot fait même son mea culpa, avec humour. « En revanche, je viens de renforcer un cliché
tenace, je suis bien un sportif pas très futé !
Je suis formellement contre les idées du RN mais
j’ai en effet liké un post de J. Bardella parce que j’ai trouvé amusante sa réponse à Squeezie. J’ai été spontané, pas réfléchi, mais j’avoue que ce post comme des milliers d’autres m’a fait sourire. J’aurais sûrement dû me dire que liker un post qui comportait un volet politique pouvait être assimilé à un
soutien mais ça ne m’a pas effleuré l’esprit.
»

Enfin, le joueur du Racing explique suivre des comptes de tout bord politique, de « M.Maréchal à E.Macron, JL.Mélenchon ou F.Hollande », et s’informer via des médias divers comme « Valeurs Actuelles, Libé, l’Equipe ou Le Figaro ». Ce qui ne fait pas de lui un militant. À bon entendeur…

Kylian Mbappé se range « contre les extrêmes »

Invité en conférence de presse à 24 heures des débuts des Bleus à l’Euro, Kylian Mbappé n’a pas pu éviter les questions politiques. Suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, les joueurs de l’équipe de France sont incités à prendre la parole.

« Je me range derrière les propos de Marcus ». Voilà une équipe qui semble soudée, à 24 heures d’affronter l’Autriche pour leur premier match de l’Euro en Allemagne, les Bleus parlent à l’unisson.

« On est dans un moment crucial dans l’histoire de notre pays. Il faut savoir faire la part des choses et avoir le sens des priorités », estime Kylian Mbappé en conférence de presse, ce dimanche 16 juin. Le capitaine des Bleus appelle « la jeune génération à aller voter ». Une baisse de l’abstention pourrait en effet mettre à mal les sondages qui donnent l’extrême droite large vainqueur lors des scrutins des légistlatives des 30 juin et 7 juillet.

Kylian Mbappé poursuit : « On ne doit pas être déconnectés du monde et encore moins quand ça concerne notre pays. J’ai envie de m’adresser au peuple français surtout à la jeune génération. On peut faire la différence. Les extrêmes peuvent arriver au pouvoir. J’espère que ma voix va porter un maximum. On a besoin de s’identifier. On a des valeurs de mixité et tolérance et de respect. Chaque voix compte et ce n’est pas à négliger. J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l’équipe de France le 7 juillet ».

Des propos qui rejoignent tout à fait ceux de son coéquipier et ami Marcus Thuram (Inter Milan), qui insistait la veille sur les mêmes points, parlant alors « de situation triste, très grave ».

Samedi soir, tard, la FFF a publié un communiqué afin de clarifier sa position en tant que Fédération et faire prévaloir sa neutralité.

Ce joueur a enlevé sa teinture pour pouvoir jouer avec sa sélection

Les sélections nationales se mettent à dicter à leurs joueurs leur couleur de cheveux ? C’est ce qui semble se passer pour Yan Couto. Le latéral droit de Gérone, choisi pour représenter le Brésil à la Copa America dans une semaine, a accepté d’éviter le rose.

Toute la saison, Yan Couto s’est fait remarquer pour son activité sur son côté droit, au FC Gérone, le club surprise de la Liga espagnole. Mais aussi pour autre chose. Sa couleur de cheveux. Rose pétante ! Un joueur qui se fait doublement remarquer.

Mais ça ne semble pas être apprécié du côté de sa sélection nationale. Yan Couto assure avoir reçu pour demande de ne pas se teindre les cheveux en rose avec le Brésil... Soucieuse de ne pas polémiquer, la Fédération brésilienne (CBF) dément l’existence d’un veto. Elle dément aussi l’existence de discussions autour des couleurs de cheveux.

Pour autant, la CBF reconnaît avoir des conversations sur l’image des athlètes autour des horaires, de la nourriture ou du comportement pendant les pauses. Chose tout à fait normale. De là à conseiller à ses joueurs d’éviter le rose ?

Yann Couto s’est en tout cas plié au désidérata de la Seleção puisqu’il arbore depuis peu à nouveau sa couleur de cheveux initial. Le brun. Rendez-vous sur les terrains à partir du 20 juin pour la Copa America. Le Brésil démarrera face au Costa Rica à partir du mardi 25 juin. La compétition se déroule cette année aux Etats-Unis.

Olivier Ménard agressé, L’Equipe vandalisé

Stupeur chez les salariés de L’Equipe. Le présentateur vedette de L’Equipe du Soir Olivier Ménard a été violemment agressé, hier, dans le hall de l’immeuble où il habite, à Issy-les-Moulineaux (Hauts de Seine). Quelques heures avant, la façade de la chaîne L’Equipe avait été vandalisée.

Enquête ouverte suite à l’agression du journaliste Olivier Ménard. Peu habitué aux sarcasmes, au buzz ou aux mots plus que les autres, le présentateur de L’Equipe du Soir a été la cible d’une attaque immonde. Chez lui, il a été roué de coups par un individu, qui l’attendait dans son hall d’immeuble. Un choc traumatique immense pour le journaliste et la rédaction.

Il est déjà établi que le présentateur va rater le début de l’Euro, ce vendredi. Les médecins lui ont donné plusieurs jours d’incapacité totale de travail (ITT). Les services de police sont intervenus sur place, lundi, en milieu de matinée. Puis Olivier Ménard a porté plainte pour tentative d’homicide. La police cherche à arrêter l’auteur des faits et comprendre ses motivations.

Le plus surprenant pour les enquêteurs, c’est que cette agression fait suite à une visite également violente devant les locaux de L’Equipe, quelques heures auparavant. Dans la nuit de dimanche à lundi, « un individu muni d’un marteau a causé différents impacts sur plusieurs vitrages » du siège du groupe ASO, provoquant « une dégradation de la façade de l’immeuble », a communiqué la direction dans un mail envoyé à tous les salariés. La sécurité a depuis été renforcée devant cet immeuble de Boulogne Billancourt.

Droits TV : le football français proche de la faillite ?

EDITO – Et si le football français faisait faillite ? Alors qu’aucune décision n’a encore été prise concernant les droits TV de la prochaine saison de Ligue 1, plusieurs dirigeants de clubs commencent sérieusement à s’inquiéter pour leurs finances.

Laurent Nicollin tape du poing sur la table. Il n’en peut plus. Soutien de Vincent Labrune, président de la Ligue de Football Professionnel (LFP), ayant hérité d’un football français en situation financière catastrophique, le président du Montpellier Hérault en veut à Canal+.

Dans une interview pour le journal L’Équipe, Laurent Nicollin pointe du doigt la chaîne cryptée Canal+, coupable à ses yeux de ne pas aider le football français. Un football français dont certains clubs basent leur budget à 60% sur les droits télé… Des milliers de salariés vivent donc sous perfusion de droits TV.

Problème, Canal+ n’a pas apprécié que lors du dernier appel d’offres, la chaîne ne récupère que 2 matchs pour 332 millions d’euros (via une cession de droits de BeIn Sports) alors qu’Amazon Prime Video récupérera (via la faillite de MediaPro-Telefoot la chaîne) 8 matchs pour 250 millions d’euros. Un écart colossal, un désavantage énorme pour C+. Son patron Maxime Saada n’a pas la mémoire courte.

Après des échanges infructueux avec DaZN (prononcez DaZone), Bein Sports ou Amazon en 2023, la LFP peut-elle se permettre d’attendre encore longtemps ? La reprise du championnat est fixée au 17 août, le mercato est ouvert depuis lundi et la DNCG (le gendarme financier) a repoussé beaucoup de rendez-vous annuels avec les clubs.

Faut-il attendre que des investisseurs étrangers se dévoilent enfin du côté de l’Olympique de Marseille pour créer une bouffée d’oxygène pour tous les clubs français ? Et relancer l’attractivité du championnat. Ce serait alors des sauveurs à double titre.

Vincent Labrune parlait d’un montant total d’un milliard d’euros pour les droits TV domestiques et internationaux en 2023, nous sommes actuellement sur une estimation de 500 millions d’euros pour les droits nationaux et de 150 millions d’euros pour les droits à l’étranger. 650 millions d’euros, bien loin du milliard… Mais là encore, aucune chaîne, ni les GAFA (Google-Amazon-Facebook-Apple) ne valide ce deal !

La LFP a ainsi laissé fuiter dans les médias une possibilité de créer une chaîne Ligue 1, lancée par la Ligue. Un plan B totalement farfelu puisque pour arriver à la rentabilité, cette chaîne devrait obtenir rapidement 4 millions d’abonnés, chose totalement irréalisable. D’autant plus avec un abonnement à 25 euros par mois… Incompréhensible. Les vendeurs d’IPTV s’en régalent déjà.

Alors Laurent Nicollin accuse Canal+ de refuser de négocier pour « tuer le football français ». Canal+ a pourtant peu d’intérêts à cela puisque la chaîne diffuse les Coupes d’Europe. Sans club français au niveau dans ces compétitions, les audiences sont catastrophiques. « Dans la vie, quand on se sent lésés par quelque chose, on prend des rendez-vous, on discute avec les gens », poursuit Laurent Nicollin dans L’Équipe.

Damien Comolli, président du Toulouse Football Club (TFC), abonde dans ce sens : « Je ne comprends pas comment on peut dépenser des centaines de millions pour les Coupes d’Europe et ne pas donner les moyens aux clubs français ».

Plus inquiétant encore, si la LFP valide un deal autour de 500 millions d’euros (seulement) de droits nationaux, les clubs perdraient environ 30% de revenus par rapport à la saison dernière ! Avec l’accord CVC qui permet à ce fonds d’investissement de récupérer dés la saison prochaine une partie des sommes investies pour aider les clubs français depuis deux ans, ce serait donc une perte nette pour les clubs. Il va falloir se montrer beaucoup plus créatif qu’avant pendant le mercato.

« Il y aura peut-être cinq ou six clubs qui feront faillite. Ils seront contents. Ils mettront le rugby le dimanche soir. S’il me manque 20 millions de droits télé… Les gros clubs resteront. À un moment, ils voulaient un Championnat de 10 ou 12 clubs. Ils le feront », prédit Laurent Nicollin avec pessimisme mais lucidité.

Aucune porte de sortie valable ne semble visible actuellement. Encore moins avec un Emmanuel Macron très pris par le bazar politique actuel. Le Président de la République se soucie pourtant souvent de la survie du football français.

Un autre homme d’affaires aurait pu être le sauveur. Mais il ne faut pas encore compter sur l’entrée en jeu d’Altice Média, dont Rodolphe Saadé (CMA-CGM) attend toujours la validation du rachat par l’autorité de la concurrence. Timing trop juste, semble-t-il, pour se lancer dans l’acquisition de droits TV pour BFM-RMC. Qui veut bien sauver le football français, svp ?

Paris 2024 : Les médailles du Marathon pour tous dévoilées

Une première dans l’histoire. Un marathon dans le marathon. Le samedi 10 août, vers 21h, 40 048 coureurs vont s’élancer pour le premier marathon des Jeux Olympiques et Paralympiques réalisé par des sportifs amateurs. Et ce, sur le même parcours que celui des professionnels.

20 024 coureurs sur 42,195 km et 20 024 coureurs tirés au sort pour courir le 10 km. Les médailles des finishers viennent d’être dévoilés.

Paris 2024 s’est associé à Orange pour organiser ce marathon unique dans l’histoire des Jeux Olympiques. Un Marathon pour tous avec une parité totale hommes-femmes. Et un top départ prévu l’avant dernier jour des JO, entre les marathons hommes (samedi matin) et femmes (le dimanche matin, dernier jour des Jeux). Ceux des professionnels, qui ont prévu de courir à une toute autre allure…

Ce mardi, Orange a dévoilé les médailles de cette course inédite. Deux modèles différents selon le parcours. Une vidéo qui a de quoi motiver un peu plus les 40 048 heureux élus.

Chaque médaille pèse 150 grammes pour 85 millimètres de hauteur et 77 millimètres de largeur. Un souvenir très particulier de cette épreuve qui s’annonce difficile. Jamais un marathon olympique n’avait connu de tels dénivelés. Avec notamment la célèbre côte de la route du pavé des gardes dans le sens Versailles-Paris. Avec des pourcentages entre 9% et 15% par endroits. Bon courage !

Le mercato vient d’ouvrir, c’est la crise ! Les 6 pépites à suivre

Alors que le mercato de football vient d’ouvrir ce lundi 10 juin en France, les clubs ne se ruent pas sur les premiers transferts. La faute à des droits TV toujours pas décidées du côté des diffuseurs et de la Ligue de Football Professionnel (LFP). La peur envahit les responsables des budgets des clubs. Pour certains, les droits TV représentent jusqu’à 60% de leur budget. Entrevue se propose de leur faire une liste non exhaustive de jeunes joueurs sur qui foncer…

Il y a les stars et… les futures stars. Les jeunes à fort potentiel. Ceux sur qui miser pour entrevoir ensuite une forte plus-value. Une stratégie prisée par les clubs français, tant le vivier de footballeurs de talent est impressionnant.

Entrevue tente aujourd’hui de vous faire un bref état des lieux des futures pépites du football. Si on sait qu’environ 95% des joueurs de l’équipe de France U16 (moins de 16 ans) ne seront même pas professionnels, il faut donc relativiser un peu… Mais les quelques noms soufflés par plusieurs agents et grands spécialistes du football ne laissent personne insensible.

Commençons par le Français Joane Gadou, qui va jouer la finale U19 avec le PSG contre Auxerre (à Brive le 16 juin), fait partie des joueurs les plus suivis. Difficile pour un club français d’aller le faire signer puisqu’il est déjà dans le club le plus huppé de l’Hexagone. Pour autant, un prêt pourrait être envisageable pour ce défenseur central d’1m95 (17 ans).

Ce Suisse n’a que l’embarras du choix. Nelson Savonnier, 16 ans, évolue jusque là au Lausanne Sport. Mais vu le nombre de clubs intéressés, il devrait bien vite se laisser séduire par les sirènes étrangères. Son entourage doit actuellement choisir entre les propositions concrètes d’Arsenal (Angleterre) ou du Torino (Italie). Mais au moins deux clubs français, un autre club italien (la Roma ?) et un club allemand (Leipzig) sont sur les rangs. Avec des offres plus ou moins abouties.

En parlant d’Arsenal, les Gunners possèdent une jeune homme bourré de talent : Ethan Nwaneri. Milieu offensif seulement âgé de 17 ans. Et déjà une côte autour de 8 millions d’euros selon Transfermarkt. Un vrai bolide du haut son 1m65. Il va être difficile d’aller le faire partir de Londres.

Toujours en Angleterre, un autre jeunes dont les recruteurs parlent également beaucoup : Stefan Mfuni, défenseur central de 16 ans. Déjà dans les rangs de Manchester City, club souvent à l’affût. Gaucher, dôté d’une forte personnalité sûr et en dehors des terrains. S’il ne trouvait pas un peu de temps de jeu chez les Citizens, certains clubs pourraient bien vite lui en offrir.

Au Portugal, régulière terre de grands espoirs du football, deux jeunes sont également observés par de nombreux clubs. Le milieu offensive Rodrigo Mora n’a que 17 ans mais évolue déjà en réserve au FC Porto. Il a tout d’un grand. Technique en mouvement, justesse face au but… Certains l’évaluent déjà à 100 millions d’euros ! Seul un club richissime pourra le récupérer. Real Madrid ? Paris-Saint Germain ? Manchester City ? Faites vos jeux.

Enfin, non pas au FC Porto mais du côté du Sporting Lisbonne : Geovany Quanda, 17 ans lui aussi. Ailier portugais, originaire de Guinée-Bissau, il a marqué les esprits en sélection nationale U17.

TF1 ne s’est pas « emmerdée » avec France-Canada, les explications

Entre des débats autour de la dissolution du gouvernement et un match amical France-Canada en football, TF1 a vite fait son choix. La politique avant tout. De quoi agacer bon nombre de suiveurs des Bleus. Mais une décision assumée.

Le Parisien nous dévoile les coulisses de cette prise de décision très clivante. Si certains estiment que les débats politiques et l’enjeu des élections européennes valait la peine de ne pas diffuser le début du match entre la France et la Canada (0-0), à quelques jours d’un Euro de football diffusé en partie sur TF1, d’autres estiment que TF1 aurait dû réagir autrement.

D’abord parce que la décision avait de dissoudre le gouvernement avait déjà été annoncée par le Président Emmanuel Macron. Ainsi, les débats pouvaient tout à fait suivre sur LCI, la chaîne info du groupe TF1. Ensuite, parce que le groupe TF1 possède aussi les chaînes TMC ou TFX : le match aurait pu être programmé sur une autre chaîne gratuite sans encombre.

Les téléspectateurs de TF1 ont dû attendre plus de 21h30 pour regarder la rencontre… en différé ! À l’ère d’Internet et des notifications, inutile de ne pas diffuser un match amical en direct. France-Canada était donc à suivre avec un quart d’heure de retard. Déjà que le spectacle du match était déceptif, alors là…

Interrogé par Le Parisien, un salarié de la chaine explique sans détour la raison de ce choix éditorial peu populaire : « On ne va pas s’emmerder avec un match amical alors qu’il y a dissolution ». Curieuse façon de parler et de respecter les fans de football, très énervés via les réseaux sociaux, surtout qu’Emmanuel Macron avait fini de prononcer son discours depuis plusieurs minutes. 

« L’actualité prime toujours. Et l’actualité principale, c’est évidemment la dissolution. Donc c’est normal d’informer les téléspectateurs. L’erreur aurait été de ne pas le faire », poursuit-il sans faire de mea culpa. Pas sûr que les téléspectateurs l’aient entendu de cette oreille. Eux qui ont ensuite mis TF1 en tête des audiences avec ce match de football. Loin devant le débat électoral de France 2.