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Draft NBA : du jamais vu pour le basket français !

Nuit historique. Aucun pays étranger n’avait jamais obtenu une telle moisson en terres américaines. Deux français aux deux premières places de la draft, cette nuit, à New York. Quatre français aux 20 premières places. Lors de la sélection des meilleurs jeunes joueurs amenés à évoluer dans le plus grand championnat de basket, Zaccharie Risacher succède à Victor Wembanyama en premier choix.

Quelle sensation. Zaccharie Risacher et Alexandre Sarr peuvent être fiers. Les deux français viennent d’être sélectionnés aux deux premières places de la célèbre draft NBA. La loterie qui permet de distribuer dans les équipes NBA les meilleurs jeunes joueurs du monde entier.

Zaccharie Risacher s’y attendait. Le fils de l’ex-international Stéphane Risacher avait réalisé de bons tests du côté d’Atlanta. Les Hawks sont donc sa prochaine destination. De la JL Bourg à Atlanta, un monde d’écart. Mais cet ailier de 2m07, 19 ans, est prêt pour le grand saut.

« Entendre son nom, réagir à la bonne nouvelle avec ses proches, sa famille est quelque chose que je n’oublierai jamais. Tu vois les caméras venir, ton coeur bat à 200 à l’heure, et quand tu entends ton nom et que tu tombes dans les bras de ta famille, tu ne réalises pas tout de suite. Tu commences à réaliser en montant sur l’estrade. En serrant la main d’Adam Silver, je me suis dit que c’était bon, qu’il n’y avait pas de retour en arrière et que j’étais vraiment un joueur NBA. »

Quelques minutes plus tard, après cette première émotion, son ami Alexandre Sarr est sélectionné en deuxième position par les Wizards de Washington. Où il rejoindra un autre français d’avenir, Bilal Coulibaly. Le pivot de 2,16 m a lui aussi 19 ans. Mais il évoluait déjà à l’étranger, à Perth en Australie. Particularité, son frère, Olivier, évolue déjà en NBA, à Oklahoma City.

Les premiers mots d’Alexandre Sarr après cette grande récompense : « J’ai été drafté, bien sûr, mais je ne le prends pas pour acquis. Je suis tout simplement excité à l’idée de rejoindre cette équipe. Je les ai beaucoup regardés la saison dernière. Je pense que je peux avoir un impact sur le jeu de cette équipe, et j’ai hâte d’ajouter mon savoir-faire à cet effectif. »

Si ces deux premières places à la draft sont tout simplement historiques, aucun pays en dehors des Etats-Unis, n’avait jamais réalisé un tel doublé, la nuit n’était absolument pas finie pour le camp français.

Première, deuxième et sixième placeTidjane Salaün est la surprise du chef. Attendu un peu plus loin dans la sélection, le frère de l’internationale Janelle Salaün, a été drafté par les Charlotte Hornets. Le joueur de 2m06, 18 ans, formé à Orly en région parisienne, évoluait à Cholet depuis deux saisons. « Je ne vais pas vous mentir mais je tremble encore un peu. Le fait d’entendre son nom et de serrer la main du commissioner Adam Silver, c’est incroyable. » Bonne taille, qualités athlétiques et bon tir, ce choix s’annonce particulièrement séduisant pour les Hornets.

Toutes ces émotions valaient bien un tweet à 2h20 du matin du sans doute futur meilleur joueur de la planète : Victor Wembanyama, sélectionné en première position par les Spurs l’an dernier.

Alors que la draft se déroule pour la première fois en deux nuits, la première hier, la seconde à partir de 22h jeudi, les Français ont eu l’heureuse surprise de voir un quatrième joueur sélectionné ! Par la franchise mythique des Knicks de New York. Drafté au 25e choix, Pacôme Dadiet, 2 mètres, 18 ans, était pourtant attendu bien plus loin. La magie de la draft pour ce joueur parti terminer sa formation en Ulm.

« J’ai quitté la France à 17 ans et j’ai passé les deux dernières années en Allemagne et je sentais que c’était un risque. J’ai cru en moi, j’ai beaucoup travaillé et je suis resté confiant. » À voir comment cet ailier trouvera des minutes de jeu chez les Knicks, déjà très pourvu à ce poste-là. Notamment avec le nouveau venu Mikal Bridges et OG Anunoby, prolongé.

Jeudi soir, pour la seconde partie de la draft, la France pourrait bien battre son record du plus grand nombre de Bleus sélectionnés une même année : Melvin Ajinça, Mohamed Diarra, Lucas Dufeal et Armel Traoré sont en lice pour faire mieux que cinq sélectionnés.

Le futur ministre des sports est un YouTubeur ?

Et si le prochain ministre de la jeunesse et des sports était un… Youtubeur ! Le Youtubeur le plus célèbre de France confie être « de droite » et assume être prêt pour le poste. Quoiqu’il arrive dimanche dans les urnes.

Ce n’est pas tous les jours qu’une personnalité en dehors du monde politique s’affirme publiquement être « de droite ». Tibo InShape l’a fait. Dans un long entretien au média Brut, celui qui a fait de son corps son outil de travail s’est clairement positionné pour le poste de ministre des sports.

Suivi par plus de 20,1 millions de personnes sur YouTube, il vient d’appeler « à voter », sans influencer vers un camp spécifique. « En toute honnêteté, je pense être plus à droite », précise-t-il quand même.

En tant que YouTubeur, il a bien vite appris à gérer sa propre entreprise. De là à lui donner une proximité économique avec la droite ? « Moi, dans l’isoloir, je pense à mon intérêt propre et celui de mes proches, donc effectivement je peux me considérer plus de droite oui. Mais humain avant tout ! »

Lui qui a fait du sport son travail, accepterait-il un poste de ministre des sports ? Un « oui », clair et net. « Le sport m’a tellement aidé personnellement, que j’ai envie de conseiller les gens fortement à faire du sport. »

Là où Tibo InShape détonne, c’est par rapport à certains streameurs ou créateurs de contenus, vent debout contre le Rassemblement National. Lui, pas forcément. Le sportif invétéré ne se dit pas « bloqué » sur l’orientation politique du futur gouvernement. « Que ce soit extrême gauche, extrême droite, à conditions que je sois pas bloqué dans mes prises de décisions, je ne suis pas bloqué par rapport à ça. »

Mais attention : « Je sais que je suis pas raciste, je sais que je suis pas homophobe, je sais que je suis pas tout ce qui finit en ‘-phobe’ mais c’est vrai que les gens aiment bien me mettre cette image-là ». Heureusement, il ne tombe pas dans les excuses de certains militants RN.

Le problème, c’est que certains ont à nouveau exhibé des tweets de Tibo InShape, datant de 2012, où ce dernier, alors sous son vrai nom, Thibaud Delapart écrivait alors : « Des fois quand je suis énervé, je m’amuse à jeter des côtes de porc sur des musulmans quoi, c’est cool, ils brûlent ». Le 24 janvier 2012 à 21h20.

Rassurez-vous, à la possibilité de prendre un tel poste dans un gouvernement de Jordan Bardella, pressenti pour être Premier ministre, le vidéaste répond cash : « C’est une très bonne question, on en reparlera. C’est pas prévu pour l’instant ». Mais il s’est placé en candidat, c’est déjà ça.

L’OM annonce (enfin) un « accord de principe » avec l’Italien De Zerbi

C’en était devenu un mélodrame. Rocambolesques semaines de recrutement d’un entraîneur à l’Olympique de Marseille. Dernier club sans coach, l’OM semble avoir enfin finalisé l’arrivée du très respecté italien Roberto De Zerbi.

Cela semblait encore tout à fait inaccessible il y a quelques semaines. Et pourtant, l’OM semble l’avoir fait. Un « accord de principe », ce n’est pas une signature définitive, mais cela en prend le chemin. Curieusement, le club phocéen a communiqué lundi soir, tard, vers 22h50, concernant l’arrivée du technicien de Brighton. Il s’agissait sûrement de rassurer au plus vite leurs nombreux supporters.

« L’Olympique de Marseille annonce avoir trouvé un accord de principe avec Roberto De Zerbi. Le club travaille actuellement avec l’ensemble des parties prenantes pour formaliser l’arrivée de l’entraineur italien, ainsi que celle de son staff, sur le banc de l’OM et préparer sa venue à Marseille lors des prochains jours », annonce ce communiqué en quelques lignes.

Cela fait maintenant plus de 4 mois, et l’arrivée de l’intérimaire Jean-Louis Gasset, que la direction olympienne sait qu’elle doit convaincre un entraîneur cet été. Sans jouer de coupe d’Europe, avec un effectif bancal et des ressources financières limitées (déficit structurel au club, droits TV non finalisés, effectif peu attractif), l’OM partait de loin. Au point d’être le dernier club sans entraîneur…

Alors quand des noms du niveau de Paulo Fonseca (Lille) ou mieux, Sergio Conceicao (Porto), ont fuité ces dernières semaines, il fallait seulement y voir des prises de contacts, rien d’autre. Le premier ayant très vite plié bagages vers Milan malgré les certitudes contraires de certains. Le second ayant des prétentions sportives et financières bien trop élevées pour l’OM actuel.

Dans ce contexte si particulier, pour ne pas dire unique, attirer Roberto De Zerbi relève du miracle. Le conseiller sportif Mehdi Benatia et le président Pablo Longoria auraient donc eu les bons arguments ? Roberto De Zerbi fait partie de cette caste d’entraîneurs très respectés. Avec des idées de jeu précises et de fortes ambitions. D’après la presse anglaise, pour venir à l’OM, il aurait éconduit Manchester United ! Comment croire à cela ? Le mythique club anglais lui proposait 10M d’euros de salaire par an quand l’OM n’arriverait qu’à 60% de ce ce montant. Ce qui est déjà énorme pour Marseille. Coacher en Premier League ou coacher en Ligue 1 ? Réponse évidente. Alors oui, l’Orange Vélodrome reste certainement le stade le plus attractif d’Europe, mais quand même…

Attention, avec l’OM, il faut s’attendre à tout. Le club a communiqué sur un « accord de principe », ce qui signifie « accord par lequel deux parties ou plus fixent certains éléments seulement d’un contrat futur ». On espère tous lire prochainement l’officialisation de cet accord. Pas d’entourloupe ! Les coulisses du football, on connaît.

Initialement prévue le lundi 1er juillet, la reprise de l’entraînement serait d’ores et déjà repoussée de quelques jours, d’après L’Equipe. Le championnat de Ligue 1 ne reprend que le week-end du 17 août, aucun stress. Sauf concernant les droits TV, toujours pas finalisés…

Vente de l’AS Monaco : Luis Campos visé ? Le point sur tout le processus

C’est devenu un feuilleton depuis la fin du mois de janvier et la venue d’un prince saoudien en Principauté pour participer à un match caritatif. L’AS Monaco est à vendre. Plusieurs dossiers ont été déposés sur le bureau du Prince Albert II. Dont l’un d’entre eux, d’après L’Equipe, ferait de l’actuel conseiller sportif du PSG, Luis Campos, le futur président du club.

Il est venu pour la bonne cause, la lutte contre le SIDA. Il est reparti en homme providentiel du rachat de l’AS Monaco. Le lundi 22 janvier 2024, le Prince Abdullah bin Saad bin Abdulazziz al Saud fait partie des invités de prestige présents pour l’événement Fight Aids de la Principauté de Monaco. Après avoir chaussé les crampons, il s’est livré au micro de Raphaël Domenach pour le Media Carré.

« Il y a une rumeur à Marseille, ils rêvent de la venue de l’Arabie Saoudite… », interroge le journaliste. « Je pense que c’est bien d’investir en France, à Marseille ou Monaco… Ce sont des équipes importantes. Peut-être que dans un second temps, l’Arabie Saoudite investira dans une bonne équipe. Ils pourront devenir champions et forts », répond alors le prince saoudien.

L’information fait son petit effet, reprise par tous les sites sportifs d’information, toutes les pages communautaires. D’autant que quelques jours plus tard, le Prince Albert confirme à l’ancien joueur rouge et blanc, Jérôme Rothen, désormais animateur de « Rothen s’enflamme » sur RMC, que le club est bien à vendre. Le milliardaire Dimitry Rybolovlev, arrivé fin 2011, souhaite s’en séparer. Mais le deal est très particulier. Le Russe possède 66% des parts, la Principauté, le reste.

Pour faire simple, tout ne peut se régler qu’en parfait accord avec le Prince Albert II. Mieux que ça, quand vous achetez l’AS Monaco, vous avez une sorte de gentleman agreement : vous développez l’ASM, vous faites prospérer le club, vous remettez au pot pour équilibrer les comptes de ce club difficilement rentable, et en échange, vous bénéficiez des avantages du Rocher. Deal ?

Après 13 ans de succès sportifs (un titre de champion de France au nez et à la barbe du PSG), d’équipes composées de magnifiques stars du football (Falcao, James Rodriguez, Mbappé, etc.), Dimitry Rybolovlev écoute donc les offres. De trois, posées sur la table du Prince, il y a quelques semaines, il y en aurait désormais un peu plus. D’après L’Equipe, sept investisseurs ont eu accès aux données privées du club. Pour combien d’offres de rachat ?

Le quotidien sportif nous informe ce matin que l’un de ces projets est saoudien (on le savait déjà) et que Luis Campos aurait donné son accord pour devenir le président du club. L’actuel conseiller sportif du PSG reviendrait donc là où il s’est fait un nom, faisant éclore notamment Kylian Mbappé.

Qu’en est-il réellement ? Une officialisation de rachat de l’AS Monaco est-elle imminente ? Difficile à estimer. Mais courant mai, le Prince Albert II n’avait encore ouvert aucun dossier de rachat du club. Les candidatures s’empilaient petit à petit sur son bureau. Jusqu’à atteindre actuellement le chiffre de sept.

Ainsi, les dernières informations au sujet de cette vente de club laissent entendre que Dimitry Rybolovlev ne se montrerait absolument pas pressé de passer la main. Avec la qualification en Ligue des Champions, une rayonnante saison s’annonce. De quoi profiter encore quelques mois des plaisirs du Rocher, en tant que patron du club.

Kylian Mbappé demande 100 millions au PSG : comment tout va s’arranger ?

En plein match des Bleus, vendredi soir face aux Pays-Bas, L’Equipe publiait une curieuse information : Kylian Mbappé met en demeure le Paris-Saint Germain pour non paiement de ses derniers salaires et primes.

100 millions d’euros. C’est la somme demandée par le camp Mbappé via cette mise en demeure envoyée au club parisien par son conseil. Et dont L’Equipe s’est fait l’écho en plein match Pays-Bas/France (0-0). L’histoire finit donc mal, comme annoncé. Depuis l’été 2021, Kylian Mbappé toque à la porte de son employeur pour lui expliquer qu’il serait judicieux pour tous de se séparer. Un deal gagnant-gagnant : Un transfert record pour Paris, une arrivée planifiée au Real Madrid pour le joueur. En quelque sorte. Mais tout cela a trop traîné.

Le Paris-Saint Germain, ère qatarie, avait cette Coupe du monde 2022 dans le viseur. Il fallait posséder certaines stars amenées à briller là-bas. Dont Kylian Mbappé. Interdiction, donc, de le laisser partir avant. Il a même fallu que l’émir du Qatar (et Emmanuel Macron) le raisonne à coups de millions…

Sauf que les millions ne sont jamais le choix du coeur. Ou pas toujours. Chaque homme possède un prix, dit-on. Alors Kylian Mbappé a attendu sagement la fin de son contrat pour finalement signer libre, cet été, dans son club de coeur. Le PSG n’a pas trop aimé : le joueur a été envoyé sur le banc des remplaçants et son départ n’a pas été célébré à sa juste valeur. Ni célébré du tout, d’ailleurs.

Vendredi soir, on apprend donc dans L’Equipe que tout cela se termine entre avocats. Une mise en demeure « transmise à la Ligue de football professionnel, le camp Mbappé s’appuyant sur l’article259 de la charte du football professionnel disposant que les salaires doivent être versés par les clubs aux joueurs sous contrat au plus tard le dernier jour de chaque mois, dans les conditions du droit commun. »

Si Kylian Mbappé avait bien proposé de renoncer à 55M€ brut de primes, l’été dernier, il l’a fait sous certaines conditions. Et aucun avenant au contrat n’a été signé. Un accord oral bien vite tombé à l’eau dans son esprit. Le PSG ayant décidé depuis fin janvier de ne plus le faire jouer tous les matchs. Alors que l’entraîneur Luis Enrique disait encore tout le contraire quelques semaines auparavant…

À l’été 2023, Kylian Mbappé se trouve une nouvelle fois à un an de la fin de son contrat. L’idéal pour tous aurait été de le laisser partir contre une grosse somme d’argent, environ 180M d’euros. Mais Paris s’y refuse encore. Et l’attaquant ne souhaite pas prolongé une nouvelle fois, tout en signant une clause de départ fixe. Il en a marre.

Aujourd’hui, il réclame donc au PSG de régler avant le 30 juin l’ensemble des primes et des salaires qui restent dus au meilleur buteur de son histoire. Car le club a soudainement décidé depuis le mois d’avril de ne plus le payer… Le Paris-SG estime que des négociations sont en cours. D’après le camp Mbappé, l’imbroglio représente environ 100M€ ! Rien que ça.

N’Golo Kanté n’a rien perdu en Arabie Saoudite : cette photo le prouve

C’est le meilleur. Et le plus apprécié. N’Golo Kanté est inégalable. Actuellement homme fort des Bleus depuis le début de l’Euro, le joueur d’Al-Ittihad (Arabie Saoudite) totalise déjà deux trophées d’homme du match en deux rencontres. Et la photo qui circule sur les réseaux en rajoute encore à sa légende…

Un sourire communicatif, un jeu axé sur le collectif, des courses à l’infini, N’Golo Kanté crève l’écran ce début d’Euro 2024. En deux matchs, il a déjà garni son placard à trophées de deux coupes d’homme du match. C’était encore lui le meilleur hier face aux Pays-Bas (0-0). Deux ans après son dernier match en Bleus, l’ex-milieu de terrain de Chelsea, 33 ans, resplendit. Son transfert en Arabie Saoudite, dans un championnat mineur, ne l’a pas fait régresser. Loin de là.

Vendredi soir, face aux Pays-Bas, N’Golo Kanté aurait même pu se voir créditer d’une passe décisive, si Antoine Griezmann n’avait pas manqué de réussite face au but. Sur ses 74 ballons touchés, N’Golo Kanté a réussi 89% de ses passes (57/64) pour trois passes-clés, celles qui précédent un tir. Le voilà présent dans les moments chauds, même offensivement. Que demander de plus ?

Un aperçu de la recette de ce tel succès ? Un mental impressionnant. Un physique exceptionnel. C’est ce que dévoile rapidement cette photo postée par le compte X de l’équipe de France de football.

N’Golo Kanté, ce sont des abdos en acier ! Ce joueur est une machine, définitivement ! Et quand on sait que les abdominaux sont un élément essentiel pour un footballeur, on comprend mieux le rendement de la star la plus adulée de l’équipe de France.

Sans Mbappé, les Bleus sont muets (0-0)

Des occasions ratées, une grosse frayeur et un match nul 0-0, le premier de la compétition. L’équipe de France et les Pays-Bas se quittent dos à dos dans ce deuxième match de la poule D de l’Euro 2024.

Antoine Griezmann va mal dormir. Trois occasions nettes. Trois échecs. Cela lui est rarement arrivé pendant sa carrière. À 33 ans, Grizou portait le brassard de capitaine, en l’absence de Kylian Mbappé, préservé suite à sa blessure au nez, lundi, et placé jusqu’au bout sur le banc des remplaçants.

L’équipe de France est bien entrée dans son match, avec intensité et justesse. Les occasions sont là : un tir de loin bien senti, une balle en or qu’Adrien Rabiot préfère tenter d’offrir à Antoine Griezmann au lieu de marquer. Avec un N’Golo Kanté toujours aussi percutant et le retour d’Aurélien Tchouaméni, l’équipe de France avait de quoi remporter la bataille du milieu.

Mais en positionnant Adrien Rabiot dans un rôle hybride de milieu gauche, milieu axial, Didier Deschamps ne s’est-il pas trompé ? Le remix du rôle de Blaise Matuidi à la Coupe du monde 2018 n’a pas fonctionné. Car le milieu de la Juventus Turin (en fin de contrat au 30 juin) s’est retrouvé dans des positions très offensives inhabituelles pour lui. Et il n’a pas été décisif dans ces zones clés. Pas un hasard.

Ni Antoine Griezmann, ni Marcus Thuram n’ont pu trouver le chemin des filets. Pas plus qu’Ousmane Dembélé, dont c’est assez habituel. Ce dribleur né n’a, une nouvelle fois, pas assez pesé, ni effectué les bons choix. Dans ces conditions, malgré les occasions franches, les Bleus auraient pu être punis et ne pas ramener ce point du match nul.

En seconde période, la bataille est rude. Xavi Simons (qui appartient au PSG mais évolue à Leipzig) pense ouvrir le score d’une reprise limpide. Mais un coéquipier du Néerlandais gêne Mike Maignan, une position de hors jeu signalée logiquement via la VAR.

Les entrées tardives d’Olivier Giroud ou de Kingsley Coman ne permettent pas aux Bleus de prendre les devants. Mais avec de telles ressources offensives (Bradley Barcola et Kylian Mbappé n’ont pas été utlisés), cela laisse quelques regrets. Les supporters en attendaient encore plus des finalistes de la dernière Coupe du monde.

Premier 0-0 de l’Euro 2024, ce score ne fait pas les affaires des Bleus, deuxième du groupe. Un match clé qui n’a pas tourné en la faveur des tricolores. Les Bleus affronteront la Pologne mardi soir. Des Polonais qui sont les premiers éliminés de la compétition. Un match sans enjeu pour eux, un match plein d’enjeux pour l’équipe de France.

Droits TV Ligue 1 : Droit dans le mur ? Les détails de la chaîne L1 de la LFP

Le football français coule-t-il ? Alors que le calendrier de la Ligue 1 vient d’être dévoilé, reprise le 17 août, aucun diffuseur n’a obtenu les droits TV. La Ligue de Football Professionnel (LFP) a détaillé aujourd’hui son plan de secours. Alarmant.

Le président du FC Nantes, Valdemar Kita, ne comprend pas. « Comment on va faire au niveau de la trésorerie ? Les abonnement vont venir petit à petit, il n’y aura pas 2 millions d’un coup, comment on va faire ? » Vincent Labrune, le président de la LFP, ne sait quoi dire : « Je n’ai pas de réponse précise à vous faire. On verra d’ici la fin du mois. »

On verra. C’est la réponse que l’on entend dans les couloirs de la Ligue depuis environ un an. La décision concernant le prochain diffuseur de la Ligue 1 en France est sans cesse repoussée. Jusqu’à en arriver à cette fin juin, la fin de l’entonnoir. Une L1 prise en étau.

La première journée de L1 se tiendra le week-end du 17 août, avec un choc Rennes-Olympique lyonnais. Les matchs auront bien lieu, mais sur quelle(s) chaîne(s) ? Tour à tour, DAZN (« Dazone »), Canal+ et BeIn Sports ont été sondés. Sans succès. Des négociations de gré à gré infructueuses, démarrées sur des bases élevés (800M€). Personne ne souhaite payer plus de 500M d’euros pour un tel spectacle. Avec un PSG qui caracole en tête et qui écrase tout depuis plus de 10 ans.

Alors, en attendant une meilleure solution, la LFP, réunie en Conseil d’administration, a décidé de détailler aujourd’hui « son Plan B ». Rien que le nom, ça ne sent pas bon. Ce plan, c’est une chaîne 100% Ligue 1, produite par la Ligue. Et distribuée par sept diffuseurs : « Free, Orange, Bouygues, Amazon Prime Video, SFR, Molotov et Google TV ». Sans exclusivité. Et sans Canal+, donc. L’habituel sauveur des droits TV du football français.

Le fiasco de Mediapro (Téléfoot la chaîne) est passé par-là. Pour faire simple, Vincent Labrune et Maxime Saada (patron de Canal+) n’ont pas fait cause commune, Maxime Saada se sentant trahi lorsque la LFP a revendu/bradé les droits de Mediapro à Amazon Prime Vidéo…

Alors à quoi ressemble le deal posé actuellement sur la table ? Un abonnement à 30 euros par mois (TTC), disponible à peu près partout. Pour voir la Ligue 1. Oui, c’est énorme. Il était possible de la regarder pour bien moins cher la saison dernière. Bonne remarque. Drôle d’inflation. D’autant que le départ de l’immense star Kylian Mbappé au Real Madrid justifierait plutôt une baisse du prix de l’abonnement…

Avec un tel tarif, comment penser que les fans de football vont affluer ? Les estimations de la LFP sont surprenantes, pour ne pas dire plus : « De plus de 2 millions d’abonnés en année 1 à 3,37 millions en 2028-29 », détaille Sacha Nokovitch, le journaliste spécialiste médias du journal L’Equipe.

Alors qu’Amazon Prime Video (dernier détenteur des droits en date, avec BeIn, qui avait rétrocédé ses 2 matchs à Canal+) ne communiquait même pas ses audiences, ni son nombre d’abonnés football, comment espérer 2 millions d’abonnés la première saison ? Sans star du foot dans notre championnat, on le rappelle. C’est ubuesque et dangereux de faire de telles projections et de vouloir imposer cela à des présidents de clubs stupéfaits. Ou tout du moins dubitatifs.

Des droits TV dépendent les budgets des clubs professionnels. Parfois, comme à Montpellier, les sommes perçues via les droits TV représentent 60% du budget total du club ! Alors imaginez une baisse de 20-30-40% de ceux-ci à partir du mois d’août… Le Titanic. Une catastrophe pour bon nombre d’entreprises. Voire même la clé sous la porte, à terme. Avec des milliers d’emplois perdus.

Le football français court-il à sa perte si personne ne raisonne Canal+ ? Ici, chez Entrevue, on n’ose y croire. Déjà parce que la LFP est sous délégation de service public. Et sous une sorte de tutelle de la FFF (Fédération française de football). Comprenez, l’Etat n’a aucun intérêt à laisser le football français couler. Emmanuel Macron a multiplié les rendez-vous et discussions dans ce sens. Egalement parce que plusieurs grands clubs amorcent leur renouveau pour concurrencer le PSG dans un avenir proche.

Si l’AS Monaco prend le chemin d’une cession à court ou moyen terme, les derniers éléments financiers et juridiques autour de l’Olympique de Marseille montrent aussi qu’une officialisation de cession devrait finir par arriver. Enfin. Et malgré les (obligatoires) démentis de la direction. Avec un richissime consortium d’entreprises mené par l’Arabie Saoudite à sa tête, information confirmée directement au Royaume, Marseille pourrait retrouver bien vite les sommets. Et la Ligue 1 retrouver du grand spectacle. En attendant, on s’ennuie ferme. Et on a très peur pour l’avenir du football français.