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Celui (ou celle) qui allumera la vasque olympique en dernier sera…

Il ne reste plus que quelques heures. Tony Estanguet peine à tenir sa langue. Interrogé sur France Inter au sujet de l’athlète qui allumera la vasque olympique, le président du comité d’organisation a souri… et lâché quelques informations.

« C’est une cérémonie qui se veut spectaculaire, engagée, expressive et inédite dans son format », raconte Tony Estanguet, ce matin sur France Inter à 7h50. Un cérémonie d’ouverture spectaculaire, unique en son genre et ouverte sur le monde. Les clichés sur les Français ne manqueront pas.

Comme révélé en exclusivité par Entrevue dans son magazine du mois de juillet, Aya Nakamura, Céline Dion et Yseult devraient participer à la fête. De même que le rappeur Rim’K (113) ou encore Philippe Katerine, Cerrone, Lady Gaga et Juliette Armanet.

Mais la question fatidique est la suivante : qui portera en dernier la flamme olympique ? Si beaucoup de Français semblent voter pour Zinedine Zidane ou Marie-José Pérec, dans les mémoires du grand public pour leurs exploits sportifs, Tony Estanguet s’est retrouvé en difficultés au moment de répondre…

« Vous me mettez en grande difficulté parce que c’est un secret qui est très difficile à tenir », sourie-t-il. « Et si je commence à vous dire comment je l’ai choisi, forcément vous pourriez deviner assez rapidement »Un choix personnel, donc ?

Est-il vraiment le seul à connaître le nom de la personne qui allumera la vasque ? C’est ce qu’il dit. Au moins, pas de fuite possible. « Ça fait partie des grands moments de cérémonie d’ouverture, l’image du chaudron. L’enjeu c’est que ce soit une belle émotion autant dans le côté esthétique, dans la personnalité ou bien dans le sportif qui pourra allumer cette flamme ».

« J’ai attendu aujourd’hui, j’ai prévu de prévenir le dernier relayeur aujourd’hui pour essayer de garder cette confidentialité » Surprise totale ou coup de bluff ? Beaucoup s’attendent à découvrir Zinedine Zidane dans ce rôle, lui qui a brillé par son absence lors de l’arrivée de la flamme à Marseille, par bateau, il y a plusieurs semaines. Mais ce n’est pas l’avis de Teddy Riner, convaincu que ce sera un sportif auréolé d’un passé olympique.

Difficile entrée en matière des Bleues d’Hervé Renard face à la Colombie (3-2)

Tout semblait leur réussir, ce jeudi soir à Lyon, mais tout aurait pu basculer après la pause. L’équipe de France féminine de football menait 3-0 face à la Colombie avant de subir les assauts adverses et d’être inquiétée jusqu’au bout… Heureusement, la victoire est là.

Drôle de soirée pour les Bleues d’Hervé Renard. Convaincantes pendant 45 minutes, elles ont sombré et se sont faites très peur. Alors que Marie-Antoinette Katoto avait réalisé un doublé (6e et 42e), Kenza Dali y a été aussi de sa réalisation, d’une belle frappe sous la barre (18e). L’entame était idéale.

Une équipe de France aux deux visages. Et le second visage n’est pas beau à voir. Du relâchement, des erreurs techniques et deux buts encaissés en seconde période. Au point de trembler face à un potentiel retour colombien.

La défense tremble, le bloc équipe n’existe plus, les milieux de terrain sont dépassées, les Bleus prennent des courants d’air. Elles sont méconnaissables.

À 3-2, sur des réalisations d’Usme (48e) puis Pavi (64e), il faudra l’exclusion de l’attaquante de Chelsea, Ramirez, pour une semelle sur le tendon d’Achille de Selma Bacha, pour souffler un peu (85e)… Hervé Renard fait alors entrer deux joueuses expérimentées, Amandine Henry puis Eugénie Le Sommer. Fin du stress. La victoire est là.

La France est en tête de son groupe, avec le Canada, vainqueur (2-1) de la Nouvelle-Zélande.

Paris 2024 : Formidables rugbymen à 7, qui terrassent l’Argentine et foncent en demies !

Une médaille en approche pour le camp français ? Surtout si les rugbymen rééditent ce genre de performance. Dans un tournoi olympique express en rugby, de mercredi à ce samedi, il ne faut pas trainer. Les Bleus ont réussi l’exploit d’éliminer l’ennemi argentin en quart de finale, ce jeudi soir, dans un Stade de France acquis à leur cause (26-14).

Les Bleus affronteront l’Afrique du Sud en demi-finale de ce tournoi olympique, samedi après-midi. Après un match difficile face aux Etats-Unis (12-12), un combat long à trouver son vainqueur face à l’Uruguay (19-12) et une triste défaite face aux îles Fidji (12-19), les hommes de Jérôme Daret avaient fort à faire face aux numéros 1 de la saison, les Argentins.

Ils l’ont fait. Les joueurs de l’équipe de France de rugby à 7 ont sorti un grand match. Après une nette domination en première période (les matchs se jouent en quinze minutes), les Bleus sont devant 21-0 à la pause. C’est immense. Mais il faut tenir. Tout va très vite dans ce sport. Et les Argentins reviennent fort dans la bataille. 21-7 puis 21-12… La France tremble.

Mais Antoine Dupont va ramener de la sérénité. Et le Stade de France peut exulter. Avec les essais magnifiques d’Aaron Grandidier Nkanang et d’Antoine Dupont, voilà la première grande soirée française de ces Jeux Olympiques.

Place aux demi-finales (samedi, 15h30 pour France-Afrique du Sud), face à des Sud-africains tombeurs de la Nouvelle-Zélande (14-7).

Rugby à 7 (JO) : la France mal embarquée après sa défaite face aux îles Fidji (19-12)

Les Bleus affronteront l’Argentine, dans un quart de finale explosif, ce jeudi soir au Stade de France. Le rugby à 7, ça déménage et ça ne traîne pas. Des matchs de 15 minutes, une Olympiade qui a débuté hier et se termine déjà samedi. Deux matchs par jour et des débuts difficiles pour les Bleus. Sauf que l’on n’a pas le temps d’attendre…

En difficultés face aux Etats-Unis (12-12) hier, puis vainqueur sans marge face à l’Uruguay (19-12), la France a été dominée face aux Fidji cet après-midi (19-12). Mais en rugby à 7, tout va très vite. Au score et sur la pelouse. Chaque action peut modifier le cours d’une rencontre. Si courte soit-elle.

Pour autant, les Bleus sont qualifiés, deuxièmes de leur groupe C, les hommes de Jérôme Daret affronteront l’Argentine, deuxième de la poule B, ce jeudi soir à 21h30 en quarts de finale.

D’un côté, l’équipe de France menée par le génie Antoine Dupont (sur le banc face aux Fidjiens) a les atouts pour aller loin. De l’autre, les prestations n’ont abouties de cette équipe laissent ses supporters très fébriles.

Réponse ce soir, 21h30, face à un cador du rugby à 7, l’Argentine, première nation mondiale en saison régulière. Mais une équipe déjà battue pendant ces Jeux, par l’Australie (22-14)… Tout va très vite dans ce sport, on vous l’a déjà dit.

Suivez en direct l’attribution aux Alpes des Jeux Olympiques d’hiver 2030

Le Comité international olympique annonce ce mercredi matin lors de sa 142e session les villes hôtes des JO 2030 et 2034. Deux candidats seulement en lice. Les Alpes françaises pour 2030 et Salt Lake City (Etats-Unis) pour les Jeux d’hiver suivants.

Ces Jeux d’hiver 2030 ne seront pas ceux d’une ville mais ceux des Alpes du nord et des Alpes du sud, deux régions réunies pour l’occasion.

Les conférences des pays candidats et l’attribution de ces Jeux sont à suivre ici

Jeux d’hiver 2030 : le CIO attend toujours la lettre de Gabriel Attal…

Les sombres coulisses du monde politique. Alors que le CIO attendait la lettre de caution de l’Etat pour attribuer définitivement les Jeux Olympiques d’hiver 2030 à la France (dans les Alpes), Gabriel Attal a refusé de signer celle-ci, prétextant que ce serait à son successeur de le faire…

Le Comité Internationale Olympique (CIO) n’attend plus que la France… La 142e session du CIO doit attribuer officiellement aujourd’hui, par un double vote, les JO d’hiver 2030 aux Alpes françaises, seules en lice, et ceux de 2034 à la ville américaine de Salt Lake City. Le hic, c’est que la France n’a transmis qu’une lettre d’engagement, et n’a pas ajouté celle de caution de l’Etat.

Premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal aurait-il pu réaliser celle-ci malgré la fin de son mandat ? La réponse est oui. Emmanuel Macron a d’ailleurs prolongé l’action de ce gouvernement jusqu’à la mi-août, hier soir, au 20 heures de France 2. Mais alors, pourquoi le premier ministre n’a-t-il toujours pas réalisé celle-ci ? Faute de garanties financières suffisantes ? On connaît la situation des finances de la France.

« La réalité, c’est qu’il aurait pu le faire avant, mais il n’a pas souhaité le faire », confie à BFM une source préfectorale, « ce n’est qu’une histoire de cornecul politique entre l’Élysée et Matignon. Attal n’a pas supporté la dissolution. »

« Et à la dissolution, il a trouvé le prétexte de dire, de manière élégante, ça sera mon successeur qui le fera. La réalité, c’est bien d’emmerder Macron qui lui mettait la pression pour signer. Ce qu’Attal aurait pu faire sans problème avant de partir », explique un élu.

Certes, Gabriel Attal joue un mauvais tour à Emmanuel Macron et se venge, en quelque sorte, de la dissolution surprise. Mais garantir le côté financier des ces Jeux-là, en l’état actuel des choses, est aussi une responsabilité que Gabriel Attal ne souhaite sûrement pas endosser. Un fiasco économique est possible, et le Premier ministre n’a peut être pas envie d’être le responsable initial de ce dossier. Son nom et sa signature referaient alors surface pendant des années.

Un rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF), consulté par La Lettre, estime que le budget d’1,7 milliards d’euros évalué par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP) sera vite dépassé…

Peu importe, les Alpes s’apprêtent aujourd’hui à fêter l’attribution des Jeux d’hiver 2030.

Macron confirme qu’il ne nommera pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux et rejette Lucie Castets

La France est concentrée sur l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Rien d’autre, semble-t-il. Interviewé ce mardi soir, au 20 heures, à trois jours de la cérémonie d’ouverture des JO, Emmanuel Macron s’est montré déterminé.

« Jusqu’à la mi-août, on doit être concentré sur les Jeux, et à partir de là, ce sera de ma responsabilité de nommer un Premier ministre. » Une sorte de trêve olympique revisitée. Emmanuel Macron confirme qu’il ne nommera pas de nouveau gouvernement avant la fin des JO.

Interrogé par Nathalie Ianetta et Thomas Sotto pour France 2, France Inter et France Info, le Président de la République affirme qu’il souhaite de « la stabilité » et ne souhaite pas « créer un désordre » alors que les ministres engagés auprès des Jeux ont eu « un engagement remarquable ».

« Dés qu’on le pourra, ma volonté, c’est de constituer un gouvernement en effet, le pays a besoin d’un gouvernement pour prendre les décisions, préparer un budget » avec « le rassemblement le plus large pour lui permettre d’agir et d’avoir de la stabilité ».

Déjà beaucoup de commentaires politiques via les réseaux sociaux, notamment sur X. La députée écologiste Sandrine Rousseau n’a pas manqué le Président : « Emmanuel Macron qui cadenasse tout, jusqu’à mi-août, pour ne pas avoir à reconnaître que nous sommes arrivés en tête », estime-t-elle.

Entendu pour la première fois depuis les élections législatives anticipées, Emmanuel Macron a aussi estimé que le Nouveau Front populaire « n’avait pas obtenu de majorité qu’elle qu’elle soit » à l’Assemblée, rejetant de facto la proposition de la gauche de nommer sa candidate, Lucie Castets, à Matignon.

Côté Nouveau Front Populaire, Jean-Luc Melenchon n’a pas apprécié. Sur X, il fulmine une nouvelle fois : « Le Président refuse le résultat de l’élection et veut nous imposer de force son nouveau Front républicain et nous obliger à renoncer à notre programme pour faire une alliance avec lui. Il n’en est pas question. Respectez le vote des Français. Il doit se soumettre ou se démettre ! » Aucune démission d’Emmanuel Macron n’est envisagé.

Paris 2024 : Les lits sont en carton et c’est très bien comme ça !

En attendant le début des Jeux, les stars, ce sont les lits du village olympique. Les médias du monde entier ne parlent que de ça depuis ce matin : les lits en carton. Comme si c’était une nouveauté. Comme si c’était incroyable. Ils n’ont pas dû regarder les Jeux Olympiques de Tokyo 2021, puisque c’était déjà la norme…

« Ce n’est pas une blague, en fait, dans le village olympique, les lits sont en carton. Ce qui est également une bonne chose, ce sont les matelas, que vous pouvez changer ici, pour en avoir des plus durs ou plus mous » Le judoka français Julien Brulard fait un parfait représentant pour présenter en vidéo les lits des chambres des athlètes olympiques. Sa vidéo est reprise et commentée depuis le monde entier.

Un autre athlète, brésilien cette fois, s’étonne aussi de son lit en carton… Mais s’en satisfait totalement. Il valide : « Nous sommes arrivés au village olympique ! Lit en carton testé et approuvé… »

L’intérêt de ce type de lits est d’abord logistique : le temps de montage de ces lits ne serait que de 12 minutes chrono, ce qui fait gagner un temps précieux vu le nombre de lits à monter.

26 000 lits, vous ne rêvez pas. Oui, il y avait 26 000 lits à installer. Des lits conçus par la société japonaise Airweave, dont les résultats aux JO de Tokyo ont convaincu le comité d’organisation de Paris 2024. Et ils sont bien sûr entièrement recyclables.

Le gymnaste irlandais Rhys McClenaghan avait déjà testé ce qu’il appelle le « lit anti-sexe » lors des derniers Jeux. Il a récidivé en vidéo, sautant sur le lit pour en tester la solidité. Plus de 130 000 vues en quelques heures sur Instagram. Et 105 000 sur X.

En attendant les prouesses sportives, il fallait bien que les médias se mettent quelques sujets insolites sous le coude. Mais celui-ci date un peu. L’organisation de Paris 2024 a simplement repris une des bonnes idées d’une précédente olympiade.