Les Turcs leur avaient promis l’enfer d’Istanbul. Les Lillois s’en sont sortis plein de maîtrise… Ou presque. Avec un but d’avance acquis au match aller (2-1) à domicile, le LOSC devait gérer sans se faire trop de frayeurs. Finalement, des frayeurs, il y en a eu…
A quelques jours de la reprise du championnat de Ligue 1 (Lille se déplacera samedi à 19h à Reims), les Lillois de Bruno Genesio avaient à coeur d’aller chercher les barrages de Ligue des Champions. Sur la difficile pelouse du Fenerbahce (Turquie), coaché par José Mourinho, le club français avait un score à gérer.
Après sa victoire 2-1 à domicile la semaine dernière, les Lillois savaient à quoi s’attendre au retour de ce 3e tour préliminaire. Finalement, le LOSC a réussi à contrecarrer la tactique brouillonne turque tout le match. Sauf pendant les arrêts de jeu : Lille concède un but gag, contre son camp, sur un longue touche en pleine surface (1-0, 93e).
Les Turcs ont alors refait leur retard, les deux équipes filent en prolongation. Les Lillois n’avaient pourtant pas été inquiétés plus que ça pendant 90 minutes… Notamment grâce à un gardien, Lucas Chevalier, toujours très sérieux.
La confiance a changé de camp, les Turcs poussent, souvent de façon désordonnée. La nouvelle recrue du LOSC, Aissa Mandi, manque de lucidité, son pied bien trop haut touche son adversaire. C’est rouge.
Les Lillois doivent faire le dos rond et envisager les tirs au but. Mais à trois minutes de la fin de la prolongation, sur la seule vraie incursion lilloise de ces prolongations, Jonathan David arme un tir qui est dévié de la main par un défenseur du Fenerbahce. C’est penalty ! L’attaquant canadien s’en charge et envoie Lille en barrages de Ligue des Champions (1-1, 117e).
Lille devrait rencontrer le Slavia Prague (ou l’Union Saint Gilloise) en match aller-retour, les 20/21 puis 27/28 août. Tout un programme o.
On y a cru jusqu’au bout. Une finale haletante, une prolongation palpitante. Huit buts mais une finale perdue par l’équipe de France olympique de football (3-5) face à l’Espagne. Mais les Bleus de Thierry Henry n’ont pas tout perdu. Bilan et état des lieux avant la reprise des différents championnats à partir de ce week-end.
Toute la France y a cru. 93e minute de jeu, Jean-Philippe Mateta s’élance et trompe Arno Tenas, le portier espagnol. La France revient à 3-3 dans les arrêts de jeu. Le Parc des Princes exulte. Mais la suite sera moins heureuse pour les joueurs de Thierry Henry, battus sur deux contres espagnols (3-5).
Après une campagne de Paris 2024 plus que réussie, tant l’équipe de France olympique a eu du mal à composer son effectif et n’était en rien attendu, c’est le moment de faire le bilan des troupes.
Thierry Henry a eu le nez fin. Le sélectionneur de l’équipe de France olympique a redoré le blason français aux JO. Et le sien par la même occasion. En sélectionnant des joueurs revanchards, complémentaires et talentueux, l’ex-coach de Montréal ou de l’AS Monaco a vu juste.
Un alliage de puissance et de technique pour amener ce groupe le plus haut possible. Défensivement, la charnière Lukeba-Badé a tenu la route, même si elle a été parfois peu aidée par le repli défensif général. Les deux ont montré de l’assurance et de la sérénité. Leur évolution cette saison, à Leipzig et à Séville, sera à suivre particulièrement. Ils aimeraient sans doute frapper à la porte des Bleus de Didier Deschamps.
Annoncé à l’Olympique de Marseille, formé à Metz, l’avenir du latéral droit Kiliann Sildillia sera aussi suivi. Lui qui a alterné le bon et le moins bon s’est montré fiable. Beaucoup le découvraient à ce niveau-là. Il a montré de belles garanties d’avenir.
Au milieu de terrain, l’intelligence de jeu du Montpelliérain Joris Chotard a sauté aux yeux tout au long de la compétition. Un coéquipier modèle, là pour compenser les déplacements des autres, apte à travailler dans l’ombre, ce n’est pas le cas de tout le monde et c’est capital dans une équipe. Son transfert pourrait remplir les caisses (vides) du MHSC et lui faire franchir un palier.
La valeur de Manu Koné, milieu de terrain du Borussia Mönchengladbach, ne cesse de grimper. Taulier de cette équipe de France olympique, il a encore plus marqué les esprits. Lui aussi pourrait franchir un gros cap cet été en s’engageant avant fin août chez un cador d’un grand championnat.
D’autres milieux plus offensifs ont crevé l’écran : la technique et la justesse d’un Maghnes Akliouche en font assurément un des éléments à suivre cette saison en L1. Une Ligue 1 privée de stars. Alors forcément, quand un tel talent éclos, c’est le moment de se pencher particulièrement sur ses prestations. Justesse dans la passe, technique soyeuse, capacité à tenir les duels, il a tout pour exploser et mener l’AS Monaco au plus haut.
De même, c’est le coup de coeur de la compétition : Michael Olisé. Le nouveau joueur du Bayern Munich sera une des attractions françaises de la saison. Certains le voient déjà en équipe de France, et moi aussi. Capacité à marquer et à marquer, toucher de balle fuoriclasse, c’est un élément déstabilisateur. Et ça, c’est rare. Le Bayern Munich l’a bien compris, c’est pourquoi le club allemand a investi aussi cher (60M€) avant les JO sur l’ex-élément offensif de Crystal Palace.
En citant Crystal Palace, impossible de parler du bilan des Bleus aux JO sans citer Jean-Philippe Mateta. Là parmi les 3 joueurs de plus de 23 ans sélectionables, l’attaquant passé par l’OL est un profil atypique. Absolument pas un joueur « YouTube » ou « Fifa », c’est un point d’ancrage, un joueur qui bosse pour l’équipe, met des buts dans la surface, fait mal à une défense et se démène. L’anti-star. Un profil si précieux pour un groupe, pour un entraîneur. Thierry Henry l’avait bien senti. Huit matchs et six buts en équipe de France olympique, pari gagné pour Jean-Philippe Mateta. Retour en Premier League avec le plein de confiance.
Un moment pour l’Histoire. Pour la première fois pendant des Jeux Olympiques, une épreuve s’ouvrait au grand public. Le Marathon Pour Tous accueillait samedi soir 20 024 participants sur le 42km195 et 20 024 coureurs sur le 10km. J’ai couru l’épreuve reine, je vous raconte tout depuis les coulisses.
Quatre mois de préparation. Des kilomètres et des kilomètres dans les jambes. Plus de 3 litres d’eau par jour, des repas un peu mieux calibrés que d’habitude. Je ne suis pas un athlète, juste un simple sportif régulier mais j’essaye de mettre toutes les chances de mon côté. Le Marathon, je connais un tout petit peu, j’en ai déjà couru deux. Ça ne se prend pas à la légère. Cela peut vite devenir une galère. D’ailleurs, ce samedi soir, je me rends vite compte que certains sont venus pour la « fame », la gloire, la photo Instagram et rien d’autre… Ils vont vite déchanter. Près de 3000 abandons. Ce tracé difficile, à découvrir ici dans ma vidéo récap, n’avait rien d’un parcours de santé.
Le Marathon Pour Tous, rebaptisé MPT dans bon nombre de groupes Whatsapp de runners impatients d’en découvre. Samedi 10 août, le rendez-vous est pris, j’ai obtenu un dossard via les précédentes courses du Team Orange Running, parrain de l’épreuve. La marque a réussi en quelques années à fédérer un nombre impressionnant de sportifs autour de la course de pied, pour des résultats spectaculaires et un dynamisme fou sur les réseaux sociaux.
Plaisir et pression sont au rendez-vous ce samedi 10 août. Ma préparation a été tronquée : deux courses par semaine (seulement) et un dernier mois de juillet avec pas mal de repos, conséquence d’une douleur type sciatique qui peine à partir… « J’y vais mais j’ai peur« comme dirait l’autre…
Samedi 10 août, 20 heures. 40 048 participants débarquent dans le centre de Paris pour s’élancer, quelle effervescence ! Des dossards Orange partout, des personnalités, sportifs ou ex-sportifs amis… J’ai plaisir à croiser furtivement les copains Rio Mavuba, Yanis Sport ou l’ex-rugbyman Benjamin Fall. Personne ne sait comment il va vivre cette course intense mais les sourires sont là. Il fait chaud, les SAS de départ se remplissent. Des positions aléatoires dans les SAS, car ce soir, le but est de participer. C’est simple, il n’y aura pas de classement général.
À partir de 21 heures, les premiers chanceux percent la foule. Nombreuse. On se croirait sur une étape du Tour de France.
La première épreuve ouverte à tous de l’histoire des Jeux est lancée. De 16 à 95 ans, venus de 127 pays, tous les types de coureurs sont là. C’est historique. Toutes les dix minutes, une vague de départs est donnée. Je dois attendre celle de 21h50-21h55 pour effectuer mes premières foulées, chaudement blotti dans la masse.
21h55. Petit pincement au coeur, c’est parti. La montre est enclenchée, les gels et pâtes de fruits sont rangés par ordre d’utilisation dans ma ceinture de course. Ma bouche est déjà un peu sèche, il faudra attendre le premier ravitaillement aux 5km. Le bruit dégagé par la foule, massée le long des barrières, est dingue. Des touristes du monde entier. Avec nos prénoms sur nos dossards, les gens nous interpellent, encouragent, tendent les mains pour nous donner de la force. Intenses émotions dés le départ.
Sur le même parcours que les athlètes olympiques, nous voilà à touche-touche dans les rues de Paris pour ces premiers kilomètres. Direction la Bourse, l’Opéra, puis la place Vendôme… Retour rue de Rivoli, le long des Tuileries, la foule est immense. C’est galvanisant, électrisant. On aperçoit cette vasque olympique à côté de nous : moment magique, les frissons. Je cours un peu au-dessus de l’allure prévue, toute cette ambiance donne du pep’s. Même si cela ressemble aussi à un slalom, car la foule de coureurs est compacte. Très compacte. Quelques goulots d’étranglement, on en est même réduit à marcher quelques mètres. Je n’ai pas prévu d’exceller mais j’aimerais terminer ce marathon en moins de 4 heures. J’ai besoin d’un défi pour avancer, repousser mes limites.
Près de la Pyramide du Louvre puis sur les quais de Seine, avant même le 5e kilomètre, beaucoup s’arrêtent pour se prendre en photo, faire des vidéos et immortaliser ce moment unique. Les rues de Paris sont à nous, les monuments les plus mythiques nous sont offerts. Géant.
22h46. 10e kilomètre. 56 minutes pour boucler les dix premiers kilomètres, j’espérais démarrer un peu mieux mais le plaisir est total. On oublie vite le défi sportif. Place aux souvenirs, au kif, comme on dit. La route ne désemplit jamais et les embouteillages de début de course ont fait perdre du temps. Mais la foule en bord de route reste toujours aussi nombreuse et bruyante : hommes, femmes, enfants, munis de pancartes et mégaphones. Pas mal de panneaux « champignons » ou « étoiles magiques », référence à Mario Kart. Quand ce ne sont pas des groupes de musique qui animent les abords… Voilà le sport qu’on aime.
23h13. 15e kilomètre. Une immense ligne droite de Paris à Boulogne Billancourt puis à Sèvres nous amène vers les premières difficultés du parcours. Pour rappel, nous, simples athlètes du dimanche (pour la plupart) sommes engagés sur le tracé des athlètes olympiques. Le même. Et cette année, le Marathon est qualifié de « plus dur de l’histoire des Jeux« , avec des côtes jusqu’à 17% de dénivelé. Heureusement, avec une telle chaleur, les organisateurs ont eu la bonne idée de rajouter des ravitaillements : tous les 2,5km. Merci !
Dés le 16e kilomètre, la route s’élève. De Sèvres, direction Ville d’Avray puis Versailles. Des pentes à 7-8% qui cassent déjà les jambes. Les sourires sont moins nombreux. Je croise l’ex-nageur Camille Lacourt, en difficulté dans la première montée, beaucoup l’encouragent. Tout le monde est solidaire, dans la même galère.
0h10. 25e kilomètre. J’ai passé la mi-parcours sans trop de douleurs, ma blessure type sciatique me laisse tranquille, le plaisir est total. Mon coéquipier (c’est toujours mieux de courir accompagné) a cédé mais je trouve des camarades d’allure fréquemment. Les premières côtes, travaillées à l’entraînement, sont bien mieux passées que lors de mes sorties solo… Quelle joie ! Mais le plus dur commence. Non pas le fameux « mur des 30km », dont tous les Marathoniens parlent, car je ne l’ai jamais rencontré ! Mais pire : la route du pavé des gardes, entre Chaville et Meudon, pour revenir à Paris et boucler la boucle.
Cette côte est terrible, un mur, un vrai ! À partir du 26e kilomètres, ça monte, ça monte. Fort. Beaucoup s’arrêtent, marchent, mettent les mains sur les hanches, voire sur les genoux. Ça donne terriblement envie de s’arrêter aussi. Les arceaux lumineux, type Mario Kart, sont magiques mais on peine à vraiment profiter du moment. Les jambes piquent. Je diminue fortement la cadence, le visage se crispe, le gel « coup de boost » avalé 20 minutes avant fait-il vraiment effet ? Je me le demande franchement. Mais le sommet n’est plus si loin et les encouragements en bord de route font le plus grand bien. Il faut serrer la dent. Ensuite, ça descend.
0h39. 30e kilomètre. Le plus dur est fait, soi-disant. Nous voilà lancés dans une folle descente vers Paris, sur plusieurs kilomètres. Certains coachs ont prévenu : ne pas s’emballer, sous peine de le payer fortement par la suite. Courir vite en descente fait mal aux articulations et casse énormément de fibres musculaires. Danger. Personnellement, je préfère largement les descentes aux montées. Donc j’y vais franco, je me connais. Et je peux rattraper un peu de temps perdu. La vue sur la Tour Eiffel donne de la force. Dans quelques kilomètres, nous passerons à ses pieds.
1h05. 35e kilomètre. Voilà quelques minutes que j’ai mis les écouteurs, besoin de casser ma routine de course. J’avais préparé quelques morceaux entraînants, ça me fait du bien. Je les enlèverai finalement peu avant le passage devant la Tour Eiffel, afin de profiter pleinement de l’ambiance de la fin de course. Les jambes sont durs, je diminue un peu l’allure. Mais mon objectif « moins de 4 heures » reste totalement envisageable. Je dois boucler 7 kilomètres en 40 minutes. En temps normal, je réalise ça plutôt facilement. En fin de marathon, rien de sûr… Il va falloir cravacher, ne rien lâcher. D’autant qu’une alerte musculaire m’inquiète particulièrement : en me baissant ramasser un gel échappé par terre, les ischios-jambiers de mes deux jambes se sont raidis d’un coup ! Heureusement, je repars sans plus de dommages…
1h35. 40e kilomètres. Je viens de passer la Tour Eiffel, moment gravé dans ma mémoire pour l’éternité. J’en ai presque les larmes aux yeux. Avec ses anneaux olympiques accrochés, cette foule dense encore présente si tard dans la nuit et cette lumière parfaite, je vis un moment d’extase. Mes jambes ne sont plus le souci. C’est un cadeau de la vie de pouvoir être là ce soir parmi les 20 024 participants. Il reste 2km195, je n’ai plus qu’à gérer ma fin de course pour arriver dans les temps de mon objectif. Je savoure.
1h46. 42km195, l’arrivée. Après la Tour Eiffel, les Invalides. De toute beauté. Ce tapis bleu, ces sourires, cette ligne d’arrivée. Je l’ai fait. Mon corps et mon esprit ont tenu le choc. C’est historique. Devant moi, une demande en mariage, des rires, des pleurs, des embrassades ! Des sportifs de tout niveau réunis pour la première fois de l’Histoire sur une épreuve olympique. La France l’a fait, bravo Paris 2024.
Si décevants pendant la phase de poules, l’équipe de France de basket 5×5 est en finale des Jeux Olympiques de Paris 2024. Après une prestation majuscule face à l’Allemagne, favorite, les Bleus rencontreront sans doute Team USA pour un remake de la finale de Tokyo 2021, samedi soir (21h30).
Dans une arena de Bercy incandescente, l’équipe de France de basket a totalement fait déjouer l’Allemagne, championne du monde en titre. Battue sèchement en poules par cette même équipe, la France a montré un tout autre visage, comme face au Canada, en quart de finale.
D’abord dominés en début de match, les Bleus ont bien vite resserré les rangs. Et ils reviennent au score à la mi-temps (33-33). Autour d’un Isaia Cordinier (Virtus Bologne) omniprésent, d’un Mathias Lessort (Panathinaïkos) déménageur, Nicolas Batum (Los Angeles Clippers) en spécialiste des contres stratosphériques et d’un Victor Wembanyama monstre défensif et maître passeur, les Bleus sont des morts de faim.
Chacun son rôle, chacun apporte sa pierre à l’édifice. Et les Allemands perdent pied. La France prend alors 10 points d’avance. Six minutes de la fin. Le match devient toujours plus irrespirable.
Chaque possession est un combat. 3’40 à jouer et 9 points d’avance pour les hommes de Vincent Collet. 3 minutes à jouer, 6 points d’écart, les Allemands sont là. Si près, si loin. Les défenses prennent le pas. Moins 2 minutes à jouer, toujours 6 points d’avance pour les Bleus. Tension maximum.
La France fait tourner le chrono et perd des ballons… Les mains tremblent un peu. Il faut être lucide jusqu’au bout. En mode MVP, Guershon Yabusele se sacrifie et prend une sixième faute. Le nouveau joueur des Nets de Brooklyn Dennis Schröder marque dans la foulée, 4 points d’écart (69-65).
Les Bleus marquent sur un lancer mais Franz Wagner plante une banderille longue distance (70-68), jusque-là pourtant à seulement 3/9 au tir ! Irrespirable. Douze secondes à jouer, balle aux Bleus. Faute sur Victor Wembanyama, qui marque un lancer sur deux (71-68). L’Allemagne a la balle de l’égalisation, Dennis Schröder échoue.
Moment historique pour le basket français, seconde finale olympiques en trois ans ! Sans doute à nouveau face aux Etats-Unis, qui affrontent la Serbie ce soir (21h). C’est fou !
Ils l’ont fait. À l’arraché. En prolongation. 40 ans que le football français attendait cela. L’Egypte leur a donné du fil à retordre mais l’équipe de France olympique de football s’est qualifiée (3-1). Rendez-vous vendredi, 18h, au Parc des Princes, pour une finale palpitante face à l’ennemi espagnol.
L’équipe de France olympique de football va se mettre au vert. 3 jours à Clairefontaine pour préparer cette finale historique face à l’Espagne dans les meilleures conditions. Thierry Henry tient ses hommes, assument ses choix, varient les entraînements, imposent du jeu et un esprit collectif, le groupe adhère. Le grand public aussi.
Et cela s’est encore vu ce lundi soir, à Lyon devant plus de 50 000 personnes, face à l’Egypte. Pour la première fois de la compétition, la défense française a cédé, à l’heure de jeu (0-1). Un moment de flottement dans les esprits français ? Peut être. Mais ils sont bien vite repartis à l’assaut du but égyptien. La France s’est faite peur mais n’a rien lâché.
Le héros de la soirée se nomme Jean-Philippe Mateta, double buteur. D’abord pour égaliser avant la fin du match (1-1, 83e), puis en prolongation (2-1, 99e), pour ouvrir le chemin vers la finale. Il rôde souvent dans la surface, en impose de la tête et travaille toujours pour l’équipe, un modèle d’altruisme pour un attaquant.
Et quand ce n’est pas Jean-Philippe Mateta ou Alexandre Lacazette, Michael Olisé, la révélation de la compétition, s’y met à son tour. Passeur décisif sur l’égalisation, il délivre le camp français d’un plat du pied efficace (3-1, 108e). L’équipe de Thierry Henry poursuit sa mission or olympique. On y croit fort !
Jusqu’au bout du suspense. Les basketteurs 3X3 français ont réalisé un exceptionnel tournoi, remportant une historique médaille d’argent. Après avoir éliminé les champions olympiques en demi-finale, les Bleus échouent en prolongation face aux Pays-Bas (17-18). Cruel.
Des matchs haletants, des joueurs entreprenants, un collectif et de la réussite… Tout le contraire de nos Bleus du basket 5X5, actuellement. L’équipe de France de basket 3X3 nous aura fait rêver pendant tout leur parcours aux JO de Paris 2024.
Dans le cadre fabuleux de la place de la Concorde, ce lundi soir, c’est nouvelle page magnifique de leur histoire commune qui s’est écrite. Poussés par un public en feu, ils battent les Lettons, champions olympiques en titre. Sur un lancer franc décisif. À 22h30, les voilà en finale face à des Néerlandais redoutables. Un match serré, une intensité folle et une courte défaite. Nos Bleus remportent l’argent au terme d’une finale étouffante.
Un tir à 2 points décisif des Pays-Bas à l’ultime seconde, et le rêve s’envole. C’est le sport. Merci pour les émotions : Lucas Dussoulier, Jules Rambaut, Franck Seguela, Timothé Vergiat, vous êtes entrés dans le coeur des Français !
Elles espéraient beaucoup plus. Et tous les supporters des Bleues aussi. L’équipe de France féminine de football n’a pas brillé lors de ces Jeux Olympique à domicile. Jamais dans le rythme du tournoi, les joueuses d’Hervé Renard sont éliminées par le Brésil (0-1), en quart de finale. Par ici la sortie.
Quelle tristesse. Et quelle désillusion. Des années de travail, l’arrivée du spécialiste des épopées fantastiques Hervé Renard, des Jeux à domicile faits pour briller… Et rien. Ou presque. De fades prestations et une élimination en quart de finale de la compétition. Le Brésil n’avait jamais battu la France…
Forcément, le penalty mal tiré par Sakina Karchaoui et arrêté par la gardienne brésilienne en première pèse lourd dans la balance. Tout comme cette occasion de Marie-Antoinette Katoto sur la barre transversale. L’efficacité est le maître mot lors des grands événements. Les Bleues ont faillI.
Ce match aura eu franchement du mal à nous emballer. Un France-Brésil, certes, mais une grande affiche qui n’en a eu que le nom. Des erreurs grossières, peu d’occasions, un manque de sérénité et de concentration. Rien de fait pour emballer le public de la Beaujoire à Nantes.
Portilho fausse comagnie à la défense française et ouvre le score à la 82e minute de jeu pour le Brésil : ni un scandale, ni un avantage mérité. Les deux équipes semblaient tétanisées par l’enjeu. Ou se craignaient trop.
Au petit jeu de celles qui en montreraient le moins, les Françaises l’ont emporté, ça c’est sûr. Malgré 16 minutes de temps additionnel, elles ne reviendront pas. Sans panache, sans pouvoir la pression dans la surface adverse. Aucun regret, finalement.
En manque de réalisme pendant tout le tournoi, elles prennent la porte. Et ça fait mal. Les ambitions étaient toute autre. Il faudra une grande prise de conscience après ce nouvel échec du football féminin français. On sait déjà qu’Hervé Renard ne sera plus le coach de cette équipe. La reconstruction totale s’impose.
Il est l’une des révélations du dernier championnat de Premier League, avec Fulham. Le milieu international brésilien Andreas Pereira serait, d’après L’Equipe, dans le viseur de l’Olympique de Marseille, très actif cet été. Des informations confirmées de source proche du joueur. Mais le club anglais en demande pour l’instant beaucoup trop cher… Les détailset révélations.
Un temps annoncé au Paris-Saint Germain, Andreas Pereira pourrait découvrir la Ligue 1 à… Marseille ! Échaudé par l’expérience de son ami Neymar à Paris, Andreas Pereira s’est renseigné sur la situation de l’OM avant de donner son accord à un tel transfert.
D’après nos informations, l’international brésilien de 28 ans, capable d’évoluer en relayeur ou en numéro 10, se montrerait particulièrement enthousiaste à l’idée de découvrir les supporters marseillais. Son entourage ne lui en ayant dit que du bien…
Souvent passeur clé la saison dernière avec Fulham, titulaire inamovible, il s’est aussi fait remarquer avec la Seleçao pour sa technique, son sens du pressing ou même en tant que buteur face au Mexique.
En plus de la chaleur (parfois étouffante) du public, la présence du nouveau coach italien, Roberto De Zerbi, serait l’autre argument qui ferait pencher la balance du côté du club phocéen. Quel joueur n’a pas envie de participer à un tel projet de jeu ? Selon nos confirmations obtenues, l’entraîneur a par ailleurs déjà validé l’idée de la venue de ce milieu de terrain.
Si le montant demandé par Fulham à deux ans de la fin de son contrat paraît exorbitant, environ 40-50M€ d’après certaines médias, le tarif pourrait vite baisser face à l’insistance du joueur. Un accord autour de 25-30M€ semblerait plus juste.
Présent au Portugal avec son club pour un match amical, Andreas Pereira est focalisé sur son possibleavenir à l’OM. S’il a beaucoup vadrouillé, de l’Angleterre à l’Espagne (Grenade, Valence) en passant par l’Italie (Lazio de Rome) avant de retourner gagner des titres à Flamengo (Brésil), le joueur semble aujourd’hui arriver à maturité.
Pour Marseille, sa venue serait une belle opportunité : le Brésilien est né en Belgique, il ne fait donc pas partie des joueurs extra-communautaires, sujet épineux au club cet été puisque Luis Henrique, Amir Murillo et Mason Greenwood prennent déjà trois places sur quatre possibles. Chaque club peut compter un maximum de quatre joueurs n’étant pas ressortissants de l’Union européenne, de l’Espace économique européen (EEE) ou de pays n’ayant pas d’accord d’association ou de coopération avec l’UE, dits extra-communautaires.
Enfin, autre élément intéressant pour cet Olympique de Marseille (encore) en reconstruction : formé au PSV Eindhoven puis à Manchester United, où il s’est rapidement lié d’amitié avec Paul Pogba, Andreas Pereira parle déjà un peu le Français. L’adaptation, et à l’ambiance volcanique de l’Orange Vélodrome et à la France, ne devrait pas être un souci. L’ancien mancunien et néo-marseillais Mason Greenwood l’a d’ailleurs appelé pour lui demander de le rejoindre au plus vite dans le sud de la France…