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Après la menace de boycott, Pernod Ricard renonce à sponsoriser le PSG

Un couac retentissant. Alors que l’entreprise Pernod Ricard possède plus de 240 marques, la firme avait choisi de communiquer sur un deal de sponsoring majeur avec le Paris-Saint Germain, englobant notamment ses marques de champagne, de whiskys et autres spiritueux. Osant même poser avec un maillot du PSG au Parc des Princes…

En mettant en avant le nom Pernod Ricard avant toute chose dans ce deal majeur, le service communication a commis une erreur majeure, sous-estimer l’ampleur que cela pourrait avoir vis-à-vis du public premier de la marque Ricard ou de Pastis 51, d’ailleurs, qui appartient aussi à Pernod Ricard.

Ainsi, comme s’en faisait le relai Entrevue, une vague d’appel au boycott des marques Pernod Ricard a été lancée par les Marseillais. Soucieux de ne pas avoir un de leurs « bijoux de famille » être repris à Paris, ils ont manifesté leur mécontentement bruyamment sur les réseaux sociaux et dans les bars et restaurants. Tout cela étant repris par beaucoup de médias.

Lorraine Ricard, la petite-fille de Paul Ricard, avait même eu des mots particulièrement justes, via un message posté sur le réseau LinkedIN.

Face à un tel fiasco, Pernod Ricard annonce ce jeudi faire machine arrière, une information confirmée à La Provence. Fin prématurée du deal de sponsoring à visée internationale avec le Paris-SG. Il aurait été si simple de communiquer dés le départ sur les marques qui prenaient part aux deals, et non sur « Pernod Ricard »… Tout se serait alors déroulé normalement, sans faire aucun scandale.

Même si l’accord semble désormais caduque, les images de Guillaume Hoarau et d’autres joueurs du PSG célébrant le deal existent toujours.

Nouveau nom et montant record pour la Ligue 1

C’est un gros coup pour la Ligue de Football Professionnel (LFP). Exit Ubert Eats, place à McDonald’s ! Si le nom peut faire jaser, car pas vraiment un symbole pour les sportifs (ou alors ceux du dimanche…), la L1 se nommera bel et bien « Ligue 1 McDonald’s » à partir de la saison prochaine.

Pour associer son nom à la première division française, la société américaine va verser un montant record de 90 millions d’euros lors des trois prochaines saisons.

Réuni ce jeudi matin, le conseil d’administration de la LFP a confirmé le choix du géant américain. Un nom qui avait fuité depuis de nombreuses semaines sur les réseaux sociaux.

Le montant total va faire du bien aux finances des clubs professionnels. Car ce contrat est en très forte hausse, quasiment le double de ce que versait Uber Eats. Mais la bataille pour sauver la L1 n’est pas terminée : Vincent Labrune, le président de la LFP, doit finaliser d’ici le mois de juillet les négociations des droits de diffusion télé pour la période 2024-2029.

Un sujet au long cours, qui n’a toujours pas trouvé d’épilogue. Ce qui laisse place à toutes les interprétations. La LFP espère toujours obtenir des droits globaux entre 900 millions d’euros et un milliard d’euros annuels. BeIn Sports et DAZN (DaZone) restent les noms les plus cités.