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Coup de cœur pour La Haine, le show de Matthieu Kassovitz est une pure merveille

Entrevue a pu assister mercredi soir à une des premières représentations du spectacle « La Haine – Jusqu’ici, rien n’a changé« , un exceptionnel show musical tiré du film culte de 1995.

Avec Matthieu Kassovitz à la direction artistique (et en visiteur surprise lors d’un tableau), avec l’artiste JR en renfort, les attentes étaient forcément grandes. Dans le cadre majestueux de la Seine Musicale, à Boulogne-Billancourt, La Haine version 2024 réalise le tour de force de faire oublier le film. Et de devenir une oeuvre à part entière.

Trente ans après le long métrage culte auréolé du César du meilleur film en 1995, Mathieu Kassovitz est de retour dans son élément. Si « rien n’a changé« , lui a laissé place à de jeunes acteurs, chanteurs ou danseurs. Pour nous faire vibrer, sourire, pleurer et réfléchir sur la situation sociale actuelle.

Près de deux heures de show, dynamique et réaliste, entre sons et lumières, avec son lot d’émotions. Une réussite. Totale. L’amour, la colère, la joie, la tristesse, l’injustice, la guerre, la violence… Vinz, Said et Hubert, ces trois gars de banlieue nous emmènent parfaitement avec eux.

Quatorze tableaux inspirés du film, avec des images splendides projetées sur les décors. On en prend plein les yeux. On s’y croit. On a mal pour eux.

Mais on ne s’y croirait pas autant si la performance des comédiens n’étaient pas XXL. Le spectacle est permanent. Et avec cette bande originale haletante et sur-mesure (créée par de grands noms du rap comme Akhenaton, Medine ou Youssoupha), le public n’en rate pas une miette. À commencer par Joey Starr, Nicolas Anelka ou JR, présents à nos côtés pour ce show mémorable.

Du neuf avec du vieux. C’est toujours un pari risqué.

La Haine, revisité avec justesse. La Haine, remis au goût du jour avec brio. On ne sait plus trop s’il faut parler de danse, de cinéma, de rap, de théâtre, de comédie musicale… C’est avant tout une performance. Immense.


La Haine, Jusqu’ici rien n’a changé, à voir à la Seine Musicale (Boulogne Billancourt), depuis le 10 octobre. À partir de 25 euros.

Israël, les religions, la paternité, la vie sexuelle… Hakim Jemili en grande forme à Clermont-Ferrand

Il adore la scène et ça se sent. Entrevue a pu assister au dernier spectacle de l’humoriste et comédien, Hakim Jemili, jeudi soir à la Maison de la Culture de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). En tournée dans toute la France, le jeune homme de 35 ans n’élude aucun sujet. Quitte à se mettre à dos les moins ouverts d’esprit.

La paternité, le mariage, les religions, Israël-Palestine, la célébrité, la vie sexuelle… Hakim Jemili dégaine à tout va dans son dernier spectacle, « Fatigué », qu’il joue dans toute la France.

De passage à Clermont-Ferrand, il a fait salle comble. Lui, l’Alsacien d’origine tunisienne, suit une trame faite d’interactions totales avec son public et de sketchs bien écrits. Il rebondit sur l’actualité, ne manque pas de donner son avis sur la folie de la société actuelle (les guerres, notamment) et nous fait réfléchir sur nos traditions, le rapport à l’argent, les conflits…

Les séquences de son spectacle consacrées à sa vie de famille sont délicieuses. Papa depuis moins de 4 ans, ses mots sentent le vécu.

Révélé sur YouTube avec le Woop il y a 10 ans, Hakim Jemili a fait du chemin : que ce soit à la télévision ou au cinéma. Dans « Docteur« , il a croisé la route de Michel Blanc, à qui il a rendu un vibrant et sincère hommage, jeudi, depuis la scène de la Maison de la Culture de Clermont-Ferrand. Grand monsieur.

Hakim Jemili à la Maison de la Culture de Clermont-Ferrand, jeudi 10 octobre 2024 –
Crédit photo : Entrevue.

Après l’Accor Arena, Redouane Bougheraba fonce vers l’Orange Vélodrome

Interview – Des surprises en pagaille, notamment la présence sur scène du combattant Cédric Doumbé. Redouane Bougheraba esr l’humoriste numéro 1 en France actuellement. Il vient de remplir mercredi et jeudi l’Accor Arena, avec un spectacle rebaptisé « On m’appelle Bercy ».

Plus de 1,4 millions d’abonnés sur Instagram, des vidéos qui totalisent plusieurs millions de vues, des salles pleines… Un engouement rare pour un artiste français. Pour Entrevue, le Marseillais revendiqué se livre, quelques minutes après être sorti de scène. À retrouver en intégralité dans le nouveau numéro d’Entrevue, actuellement en vente.

Thibaud Vézirian : Redouane, tu seras le samedi 22 juin au milieu de l’Orange Vélodrome, pour une représentation unique de ton spectacle. Un rêve de gosse ?

Redouane Bougheraba : C’est exceptionnel ! À Marseille, ma ville, réunir tous ces gens… J’ai fait une réunion aujourd’hui avec la production, on a 27 000 billets vendus. On devrait être à plus de 30 000 quand le magazine va sortir. Et on table sur 40 à 50 000 spectateurs. Je pensais pouvoir faire venir tous ces gens en deux ou trois ans de spectacle mais pas en un soir.

Beaucoup t’ont déjà vu en tournée, sachant qu’avant l’Orange Vélodrome, tu auras déjà rempli l’Accor Arena (Paris) deux fois et la LDLC Arena (Lyon). Marseille sera un show unique ?

Plus de 350 000 spectateurs sont déjà venus sur la tournée. Donc oui, à Marseille, ce sera un nouveau spectacle. Il va y avoir des guests (NDLR : des invités), ça va être un événement unique et historique. Pour faire un stade, tenir les gens, il faut vraiment réaliser un spectacle visuel. Avec beaucoup d’émotions. Il y aura toute ma famille et aussi toute la famille artistique. On va faire un truc de malade ! De grande envergure. À la maison, avec des invités marseillais, voire internationaux. Je ne peux pas en dire plus mais il va y avoir de la musique aussi. On va essayer de choquer les gens ! Coachella, tu connais ? Mais à Marseille !

Thibaud Vézirian : Tu as pris une ampleur énorme sur les réseaux sociaux et dans l’univers médiatique. Sur scène, ça paraît très sportif. Tu as une préparation spécifique ? Tu as embauché un staff ? Préparateur physique, mental ? Comme un footballeur…

Redouane Bougheraba : Je reviens d’Inde, pour le tournage d’un film. J’allais tous les jours à la salle de sport. Je fais attention à la nutrition. J’ai perdu 8 kilos ! J’essaie d’arriver fit pour cet événement, comme un grand match. Je me prépare comme une finale de la Champions League ou un match de la Coupe du Monde. Je te jure, je me dis qu’il faut que je sois au top physiquement et psychologiquement. Mais ça va, j’ai plein de potes coachs, je connais plein d’anciens pros, plein de gars qui me suivent et m’envoient de la force, des conseils. L’Orange Vélodrome, c’est un gros événement, on ne va pas se rater. Tu ne peux pas arriver en surpoids. C’est une finale.

Une finale, ça se gagne…

Il faut qu’on mette l’impact physique. Après, je sais que les blagues seront là, le spectacle va être rôdé, il va être exceptionnel. Mais on ne laisse rien au hasard. On ne laisse rien passer. Je dois arriver physiquement au top.

Interview à retrouver en intégralité dans le nouveau numéro d’Entrevue, actuellement en vente.

INTERVIEW – Malgré la mauvaise saison de l’OM, Redouane Bougheraba aura sa « finale » au stade Vélodrome

Ça passe ou ça clash. Avec Redouane Bougheraba, il faut suivre le rythme. Un rythme d’humoriste actuellement numéro 1 en France. Plus de 1,4 millions d’abonnés sur Instagram, des vidéos qui totalisent plusieurs millions de vues, des salles pleines… Un engouement rare pour un artiste français. Pour Entrevue, le Marseillais revendiqué se livre, quelques minutes après être sorti de scène. À retrouver en intégralité dans le nouveau numéro d’Entrevue, actuellement en vente.

Thibaud Vézirian : Redouane, tu seras le samedi 22 juin au milieu de l’Orange Vélodrome, pour une représentation unique de ton spectacle. Un rêve de gosse ?

Redouane Bougheraba : C’est exceptionnel ! À Marseille, ma ville, réunir tous ces gens… J’ai fait une réunion aujourd’hui avec la production, on a 27 000 billets vendus. On devrait être à plus de 30 000 quand le magazine va sortir. Et on table sur 40 à 50 000 spectateurs. Je pensais pouvoir faire venir tous ces gens en deux ou trois ans de spectacle mais pas en un soir.

Beaucoup t’ont déjà vu en tournée, sachant qu’avant l’Orange Vélodrome, tu auras déjà rempli l’Accor Arena (Paris) deux fois et la LDLC Arena (Lyon). Marseille sera un show unique ?

Plus de 350 000 spectateurs sont déjà venus sur la tournée. Donc oui, à Marseille, ce sera un nouveau spectacle. Il va y avoir des guests (NDLR : des invités), ça va être un événement unique et historique. Pour faire un stade, tenir les gens, il faut vraiment réaliser un spectacle visuel. Avec beaucoup d’émotions. Il y aura toute ma famille et aussi toute la famille artistique. On va faire un truc de malade ! De grande envergure. À la maison, avec des invités marseillais, voire internationaux. Je ne peux pas en dire plus mais il va y avoir de la musique aussi. On va essayer de choquer les gens ! Coachella, tu connais ? Mais à Marseille !

Thibaud Vézirian : Tu as pris une ampleur énorme sur les réseaux sociaux et dans l’univers médiatique. Sur scène, ça paraît très sportif. Tu as une préparation spécifique ? Tu as embauché un staff ? Préparateur physique, mental ? Comme un footballeur…

Redouane Bougheraba : Je reviens d’Inde, pour le tournage d’un film. J’allais tous les jours à la salle de sport. Je fais attention à la nutrition. J’ai perdu 8 kilos ! J’essaie d’arriver fit pour cet événement, comme un grand match. Je me prépare comme une finale de la Champions League ou un match de la Coupe du Monde. Je te jure, je me dis qu’il faut que je sois au top physiquement et psychologiquement. Mais ça va, j’ai plein de potes coachs, je connais plein d’anciens pros, plein de gars qui me suivent et m’envoient de la force, des conseils. L’Orange Vélodrome, c’est un gros événement, on ne va pas se rater. Tu ne peux pas arriver en surpoids. C’est une finale.

Une finale, ça se gagne…

Il faut qu’on mette l’impact physique. Après, je sais que les blagues seront là, le spectacle va être rôdé, il va être exceptionnel. Mais on ne laisse rien au hasard. On ne laisse rien passer. Je dois arriver physiquement au top.

Interview à retrouver en intégralité dans le nouveau numéro d’Entrevue, actuellement en vente.

Mosaïc : Redouane Bougheraba, deux invités surprise… Prêts pour le show football, humour et musique de l’année ?

L’événement prend de l’ampleur. Pour sa 4e édition, Mosaïc s’installe le dimanche 26 mai aux Folies Bergères à Paris. Ce show unique qui réunit football, stand-up et musique sera à nouveau capté par Amazon pour une diffusion du « Champions Rire 2 » à l’automne (uniquement la partie humour).

Entrevue a pu interroger un des fondateurs de ce concept de soirée fait pour rassembler et mélanger les genres. Malick Sall est bien connu des artistes et sportifs puisque sa conciergerie est à leur service depuis une dizaine d’années. Désormais, avec les autres co-fondateurs (Mohamed Miskakah, Nordine Kebir, Xavier Isaia et Smaïl Bouabdellah), il passe une partie de son temps à organiser ce show aux multiples dimensions.

Thibaud Vézirian. Malick, c’est la 4e édition de Mosaïc, qu’est-ce qui va rendre l’événement spécial cette année ?

Malick Sall (Mosaïc). Bénéficier de Redouane Bougheraba en tant qu’host (animateur) de la soirée, c’est déjà quelque chose de très spécial. Avec son énergie, on sait qu’on ne va pas s’ennuyer. Il prendra la parole entre chaque performance d’artistes. Il y aura par exemple Nordine Ganso, Ahmed Sparrow, Booder, Bun Hay Mean, Ilyes Mela, Emy Bng, Charles Nouveau, Younes Depardieu, Sacko Camara ou Meryem Benoua. La partie musique sera cette année assurée par Imen Es. La chanteuse aux près de 1 millions d’abonnés sur Instagram.

Football, stand-up et musique, ça n’existe nulle part ailleurs ce format… À quoi doit-on s’attendre ?

Au départ, en 2020, en plein Covid, on s’est dit qu’on allait créer un événement pour rassembler les gens. Marre de voir la société se diviser, marre de ne pas se voir. Alors avec Nordine Kebir et Mohamed Miskakah de la société MK Best, on a pensé réunir tout ce qu’on aime : le football, rire et la musique. Ce sont des univers différents mais avec des gens qui se ressemblent aussi. Et qui s’adorent. MK Best organisait des matchs de foot avec des personnalités depuis 15 ans, donc ils avaient déjà de l’expérience dans le domaine de l’événementiel. Mosaïc s’est donc fait naturellement. D’abord au Parc des princes puis au Cirque d’hiver. Et cette année aux Folies Bergères.

Les humoristes adorent chambrer le public, il y aura encore des têtes connues dans la salle le 26 mai ?

Des footballeurs et anciens footballeurs ont en effet prévu de venir assister au spectacle. Notamment Robert Pires, Eric Abidal, Olivier Dacourt et des joueurs du PSG. Mais les concernant, ça dépendra du résultat de la finale de la Coupe de France face à Lyon la veille. Si ils perdent, je doute qu’ils aient envie de venir rigoler. On ne peut pas tout dire sur la soirée : il y aura deux belles surprises cette année parmi les invités. Je n’en dis pas plus.

Vous pensez à délocaliser le spectacle hors de Paris ?

On nous a déjà proposé de venir à Monaco et à Marseille… Mais aussi à Dubaï et au Qatar. Alors, oui, pourquoi pas Marseille pour commencer ? Dès l’année prochaine. Ce serait beau de proposer de plus grandes salles et un encore plus gros show.


Mosaïc « Champions Rire 2 », aux Folies Bergères (Paris), le dimanche 26 mai. Ouverture des portes à 19h. Billetterie disponible ici : https://www.foliesbergere.com/fr/manifestation/225/champions_rire_2