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« J’ai lu que tu aimais Michael Jordan. Eh bien, lui… » : les mots forts de Luis Enrique à Kylian Mbappé

Pour obtenir l’attention de ses joueurs, un entraîneur doit sans cesse se réinventer : prise de parole devant le groupe, entretiens individuels. Il doit aussi s’adapter à la psychologie de chacun et savoir faire mouche pour décupler le mental de ses troupes.

La saison dernière n’a pas été simple pour Luis Enrique, confronté au départ annoncé de Kylian Mbappé et obligé de l’écarter du onze petit à petit. Dans la série espagnole centrée sur l’entraîneur du Paris-SG, diffusée sur Movistar, une séquence fait particulièrement parler d’elle.

Face à un écran géant, diffusant une séquence de match, Luis Enrique décortique le jeu et insiste auprès de son attaquant star : « J’ai lu que tu aimais Michael Jordan. Michael Jordan a piqué les cou**les de ses coéquipiers. Eh bien, lui, il se tuait en défense, comme un fils de pu** ! »

Avant de poursuivre : « Les deux mois qu’il te reste, je veux que tu sortes d’ici par la grande porte, Kiki. »

Des mots qui n’ont pas été suivi de faits puisque régulièrement, Kylian Mbappé a été envoyé sur le banc des remplaçants et n’a jamais retrouvé le rythme obligatoire afin de briller en Ligue des Champions. Paris s’est fait éliminer au Parc des princes en demi-finale retour par le Borussia Dortmund, pourtant loin d’être favori.

De même, si la comparaison avec Michael Jordan aurait pu donner la rage de vaincre à Kylian Mbappé, il n’a en réalité jamais été animé par cette capitale volonté de défendre. L’avant-centre étant pourtant le premier défenseur… L’argument n’a donc pas fait mouche.

À la fin de la séquence, Luis Enrique et Kylian Mbappé quittent rapidement la salle dans des sens opposés, sans discuter du sujet plus longuement.

Les faits nous ont montré que finalement, Kylian Mbappé n’a pas été conquis par les arguments pourtant intéressants du coach.


Pour retrouver Le Dèj Foot, l’émission animée par Thibaud Vézirian, rendez-vous chaque midi de 12h30 à 14h30 en direct sur Twitch ou sur sa chaîne YouTube pour le replay.

Ourika-Booba : Drogue et violence, succès mondial

Il arrive toujours là où on ne l’attend pas. C’est l’histoire d’un succès fou, et cette fois, pas dans le rap. Booba, co-producteur et acteur de la série « Ourika », n’a pas fini de se targuer de cette réussite sur ses réseaux sociaux.

Actuellement top 3 des séries les plus vues dans le monde sur Amazon Prime Vidéo, Ourika est déjà attendue par ses fans pour une saison 2, 3 et 4…

« Évidemment, ça a été construit sur plusieurs saisons », confirme Booba au micro d’AlloCiné lors du festival Séries Mania à Lille. « Pourquoi ? Parce qu’en fait, comment parler du trafic de drogues et des problématiques qui l’entourent en une seule saison ? C’est évolutif, « Ourika » a vocation de parler d’autres territoires, d’autres drogues, d’autres trafics, d’autres problématiques. On y a pensé. »

Co-écrite par Booba et Clément Godart, un ancien policier qui a travaillé pendant plus de 20 ans à Paris, cette série policière très noire bénéficie d’un très bouche-à-oreille. La série s’est classée en tête des visionnages en France, en Italie, au Cameroun, au Maroc ou au Sénégal. Top 3 dans le monde. Une prouesse.

« C’était nouveau pour moi, c’était un challenge. Ça fait des années qu’on me propose des scénarios, des films, j’ai toujours refusé », poursuit Booba au micro de RTL. « Ce qui change là, c’est que je suis à la réalisation. J’avais moins peur du résultat, de me retrouver dans un truc qui ne me plait pas. »

Dans la série « Ourika », Booba joue le rôle de Métis, un trafiquant d’abord aperçu en cellule. L’objectif : sensibiliser à la dureté du monde de la drogue. Des drogues accessibles facilement à tous, désormais. « La drogue c’est d’actualité depuis un bon moment. À l’époque, la cocaïne était plus tabou, plus difficile à trouver. Dans les quartiers, c’était mal vu d’en vendre, c’était vendre la mort. Ça a beaucoup changé. Aujourd’hui, c’est devenu des bonbons. »