Un parfum de scandale. En tout cas, c’est d’un goût douteux. Le parc Mini-Europe se fait un nom sur les réseaux sociaux. Ce concept de parc d’attraction basé sur le fait de réaliser un tour d’Europe en version rapide n’a pas encore acquis la popularité ultime. Situé à Bruxelles, il fait en ce moment beaucoup réagir. Et ce n’est pas au sujet d’Halloween.
Et ce n’est pas forcément avec cette nouveauté que le public va trouver ça fascinant. En effet, une vidéo circule actuellement sur X : on y voit une curieuse représentation de l’Italie. Avec un hélicoptère miniature et une embarcation de migrants, le parc juge bon de caricaturer à ce point la Botte.
Réaliste ou exagéré, utile ou maladroit, à vous de juger ?
Cela fait grand bruit aux Etats-Unis. Le scandale de trafic sexuel présumé dans lequel est empêtré l’homme d’affaires et rappeur P. Diddy pourrait éclabousser bien d’autres artistes et stars américaines.
Les médias américains suivent l’affaire de très près. Après la mise en examen de Sean Combs, alias P. Diddy, pour trafic sexuel, après l’amoncellement de plaintes (120, désormais !) pour violences sexuelles, d’autres stars impliquées dans ces soirées « Freaks off » pourraient être jetées en pâture. C’est qu’affirme l’avocat des victimes du rappeur.
Les procureurs fédéraux de New York estiment que « pendant des décennies », Diddy a « abusé, menacé et contraint des femmes et d’autres autour de lui à satisfaire ses désirs sexuels, protéger sa réputation et dissimuler ses actes ». Tout était organisé méticuleusement lors de fêtes dans des chambres d’hôtels ou palaces hollywoodiens ou new yorkais, parfois durant plusieurs jours.
Alors que plus de 120 plaintes sont en cours, l’avocat des victimes pensent sûrement mettre un grand coup de pied dans la fourmilière des abus de stars depuis des décennies. « Les noms vous choqueront, et il y en a beaucoup, beaucoup de personnes puissantes…« , précise-t-il.
Attention, tout de même, de fausses listes de noms de personnalités potentiellement impliquées circulent sur les réseaux sociaux. Des stars présumées innocentes qui voient leurs noms salis. La justice américaine fera bien vite son travail.
C’est une nouvelle affaire de violences et aggressions qui secoue le milieu du catch français. Et fait froid dans le dos. L’ex-catcheuse de la WWE, Amale Dib (« French Hope ») vide son sac concernant des faits de harcèlement et de violences à son encontre. Elle vise nommément l’Amiénois Tristan Archer, preuves à l’appui.
Une longue lettre poignante, qui laisse sans voix. En français et en anglais. Amale Dib ne pouvait plus garder tout ça pour elle. La catcheuse française, passée par la mythique WWE, alerte les autorités plusieurs années après les faits.
La jeune femme de 31 ans parle de « misogynie, menaces, harcèlement, racisme, intimidations, homophobie… » Une plongée terrible dans les coulisses du catch français.
Si ce sport-spectacle est en partie scénarisé, tout ce qui est raconté ici est bien un témoignage réel. Malheureusement.
C’est le catcheur de 38 ans, Tristan Archer, de son vrai nom Clément Petiot, qui est visé par Amale pour ces faits gravissimes.
Amale commence en expliquant que « trop de choses sont restées dans l’ombre, car noyées dans l’incertitude, l’absence de témoignages,et aussi la protection aveugle des workers mal informés ou choisissant de fermer les yeux. Je tiens à jurer que je ne parlerai que de mon expérience. Ces faits dépassent les intérêts directs à court terme du catch français et doivent servir à assainir ce milieu quitte à faire tomber ses figures de proue. »
Elle ajoute : « Je prends la parole, acculée par l’anxiété, la pression, la colère et aussi la peur. Je sais que mon témoignage sera entendu et que les choses pourront enfin changer.«
Amale rentre dans les détails très vite : « J’ai été la victime du comportement extrêmement abusif et décomplexé du catcheur français TRISTAN ARCHER.«
Poursuivant : « Mon seul tort a été de rester silencieuse pendant tout ce temps. Je ne m’exprimais pas par honte, par peur de ne pas être entendue, par peur des représailles, mais j’agis aujourd’hui en ayant accepté que l’ensemble des acteurs de ce milieu sauront résolument se ranger derrière ce qui est juste (…) Cette histoire dépasse de loin le catch et relève de la justice, de la morale et de la conscience humaine.«
Amale Dib espère « que (son) témoignage permettra de libérer les dernières langues qui sont restées liées par la peur ou manipulées par cet homme. »
Le reste de sa lettre relate des moments effroyables.
« Tristan et moi avons eu une relation passée. Celle-ci fut marquée par des abus physiques, psychologiques et émotionnels. Il m’a humiliée, rabaissée, trompée, fait perdre confiance en moi, forcée à arrêter mes études, menacée, menacé ma famille. Il a menacé de dévoiler des photos intimes à ma famille si je ne lui obéissais pas. Quand j’ai eu des pensées suicidaires, il m’a expliqué vouloir que je fasse tout ce qu’il demandait avant, et qu’après je pourrais mourir en paix. Depuis, je vis avec la peur constante qu’il mette ses menaces à exécution. Ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.«
Elle détaille des souvenirs de violence ultime : « Il a frappé et poussé sur la route une amie proche qui essayait de me défendre et de me prévenir de son comportement malsain. Il m’a ensuite immobilisée afin que la femme avec qui il entretenait une liaison me frappe, laissant des marques pendant plusieurs mois sur mon visage. J’ai dissuadé mon amie de porter plainte à cette époque, aveuglée par son emprise. Il a accumulé des comportements violents envers moi, envers d’autres femmes, envers des collègues de travail, envers des fans.«
Autre extrait : « J’ai tourné la page lorsque j’ai été signée à la WWE. Pendant toute cette période, il a toujours été aimable avec moi, mais il continuait de m’envoyer des messages pour avoir des nouvelles, même si je ne lui répondais quasiment plus (…) Cependant, son comportement à mon égard s’est intensifié récemment, menant à du harcèlement, des menaces, de l’intimidation, des propos racistes et misogynes, de la diffamation auprès de mes collègues et des promoteurs de catch, ainsi que des tentatives de sabotage de ma carrière. »
« J’ai décidé de rester loin de lui. J’ai commencé à entendre ses diffamations, son obsession, son acharnement sur moi, son désir de m’écarter des shows et de monter les gens contre moi, jusqu’au jour où tout a éclaté sur le chemin d’un show alors que je ne lui adressais plus la parole. Je l’ai entendu dire que sa vie était dure en tant qu’homme blanc et qu’il n’avait jamais eu de privilèges, que la vie était plus facile pour les femmes racisées. Cela m’a fait sortir de mon silence, moi qui ai réellement vécu de la discrimination à cause de mes origines.«
« Il a créé un faux compte pour masquer le fait qu’il avait dit à sa compagne de l’époque qu’il n’allait plus me contacter, et m’a bloquée de son compte principal. Ce compte a été utilisé pour me stalker, stalker mes proches (plusieurs personnes l’ont retrouvé dans leurs stories) et pour perpétuer du harcèlement, des messages insistants non sollicités, et toute sa manipulation pour faire passer pour le gentil ensuite.«
« Il a ensuite découvert que j’étais en relation avec quelqu’un. Il nous a traqués, a tenu des propos insultants à mon égard auprès de mon partenaire dans l’espoir de provoquer une rupture et de saboter jusqu’à ma vie privée. Il a tenu des paroles très violentes, diffamatoires, misogynes.«
« Les menaces et intimidations constantes de sa part ont eu un impact terrible sur ma santé mentale et émotionnelle, me conduisant à chercher de l’aide professionnelle et à organiser ma vie professionnelle et personnelle pour l’éviter à tout prix. J’ai perdu énormément de poids, comme à l’époque où j’étais sous son emprise (45 kg) et traverse quotidiennement des épisodes sévères d’anxiété, de stress, de troubles alimentaires impactant l’intégralité des aspects de ma vie : ma santé physique, mentale, mes relations, mes activités. Je me vois mourir à petit feu alors que je ne souhaitais qu’une chose : qu’on me laisse tranquille. (Photos à l’appui.) Il a osé me diffamer même sur mon physique en disant partout que si j’avais maigri, c’était parce que je prenais de la cocaïne, alors qu’il est le seul responsable de mon état. Tout cela doit cesser, ma vie en dépend. »
Les mots et les preuves en photos semblent accabler Clément Petiot, alias Tristan Archer.
Tristan Archer dépeint comme un « hommenocif » au plus haut point. « Aujourd’hui, je prends la parole en public pour essayer de faire bouger les choses, malgré la peur des représailles. En France plus qu’ailleurs, je pense qu’il est plus qu’important que ces affaires soient ébruitées et révélées au grand public, qui mérite de voir le vrai visage de ses catcheurs et de protéger les femmes et les futures générations. Je sais qu’il essaiera de diffamer et de discréditer mon discours comme il l’a toujours fait. Mais cette fois-ci, les choses seront différentes.«
Amale Dib a rapidement reçu de nombreux soutiens sur les réseaux sociaux. Mais également d’anciens catcheurs. Lui aussi passé par la WWE, bien avant Amale, Tom La Ruffa a posté une vidéo sur son compte X pour témoigner à la jeune femme de son total soutien.
En attendant les avancées des procédures judiciaires, Entrevue rappelle que Tristan Archer bénéficie tout de même de la présomption d’innocence.
L’Argentine vient de soulever sa 16e Copa America. Tout un peuple passionné de football s’est soulevé comme un seul homme pour célébrer ses héros. Mais la fête des joueurs argentins a bien vite viré au scandale raciste. Anti-français.
La FIFA doit réagir. Et vite. La Fédération française de football (FFF) doit d’ailleurs saisir dans les prochaines heures l’instance mondiale du football. En cause, des chants racistes scandaleux, entonnés par l’équipe d’Argentine après sa victoire dans la nuit de dimanche à lundi face à la Colombie, en finale de la Copa America (1-0).
Impossible de laisser passer cela. La FFF va porter plainte pour propos injurieux à caractère racial et discriminatoire suite à ce chant raciste.
Dans le bus qui ramenait les joueurs vers les festivités nocturnes, ils se sont mis à entonner un chant raciste, déjà entendu du côté des supporters argentins pendant la Coupe du monde 2022. Dans un live TikTok d’Enzo Fernandez (1,1M d’abonnés), le milieu de terrain de Chelsea, on peut clairement entendre l’effectif reprendre ce chant inadmissible. Deux jours après les faits, la FIFA n’a toujours pas réagi.
Entendre de tels propos de la bouche de sportifs professionnels est tout simplement insupportable : « Ils jouent pour la France mais viennent d’Angola, comme ils aiment bien courir, ils aiment bais*r des trans, leur mère est nigériane, leur père cambodgien mais sur le passeport : français. »
Une honte pour l’Argentine, un scandale pour le football mondial.
Des images terribles et scandaleuses. Les médias brésiliens relayent les images en boucle. Un policier tire à bout portant sur un gardien de but de l’équipe brésilienne du Grêmio Anapolis (2e division régionale). Un tir de flash-ball qui frappe directement la cuisse du joueur.
C’est la stupeur. Hier soir, au Brésil, après la défaite de son équipe contre le club de Centre Oeste (1-2), le gardien de but Ramon Souza a reçu un tir de flash-ball, quasiment à bout portant. Une scène qui aurait pu être sortie tout droit du tournage d’une série télé. Mais pas du tout, c’est bien la réalité. Le joueur a été immédiatement pris en charge par une équipe médicale, avant d’être transféré sain et sauf à l’hôpital en ambulance. Son club a dénoncé un acte « horrible, incroyable et criminel ».
À la fin du match, des heurts entre supporters avaient éclaté. Le policier fautif, que l’on identifie clairement sur les images, semble menaçant : il pousse d’abord un autre joueur, arme son fusil puis tire. Et ce, alors qu’aucun joueur ne se dirige vers lui violemment.
Le club de Grêmio Anapolis a rapidement donné des nouvelles de son gardien : « Après avoir reçu des soins, le gardien de but Ramon Souza ne risque pas de perdre la vie ou sa jambe ». L’acte a été qualifié de « criminel », ainsi, le club souhaite que « le responsable soit puni et que justice soit rendue, afin que cet acte criminel ne reste pas impuni ».
Forcément, ce jeudi, l’affaire, relayée par tous les médias nationaux, a pris une envergure politique. Le ministère des Sports a apporté son soutien à Ramon Souza : « Il est impératif de rétablir la confiance dans l’action de la police, afin de garantir que les épisodes de violence ne deviennent pas monnaie courante sur les terrains de football ». La défiance est totale entre les citoyens et la police actuellement au Brésil.
C’est une mauvaise publicité pour la Kings League. Ce championnat du monde de football-divertissement organisé actuellement au Mexique jusqu’au 8 juin s’attire les foudres des spectateurs français. En cause, l’élimination surprenante de l’équipe de France.
Un penalty et puis s’en va. Les Bleus de Samir Nasri et Jérémy Ménez éliminés dés la phase de poules. Une séance de tirs au but qui ponctue un match nul 4 buts partout face à l’Argentine. Le problème, c’est que le penalty qui élimine la France n’a pas été tiré du tout dans les règles (spéciales) de la Kings World Cup.
Le sélectionneur « Amine m’a tué » fulmine. L’Argentin a mis plus de 5 secondes à marquer son penalty, ce qui est illégal d’après le réglement. De même, la lumière s’est mise en rouge dans la salle, indiquant au gardien que le penalty était donc raté.
Et il semble bien au vu des images que le ballon, après l’arrêt du gardien français, a été rebondir sur le plafond de la drôle de salle de jeu. Deux points interdits, le but aurait dû être refusé. Comme le montrent ces images :
Cette arbitrage injuste a rendu fou Samir Nasri, blessé dés le premier match mais très impliqué. Il s’est d’ailleurs permis de dévoiler les coulisses de l’organisation curieuse de la compétition. Avec des passe-droits pour certains mais pas pour d’autres.
« On va dire la vérité. À la base, il a dit si c’est Franck (Ribéry) qui vient, c’est bon, même jusqu’au premier match. » Et pour Adil Rami, ce fut interdit au dernier moment par Gérard Piqué, l’ancien joueur du FC Barcelone et organisateur de l’événement.
Pour calmer la polémique, Gérard Piqué a publié une vidéo de 3’16 », très solennelle. L’ancien mari de Shakira a voulu s’expliquer, précisant qu’il avait parlé au sélectionneur Amine pendant des heures.
« Les penaltys, les règles ne sont pas simples, le tireur n’a que 5 secondes avant de déclencher sa frappe. Quand les lumières s’éteignent, c’est que le temps est écoulé ». Problème, la France a encaissé un but en match de poule après les 5 secondes, sans que l’arbitre ne l’annule.
« Que s’est-il passé avec la France ? Le ballon monte et ne touche pas du tout le plafond, puis le ballon rebondit au sol et rentre dans le but. » Gérard Piqué affirme à base d’une image peu probante. D’autant que d’autres angles dévoilent bien que le ballon a touché le plafond. Le rebond étant d’ailleurs très suspect.
« Nous aurions aimé que tout se passe parfaitement, mais ça n’a pas été le cas, nous demandons pardon. Ni le match, ni la série de pénaltys ne seront rejoués. » Des éléments absolument pas convaincants. Dans ce nouveau sport-divertissement, dérivé du football classique, Gérard Piqué aurait dû avoir l’honnêteté et la classe de faire rejouer ce match après une telle bévue.
D’autant que le cofondateur de la Kings League, Ibai, s’est montré en contradiction avec Gérard Piqué : « Il en va de l’honneur de la Kings League de faire rejouer ce match France-Argentine, ou tout du moins la séance de penalty. »
De nombreuses images montrent bien que le ballon a touché le plafond. Ainsi, dans les commentaires, l’ancien défenseur de l’équipe d’Espagne se fait violemment attaquer : « C’est de la corruption ! », « Appel au boycott de la Kings League » ou encore « N’essaie même pas de venir avec ta Kings League en France. On va boycotter fort ».
Des images détestables. Arbitre de la finale de coupe de Grèce, la Française Stéphanie Frappart a dû être escortées par la police pour sortir du terrain. Coupable selon l’Aris Salonique d’avoir sorti 3 cartons rouges, l’arbitre a subi les foudres des joueurs et du président de l’équipe vaincue dans le temps additionnel.
Trois cartons rouges qui ne passent pas. Les Grecs sont furieux. Stéphanie Frappart a dû être évacuée par les forces de l’ordre à la fin du match. Les joueurs, le staff et le président de l’Aris Salonique sont fous de rage à la fin du match remporté par le Panathinaikos. Ils perdent sévèrement leurs nerfs.
« Pour la première fois dans l’Histoire de la Coupe de Grèce, une femme arbitrera le dernier match de la compétition », s’était pourtant félicitée la Fédération grecque dans un communiqué.
La Française a pourtant sorti un match tout à fait correct. Les cartons rouges n’étant pas spécialement injustifiés. Mais les Grecs sont coutumiers du fait : incapables de se contenir.
En distribuant trois cartons rouges en seconde mi-temps (51e, 65e et 71e), dont deux pour l’Aris, battu sur un but au bout du temps additionnel (90e+7), Stéphanie Frappart ne s’attendait pas à de tels comportements.
Le président de l’Aris Salonique est même venu violemment se rapprocher de l’arbitre après la rencontre. Ce sont les forces de l’ordre qui ont maintenu un cordon de sécurité autour de la Française. Inadmissible ! L’UEFA devra prendre des sanctions fermes rapidement.
D’autant que la Grèce est déjà sujette à des actes insupportables de violence dans le football. Cette finale était d’ailleurs organisée à huis clos afin d’éviter les confrontations entre supporters…
Sa présence en tant que femme arbitre d’une telle finale marquait pourtant l’histoire… On s’en souviendrait finalement dans le mauvais sens. Triste image pour le football grec. La victoire du Panathinaïkos restera anecdotique.
On ne le refera pas. Et ce n’est pas en vieillissant que Guy Roux va s’assagir. Il n’a jamais eu sa langue dans sa poche. Invité à parler d’un fameux match de Coupe UEFA de 2005, l’ancien entraîneur de l’AJ Auxerre l’a joué cash.
Pour Le Figaro, Guy Roux est revenu sur ce quart de finale tragique de Coupe UEFA, face au CSKA Moscou, futur vainqueur de l’épreuve. L’entraîneur légendaire de l’AJA (de 1961 à 2005 !), aujourd’hui âgé de 85 ans, n’a pas fait dans la demi-mesure. Des révélations stupéfiantes.
«Il y a des montres superbes avec des rubis»
Guy Roux, dans le vestiaire des arbitres.
Selon lui, aucun doute. Une défaite 4-0 en Russie, une victoire 2-0 à domicile et donc, une élimination. Sauf que… « On a été volé en quart de finale de la Coupe de l’UEFA par les Russes du CSKA Moscou. L’arbitre était acheté », annonce-t-il d’emblée.
« Au match retour, je vais vous raconter une anecdote qui pourrait nous valoir la prison (sourire). Après le match aller, j’avais des suspicions et j’ai demandé à un gars de chez nous d’aller fouiller les sacs des arbitres pendant le match. Il revient me voir, blême, et me dit : ‘Il y a des montres superbes avec des rubis’. J’avais dix minutes pour prendre la bonne décision. Six mois avant ce match, j’avais décidé d’arrêter avec Auxerre, personne ne le savait. Si je décide d’appeler les flics et les instances, on les dénonce, je vais faire virer les quatre arbitres allemands et moi, je serai le gars à l’origine de ce scandale, mais pas la personne qui a fait 894 matchs de Ligue 1 et porter l’AJA en Europe. Je n’ai pas pris la bonne solution. Je n’ai rien dit. Et j’ai été encore plus imbécile en ne piquant pas les montres (rires). »
Difficile pour l’UEFA d’entamer une procédure 19 ans plus tard, uniquement sur des récits. Ce serait parole contre parole. Mais Guy Roux semble bien sûr de ce qu’il a vu ce soir-là.