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Scandale à la Kings World Cup : la France éliminée, Gérard Piqué s’explique sans convaincre

C’est une mauvaise publicité pour la Kings League. Ce championnat du monde de football-divertissement organisé actuellement au Mexique jusqu’au 8 juin s’attire les foudres des spectateurs français. En cause, l’élimination surprenante de l’équipe de France.

Un penalty et puis s’en va. Les Bleus de Samir Nasri et Jérémy Ménez éliminés dés la phase de poules. Une séance de tirs au but qui ponctue un match nul 4 buts partout face à l’Argentine. Le problème, c’est que le penalty qui élimine la France n’a pas été tiré du tout dans les règles (spéciales) de la Kings World Cup.

Le sélectionneur « Amine m’a tué » fulmine. L’Argentin a mis plus de 5 secondes à marquer son penalty, ce qui est illégal d’après le réglement. De même, la lumière s’est mise en rouge dans la salle, indiquant au gardien que le penalty était donc raté.

Et il semble bien au vu des images que le ballon, après l’arrêt du gardien français, a été rebondir sur le plafond de la drôle de salle de jeu. Deux points interdits, le but aurait dû être refusé. Comme le montrent ces images :

Cette arbitrage injuste a rendu fou Samir Nasri, blessé dés le premier match mais très impliqué. Il s’est d’ailleurs permis de dévoiler les coulisses de l’organisation curieuse de la compétition. Avec des passe-droits pour certains mais pas pour d’autres.

« On va dire la vérité. À la base, il a dit si c’est Franck (Ribéry) qui vient, c’est bon, même jusqu’au premier match. » Et pour Adil Rami, ce fut interdit au dernier moment par Gérard Piqué, l’ancien joueur du FC Barcelone et organisateur de l’événement.

Pour calmer la polémique, Gérard Piqué a publié une vidéo de 3’16 », très solennelle. L’ancien mari de Shakira a voulu s’expliquer, précisant qu’il avait parlé au sélectionneur Amine pendant des heures.

« Les penaltys, les règles ne sont pas simples, le tireur n’a que 5 secondes avant de déclencher sa frappe. Quand les lumières s’éteignent, c’est que le temps est écoulé ». Problème, la France a encaissé un but en match de poule après les 5 secondes, sans que l’arbitre ne l’annule.

« Que s’est-il passé avec la France ? Le ballon monte et ne touche pas du tout le plafond, puis le ballon rebondit au sol et rentre dans le but. » Gérard Piqué affirme à base d’une image peu probante. D’autant que d’autres angles dévoilent bien que le ballon a touché le plafond. Le rebond étant d’ailleurs très suspect.

« Nous aurions aimé que tout se passe parfaitement, mais ça n’a pas été le cas, nous demandons pardon. Ni le match, ni la série de pénaltys ne seront rejoués. » Des éléments absolument pas convaincants. Dans ce nouveau sport-divertissement, dérivé du football classique, Gérard Piqué aurait dû avoir l’honnêteté et la classe de faire rejouer ce match après une telle bévue.

D’autant que le cofondateur de la Kings League, Ibai, s’est montré en contradiction avec Gérard Piqué : « Il en va de l’honneur de la Kings League de faire rejouer ce match France-Argentine, ou tout du moins la séance de penalty. »

De nombreuses images montrent bien que le ballon a touché le plafond. Ainsi, dans les commentaires, l’ancien défenseur de l’équipe d’Espagne se fait violemment attaquer : « C’est de la corruption ! », « Appel au boycott de la Kings League » ou encore « N’essaie même pas de venir avec ta Kings League en France. On va boycotter fort ».

Grèce : Stéphanie Frappart évacuée après avoir distribué 3 cartons rouges

Des images détestables. Arbitre de la finale de coupe de Grèce, la Française Stéphanie Frappart a dû être escortées par la police pour sortir du terrain. Coupable selon l’Aris Salonique d’avoir sorti 3 cartons rouges, l’arbitre a subi les foudres des joueurs et du président de l’équipe vaincue dans le temps additionnel.

Trois cartons rouges qui ne passent pas. Les Grecs sont furieux. Stéphanie Frappart a dû être évacuée par les forces de l’ordre à la fin du match. Les joueurs, le staff et le président de l’Aris Salonique sont fous de rage à la fin du match remporté par le Panathinaikos. Ils perdent sévèrement leurs nerfs.

« Pour la première fois dans l’Histoire de la Coupe de Grèce, une femme arbitrera le dernier match de la compétition », s’était pourtant félicitée la Fédération grecque dans un communiqué.

La Française a pourtant sorti un match tout à fait correct. Les cartons rouges n’étant pas spécialement injustifiés. Mais les Grecs sont coutumiers du fait : incapables de se contenir.

En distribuant trois cartons rouges en seconde mi-temps (51e, 65e et 71e), dont deux pour l’Aris, battu sur un but au bout du temps additionnel (90e+7), Stéphanie Frappart ne s’attendait pas à de tels comportements.

Le président de l’Aris Salonique est même venu violemment se rapprocher de l’arbitre après la rencontre. Ce sont les forces de l’ordre qui ont maintenu un cordon de sécurité autour de la Française. Inadmissible ! L’UEFA devra prendre des sanctions fermes rapidement.

D’autant que la Grèce est déjà sujette à des actes insupportables de violence dans le football. Cette finale était d’ailleurs organisée à huis clos afin d’éviter les confrontations entre supporters…

Sa présence en tant que femme arbitre d’une telle finale marquait pourtant l’histoire… On s’en souviendrait finalement dans le mauvais sens. Triste image pour le football grec. La victoire du Panathinaïkos restera anecdotique.

Arbitre acheté, montres offertes… Comment Auxerre s’est fait voler en coupe d’Europe

On ne le refera pas. Et ce n’est pas en vieillissant que Guy Roux va s’assagir. Il n’a jamais eu sa langue dans sa poche. Invité à parler d’un fameux match de Coupe UEFA de 2005, l’ancien entraîneur de l’AJ Auxerre l’a joué cash.

Pour Le Figaro, Guy Roux est revenu sur ce quart de finale tragique de Coupe UEFA, face au CSKA Moscou, futur vainqueur de l’épreuve. L’entraîneur légendaire de l’AJA (de 1961 à 2005 !), aujourd’hui âgé de 85 ans, n’a pas fait dans la demi-mesure. Des révélations stupéfiantes.

« Il y a des montres superbes avec des rubis »

Guy Roux, dans le vestiaire des arbitres.

Selon lui, aucun doute. Une défaite 4-0 en Russie, une victoire 2-0 à domicile et donc, une élimination. Sauf que… « On a été volé en quart de finale de la Coupe de l’UEFA par les Russes du CSKA Moscou. L’arbitre était acheté », annonce-t-il d’emblée.

« Au match retour, je vais vous raconter une anecdote qui pourrait nous valoir la prison (sourire). Après le match aller, j’avais des suspicions et j’ai demandé à un gars de chez nous d’aller fouiller les sacs des arbitres pendant le match. Il revient me voir, blême, et me dit : ‘Il y a des montres superbes avec des rubis’. J’avais dix minutes pour prendre la bonne décision. Six mois avant ce match, j’avais décidé d’arrêter avec Auxerre, personne ne le savait. Si je décide d’appeler les flics et les instances, on les dénonce, je vais faire virer les quatre arbitres allemands et moi, je serai le gars à l’origine de ce scandale, mais pas la personne qui a fait 894 matchs de Ligue 1 et porter l’AJA en Europe. Je n’ai pas pris la bonne solution. Je n’ai rien dit. Et j’ai été encore plus imbécile en ne piquant pas les montres (rires). »

Difficile pour l’UEFA d’entamer une procédure 19 ans plus tard, uniquement sur des récits. Ce serait parole contre parole. Mais Guy Roux semble bien sûr de ce qu’il a vu ce soir-là.