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Mal engagé, le PSG sauvé par ses 3 Bleus, l’OM démarre à Brest cet après-midi

Ça y est, la Ligue 1 est lancée. Le champion de France en titre démarrait au stade Océane du Havre, vendredi soir, sous les yeux des téléspectateurs (peu nombreux encore, d’après certains journalistes) du nouveau diffuseur DAZN.

29,99€ par mois pour visionner 8 matchs de L1 sur 9… Voilà de quoi rebuter beaucoup de fans de football français. Surtout quand on sait que les tarifs annuels d’abonnements dans les stades de clubs professionnels sont souvent bien moins chers que l’abonnement annuel à DAZN.

Mais peu importe si l’éco-système est chahuté par les pirates sur Telegram ou l’IPTV, qui diffusent gratuitement ou pour bien moins cher toutes les chaînes et VOD du monde (et auront toujours une longueur d’avance), le football reprend ses droits. Sur les terrains.

Et malgré un match forcément poussif, le PSG new look, sans Kylian Mbappé mais avec Joao Neves (entré à la mi-temps) ou Willian Pacho (défenseur central équatorien) titulaire, s’en est sorti chez un des deux plus petits budgets de Ligue 1 (1-4).

Rapidement, Paris prend le contrôle du jeu, mais un peu comme la saison dernière, cela ressemble à une possession de balle stérile. Les Havrais sont dans le match. Le PSG tente de faire bouger les lignes adverses.

Première incursion parisienne, premier but, 100% d’efficacité, ça aide à lancer une équipe sur les bons rails. Magnifiquement décalé par Gonçalo Ramos, Kang-in Lee ouvre le score d’un délicieux tir intérieur du pied hors de portée du gardien havrais (0-1, 3e).

Les Parisiens peuvent dérouler leur jeu. Mais pas tant que ça, vu le nombre infime d’occasions de buts qu’ils se procurent… D’autant qu’une mauvaise nouvelle vient de tomber : le très intéressant attaquant portugais Gonçalo Ramos, taclé par derrière, vient de sortir, blessé à la cheville. Il quittera le stade en béquilles et muni d’une botte de protection…

Juste après la pause, les Havrais reviennent avec de belles intentions : sur coup franc, Gautier Lloris, le frère cadet d’Hugo Lloris, est trouvé au second poteau, sa reprise file devant le but et se faufile entre les bras de Gianluigi Donnarumma, impuissant et gêné par une foule de joueurs (1-1, 49e).

Quelques minutes plus tard, sur un contre, Josué Casimir pense même donner l’avantage aux locaux, mais une main est signalée au départ de l’action.

Paris doit réagir pour assumer son statut. Le jeu de possession finit par fatiguer ses adversaires. Mais ce sont surtout les entrées combinées des internationaux français, Randal Kolo Muani puis Ousmane Dembélé et Bradley Barcola, détonateurs, qui vont tout changer.

En attendant les premiers pas de Désiré Doué, le Paris-SG possède les dribbleurs aptes à déstabiliser toutes les défenses. Au moins en L1.

En quatre petites minutes, Ousmane Dembélé de la tête (85e), Bradley Barcola d’un slalom somptueux (86e) et Randal Kolo Muani sur penalty (89e) font exploser la défense adverse, trois buts ! Une fin de match fatales aux Havrais (1-4).

Paris peut avoir le sourire, Luis Enrique aussi, les Parisiens retrouveront leur Parc des Princes face à Montpellier, vendredi 20h45, toujours sur DAZN.

Suite de cette première journée de Ligue 1 ce samedi, avec le choc Brest-OM à 17h sur Bein Sport, puis une belle affiche au stade Louis II, l’AS Monaco reçoit l’AS Saint-Etienne, pour son grand retour en première division.

Rugby à 7 (JO) : la France mal embarquée après sa défaite face aux îles Fidji (19-12)

Les Bleus affronteront l’Argentine, dans un quart de finale explosif, ce jeudi soir au Stade de France. Le rugby à 7, ça déménage et ça ne traîne pas. Des matchs de 15 minutes, une Olympiade qui a débuté hier et se termine déjà samedi. Deux matchs par jour et des débuts difficiles pour les Bleus. Sauf que l’on n’a pas le temps d’attendre…

En difficultés face aux Etats-Unis (12-12) hier, puis vainqueur sans marge face à l’Uruguay (19-12), la France a été dominée face aux Fidji cet après-midi (19-12). Mais en rugby à 7, tout va très vite. Au score et sur la pelouse. Chaque action peut modifier le cours d’une rencontre. Si courte soit-elle.

Pour autant, les Bleus sont qualifiés, deuxièmes de leur groupe C, les hommes de Jérôme Daret affronteront l’Argentine, deuxième de la poule B, ce jeudi soir à 21h30 en quarts de finale.

D’un côté, l’équipe de France menée par le génie Antoine Dupont (sur le banc face aux Fidjiens) a les atouts pour aller loin. De l’autre, les prestations n’ont abouties de cette équipe laissent ses supporters très fébriles.

Réponse ce soir, 21h30, face à un cador du rugby à 7, l’Argentine, première nation mondiale en saison régulière. Mais une équipe déjà battue pendant ces Jeux, par l’Australie (22-14)… Tout va très vite dans ce sport, on vous l’a déjà dit.

Espagne 2-1 France : Les 3 raisons de l’élimination des Bleus

Cela ressemble à leur match le plus abouti. Et pourtant, c’est aussi celui de l’élimination. L’équipe de France n’a pas réussi à marquer dans ses temps forts alors que l’Espagne s’est montrée chirurgicale, crucifiant les Bleus en 4 minutes. La fin du rêve.

Malgré un parcours peu emballant, malgré des préoccupations plus politiques que footballistiques en conférence de presse, l’équipe de France s’était frayée un chemin jusqu’en demi-finale de l’Euro 2024. Avec ses qualités individuelles, les Bleus pouvaient regarder la Roja droit dans les yeux. Mais pas avec ses attributs collectifs. L’Espagne maîtrise le jeu comme personne cette année. Match après match, la sélection espagnole s’adjuge un peu plus le statut de grand favori de la compétition.

Mardi soir, dans cette demie aux allures de finale, la défense rouge passait un test majeur. Car si l’attaque française n’avait toujours pas marqué dans le jeu depuis le début de l’Euro, ses noms font peur. Didier Deschamps avait choisi d’aligner le trio Mbappé-Kolo Muani-Dembélé, au détriment de Griezmann, Coman, Giroud, Thuram ou Barcola. Un choix gagnant quelques instants seulement. Au moment où Kylian Mbappé déposa son centre sur la tête de Randal Kolo Muani (0-1). Joie de courte durée, les Espagnols sont revenus au talent : Lamine Yamal d’un but somptueux, le plus beau de la compétition, puis Dani Olmo, d’un tir dévié (2-1, 24e). Nos Bleus accusent le coup. Jamais bon de marquer trop tôt.

Voici les trois raisons de cet échec (puisque les Bleus visaient le titre suprême).

Un manque d’efficacité criant

Au très haut niveau, l’inefficacité, ça ne pardonne pas. Quand Lamine Yamal trouve la lucarne de Mike Maignan, Kylian Mbappé arrose au-dessus des cages. Un tir ouvert en fin de match qu’il réussit 9 fois sur 10. Pas ce soir. Le capitaine des Bleus n’est jamais entré dans cette compétition. Les vacances vont lui faire le plus grand bien avant de redevenir un des meilleurs joueurs du monde sous le maillot du Real Madrid. Et quand Kylian Mbappé n’est pas en forme, personne n’arrive à le suppléer. Théo Hernandez a eu la balle de l’égalisation, pied droit, on ne peut pas lui en vouloir.

Olivier Giroud en méforme et peu utilisé, la jeune garde devait prendre la relève. C’est raté. Et ce n’est pas Ousmane Dembélé qui va changer la donne. Toujours aussi vif et déstabilisateur, il agace autant qu’il étonne. Jamais ses centres ne trouvent preneur, jamais ses tirs ne font mouche. Rageant.

Un pressing défaillant

Didier Deschamps avait fait le choix de bétonner, disons le clairement. Une défense à quatre resserrée, un trio de milieux de terrain hyper travailleurs à défaut d’être créatifs. Et devant ? Débrouillez-vous. Face à l’Espagne et à sa maîtrise technique, il faut presser fort. Et ensemble. Jamais les Bleus n’en ont eu la capacité physique. Dommage de ne pas avoir lancé Antoine Griezmann dans ce milieu à trois dés le départ, histoire d’essayer d’amener un peu plus de technique et de passes clés dans les zones les plus chaudes. Si la défense française a clairement été la satisfaction de cet Euro, la bouillie collective ne peut qu’être pointée du doigt.

Les choix de Didier Deschamps

Impossible de s’attaquer à Didier Deschamps, l’entraîneur (et le joueur) capable de tout gagner. Il connaît la recette. Une recette où le spectacle n’a pas sa place. On le sait. Mais ce mardi soir, face à l’Espagne, ses choix posent forcément question. Le seul joueur à avoir apporté du danger dans la défense espagnole s’appelle Bradley Barcola. Entré à l’heure de jeu, n’aurait-il pas mérité une place de titulaire ? Quand on voit le statut d’un Lamine Yamal, 16 ans, avec la Roja, il y a de quoi se poser des questions.

Avec William Saliba et Mike Maignan, Bradley Barcola est à peu près le seul à avoir fait l’unanimité chez les Bleus. Terne prestation d’Ousmane Dembélé, une nouvelle fois. Ses dribbles sont connus d’avance et ses centres ne trouvent jamais un coéquipier. À quoi bon ? L’ailier parisien semble être un parfait joker. De même, vu les prestations de Randal Kolo Muani et Marcus Thuram en pointe, pourquoi ne pas avoir offert un réel baroud d’honneur à Olivier Giroud ? Avec un Antoine Griezmann en position rapprochée. On ne saura jamais si cela aurait mieux fonctionné. De même, la complémentarité des trois milieux de terrain n’a jamais sauté aux yeux. Leurs profils diffèrent peu. La technique et la créativité manquent cruellement.

Alors forcément, le nom de Zinedine Zidane pour apporter des idées neuves aux Bleus refait déjà surface. La question sur l’avenir de Didier Deschamps a d’ailleurs fusé rapidement en conférence de presse. Ambiance.

La France n’avait plus gagné aux tirs au but depuis 1998 : les 3 clés du match face au Portugal

Ils l’ont fait. Au bout de la nuit, au bout de l’ennui, les Bleus se qualifient pour les demi-finales de l’Euro 2024 (0-0, 5-4 aux tirs au but). Ils affronteront mardi soir l’Espagne, qui a éliminé le pays hôte l’Allemagne, quelques heures avant, après prolongations (2-1). Retour sur les 3 faits marquants de la soirée.

Comment gagner aux tirs au but?

Didier Deschamps n’a jamais souhaité engager de coach mental, ni de spécialiste des tirs au but après les échecs récents. Notamment en finale de Coupe du monde 2022. Un curieux refus, alors qu’il est désormais acquis que l’exercice se travaille de façon précise afin d’optimiser ses chances. Ce soir, l’équipe de France s’en est sortie avec brio.

C’est la première fois que la France l’emporte aux tirs au but depuis 1998. De quoi forcément se poser des questions. Ce vendredi soir : cinq tirs au but, cinq buts inscrits avec classe et respect. Parfois même avec une conviction rare, comme la frappe de Jules Koundé, placée au millimètre. Imparable. Une séance qui contraste fortement avec la nouvelle prestation offensive désastreuse des Bleus.

L’attaque des Bleus : le néant.

Avec des noms comme Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé, Antoine Griezmann, Marcus Thuram, Kingsley Coman, Olivier Giroud, Bradley Barcola ou Randal Kolo Muani, l’équipe de France affole ses adversaires. Sur le papier. Dans la réalité, c’est une purge que font vivre les attaquants français aux supporters des Bleus. Entre mauvais choix, manque de confiance, panne physique totale (Mbappé) et zone de jeu surprenante (Griezmann), on se demande s’ils arriveront à marquer dans le jeu dans cette compétition. Car oui, les Bleus sont en demi-finales sans avoir marqué un seul but dans une phase de jeu. Un but contre son camp, un but sur penalty… Et c’est tout.

Etonnamment, Ousmane Dembélé a tout de même été élu homme du match ce soir. L’ailier parisien est entré à la 67e minute du match. S’il est vrai qu’il a réussi 8 dribbles et chamboulé la défense portugaise, ses centres n’ont ensuite rien amené de particulièrement dangereux. Il convertit tout de même son tir au but avec justesse. « Au bout du suspense, on est tous heureux de cette victoire. Je pense que ç’a été un bon match des deux équipes. On mérite cette victoire », a-t-il déclaré au micro de M6 après la qualification.

Le héros du match : Mike Maignan, barrière infranchissable.

Merci Magic Mike ! Star de la soirée, star des réseaux sociaux, le portier de l’AC Milan a encore brillé. Concentré en toute situation, il n’a jamais laissé les attaquants portugais prendre confiance. Impérial dans les airs, serein au pied, il en impose sur sa ligne. Déjà muet face à Slovénie en quarts, le Portugal n’a pas réussi à trouver la faille, malgré les percées régulières de Rafael Leao.

« Faites pas chier… » : Griezmann coupé au montage, après la victoire étriquée face à la Belgique (1-0)

Un match étouffant. Un suspense à son comble. Les supporters pensaient même que ce 8e de finale de l’Euro entre la France et la Belgique allait nous emmener jusqu’au bout de la nuit, aux tirs au but. Mais Randal Kolo Muani est entré, plein d’envie, son tir croisé a été dévié… et voilà les Bleus en quarts de finale.

À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire… Les Bleus sont qualifiés. Non s’en nous avoir fait piquer du nez. Au terme d’un match sans spectacle, sans rythme et sans grosse occasion de but, l’équipe de France a une nouvelle fois envoyée ses cousins belges à la maison.

Alors forcément, après la rencontre, l’heure est au soulagement. Les Bleus sont en quarts de finale et joueront vendredi un gros morceau : le Portugal ! À moins que la Slovénie ne créé l’exploit ce soir…

Interrogé par un journaliste, Antoine Griezmann l’a mauvaise que l’on puisse critiquer les Bleus. Le joueur clé de l’Atlético de Madrid a dû s’adapter, lui qui n’avait plus jouer ailier droit depuis des années. Une position qui ne lui convient guère. Lui, si brillant habituellement, en arrive à déjouer dans cet Euro.

« C’était encore un nouveau système pour nous, il faut s’habituer. Mon positionnement sur le côté ? Je l’ai appris ce matin. Je suis au service du coach et de l’équipe, on s’adapte. Un sacrifice ? Non, ça va être mal repris. Le coach m’a dit de jouer ici, je joue ici. Peu importe où je joue, je vais me donner à fond. Il sait où j’aime jouer, mais je vais toujours tout donner pour l’équipe, pour ce coach. Il a confiance en moi et j’essaye de lui redonner. »

Mais c’est la petite phrase suivante qui va bien sûr faire couler le plus d’encre (expression d’un autre temps). Ou générer le plus de réactions sur les réseaux sociaux.

Alors que le journaliste de BeIn Sports l’interroge, « petit score mais qualification pour les quarts », Grizou répond du tac-au-tac, « faites pas chier avec un petit score ou quoi, on est en quarts ». C’est le principal, en effet. La petite phrase a été coupée au montage avant de mettre en ligne le replay de l’interview d’après-match…

L’OM tient tête à l’Atalanta et peut encore rêver d’une finale (résumé et buts)

Un bijou. Si l’OM n’a pu faire mieux qu’un match nul (1-1) à domicile en demi-finale aller d’Europa League face à l’Atalanta Bergame, le geste de la soirée est à mettre au crédit d’un Marseillais. Encouragé quelques jours avant par Emmanuel Macron en personne, Chancel Mbemba a brillé. Le défenseur central international congolais s’est même mué en buteur…

Son tir enveloppé pied droit a trouvé la lucarne du portier italien. Nous sommes alors à la 20e minute de jeu. L’Olympique de Marseille venait de passer un premier quart d’heure difficile, bloqué dans son camp par le pressing italien incessant et déjà mené au score. Scamacca avait fait faux bond à la défense olympienne pour l’ouverture du score (0-1, 11e).

Poussés par un Orange Vélodrome en mode volcan, les Marseillais vont redresser la tête, se lâcher et même s’offrir les meilleures occasions.

D’abord par Aubameyang, seul face au gardien en fin de première période, bien servi par Clauss. Puis à nouveau d’une reprise de la tête après l’heure de jeu. Quelques secondes après son entrée en jeu, Ounahi ouvre lui aussi son pied mais son tir finit sur l’arrête des cages italiennes ! À quelques millimètres près… Mais ça ne rentre pas et les 65 000 supporters présents ce jeudi soir doivent se contenter de ce résultat.

Avec une défense solide, autour de l’Argentin Balerdi, de plus en plus fiable, et avec le retour des cadres, l’OM peut nourrir tous les espoirs. L’Atalanta Bergame a montré des qualités mais aussi des largesses défensives.

Rendez-vous jeudi prochain pour leur « finale », ce match retour qu’il faudra remporter, d’une façon ou d’une autre. Dans le temps réglementaire, en prolongation ou aux tirs au but. Mais cette fois, ce sera à Bergame.