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Le Real régale : Mbappé déjà buteur et vainqueur de la Supercoupe d’Europe (résumé & vidéo)

Un rouleau compresseur. Dés son premier match officiel, le Real Madrid des « Avengers » Mbappé-Vinicius-Bellingham-Rodrygo a éteint petit à petit de rigoureux adversaires de l’Atalanta Bergame et remporte la Supercoupe de l’UEFA (2-0), depuis le stade national à Varsovie.

68e minute de jeu, le Real Madrid enterre définitivement les derniers espoirs italiens… Le centre fuyant de Vinicius trouve finalement Jude Bellingham, l’Anglais contourne la défense et offre une passe délicieuse à Kylian Mbappé, qui arme et marque d’un tir limpide en une touche de balle (2-0). Les supporters explosent de joie. Il répond déjà aux attentes énormes.

Le trou est fait, les Avengers sont séduisants. Les joueurs jouent ensemble, il y a du mouvement, l’équipe défend autant qu’elle attaque, le Real est déjà dur à jouer.

Moins de dix minutes avant, les Madrilènes avaient fini par ouvrir le score après une heure de bonne tenue mais avec aussi tous les soucis que peuvent connaître les équipes en pleine préparation d’avant-saison. Incorporer Kylian Mbappé dans le schéma tactique de Carlo Ancelotti n’a rien de si simple. Faire cohabiter autant de stars non plus. Le PSG en sait quelque chose…

58e minute de jeu, servi sur le côté gauche de la surface de réparation, le Brésilien Vinicius allume l’étincelle, crochet incisif, débordement et centre près du but. Federico Valverde est bien placé et ouvre le score (1-0). Kylian Mbappé a servi à occuper la défense centrale en appelant le ballon un peu en retrait. Sur un dribble, la différence s’est faite. Les Italiens ont craqué.

Kylian Mbappé sortira finalement à la 83e minute de jeu, remplacé par Brahim Diaz. Sous l’ovation. Vinicius cédera lui aussi sa place à Arda Guler quelques minutes plus tard, et Jude Bellingham pour Dani Ceballos. Des débuts réussis. Il a joué, il a marqué, ils ont gagné.

15 Ligues des Champions et voilà une 6e Supercoupe d’Europe…

La surprise qui attendait les Bleus au retour au vestiaire après la victoire face à la Belgique (1-0)

Quel ennui ! Le match de l’équipe de Francea atteint un sommet… Peut-on rendre une copie moins spectaculaire que celle rendue par les Français et les Belges ? La faute revient aussi grandement à des Diables Rouges toujours aussi timorés dans ce huitième de finale de l’Euro, ce lundi (1-0).

Il a fallu un but contre son camp de Vertonghen pour libérer les Bleus en fin de match. Mais à leur retour au vestiaire, ils avaient une belle surprise.

Le revenant. Paul Pogba est-il un porte-bonheur ? Présent pour rencontrer les fans des Bleus en cette journée de France-Belgique, le milieu de terrain de la Juventus Turin, suspendu pour dopage, a fait chavirer les coeurs.

Grand succès déjà dans l’après-midi, à l’applaudimètre, lorsque Paul Pogba est apparu sur scène devant une foule en liesse.

Il fallait bien ça pour égayer la journée des fans de l’équipe de France. Le match qui a suivi fut à nouveau insipide. Des Belges recroquevillés derrière, à attendre une contre-attaque potentielle. Des Français toujours aussi incapables d’attaquer une défense regroupée.

La tentative de Didier Deschamps d’installer un milieu en losange, avec deux attaquants de pointe, Kylian Mbappé et Marcus Thuram, n’a pas plus fonctionné que le 4-3-3 habituel… Les Bleus ne sont pas plus avancés. Mais peut-être que le présence de Paul Pogba parmi eux, à défaut de jouer, va les revigorer.

Prochain rendez-vous, vendredi, face au Portugal (ou à la Slovénie).

On sait combien de clubs français sont qualifiés pour les demi-finales des Coupes d’Europe

Les clubs français envisageaient la passe de trois. La qualification du PSG, de l’OM et de Lille en demi-finales des trois Coupes d’Europe était largement envisageable avant le top départ des matchs retour. Cela aurait été historique…

Si le PSG a fait forte impression en l’emportant (1-4) à Barcelone, se qualifiant par la même occasion pour les demi-finales de la Ligue des Champions, tout n’a pas été aussi heureux pour les autres clubs français. Paris rencontrera les Allemands du Borussia Dortmund le mercredi 1er mai (à l’extérieur) puis le mardi 7 mai, au Parc des princes.

Après sa courte défaite 2-1 en Angleterre la semaine dernière, Lille devait battre Aston Villa par un but d’écart pour aller en prolongation ou par au moins deux buts d’écart pour se qualifier directement en demi-finale de Conférence League.

Si Yazici a rapidement ouvert le score, trompant Martinez (oui, le bourreau des Bleus en finale de Coupe du monde 2022), c’est Benjamin André qui pense offrir la qualification avec un second but après l’heure de jeu. Mais le LOSC concède finalement un but en toute fin de match (2-1). Quelle déception.

Prolongation puis tirs au but. Et à ce jeu-là, Emiliano Martinez est décidément le plus fort. Formidable (ou agaçant) chambreur, le gardien argentin a fait le show et détourné plusieurs tentatives lilloises. C’est cruel mais c’est bien Aston Villa qui file en demi-finales.

À Marseille, dans un Orange Vélodrome archi-plein, la donne est très simple avant le coup d’envoi. Avec la courte défaite du match aller à Lisbonne (Portugal) deux buts à un, l’OM devait gagner par un but d’écart pour aller en prolongation ou de deux buts d’écart minimum afin de se qualifier.

Si les Marseillais se montrent globalement poussifs, la ferveur est telle que le match finit par s’emballer. Les changements du coach Jean-Louis Gasset (le quatrième entraîneur de la saison !) font effet : peu après son entrée en jeu, l’attaquant camerounais Faris Moumbagna catapulte sa reprise de la tête aux fonds des filets du Benfica (1-0, 79e).

L’Olympique de Marseille aura d’autres occasions de prendre le dessus mais manque décidément de justesse technique. Les deux équipes filent en prolongation. Les joueurs sont sur les rotules : crampes, douleurs et grimaces sur les visages. Ça va d’un but à l’autre mais on se dirige là-aussi vers la séance de tirs au but. Une « loterie » selon certains, un exercice de concentration et de précision pour d’autres.

23h39. Débuts de la séance de tirs au but. L’Orange Vélodrome pousse une dernière fois très fort ses joueurs. Des joueurs particulièrement lessivés. À 36 ans, et après 120 minutes de jeu de haute volée, Angel Di Maria tire sur le poteau ! Sous une pluie de sifflets, l’ancien parisien a manqué de justesse. L’Argentin Joaquin Correa, si peu utilisé cette saison, donne ensuite l’avantage à l’OM.

Le portier olympien Pau Lopez stoppe alors d’une main ferme le tir au but d’Antonio Silva. Puis le Brésilien Luis Henrique offre la qualification à l’OM ! 23h47, c’est de la folie dans ce stade, tout le peuple olympien vibre à l’unisson. L’OM retrouve les demi-finales d’Europa League.