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Le jour où Renaissance songeait déjà à mettre le RN à Matignon !

Certains avaient cru à un poisson d’avril. Le 1er avril 2023, un article de Politis nous informait déjà de la volonté du parti présidentiel de placer le Rassemblement National (RN) à Matignon, afin de mieux l’exposer et de faire chuter Marine Le Pen. Emmanuel Macron est-il passé à l’acte ?

Dans cet édito du site Politis, dés avril 2023, on nous informe de cette idée folle : « Ce qui nous arrangerait, c’est une dissolution et un score suffisamment haut pour le RN, pour qu’on puisse mettre Le Pen à Matignon. Qu’on montre qu’elle est incompétente, comme ça on la décrédibilise pour 2027. Et elle devient inopérante. Donc plus de problème. »

Une source secrète au sein de Renaissance avait glissé l’information au journaliste de Politis. De quoi en étonner plus d’un. Une stratégie politique osée mais envisagée. Et désormais mise en oeuvre. La stratégie est claire mais le jeu, plus que dangereux.

Si Politis cite « un membre à la tête d’un bureau départemental en région parisienne de Renaissance et, par ailleurs, conseiller national du parti présidentiel », qui « ne fait pas partie du petit état-major rassemblé autour d’Emmanuel Macron, mais quand même », l’information fait tilt ce matin dans les esprits de beaucoup de citoyens français. Quelques heures après ce coup sur la tête. La France a massivement voté en faveur de Jordan Bardella et du Rassemblement National aux Européennes 2024. Une sanction collective contre la majorité.

D’autres vont aujourd’hui encore plus loin que les secrets de Politis. L’ancien banquier Jérôme Kerviel a une autre idée en tête pour le futur d’Emmanuel Macron. Laisser le RN au pouvoir jusqu’en 2027 pour mieux se représenter une troisième fois ! Hautement improbable.

Débat Macron-Le Pen : Marine Le Pen pose ses conditions, François-Xavier Bellamy réagit

C’est une proposition qui fait grand bruit. Emmanuel Macron « prêt à débattre » face à Marine Le Pen avant les élections européennes (9 juin). La réponse ne s’est pas faite attendre. La présidente du Rassemblement national a utilisé le réseau social X pour apporter une réponse.

Elle n’a pas refusé. Mais elle n’a pas accepté non plus. Posant des conditions drastiques à une telle rencontre.

« Je débattrai donc contre Emmanuel Macron si il met sur la table sa démission ou la dissolution de l’Assemblée nationale en cas d’échec de la liste Renaissance », vient de tweeter ce soir la femme politique. Dans ces conditions, un débat est-il encore envisageable ? Est-ce une façon habile de sa part de se dérober alors qu’une simple confrontation sans condition aurait pu avoir lieu ?

Alors que le débat Gabriel Attal-Jordan Bardella, jeudi, reste encore dans les têtes (les suiveurs estiment que le Premier ministre s’est montré plus à l’aise que le potentiel futur premier ministre du RN), un duel au sommet entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’annonçait comme l’événement politique de l’année.

Ce potentiel débat en haut lieu n’a pas plu à tout le monde. François-Xavier Bellamy, député et chef de file Les Républicains, a réagi rapidement sur BFM TV. Il parle alors d’une « immense supercherie démocratique ». Selon lui, on ne devrait même pas « prêter attention » à cela. « La question n’est pas de dissoudre ou non l’Assemblée nationale, le vrai débat de cette élection européenne, c’est à quoi ressemblera demain le Parlement européen. »

Pour François-Xavier Bellamy, Marine Le Pen est la « meilleure assurance-vie » du chef de l’Etat.

L’ancien ministre Damien Abad mis en examen pour viol

La justice accélère. L’ancien ministre des Solidarités Damien Abad vient d’être mis en examen, ce jeudi 16 mai, pour tentative de viol. Une information délivrée par le parquet de Paris. Le député de l’Ain est poursuivi pour ces faits « susceptibles d’avoir été commis en 2010 ».

L’ancien ministre sous le gouvernement Borne avait dû quitter ses fonctions en plein scandale, deux mois seulement après sa nomination en mai 2022. Accusé de violences sexuelles par trois femmes, Damien Abad a été mis en examen pour tentative de viol en 2010 sur l’une d’entre elles. Et placé sous le statut de témoin assisté pour les deux autres femmes, qui l’accusent du même crime en 2010 et en 2011.

L’AFP relaye le communiqué transmis par l’homme politique : il assure n’avoir « aucun doute » que son « innocence » serait « confirmée à l’issue » des investigations. Il conteste « fermement » ces « accusations ignobles ». Malgré cela, les messages fleurissent sur les réseaux sociaux, via notamment le hashtag #MeToo, élément central désormais de toute affaire d’agression sexuelle.

D’après des informations obtenues par France Info, « Damien Abad se présentera devant le bureau du groupe Renaissance mardi matin », le parti politique rappelant au passage la présomption d’innocence.