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NBA : Retraite de Derrick Rose, Antoine Griezmann lui rend un vibrant hommage

Une légende des parquets met fin à son immense carrière. Celui qui a porté les Chicago Bulls vers des sommets oubliés depuis l’ère Michael Jordan a donc décidé de raccrocher. À 35 ans, il dit stop après avoir connu quatre grosses opérations aux genoux et à la cheville. Mais il aura transmis des émotions folles à ses fans. Comme un certain Antoine Griezmann.

Les Chicago Bulls et toute la planète basket lui rendent hommage ce jeudi 26 septembre, date de l’annonce officielle de la retraite de Derrick Rose. Une retraite qui n’a rien de surprenante, tant le corps du meneur de jeu avait fini par le lâcher.

Depuis 2012, il n’a pas été épargné et n’a jamais pu retrouver son meilleur niveau. Quand ce n’était pas le genou, c’était la cheville. Les ligaments croisés, les ménisques…

Sur ses réseaux sociaux, qui totalisent plus de 50 millions d’abonnés, Antoine Griezmann lui rend vibrant hommage. « My First Love« , mon premier amour.

L’attaquant (ou milieu) de l’Atlético de Madrid lui déclare sa flamme publiquement : « J’aime Derrick Rose« . Tout en reprenant la lettre touchante du joueur de basket au moment de quitter les parquets.

Derrick Rose, ou D Rose, annonce donc son départ après 15 saisons de (très) hauts et de (très) bas. Méga-star aux Chicago Bulls, plus jeune MVP (meilleur joueur de l’année) de l’Histoire de la NBA, rookie de l’année, deux fois champion du monde, il était un joueur différent. Explosif, spectaculaire, son talent a influencé le monde.

Derrick Rose n’aura pas été champion olympique, ni champion NBA, mais qu’importe. Il dégageait quelque chose d’unique. De peu palpable.

En 2018, alors que sa carrière était déjà derrière lui à cause de graves blessures, il marque 50 points avec les Wolves de Minnesota, son record en carrière. Chapeau l’artiste !

Pour The Athletic, Derrick Rose s’est confié une dernière fois : « Le prochain chapitre consiste à poursuivre mes rêves. »

Les Bleus manquent leur rentrée, faut-il s’inquiéter ?

L’équipe de France de Didier Deschamps avait rendez-vous avec l’Italie, ce vendredi soir, au Parc des Princes, pour leur premier match de Ligue des Nations, compétition sans saveur mais obligatoire… Et tout ne s’est pas déroulé comme prévu. Analyse et récap.

Les Bleus sont-ils rassasiés ? On serait en droit de le penser après la terne prestation de l’équipe de France de football face à l’Italie (1-3). Face à une équipe en difficultés depuis des années, même si la squadra azzura a remporté l’Euro 2021, les hommes de Didier Deschamps voulait repartir fort, après l’échec en demi-finale de l’Euro 2024.

D’entrée de jeu, ils profitent d’une mauvaise passe en retrait italienne pour ouvrir le score. Très exactement après 12 secondes ! Bradley Barcola surfe sur ses derniers mois fantastiques pour permettre à son équipe de mener au score. Malheureusement, ce fut le seul et unique pressing réussi de l’équipe de France ce soir…

Si le match ne pouvait pas mieux commencer, les supporters avaient hâte de voir le nouveau système et les essais de Didier Deschamps. Jonathan Clauss latéral droit et Théo Hernandez à gauche, deux latéraux offensifs, pas dans les habitudes du sélectionneur. Une défense centrale William Saliba-Ibrahima Konaté, laissée à l’abandon, impossible de leur en tenir rigueur. Un milieu à deux, N’Golo Kanté et Youssouf Fofana, loin d’être impérial. Trois éléments offensifs : Bradley Barcola, Antoine Griezmann et la nouvellé pépite Michael Olise. Pour épauler Kylian Mbappé en pointe.

Face à une opposition correcte, sans être géniale, qui enregistrait notamment le retour de suspension longue durée de Sandro Tonali, la France a vite pris l’eau.

Jonathan Clauss a sombré, alors que les ailes italiennes ne sont pas vraiment leur point fort. N’Golo Kanté a été l’ombre de lui-même, tandis que Youssouf Fofana est clairement fautif sur le troisième but italien. Mettre en valeur les qualités de Kylian Mbappé en le laissant dans l’entonnoir adverse, seul en pointe, reste une interrogation. Et un défi.

Devant, si Michael Olise possède un talent fou et un vrai toucher de balle, sa relation avec Kylian Mbappé n’a pas été flagrante. Et l’attaquant du Real Madrid, dans un rôle d’avant-centre, reste une énigme.

Les entrées en jeu de Manu Koné, nouveau venu lui-aussi, Marcus Thuram, Ousmane Dembélé ou Warren Zaïre-Emery n’ont pas changé la donne. Incapables de défendre ensemble en bloc, les Bleus se sont fait transpercer trop souvent.

Si elle ne pouvait pas grand chose sur l’égalisation fantastique de Di Marco, après un une-deux splendide avec Tonali, l’équipe n’a pas montré d’adaptation tactique aux problèmes du soir. Et une incapacité folle à se transcender pour remonter la pente.

Est-ce un problème physique, puisque la saison vient tout juste de recommencer ? On connaît l’importance du niveau physique optimal des Bleus dans leurs bons résultats.

À venir sur Entrevue, les réactions de Didier Deschamps et de plusieurs joueurs.

19e étape : Tadej Pogacar, « l’alien », écrase le Tour, sur fond de dopage

Il est indéniablement supérieur. Il n’y a pas photo. Quatrième victoire d’étape de Tadej Pogacar sur le Tour de France 2024, au terme d’une nouvelle prestation monstrueuse. Une arrivée en solitaire à Isola 2000 et des concurrents relayés loin. Très loin.

Ils abdiquent un par un. Tadej Pogacar est intouchable. Nouveau coup de force du Slovène, déjà vainqueur du Tour en 2020 et 2021. Il fonce vers un nouveau sacre. À des vitesses qui laissent perplexe les suiveurs du Tour.

Tadej Pogacar semble surhumain sur ce Tour de France. Etape après étape, il impressionne et désarçonne les suiveurs les plus assidus. Alors que les experts dopage, comme Antoine Vayer, ex-coach chez Festina, n’en peuvent plus.

Une nouvelle fois très actif sur X, il signale cet après-midi que « ce sport ne verra pas le bout du tunnel. L’indécence de la surpuissance de Pogacar n’a d’égal que la fatuité des commentaires. »

« À cette vitesse il gagne le TDF2025 avant qu’il débute », plaisante un fan du Tour sur X.

Pour lui, le Slovène se moque du monde. Vainqueur cette 19e étape sans sourciller, évacuant la concurrence sans souci, Tadej Pogacar interroge. Une telle domination n’avait plus sauté aux yeux depuis les années Lance Armstrong, symbole du dopage organisé dans le cyclisme. Et que dire des records fracassés un par un par le coureur de la team UAE Emirates ? Records détenus par Lance Armstrong ou Marco Pantani…

Antoine Vayer poursuit via un second tweet après l’arrivée de cette 19e étape : « MONSTRUEUX, encore. Les mots manquent à côté des superlatifs mesurés désormais, malgré l’énormité de ses 38’11 » en altitude pour les 16,15 kms à 7,13% à 25,3 km/h après 3 cols. Ce sera plus de 460 watts étalon Alien malgré les 2021 mètres d’altitude. Le bilan sera incroyable, insalubre. Il tue le vélo, ses adversaires, l’éthique, la vertu, le sport. »

L’attaque de Tadej Pogacar n’a encore une fois laissé aucune chance à Remco Evenepoel et Jonas Vingegaard, ses deux principaux concurrents. Il est à 48h de son doublé historique Giro-Tour de France. Matteo Jorgenson termine deuxième de cette étape, totalement dépassé à 2km de l’arrivée par le maillot jaune.

Cristiano Ronaldo bat le record du commentaire Instagram le plus liké de l’histoire

Quand on aime, on ne compte pas. Mais là, c’est un raz-de-marée. On savait que l’officialisation de l’arrivée de Kylian Mbappé au Real Madrid allait provoquer un ouragan médiatique et sur les réseaux sociaux. Finalement, c’est un simple commentaire sur Instagram qui a provoqué un tsunami d’interactions.

Cristiano Ronaldo a beau évoluer désormais (seulement) en Arabie Saoudite, il reste une méga-star du sport mondial. Avec plus de 630 millions d’abonnés sur Instagram, son aura dépasse le cadre du football. Alors quand l’ex-gloire du Real Madrid félicite le Français Kylian Mbappé (177 millions d’abonnés Instagram) pour sa signature au Real Madrid, c’est un déferlement de likes.

Ainsi, Cristiano Ronaldo a battu le record du commentaire Instagram le plus liké (aimé) de l’histoire du réseau social. Une réaction publiée sous le post de Kylian Mbappé qui totalise ce jeudi midi 4,7 millions de likes ! Hors normes. CR7 chasse décidément tous les records…

La France bat tous les records de recettes de l’histoire de la WWE

Un événement historique pour un record historique. La LDLC Arena de Lyon accueillait vendredi et samedi les superstars du catch de la WWE. La plus grande institution de divertissement sportif au monde.

Pour la première fois de son histoire, l’entreprise américaine organisait un PLE (premium live event) en France. Un show mensuel disponible uniquement à la demande. Et la WWE n’a pas été déçue du voyage. On savait les fans français très friands de catch et aptes à mettre une ambiance de folie. Ce fut le cas ! Au-dessus des espérances.

Mêmes les superstars les plus chevronnées, comme Randy Orton, ont été surprises de constater une telle atmosphère. Lors de son entrée en scène lors de Backlash, samedi, Randy Orton a vu son thème d’entrée repris par l’arène toute entière. Du jamais vu. De quoi lui décrocher un grand sourire.

Baron Corbin a lui témoigné de son grand plaisir d’être venu catcher en France, via un message touchant pour les fans français sur X.

Pendant le vif échanges de bons mots entre AJ Styles et Cody Rhodes lors de SmackDown, le public tout entier s’est mis à entonner « il est vraiment phénoménal » (référence au surnom d’AJ Styles), surprenant les catcheurs. Qui n’avaient jamais connu ça, forcément…

Au final, le grand décisionnaire et ex-superstar légendaire, Paul « Triple H » Levesque, qui avait fait le déplacement à Lyon, a pu se réjouir publiquement de résultats historiques : meilleur recette pour le show SmackDown de vendredi, meilleure recette pour un Backlash et meilleure recette pour un évènement WWE en arène. Rien que ça !

Et c’est lui-même qui a laissé entendre dans la foulée, en conférence de presse, que la WWE allait revenir en France prochainement pour un show encore plus fort : « Nick Khan m’a envoyé un sms pendant Backlash, il y avait un mot à retenir : ‘stade’. »

Si la WWE remplit les arènes et les stades chaque semaine aux Etats-Unis, la compagnie s’ouvre là clairement de nouvelles opportunités de développement. Le marché français semble mûr pour recevoir régulièrement les superstars du catch.

La France nouvelle terre d’accueil régulière pour Cody Rhodes, Roman Reigns et les autres ? Déjà, il y a plus de 40 ans, les Français possédaient un lien privilégié avec le catch américain. André Le Géant avait été le premier français à conquérir le monde. Puis Hulk Hogan, Steve Austin ou The Rock ont ensuite propulsé ce sport au premier plan. Devenant un divertissement adulé partout dans le monde.

Plus de 11 600 spectateurs ont assisté samedi à cet événement très attendu, pareil pour le show SmackDown de vendredi. Mais déjà, le grand propriétaire de la WWE, TKO (également propriétaire de l’UFC), via Nick Khan, a annoncé qu’il réfléchissait à ramener la WWE en France en 2025 ! Cette fois dans un stade.

Le Stade de France et ses 80 000 places ? L’Orange Vélodrome et ses plus de 65 000 places ? Le stade Pierre Mauroy à Lille (50 000 places), où l’on sait que le public est hyper réactif ? Les stipulations vont aller bon train jusqu’à l’annonce officielle.

En démonstration face à Lyon, le PSG tout près du titre

Avec ou sans Kylian Mbappé, le PSG marche sur la Ligue 1. En toute logique, vu l’effectif, vu les finances du club, diront les mauvaises langues. Mais cette saison, le Paris-Saint Germain a retrouvé un élan collectif. Fini le star système mis en place suite aux arrivées successives de Neymar, Mbappé puis Messi en clou du spectacle.

Pourtant meilleure équipe de Ligue 1 en 2024, Lyon a constaté très vite les dégâts dimanche soir. Même avec Kylian Mbappé placé sur le banc des remplaçants par Luis Enrique, Paris s’est rapidement et facilement défait de l’OL. Tout a parfaitement démarré. Un but contre son camp de Matic, malheureux sur cette action (1-0, 3e). Puis des déboulés rageurs de l’intenable Barcola, l’ancien lyonnais, qui font mouche. Corner d’Asensio, Beraldo à la conclusion (2-0, 6e). L’écart est déjà fait. À la pause, la messe est dite : 4 buts à 1.

Le Portugais Ramos, si peu utilisé cette saison dans les moments clés (alors qu’il fait partie des buteurs les plus efficaces du championnat), inscrit son doublé. Le Parc des princes chavire. Cela semble une formalité. L’entraîneur lyonnais Pierre Sage n’a pas trouvé la clé pour éviter la même déculottée qu’au match aller (1-4). L’Olympique lyonnais était alors dans les bas fonds du classement, coaché par Laurent Blanc ! Premier de la liste des trois coachs mis en place cette saison…

Ce dimanche soir, c’est la fête dans le camp parisien, sous les regards d’Ousmane Dembélé et Kylian Mbappé, scotchés sur le (douillet) banc des remplaçants jusqu’à la fin. Paris a même pu sereinement fêter son capitaine Marquinhos, détenteur du record du nombre de matchs sous les couleurs rouge et bleu (436 matchs).

La seconde période ne servira qu’à une revue d’effectif, avec l’entrée de certains jeunes comme Senny Mayulu, 17 ans. Paris pourrait être titré dés mercredi, s’il gagne à Lorient et que Monaco ne bat pas Lille (match en retard de la 29e journée).

L’OL aura finalement évité une humiliation. Les Gones se font sérieusement remettre à leur place (8e). Eux qui rêvent de finir en trombe pour accrocher une place européenne. Alexandre Lacazette, le capitaine, au micro de Prime Vidéo est lucide : « Cela va nous permettre de redescendre sur terre« …

Les deux équipes se retrouveront le 25 mai pour la finale de la Coupe de France. D’ici à, les Lyonnais essayeront d’apprendre de leurs erreurs. Une finale, ça se gagne…