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Ourika-Booba : Drogue et violence, succès mondial

Il arrive toujours là où on ne l’attend pas. C’est l’histoire d’un succès fou, et cette fois, pas dans le rap. Booba, co-producteur et acteur de la série « Ourika », n’a pas fini de se targuer de cette réussite sur ses réseaux sociaux.

Actuellement top 3 des séries les plus vues dans le monde sur Amazon Prime Vidéo, Ourika est déjà attendue par ses fans pour une saison 2, 3 et 4…

« Évidemment, ça a été construit sur plusieurs saisons », confirme Booba au micro d’AlloCiné lors du festival Séries Mania à Lille. « Pourquoi ? Parce qu’en fait, comment parler du trafic de drogues et des problématiques qui l’entourent en une seule saison ? C’est évolutif, « Ourika » a vocation de parler d’autres territoires, d’autres drogues, d’autres trafics, d’autres problématiques. On y a pensé. »

Co-écrite par Booba et Clément Godart, un ancien policier qui a travaillé pendant plus de 20 ans à Paris, cette série policière très noire bénéficie d’un très bouche-à-oreille. La série s’est classée en tête des visionnages en France, en Italie, au Cameroun, au Maroc ou au Sénégal. Top 3 dans le monde. Une prouesse.

« C’était nouveau pour moi, c’était un challenge. Ça fait des années qu’on me propose des scénarios, des films, j’ai toujours refusé », poursuit Booba au micro de RTL. « Ce qui change là, c’est que je suis à la réalisation. J’avais moins peur du résultat, de me retrouver dans un truc qui ne me plait pas. »

Dans la série « Ourika », Booba joue le rôle de Métis, un trafiquant d’abord aperçu en cellule. L’objectif : sensibiliser à la dureté du monde de la drogue. Des drogues accessibles facilement à tous, désormais. « La drogue c’est d’actualité depuis un bon moment. À l’époque, la cocaïne était plus tabou, plus difficile à trouver. Dans les quartiers, c’était mal vu d’en vendre, c’était vendre la mort. Ça a beaucoup changé. Aujourd’hui, c’est devenu des bonbons. »

Cassie avec le FBI, ça sent le roussi pour Diddy

L’étau se resserre. La star du rap Sean Diddy Combs va-t-il être rattrapé par les enquêteurs ? Actuellement libre suite aux perquisitions très médiatisées réalisées dans ses domiciles de Los Angeles et Miami le mois dernier, Diddy serait toujours visé par des plaintes pour viols et agressions sexuelles, mais aussi pour relations sexuelles avec des personnes mineures et d’avoir possiblement pris part à du trafic d’êtres humains.

D’après TMZ, son ex-compagne, Cassie, serait passée aux aveux et collaborerait avec le FBI. Un coup dur pour l’homme d’affaires pointé du doigt régulièrement sur les réseaux sociaux par Curtis Johnson, alias 50 Cent, autre immense star du rap. Sorte de meneur du tribunal populaire.

Diddy va-t-il tomber ? Cassie a été la première à parler, en novembre dernier, du supplice qu’elle avait vécu pendant plus de dix ans avec Sean Combs. La chanteuse de 37 ans avait choqué le monde à l’automne dernier révélant que Diddy l’avait contrainte à des actes sexuels avec plusieurs hommes, lui avait administré de la drogue de force à plusieurs reprises. Un accord à l’amiable semblait avoir repoussé une possible peine de prison.

Sauf que l’affaire a depuis libéré la parole. Plusieurs autres femmes ont témoigné. Sean Combs dément avec force toutes les accusations. Certains pensent que son influence lui permet d’éviter les tracas. Mais les témoignages se succèdent et d’anciennes vidéos refont surface.

Le comédien Ashton Kutcher, dans des propos de 2019, tient des paroles qui portent à confusion. Après avoir passé une soirée avec le rappeur, il expliquait alors : « J’ai beaucoup de choses que je ne peux pas dire. ». Certains pensent désormais qu’il cherchait déjà à cacher des choses interdites. Lui qui est réputé si proche de Sean Combs. Tout est sujet à interprétation. Et beaucoup se servent des réseaux sociaux comme d’un joyeux comptoir de café.

A ce jeu-là, 50 Cent est d’ailleurs le roi. Lui qui s’était réjoui de tout le l’emballement médiatique autour de son ennemi Diddy. Sur Instagram : « Cette merde devient bien réel. Les fédéraux dans les propriétés, mince, ils ont mis les menottes aux enfants. Maintenant, ce n’est plus ‘Diddy l’a fait’. C’est ‘Diddy est cuit’. Ils n’interviennent pas comme ça s’ils n’ont pas un dossier. » Une publication supprimée quelques instants plus tard. Message quand même reçu cinq sur cinq.

Diddy dans la tourmente, nouvelle affaire Epstein ?

Une perquisition à l’Américaine. Des voitures de police en grand nombre, les caméras de télévision prévenues à l’avance, des hélicoptères et drones survolant les lieux. On se serait cru dans le tournage d’une série télé. Pas du tout. Les somptueuses demeures du rappeur et producteur P. Diddy viennent d’être perquisitionnées lundi à Miami (Floride, Etats-Unis) et Los Angeles (Californie, Etats-Unis).

Son nom est même celui le plus cité ces dernières heures sur les réseaux sociaux. Cela laisse place à toutes les rumeurs et interprétations. Si son avocat dénonce une « chasse aux sorcières », la star du hip-hop est au cœur de poursuites pour viol et agressions sexuelles. Certains imaginent aussi d’autres grands noms du rap embarqués par ricochet dans ce dossier sulfureux…

Les médias américains ne parlent que de ça. Est-on à l’aube d’une nouvelle affaire type « Jeffrey Epstein » ? Les habitants des deux quartiers des maisons perquisitionnés hier ne sont pas habitués à de telles descentes de police. Armés jusqu’aux dents, la police a réalisé un coup de force, voire un coup de communication.

Selon des voisins interviewés par plusieurs télés américaines, « de nombreux va et vient ont lieu tard le soir » chez Diddy. Un classique chez les rappeurs. La suite l’est beaucoup moins. Et inquiète bien plus : « On voit parfois arriver des bus de mineurs, en pleine nuit »…

Selon le New York Times, le célèbre producteur n’a pas cherché à fuir. Présent à l’aéroport de Miami, Diddy a été vu en conversation avec des agents fédéraux, sans être embarqué. Il s’apprêtait à s’envoler pour les Bahamas pour finalement rester aux États-Unis. À Los Angeles, les fils du rappeur Sean Combs (alias Diddy) ont été menottés. Que se passe-t-il réellement ?

En novembre, Cassie, une chanteuse et ancienne compagne de Diddy, a déposé plainte au civil pour viol et violences physiques contre le rappeur. Elle affirme avoir été initiée à la drogue, sous l’emprise de son compagnon, forcée à avoir des rapports sexuels filmés avec d’autres hommes, avoir été violée et victime de violences physiques. Elle s’est officiellement séparée de lui en 2018. Deux jours plus tard, les deux parties annoncent un « accord à l’amiable », sans détails supplémentaires. Mais certainement à grand renfort de millions de dollars.

L’affaire aurait pu s’arrêter là. Mais depuis, plusieurs autres femmes ont porté plainte. L’une accuse Puff Daddy (son ancien nom de scène) de l’avoir « droguée, et agressée sexuellement » en 1991, lorsqu’elle était étudiante à l’université de Syracuse. Elle avait filmé la scène et diffusé la vidéo en guise de vengeance.

Une autre femme, dont l’identité n’a pas été dévoilée, affirme que Diddy et le chanteur Aaron Hall l’ont violé à New York il y a plus de 30 ans. En décembre, autre plainte, au civil cette fois, l’accusant d’un viol en réunion sur une mineure de 17 ans en 2003.

Enfin, un ancien collaborateur, Rodney « Lil Rod » Jones, a porté plainte : il accuse Diddy d’avoir abusé de lui pendant plus d’un an alors qu’il travaillait avec lui en 2022-23 sur l’album Love.

L’étau se resserre autour de la star dont le nom a été cité à de nombreuses reprises au cours d’enquête non élucidées, comme celle de la mort de Tupac Shakur, superstar du rap abattue dans sa voiture à Las Vegas en 1996.

D’autres noms de célébrités sont cités autour de ce sombre dossier, en tant que complice : du prince Harry à Jay-Z, impossible pour le moment de faire la lumière.

À 54 ans, Diddy nie en bloc : « Des allégations écœurantes ont été portées contre moi par des individus à la recherche d’un salaire rapide. Laissez-moi être absolument clair : je n’ai fait aucune des choses horribles qui sont alléguées. Je me battrai pour mon nom, ma famille et pour la vérité ».

Ce mardi, son avocat Aaron Dyer a dénoncé un « usage excessif flagrant de la force armée », « cette embuscade sans précédent – associée à une présence médiatique coordonnée – conduit à un jugement prématuré de Monsieur Combs ».

Racisme envers Aya Nakamura : enquête ouverte

Les publications à caractère raciste envers la chanteuse Aya Nakamura sont depuis aujourd’hui l’objet d’une enquête, a annoncé le parquet de Paris. La justice va faire son travail.

Suite à un signalement de la Licra, dénonçant les messages racistes à répétition sur les réseaux sociaux envers la chanteuse franco-malienne, Aya Nakamura, le sujet a pris une tournure judiciaire. Le nom de la chanteuse revient avec insistance en tête de liste pour chanter lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques à Paris, cet été.

À 28 ans, c’est actuellement la Française la plus écoutée dans le monde. Mais elle fait l’objet de virulentes attaques. Sous couvert de liberté d’expression, le sujet a vite dévié sur les réseaux sociaux sur sa couleur de peau et ses origines.

Sacrée artiste féminine aux Victoires de la musique, Aya Nakamura suscite un débat national depuis que l’on a appris fin février dans L’Express qu’elle pourrait lancer les JO, le soir du 26 juillet, en interprétant du Edith Piaf.

Un groupuscule de l’ultradroite, Les Natifs, avait posté sur leurs réseaux une photo d’une banderole tendue par une dizaine de ses membres, bien cachés derrière celle-ci. On pouvait lire l’inscription : « Y’a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako ! ».

Prenant sa défense, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a mis en garde contre les « prétextes pour s’attaquer à quelqu’un par pur racisme ». « S’attaquer à une artiste pour ce qu’elle est, est inacceptable, c’est un délit », avait-elle ajouté lors d’une audition au Sénat.

Sur BFM TV, Patrick Bruel a lui volé au secours de la chanteuse si populaire : « Quand Jessye Norman a chanté la Marseillaise en 1989 pour le bicentenaire de la révolution, elle représentait la France ? Ce type de débat amène sur un mauvais terrain qu’on n’aimerait pas entendre. Je n’aimerais pas imaginer les raisons pour lesquelles il y a cette polémique… En tout cas, moi je serais ravi de l’entendre chanter Édith Piaf. »