fbpx

OM : Présentation de Mason Greenwood, moment de malaise, un ancien député moqué

Le jeu des questions-réponses en conférence de presse. Un grand classique. Mais désormais, beaucoup de conférences sont filmées et diffusées sur Twitch ou d’autres plateformes. L’ancien journaliste et ancien député Avi Assouly a voulu jouer la carte de l’humour lors de la présentation du nouveau joueur de l’OM Mason Greenwood… Ce n’est pas très bien passé.

Faire de l’humour, c’est un art. Obtenir l’approbation de la majorité n’est pas donné à tout le monde. Avi Assouly en a fait les frais. Présent lors de la conférence de presse de présentation des nouveaux joueurs marseillais, Mason Greenwood et Lilian Brassier, à l’Orange Vélodrome, ce dernier a pris le micro pour poser une question et « détendre l’atmosphère ».

Alors que la tension régnait par moments, suite à des questions répétitives sur les violences conjugales dont a été l’auteur Mason Greenwood il y a 3 ans, Avi Assouly a cherché à faire sourire tout le monde. Difficile de faire sourire tout le monde quand vous ne parlez pas la même langue… Ou que vous n’avez pas le même humour.

Pour beaucoup, qui en parlent sur les réseaux sociaux, on a donc assisté à un grand moment de gêne. L’ancien journaliste de Radio France et ancien député, 74 ans, s’en moque certainement.

« Pour décontracter un peu l’histoire, tu sais à quoi correspond ton nom de famille, Greenwood, tu sais la traduction ? », ose-t-il, alors d’autres personnes présentes à la conférence de presse auraient certainement voulu poser des questions plus « techniques »…

Forcément, l’ex-joueur de Manchester United et de Getafe répond par la négative.

« Green/Wood, c’est Bois/Vert, bois c’est wood, vert c’est green », reprend Avi Assouly. Mason Greenwood, 22 ans, reste circonspect. Le président de l’OM Pablo Longoria retient un rire (très) gêné... Bienvenue Mason !

Pour revoir la conférence de presse de Mason Greenwood et Lilian Brassier en intégralité : Twitch OM

Cauet va pouvoir refaire de la radio et de la télé

Il va pouvoir reprendre sa vie professionnelle. Mis en examen le 24 mai dernier pour des affaires de viols sur mineure, viol et agression sexuelle, l’animateur Cauet a obtenu ce vendredi matin l’autorisation d’exercer à la radio ou à la télévision, sans public.

Interdit d’antenne pendant son contrôle judiciaire, les avocats de Sébastien Cauet avaient interpellé la cour sur le fait que l’ancienne star de NRJ n’avait plus le droit d’exercer son métier. Aucun revenu possible de cette activité alors que la justice lui réclamait le versement d’une caution de 100.000 euros

D’après des informations de BFM TV, la cour d’appel de Paris a assoupli, ce vendredi matin, le contrôle judiciaire de Sébastien Cauet. Il peut donc animer toute émission à la radio ou à la télévision, mais il faut que cela soit sans public.

L’animateur a été mis en examen pour viols sur mineure, viol et agression sexuelle le 24 mai dernier et d’abord interdit d’antenne pendant son contrôle judiciaire. Et ce, alors qu’il reste présumé innocent.

L’animateur est visé par au moins cinq plaintes pour viols sur mineure, viol et agression sexuelle. Des plaintes déposées pour des faits présumés remontant jusqu’en 1994. Sébastien Cauet clame son innocence.

« Quand je dis que je m’appelle Imane, on ne me rappelle pas… » Cyril Hanouna s’explique

« On Marche sur la Tête », la nouvelle émission de Cyril Hanouna sur Europe 1, n’en finit plus de faire parler. Ce jeudi, c’est une auditrice très remontée qui a été au centre de la séquence le plus reprise sur les réseaux sociaux.

D’entrée de jeu, « Justine » précise qu’elle s’appelle en fait « Imane », Cyril Hanouna n’y voit forcément « aucun problème ». L’auditrice précise : « Ça fait trois jours que j’essaye de vous joindre, et quand je dis que je m’appelle Imane, on ne me rappelle pas, et quand je dis que je m’appelle Justine, on me rappelle dans la minute… »

Cyril Hanouna, en relation directe avec la régie, lui explique bien vite que cela « doit être lié au sujet ». Rien de raciste, donc. Mais de simples raisons éditoriales.

Imane décide alors de demander à Cyril Hanouna pourquoi ses émissions ne défendent pas plus la cause des Palestiniens, dont civils et enfants innocents ont été tués par milliers dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

D’un ton solennel, Cyril Hanouna est obligé de reprendre la parole. « On était extrêmement choqués par ce qu’il s’est passé le 7 octobre, les attaques terroristes, ça nous a fait énormément de mal. Mais nous sommes tous ici, on ne veut qu’une seule chose, la paix. »

Imane renchérit : « On ne peut pas s’émouvoir du 7 octobre sans s’émouvoir malheureusement des autres vies perdues depuis cette date. Quand on veut s’émouvoir pour les Palestiniens, on nous parle du 7 octobre. Je suis parti quinze jours à Gaza, à l’hôpital européen. »

C’est Gilles Verdez qui va prendre la défense de l’émission : « On a été équilibrés, on a dit qu’un mort valait un mort, qu’un drame valait un drame. »

Conclusion de Cyril Hanouna : « Imane, plus besoin de dire que vous vous appelez Justine, tout le monde est le bienvenu sur Europe 1. »

Waffen-SS : Odoul décontenancé, Europe 1 supprime la vidéo de ses réseaux sociaux

Une intervention qui sème le trouble. Sur Europe 1, en direct, un auditeur en est venu à parler avec fierté de son grand-père engagé chez la Waffen-SS, l’escadron de la mort de l’Allemagne nazie. Une intervention confuse, qui n’a pas fait réagir en plateau.

Décidément, les débuts d’« On Marche sur la Tête », la nouvelle émission de Cyril Hanouna sur Europe 1, font fortement réagir. Après les violentes attaques envers Gilles Verdez la veille, c’est au tour de Julien Odoul, député RN, d’être pointé du doigt. En cause, une séquence de ce mercredi vers 16h50 où il n’a pas su quoi dire en écoutant l’intervention étonnante d’un auditeur.

Certains internautes ont déjà dénoncé le moment en question à l’Arcom. L’autorité de régulation des médias avait pris les devants. Selon Le Parisien, Europe 1 a reçu une demande pour lui rappeler son obligation de « mesure », « d’honnêteté » et « de pluralité des points de vue » dans le traitement de l’actualité électorale dans la nouvelle émission de Cyril Hanouna, concernant les législatives.

La séquence du jour n’a pas dû plaire à l’Arcom. « Il faut que le RN cesse de s’excuser… Mon grand-père était dans la Waffen-SS. Il a été déporté. Il a ensuite été naturalisé en Juste parce qu’il a sauvé énormément de personnes. Il faut que la gauche arrête de se servir de ce prétexte de la guerre contre le RN. »

Conseil curieux quand on connaît l’histoire de la création du Front National, à l’initiative d’anciens nazis. Et histoire difficile à cerner concernant ce grand-père, à la fois tortionnaire des Juifs pendant la guerre puis sauveur de ces mêmes Juifs ?

Au moment où l’auditeur commence à parler de « son grand-mère dans la Waffen-SS », Julien Odoul lance un regard interrogateur. Cyril Hanouna tente lui aussi de comprendre où l’auditeur veut en venir : « On avait mal compris, il a été déporté, d’accord ? ». Mais quand l’auditeur s’enfonce dans ses explications, sans mettre à mal les horreurs de la seconde guerre mondiale, personne en plateau ne relève. Une histoire trop peu détaillée pour être compréhensible. Les raccourcis ont suffi à semer le trouble.

« Il faut que le Rassemblement National arrête de se plier contre la ‘doctrat’ de la gauche (sic), qui leur dit quoi faire, quoi penser, de quoi s’excuser. » Et Julien Odoul fait mine d’acquiescer. Une sorte d’approbation du visage qui a fait bondir bon nombre d’internautes, notamment sur X.

Le direct est parfois traître et encore plus en radio. Cyril Hanouna passe alors à la suite de l’émission. Et malheureusement personne ne revient sur cette intervention aussi confuse que déconcertante.

Banderole anti Ch’tis : « Qu’est-ce qu’ils disaient de mal ? »

Il aurait mieux fait de se taire. L’ancien joueur du PSG Fabrice Pancrate n’a pas la langue dans sa poche. Dans l’émission « 100% PSG, le mag » sur France Bleu Paris, il n’a pas pu s’empêcher de revenir sur une immense polémique, née en mars 2008.

Lors de cette finale de Coupe de la Ligue entre le Paris-SG et le RC Lens, la banderole « Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch’tis », brandie au Stade de France, affolait le football français, le monde politique ainsi que les médias.

Quelques semaines après la sortie du film de Dany Boon, la (mauvaise) blague ne fait rire personne. Sauf les Boulogne Boys. Présent ce soir-là, le président de la République, Nicolas Sarkozy, ne décolère pas.

« On voulait faire de l’humour, du Charlie Hebdo, du Coluche, du Desproges », estimera 10 ans plus tard, lors de son procès en appel, un des prévenus. Cette affaire coûtera la dissolution de deux groupes de supporters, dont les très décriés Boulogne Boys, une décision actée alors rapidement par la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie.

Vendredi soir, sur France Bleu Paris, Fabrice Pancrate en a remis une couche. Alors que le football français aurait aimé enterrer définitivement cette affaire.

Quand l’animatrice Pia Clemens l’interroge avec une question simple, Fabrice Pancrate éclate de rire. « Est-ce que t’entres sur la pelouse au Parc, tu notes le tifo (en tribunes) quand t’es joueur ? » Réponse entre rires à gorge déployée : « Non, non, je ne peux pas le sortir ! ». Il se retient alors de délivrer son anecdote. Il aurait mieux fait.

Intriguée, Pia Clemens le relance tout sourire : « Vas-y ! ». « Ça a fait polémique », sourit l’ex-ailier du PSG.

« Franchement, j’ai rien contre les Ch’tis, ils sont gentils. Mais qu’est-ce qu’ils (les supporters du PSG) disaient de mal ? Moi quand j’ai vu la polémique, je me suis dit ‘il est où le problème’ ? Soit vous n’ouvrez pas les journaux, soit… Les problèmes évoqués, ils sont réels ! Alors c’est vrai, sur le ton de la plaisanterie, ça n’a pas fait rigoler le peuple du Nord, ce sont des gens attachants… »

Et Pancrate s’enfonce encore dans la foulée : « Il y avait beaucoup de vérités dans ce qui était écrit ! »

Cauet ne reviendra pas sur NRJ

Une mise en retrait qui ne passe pas. Décidée en novembre 2023 après la révélation d’une première plainte pour viols visant Sébastien Cauet (quatre autres ont été déposées pour violences sexuelles par la suite), la mise à l’écart de l’animateur était l’objet d’une première bataille judiciaire, lundi, devant le tribunal de commerce de Paris.

Accompagné de son épouse, Nathalie Dartois, l’ex-animateur star d’NRJ a annoncé être « venu pour défendre (ses) entreprises et (ses) salariés ». À la barre, son avocat, Maître Frédéric Lamoureux, a dénoncé une décision « unilatérale » d’NRJ dénuée de « fondement juridique ». Diffusée de 15h à 19h, l’émission « C’ Cauet » n’est jamais revenue à l’antenne. Entraînant la fin des versements de la station à Be Aware Radio, la société de production. Un manque à gagner de 147 500 euros hors taxes par mois, pour un contrat annuel estimé à 1,5 millions d’euros.

« Je ne suis pas là pour moi ». Accusé par plusieurs femmes de violences sexuelles, Sébastien Cauet souhaite obtenir une indemnisation. Il a assigné la radio en justice pour « pour obtenir à titre principal l’exécution forcée de leurs accords ». Son avocat précise ce lundi que l’intéressé ne demande plus un retour à l’antenne, préférant se concentrer sur « les conditions de la suspension et de la résiliation du contrat ».

24 personnes sont concernées par cette rupture brutale de contrat, liée aux affaires présumées de viols. Sans revenus « depuis plus de trois mois », Sébastien Cauet a été « obligé de se séparer de son équipe de 24 personnes », a-t-il avancé à l’audience, jouant sur la corde sensible.

La radio avait annoncé fin novembre « le retrait provisoire » d’« un commun accord » de son présentateur vedette. Ce dernier réalisait pourtant 44 % de l’audience quotidienne de NRJ. Visé par une enquête préliminaire pour viols sur mineure de plus de 15 ans et viols, l’animateur de 51 ans attend pourtant « que des gens qui ont passé des années avec (lui) puissent continuer à travailler », sur NRJ ou ailleurs.

« La présence en direct à l’antenne » de l’animateur n’est « plus possible », ont déclaré les avocats Maîtres Didier Théophile et Thierry Marembert, représentants la station. Malgré la présomption d’innocence, les accusations le visant ont porté « atteinte » à l’image de la station, certains annonceurs refusant désormais d’être associés à son émission.

Les arguments du camp Cauet restent avant tout commerciaux. Maître Lamoureux reproche à NRJ d’avoir « coulé le bateau » en voyant une « tempête au loin », plutôt que de « naviguer en marin expérimenté ». Selon lui, NRJ continue de « commercialiser des espaces publicitaires » autour des podcasts des émissions de Cauet. « Votre tribunal juge de relations commerciales, point barre », a-t-il rappelé. La décision sera rendue le 7 mai.