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« Le premier arabe que je croise, je lui mets… » Melvyn Jaminet exclu du XV de France

Un scandale majeur pour le rugby français. En pleine soirée électorale, la Fédération française de rugby vient d’acter le départ de Melvyn Jaminet du XV de France. Ce dernier ayant posté des propos racistes sur son compte Instagram dans la nuit de samedi à dimanche.

Les valeurs de l’ovalie ? Dérapage raciste scandaleux de la part de l’arrière du XV de France et du RC Toulon, Melvyn Jaminet, 25 ans. « Le premier arabe que je croise, je lui mets un coup de casque », ose-t-il dans une vidéo « Réel » rapidement supprimée de son compte Instagram. Le tout en marge d’une victoire des Bleus face à l’Argentine.

La vidéo s’est propagée bien vite sur les réseaux sociaux, suscitant l’émoi, la rage et la stupeur. Si le joueur a posté de simples excuses en story Instagram, le XV de France, son club (et bientôt sûrement son équipementier) ont bien vite pris des décisions fortes.

« Je suis profondément désolé et honteux de mes paroles. Je tiens à m’excuser auprès de tout le monde. Je comprends que cela ait pu blesser et offenser de nombreuses personnes, et je tiens à dire clairement que ces propos ne reflètent en aucun cas mes valeurs ou celles de l’équipe de France de rugby. Le racisme, sous toutes ses formes, est inacceptable et va à l’encontre de tout ce en quoi je crois. » Un joli texte d’excuses qui ne convainc pas grand monde.

« Melvyn Jaminet a été mis à l’écart avec effet immédiat et quitte le groupe France actuellement présent en Argentine. » La Fédération française de rugby (FFR) n’a pas tergiversé longtemps avant de publier ce communiqué. Se basant sur « propos inacceptables et contraires aux valeurs fondamentales » du ruby, la FFR a exclu le joueur du groupe France.

Son club, le RC Toulon, vient d’annoncer diligenter une enquête interne afin de faire la lumière sur ce post inadmissible. Le joueur pourrait aussi perdre son principal équipementier, Nike, qui n’a pas l’habitude de mettre du temps à réagir lors de tels scandales.

« Les Français ne sont pas racistes ! » Cyril Hanouna met fin au débat

Voilà un sujet qui divise. Et qui promet de longs débats lors des dimanches midis en famille. Alors Cyril Hanouna a tenu à mettre les choses au clair. Et à donner un avis tranché. Dans « On Marche sur la Tête », son émission sur Europe 1, l’animateur a voulu mettre fin à ce débat incessant.

Les Français sont-ils racistes ? Tous, non. Fondamentalement ? Pas forcément non plus. Mais le sujet revient actuellement en boucle dans les médias suite à la déferlante RN dans les urnes. À trois jours du premier tour des élections législatives, Cyril Hanouna a voulu dire clairement les termes, dans son émission « On Marche sur la Tête », sur Europe 1.

« Les gens qui disent que les Français sont racistes, je ne supporte plus ça. Je vais vous dire, les Français sont tout sauf racistes ! », estime Cyril Hanouna. Poursuivant : « Ils veulent juste vivre tranquille. Il y en a plein qui me disent que le mot race n’existe pas. On veut juste des gens qui marchent tous dans le même sens et on veut tous des gens qui aiment la France, c’est tout. »

Suffisant pour mettre fin au débat ? Les nombreux français victimes de racisme sur le territoire ne l’entendent certainement pas de cette oreille. Mais impossible de généraliser. « Les Français ne sont pas racistes », nuance Gilles Verdez, « mais il y a du racisme en France, c’est sûr. »

« Je ne suis pas raciste… J’ai mon voisin, il est du Mali… » Déjà plus de 4 millions de vues pour ce militant RN

La vidéo totalise déjà plus de 4 millions de vues en quelques heures. Un militant Rassemblement National, interviewé par Réel Média, tente de se justifier… Non, il n’est pas raciste. Selon lui. Et en toute bonne foi.

Ses explications ont fait sensation, ce lundi, à quelques jours du premier tour des élections législatives. La vidéo fait un carton chez tous ceux qui ont récupéré les images, comme ici Cerfia et ses 4 millions de vues, alors que chez les auteurs de l’interview, la vidéo originale du Réel Média, seulement quelques milliers de vues au compteur sur X.

Dans le Val-d’Oise, à Persan, on apprend que « la ville est divisée entre le RN et la LFI ». L’une des rares villes où le Rassemblement national et la France Insoumise sont arrivés presque à égalité lors des dernières européennes.

C’est là qu’un électeur du Rassemblement National, un senior, tente de justifier son vote. Et surtout convaincre qu’il n’est pas raciste. En utilisant tous les clichés habituels. Du racisme pur et dur, que l’homme ne semble pas du tout comprendre, ni admettre.

« Je voterai RN aux législatives et je ne suis pas raciste pour ça. J’ai mon voisin, il est du Mali, je crois, ou du Sénégal, enfin bref, il a eu un problème avec des colis, il m’a demandé si je pouvais lui garder, j’ai dit d’accord. Bon, j’ai dit attention, ça dépend quel colis, hein ! Parce que si c’est 1 kilo de cocaïne ou d’héroïne, je ne vais pas aller au gnouf à mon âge ! ! », explique-t-il fièrement. Bah voyons !

Forcément, sur les réseaux sociaux, c’est la consternation face à de telles déclarations. Dans les commentaires, on peut lire : « C’est un acteur, je ne peux pas croire autre chose », ou encore « Quand on dit qu’on revit les années 30, on en rigole mais on creuse toujours plus profond ». Un autre semble stupéfait : « Malheureusement je crains que ce soit représentatif… » ou ici « Quand tu dois te prouver que t’es pas raciste c’est que t’es raciste et ici « C’est Groland c’est pas possible ».

« Quand je dis que je m’appelle Imane, on ne me rappelle pas… » Cyril Hanouna s’explique

« On Marche sur la Tête », la nouvelle émission de Cyril Hanouna sur Europe 1, n’en finit plus de faire parler. Ce jeudi, c’est une auditrice très remontée qui a été au centre de la séquence le plus reprise sur les réseaux sociaux.

D’entrée de jeu, « Justine » précise qu’elle s’appelle en fait « Imane », Cyril Hanouna n’y voit forcément « aucun problème ». L’auditrice précise : « Ça fait trois jours que j’essaye de vous joindre, et quand je dis que je m’appelle Imane, on ne me rappelle pas, et quand je dis que je m’appelle Justine, on me rappelle dans la minute… »

Cyril Hanouna, en relation directe avec la régie, lui explique bien vite que cela « doit être lié au sujet ». Rien de raciste, donc. Mais de simples raisons éditoriales.

Imane décide alors de demander à Cyril Hanouna pourquoi ses émissions ne défendent pas plus la cause des Palestiniens, dont civils et enfants innocents ont été tués par milliers dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

D’un ton solennel, Cyril Hanouna est obligé de reprendre la parole. « On était extrêmement choqués par ce qu’il s’est passé le 7 octobre, les attaques terroristes, ça nous a fait énormément de mal. Mais nous sommes tous ici, on ne veut qu’une seule chose, la paix. »

Imane renchérit : « On ne peut pas s’émouvoir du 7 octobre sans s’émouvoir malheureusement des autres vies perdues depuis cette date. Quand on veut s’émouvoir pour les Palestiniens, on nous parle du 7 octobre. Je suis parti quinze jours à Gaza, à l’hôpital européen. »

C’est Gilles Verdez qui va prendre la défense de l’émission : « On a été équilibrés, on a dit qu’un mort valait un mort, qu’un drame valait un drame. »

Conclusion de Cyril Hanouna : « Imane, plus besoin de dire que vous vous appelez Justine, tout le monde est le bienvenu sur Europe 1. »

Thierry Henry appelle à « aller voter » pour « faire barrage aux extrêmes »

Thierry Henry n’avait pas besoin qu’on le questionne sur le sujet. Ses réponses étaient déjà prêtes. Le sélectionneur de l’équipe de France pour les Jeux Olympiques a confirmé les propos de de Kylian Mbappé et de Marcus Thuram afin de « faire barrage aux extrêmes ».

Thierry Henry se savait attendu sur ce sujet épineux. Les législatives du 30 juin et du 7 juillet. La montée des idées radicales du Rassemblement national en France. Le sélectionneur des Bleus pour Paris 2024 annonce d’emblée qu’il « partage tout ce qui a été dit sur le sujet que vous connaissez bien, si on rentre dans la politique ».

Alors que Kylian Mbappé a parlé de « faire barrage aux extrêmes » sans nommer l’extrême droite et que Marcus Thuram a clairement indiqué vouloir empêcher que le RN prenne le pouvoir en France, Thierry Henry axe sa communication sur « allez voter » !

En conférence de presse, ce lundi matin, afin de présenter la dernière mouture de sa sélection de joueurs pour les JO, Thierry Henry se montre clair : « Je peux citer Marcus, Ousmane, Kylian, le coach… Ce qui peut faire barrage aux extrêmes c’est voter donc… Allez voter ! Personnellement je suis contre tout ce qui divise et un peu plus, si vous voulez, quelque part, unir. »

Incidents racistes, dysfonctionnements des autorités : le triste bilan après OL-PSG

La fête du football a encore une fois été gâchée par quelques individus. Samedi, à quelques heures de la finale de Coupe de France remportée par le PSG (1-2), des affrontements ont eu lieu entre supporters lyonnais et parisiens, sur l’autoroute A1.

Plus de 24 heures après les faits, l’heure est au bilan. La Préfecture du Nord fait le point sur la situation : « Les forces de sécurité ont procédé à 10 interpellations, dressé 8 amendes forfaitaires délictuelles et sont intervenus pour 1 ivresse publique et manifeste ».

On apprend ensuite dans le communiqué que « 8 policiers ont été légèrement blessés. 14 supporters ont nécessité une prise en charge médicale. Un bus a été incendié et 2 autres endommagés ». Si l’enquête policière est en cours pour connaître les causes des incidents, L’Equipe a déjà remonté le fil de ces tristes bagarres.

Selon le média sportif, le car de supporters lyonnais n’avait rien à faire là, en face de ceux des Parisiens, à hauteur du péage. C’est une erreur manifeste des autorités. Les responsabilités seraient donc partagées, ce qui n’enlèverait en rien la bêtise de ces individus. « Le cabinet du ministère de l’Intérieur a donc (encore une fois) transformé la réalité dans sa communication : il y avait bien une escorte policière avec les cars lyonnais, et elle les a emmenés au mauvais endroit, au mauvais moment », insiste le journaliste Hugo Guillemet sur X.

Chaque camp se renvoie ainsi la balle. « L’OL a toujours un énorme problème à régler sur les déplacements avec des mecs bourrés/racistes/violents », poursuit le journaliste qui suit l’Olympique lyonnais.

Autre grave problème concernant l’OL : de graves incidents racistes ont eu lieu en marge de cette finale. « Ils disaient « on va taper du noir » et ils faisaient des cris de singe, ça a duré tout le trajet, toujours les mêmes gars. Moi qui ne suis pas raciste pour un sou, ça me saoule d’être affilié à ces gens-là. Ils étaient alcoolisés dès le matin… », ajoute L’Equipe, concernant le déplacement de supporters lyonnais jusqu’à Lille, samedi.

Sans parler des actes racistes filmés lors de la diffusion du match au Groupama Stadium, samedi soir. Deux individus au premier rang sont pris en flagrant délit de violence envers deux jeunes femmes, dont l’un apparaît voilée. Selon les témoins de la scène, les coups portés font suite à plusieurs mots déplacés. Sous couvert de l’explosion de joie au moment du but lyonnais, un homme violente sciemment une jeune femme.

Et plusieurs témoignages évoquent aussi des insultes racistes lorsque Ousmane Dembélé (PSG) apparaissait sur les écrans géants… Un fléau que le club va devoir vite réprimander. Car cela fait des années que ça dure. L’OL a promis via un message sur X de faire la lumière sur cette affaire.

Autre témoin ayant vécu la même scène de racisme et de violence samedi soir :

« Libérez mes chats ! » : guerre de voisinage sur fond de racisme

Elle doit être sympa la fête des voisins… Bientôt 4 ans que ça dure. Une histoire de voisinage qui tourne au vinaigre. Les histoires les plus courtes sont pourtant les meilleures… Il faudrait le rappeler à cette habitante de Saint-André-le-Gaz en Isère. Elle visite chaque jour ses voisins pour les accuser de voler ses chats pour les manger !

Il faut se pincer pour y croire. Le récit est signé Le Dauphiné Libéré, complété par les détails du Progrès. Martine Le a contacté la mairie de Saint-André-le-Gaz, la gendarmerie et un conciliateur de justice pour résoudre cette affreuse situation. Rien ne bouge.

Depuis quatre ans, « qu’il pleuve ou qu’il neige », la pression est permanente. « Elle a commencé à venir les réclamer devant le portail au mois de mai 2020 », se souvient Martine Le. « Depuis, c’est pratiquement tous les jours ».

D’origine asiatique, ce couple reçoit ces attaques quotidiennes sur fond de racisme. Un racisme ordinaire. D’autant plus terrible. « Libérez mes chats. Libérez mes chats. Libérez mes chats », voilà les mots répétés inlassablement devant le portail.

Un scénario qui a poussé la famille à s’équiper de caméras de vidéosurveillance pour tout enregistrer. Exemple, le 24 mars 2024 : première venue enregistrée à 7h38. La dernière à 20h58. Sans sonner, d’après Le Progrès, qui précise que la voisine est vue en train de frapper le portail à l’aide d’une canne. Cas psychiatrique ? Guerre de voisinage ? Racisme ?

Le problème, c’est que la version diffère si vous interrogez la « harceleuse ». « Tous les jours, ils mettent des appâts derrière leur maison pour les attraper », affirme la voisine repérée par les caméras de surveillance. Cette dernière reconnaît d’ailleurs ses « visites » quotidiennes pour demander le retour de ses chats…

« Lorsque mon chat a commencé à disparaître, il y a quatre ans, j’ai mis des mots dans les boîtes aux lettres du quartier », détaille-t-elle au Progrès. « Puis dans des boîtes aux lettres de manière individuelle. Lorsque j’ai déposé un papier dans leur boîte aux lettres, mon chat est revenu. C’est une preuve ». Suffisant ? Une drôle d’enquête et de drôles de conclusions. Mais la propriétaire des chats explique aussi que ses chats rentrent quotidiennement à son domicile. Donc tout va bien, non ?

Conciliante, Martine Le a contacté la mairie, la gendarmerie et un conciliateur de justice pour mettre fin à ce conflit. Elle précise même avoir proposé à sa voisine de venir récupérer ses chats chez elle. Sauf qu’il n’y en aurait pas…

« Nous sommes asiatiques, d’origine vietnamienne, nous ne mangeons ni les chats ni les chiens », se sent-elle obligée de préciser. D’autant qu’il serait compliqué que ces chats soient mangés puisque la propriétaire affirme que ses animaux rentrent chaque soir…

Une affaire loin d’être réglée. Faudrait-il en passer par l’installation de GPS sur les colliers des animaux afin de tracer leurs déplacements ? Une idée qu’Entrevue leur suggère…

Les images de l’incident raciste en Espagne, un Français visé

Mauvaise publicité pour LaLiga, le championnat espagnol. Déjà confronté régulièrement à des actes de racisme honteux dans ses tribunes, rebelote ce samedi. Alors que le Real Madrid se déplaçait sur la pelouse de Majorque, dans le cadre de la 31e journée.

Le leader du championnat espagnol est allé chercher une victoire importante (0-1) en vu du titre. Surtout dans un match coincé entre deux rencontres capitales de quart de finale de Ligue des Champions face à Manchester City. L’entraîneur Carlo Ancelotti avait donc fait tourner son effectif, mais titularisé son taulier, le Français Aurélien Tchouaméni.

Seul et unique buteur du jour, l’ancien bordelais et monégasque est allé célébrer devant les tribunes. Comme le font tous les footballeurs. C’est là qu’un énergumène présent en tribunes a jeté une bouteille puis l’a moqué via des cris de singe.

Les images de la Movistar sont sans équivoque. Et ce n’est pas le jeune âge de ce pseudo supporter qui en fera une circonstance atténuante. De même, personne ne bouge en tribunes. Situation normale ? Situation aberrante.

Déjà, il y a un an, toujours à Majorque, le Brésilien du Real Madrid, Vinicius, avait aussi été victime de racisme. Un fléau que les instances peine visiblement à endiguer avec des mesures fortes.

Hier soir, via un communiqué, le club majorquin annonce avoir activé le protocole contre la violence dans le football et collabore avec la police nationale pour identifier le fautif. Sans convaincre, le RCD Majorque écrit « ne tolérer aucune manifestation de racisme et participer activement à toutes les campagnes visant à éradiquer ce fléau qui dépasse le sport. »