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100 ans d’Aznavour : Pas un mot de la ministre de la culture, la polémique

Voilà une journée très attendue par tous les suiveurs de Charles Aznavour, décédé le 1er octobre 2018 à l’âge de 94 ans. Ce mercredi 22 mai, il aurait eu 100 ans. Énormément de messages, d’hommages, de vidéos souvenirs sur les réseaux sociaux. Mais pas de messages de Rachida Dati, la ministre de la culture.

Certains y voient là la marque de ses accointances avec l’Azerbaïdjan, dictature en guerre contre l’Arménie (et qui déstabilise volontairement la France en Nouvelle-Calédonie). Pour d’autres, c’est un oubli…

D’autant que Charles Aznavour est au coeur de l’actualité. Un biopic réalisé notamment par Grand Corps Malade et Mehdi Idir doit voir le jour cette année. Avec Tahar Rahim dans la peau de Charles Aznavour. Il faudra le voir pour y croire. Le film sortira en salles le 23 octobre. Et ce premier teaser garde précieusement le mystère sur la transformation de l’acteur en un monument de la chanson française…

Heureusement, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a posté un message pour célébrer Charles Aznavour…

Insuffisant selon les fans du chanteur d’origine arménienne. Selon certains, qui postent des messages sur les réseaux sociaux, « la France ne doit pas oublier ses gloires passées, cela fait partie de son patrimoine culturel à jamais ».

Pour information, le samedi 25 mai à Paris, le Grand Rex accueille une grande soirée consacrée à l’œuvre de Charles Aznavour. De même, pour les fans ultimes, il faudra débourser 300 euros afin de se procurer le cadeau ultime. Cela vient de sortir. Le label Panthéon (Universal Music France) a lancé un coffret intégral qui regroupe tout ce que Charles Aznavour a pu enregistrer au cours de sa longue carrière, en français, anglais, italien, espagnol ou allemand, en live ou en studio. 100 CD, 1800 titres et un livret de 64 pages.

Racisme envers Aya Nakamura : enquête ouverte

Les publications à caractère raciste envers la chanteuse Aya Nakamura sont depuis aujourd’hui l’objet d’une enquête, a annoncé le parquet de Paris. La justice va faire son travail.

Suite à un signalement de la Licra, dénonçant les messages racistes à répétition sur les réseaux sociaux envers la chanteuse franco-malienne, Aya Nakamura, le sujet a pris une tournure judiciaire. Le nom de la chanteuse revient avec insistance en tête de liste pour chanter lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques à Paris, cet été.

À 28 ans, c’est actuellement la Française la plus écoutée dans le monde. Mais elle fait l’objet de virulentes attaques. Sous couvert de liberté d’expression, le sujet a vite dévié sur les réseaux sociaux sur sa couleur de peau et ses origines.

Sacrée artiste féminine aux Victoires de la musique, Aya Nakamura suscite un débat national depuis que l’on a appris fin février dans L’Express qu’elle pourrait lancer les JO, le soir du 26 juillet, en interprétant du Edith Piaf.

Un groupuscule de l’ultradroite, Les Natifs, avait posté sur leurs réseaux une photo d’une banderole tendue par une dizaine de ses membres, bien cachés derrière celle-ci. On pouvait lire l’inscription : « Y’a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako ! ».

Prenant sa défense, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a mis en garde contre les « prétextes pour s’attaquer à quelqu’un par pur racisme ». « S’attaquer à une artiste pour ce qu’elle est, est inacceptable, c’est un délit », avait-elle ajouté lors d’une audition au Sénat.

Sur BFM TV, Patrick Bruel a lui volé au secours de la chanteuse si populaire : « Quand Jessye Norman a chanté la Marseillaise en 1989 pour le bicentenaire de la révolution, elle représentait la France ? Ce type de débat amène sur un mauvais terrain qu’on n’aimerait pas entendre. Je n’aimerais pas imaginer les raisons pour lesquelles il y a cette polémique… En tout cas, moi je serais ravi de l’entendre chanter Édith Piaf. »