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Trafic d’êtres humains : P. Diddy finalement arrêté à New York

Neuf plaintes ont été déposées contre Sean « Diddy » ou « P Diddy » (ou « Puff Daddy » !) Combs depuis novembre 2023, notamment pour agression sexuelle et trafic d’êtres humains. L’artiste vient d’être arrêté par le FBI ce mardi à New York.

Diddy en état d’arrestation. Les médias américains ne parlent que de ça. Inculpé par un grand jury à Manhattan (New York) dans le cadre d’une enquête sur le trafic d’êtres humains, Sean Combs avait déjà vu ses domiciles de Los Angeles et de Miami perquisitionnés au printemps.

« C’est une personne imparfaite, mais ce n’est pas un criminel« , communique le service juridique de la star. En expliquant que leur client « s’est volontairement installé à New York » en prévision des accusations.

Cette affaire fait suite à une plainte déposée par l’ex-compagne de Sean Combs, Cassandra Ventura (mieux connue sous le nom de Cassie), en 2023, l’accusant d’abus sexuels, physiques et moraux. À partir de là, cinq poursuites civiles supplémentaires pour agression sexuelle et faits de violence se sont accumulées. Une vidéo éloquente montrant des actes de violence de Diddy contre Cassie dans le couloir d’un hôtel a causé énormément de torts au chanteur.

Pour certains, il serait le « Epstein de l’industrie musicale« .

Images pédopornographiques : Cet ex-présentateur star de la BBC condamné à (seulement) 6 mois de prison avec sursis

Une affaire qui fait grand bruit au Royaume-Uni. Huw Edwards, le célèbre présentateur de la BBC a été jugé coupable ce lundi 16 septembre de détention d’images pédopornographiques. Mais n’a été condamné qu’à six mois de prison avec sursis et à une obligation de soins.

La star du JT du soir détenait notamment des images montrant un enfant âgé entre 7 et 9 ans. Il avait payé pour obtenir très exactement 41 photos d’enfants, dont certains en plein acte sexuel. Ainsi, à en voir les réactions générales, le grand public ne comprend pas comment une sanction si faible a pu être prononcée.

Huw Edwards était depuis 2003 le visage phare du JT de la nuit de la BBC. C’est le tabloïd The Sun qui a révélé l’affaire : le journaliste a payé un adolescent en échange de photos à caractère sexuel d’enfants mineurs.

Quand la justice a eu accès à son téléphone, elle a découvert des photos d’adolescents et de jeunes enfants, de 7 à 9 ans.

S’il a bien plaidé coupable à la fin du mois de juillet, il aurait pu être condamné à dix ans de prison… Ça n’a pas été le cas. Loin de là. Le parquet évoque « remords sincères » du journaliste. Les citoyens britanniques sont peu convaincus et s’étonnent de cette si faible peine.

Le comédien anglais Daniel O’Reilly a d’ailleurs fait une vidéo pour dénoncer le laxisme de la justice : « Un homme de 67 ans a pris 20 mois de prison récemment pour avoir dit à la police ‘qu’elle n’était plus anglaise désormais’. » Un deux poids, deux mesures qui fait réagir.

Des manifestations ont eu lieu encore ce lundi à l’arrivée d’Huw Edwards devant le tribunal. Les manifestants accusant la BBC de protéger les pédocriminels.

Les appels au boycott de la BBC sont désormais de plus en plus nombreux sur les réseaux sociaux.

Nouvelle plainte pour violence contre Joey Starr

Déjà condamné pour violence à plusieurs reprises, l’ex-rappeur et comédien Joey Starr, de son vrai nom Didier Morville, est visé par une enquête pour des violences sur son plus jeune fils. La plainte a été déposée par la mère de l’enfant.

Joey Starr rattrapé par la justice, une nouvelle fois. Celle de trop ? L’enquête est en cours, Didier Morville est soupçonné de violences envers son plus jeune fils de 9 ans, informe l’AFP, ce vendredi 12 juillet, confirmant une information du Parisien.

La Brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Paris s’est saisie du dossier. Le comédien de 56 ans aurait commis ces faits graves à son domicile parisien. La plainte a été déposée le mercredi 10 juillet au commissariat de Nogent-sur-Marne. Des faits de violence consécutifs à un mauvais « apprentissage d’un geste hygiénique ».

Didier Morville a déjà été condamné plusieurs fois par la justice par le passé. Il avait notamment publiquement commis déjà des actes de violence, reconnu coupable de « mauvais traitement » envers un singe appartenant à une espèce protégée, en 2002. Plus tard, en 2009, il a été condamné à trois mois de prison ferme et à 2000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Paris. Il avait brutalisé son ancienne compagne et mère de deux de ses enfants.

L’ex-rappeur du duo NTM est père de trois garçons : Matisse, 18 ans, et Khalil, 16 ans, puis Marcello, 9 ans, né d’une autre union. Sans gêne, il déclare encore la semaine dernière « avoir peur » pour ses enfants si l’extrême droite passe au pouvoir.

« Je suis innocent, je n’ai rien fait. J’ai gâché ma vie » : la détresse du rugbyman Oscar Jegou

Les deux rugbymen du XV de France Hugo Auradou et Oscar Jegou, âgés de 20 et 21 ans, sont actuellement en détention dans la prison de Mendoza, en Argentine, suite à la plainte pour agression sexuelle déposée dimanche à leur encontre.

Une vague de soutiens envers la victime présumée… Mais aussi le rappel de la présomption d’innocence. Impossible de se positionner totalement dans cette affaire d’agression sexuelle avec violence commise par deux joueurs de l’équipe de France de rugby dans la nuit de samedi à dimanche. Hugo Auradou et Oscar Jegou ont été transférés à Mendoza (Argentine), dans une des prisons les plus difficiles du monde.

« Je suis innocent, je n’ai rien fait. J’ai gâché ma vie  », a écrit Oscar Jegou à son frère, par sms, selon RMC Sport. L’entourage du rugbyman de 21 ans a peur des conditions difficiles de détention.

La plainte pour agression sexuelle a été déposée le dimanche 7 juillet. La victime a fait une déclaration longue et détaillée, relayée par son avocate : « Les lésions sont compatibles avec le récit de la victime, mais pas nécessairement exclusivement issues d’une agression sexuelle. Elle a été immédiatement examinée par une médecin légiste et, selon les premiers éléments, les blessures semblent correspondre à son récit. La déposition est assez longue, complète, détaillée et correspond, pour l’heure, aux conclusions médico-légales. »

L’ancien président de la Fédération française de rugby (FFR), Bernard Laporte, estime sur BFM TV qu’« il faut d’abord avoir un mot pour la victime présumée mais il faut aussi respecter la présomption d’innocence. J’ai des contacts et il se dit tout et son contraire sur cette affaire. Si les faits sont avérés, c’est très grave, inqualifiable, intolérable. Mais laissons faire l’enquête et on saura ce qu’il s’est passé. Je pense aussi aux mamans de ces deux joueurs, qui doivent être terrifiées. Mais laissons faire l’enquête. »

Actuellement incarcérés dans la prison de Mendoza, la procureure générale indique que les deux joueurs « doivent être accompagnés d’un traducteur, ces deux jeunes ne parlent pas espagnol ».

Julian Assange est libre après 5 ans d’emprisonnement

« À tous ceux qui ont travaillé à sa liberté, merci. » Le compte Wikileaks salue la libération de Julian Assange. Cette date restera dans l’histoire. Le lanceur d’alertes est libéré après 5 ans de détention, il avait dénoncé trop bruyamment les crimes des autres…

Tout un symbole. Julian Assange est libre. Des images reprises dans le monde entier. Ce lundi 24 juin 2024 restera une date historique. Notamment pour tous ceux qui se battent pour informer librement.

« Libre » reste tout de même un bien grand mot. Car l’Australien a bien quitté lundi le Royaume-Uni à bord d’un avion mais c’est seulement après avoir négocié un accord de plaider coupable avec la justice américaine qui réclamait son extradition.

Poursuivi pour avoir divulgué des centaines de milliers de documents confidentiels, Julian Assange doit comparaître mercredi devant un tribunal fédéral des îles Mariannes, territoire américain du Pacifique.

Les images diffusées par le compte X de Wikileaks font en tout cas chaud au coeur aux milliers (millions ?) de soutiens de Julian Assange. Parmi, notamment Jean-Luc Mélenchon. Et bien sûr à toute la famille du Suédois. À commencer par sa femme et son fils, Gabriel, qui ne l’a jamais connu libre.

L’Australien de 52 ans était incarcéré depuis 2019 dans une prison de haute sécurité proche de Londres. Désormais poursuivi pour « complot pour obtenir et divulguer des informations relevant de la défense nationale », Julian Assange devrait plaider coupable de ce seul chef, selon les documents judiciaires rendus publics, qui citent également sa complice, la militaire américaine Chelsea Manning, à l’origine de cette fuite massive.

Pourquoi parler de liberté si Julian Assange va passer demain devant un tribunal américain ? Julian Assange devrait être condamné à 62 mois de prison, une peine déjà purgée en détention provisoire à Londres. Il pourra donc rejoindre l’Australie, libre.

Sa femme, Stella, avocate avec qui il est marié depuis 2022, n’a jamais rien lâché. Agitant la sphère médiatique autant que possible.

« Je suis reconnaissante que le calvaire de mon fils touche enfin à sa fin. Cela montre l’importance et le pouvoir de la diplomatie discrète », a relevé sa mère, Christine Assange, dans un communiqué. « Beaucoup se sont servis de la situation de mon fils pour promouvoir leur propre cause. Je suis donc reconnaissante envers les personnes invisibles et travailleuses qui ont fait passer le bien-être de Julian en premier ».

Cet accord historique met fin à un feuilleton dramatique qui a duré près de 14 ans. Julian Assange avait alors rendu public plus de 700 000 documents confidentiels et compromettants pour les activités militaires et diplomatiques américaines. Avec des révélations terribles concernant l’Irak et l’Afghanistan.

Une vidéo, en particulier, avait suscité une vague d’émotions. Des civils, dont deux journalistes de l’agence Reuters, tués par les tirs d’un hélicoptère de combat américain en Irak en juillet 2007. En vertu de la loi sur l’espionnage, Julian Assange encourait 175 années de prison…

Procès des guet-apens homophobes : les victimes relatent leur « calvaire »

Le procès des trois hommes accusés de séquestration, d’extorsion et de vol avec arme en bande organisée, le tout aggravé par le caractère homophobe, a débuté devant la cour d’assises de Paris. Bien que les accusés nient le caractère homophobe de leurs agressions, ils admettent avoir ciblé des personnes en raison de leur orientation sexuelle, ce qui suffit à caractériser la circonstance aggravante selon les avocats des parties civiles.

Une rencontre qui tourne au cauchemar

Le 22 janvier 2022, un enseignant en maternelle de 40 ans, à la recherche d’une rencontre furtive, décide de se rendre sur un site homosexuel nommé « Les Pompeurs ». C’était le jour de son anniversaire et il se sentait « heureux ». Sur le site, il fixe un rendez-vous avec un utilisateur répondant au pseudonyme « Eliasse9 ». Acceptant le scénario proposé par son interlocuteur, il attend à son domicile, porte ouverte, nu, dans le noir, à quatre pattes.

Derrière ce pseudonyme se cachait Guillaume N., alors âgé de 18 ans. Le jeune homme, au visage enfantin et vêtu d’un survêtement gris, se tient aujourd’hui dans le box des accusés. Accompagné de Karim B., 19 ans à l’époque, Guillaume N. entre dans l’appartement de la victime. « Quand j’ai senti que quelque chose n’était pas normal », décrit la victime avec les mains tremblantes, son ravisseur lui attache les mains avec du scotch. Après une lutte, la victime se retrouve à terre, frappée violemment à la tête avec une arme de poing. Les photos de ses blessures, projetées sur les écrans de la salle d’audience, témoignent de la brutalité de l’agression. Les deux agresseurs séquestrent la victime et lui extorquent bijoux et appareils électroniques avant de partir, laissant l’homme traumatisé et en état de choc. « Un instant, j’ai eu l’idée qu’on pouvait me faire souffrir et me torturer », témoigne la victime en référence à une menace de Karim B. « C’était terrorisant ».

Un calvaire de deux jours

Deux jours après la première agression, une seconde victime, un professeur de français de 43 ans, vit un véritable calvaire qui durera plus de deux jours. Le mode opératoire est similaire : cette fois-ci, les ravisseurs, armés d’un couteau et de menottes, extorquent un virement de 20 000 euros. Guy N., le troisième accusé, aurait fourni un relevé d’identité bancaire pour faciliter l’extorsion. « J’ai basculé dans un autre monde, je suis tombé comme dans un puits sans fond sans savoir quand ça allait s’arrêter », raconte la victime, lunettes noires et cheveux grisonnants. Profitant d’un moment d’inattention de ses ravisseurs, il parvient à contacter un proche. Guillaume N. et Karim B. sont arrêtés en flagrant délit.

Les séquelles psychologiques

Deux ans après les faits, les séquelles psychologiques des victimes sont encore vives. La première victime se dit plus anxieuse, effrayée par beaucoup de choses, et plus défaitiste qu’avant. Il exprime également un sentiment de culpabilité, pensant que son agression a permis d’améliorer les mesures prises contre ce type de guet-apens. « Je suis plus anxieux, j’ai peur de beaucoup de choses, je suis plus défaitiste qu’avant », déplore-t-il.

La seconde victime, un professeur de français, confie avoir connu « la plus grande peur et la plus grande solitude de (sa) vie ». Il explique qu’il lui est difficile de tourner la page et souhaite que cette « affreuse parenthèse se ferme ». « Je me suis souvent dit que j’étais sorti de cet appartement mais j’ai laissé quelque chose de moi là-bas », raconte-t-il.

Déni d’homophobie

Les accusés se défendent de toute motivation homophobe. Guillaume N. et Karim B., présents dans le box des accusés, ainsi que Guy N., comparaissant libre après avoir été libéré en mars, affirment qu’ils n’avaient pas l’intention de cibler des victimes pour leur orientation sexuelle. Cependant, leur admission de cibler des personnes en raison de leur orientation sexuelle suffit à caractériser la circonstance aggravante d’homophobie, selon Me Jean-Baptiste Boué-Diacquenod, avocat de l’association Stop Homophobie, partie civile dans ce procès.

Le témoignage des victimes met en lumière la terreur et la violence subies, tandis que la cour d’assises de Paris devra se prononcer sur les motivations réelles des accusés et la gravité de leurs actes. Les récits poignants des victimes démontrent l’ampleur du traumatisme causé par ces agressions, marquant à jamais leur vie et soulevant des questions cruciales sur la protection des personnes vulnérables face aux crimes motivés par la haine.

Évasion meurtrière dans l’Eure : « Nous les trouverons, nous les traquerons et ils paieront »

« C’est la République qui a été attaquée. » Gabriel Attal a fait preuve d’autorité cette après-midi à l’Assemblée Nationale au sujet de l’attaque d’un fourgon pénitentiaire dans l’Eure ce matin. « Tout sera mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime abject. »

« Nous les trouverons, nous les traquerons, et je vous le dis, ils paieront », assure le Premier ministre. Le ministère de la justice a convoqué une cellule de crise, le ministre se rend actuellement auprès des familles des victimes. Le plan Epervier a même été déclenché. L’Etat souhaite mettre le plus de moyens possibles en action afin de résoudre très rapidement cette affaire très médiatisée.

Ce midi, déjà, les premières images de cette évasion meurtrière ont fuité sur différents réseaux sociaux. Deux agents pénitentiaires ont été tués, trois autres sont blessés.

Tout s’est déroulé ce mardi matin, vers 11 heures. Sur l’autoroute A154, à hauteur du péage d’Incarville, dans l’Eure. Une attaque d’une violence inouïe : deux voitures, quatre hommes cagoulés, à grands renforts d’armes.

Ce drame a permis la fuite d’un détenu. Un certain Mohamed Amra, dit « La Mouche ». Âgé de 30 ans, il a été condamné pour « vol avec effraction ». Connu pour être à la tête d’un réseau de stupéfiants, il est aussi dans le viseur de la justice pour « tentative d’homicide ».

Paris 2024 : prisons indignes, un avocat lance l’alerte

Voilà un impact des Jeux Olympiques que peu de gens connaissent. Si la surpopulation carcérale est un fait établi aujourd’hui en France, avec plus de 76 000 détenus pour 60 000 places en prison, le vice-président du Barreau des Hauts-de-Seine lance une importante alerte sur l’effet des JO sur nos prisons.

Pour France Info, Maître Arakelian le dit haut et fort : « Nos prisons ne sont pas prêtes » pour les Jeux olympiques. Ces Jeux « vont entraîner potentiellement une surpopulation carcérale encore plus importante ». Pire, les conditions de détention sont déjà « indignes ». Cela va donc s’aggraver.

Pour remédier à cela, Maître Arakelian suggère la mise en place du dispositif « stop écrou » et des libérations anticipées de « personnes en fin de peine », « comme pendant le Covid ».

Selon lui, on ne peut donc plus vraiment incarcérer, malgré la fulgurante opération « place nette » mise en place par le gouvernement il y a quelques semaines.

15 à 16 millions de visiteurs sont attendus dans la capitale cet été pour les JO, ce qui devrait générer plus de délinquance. C’est mécanique. « Nos prisons ne sont pas prêtes », insiste-t-il sur France Info, « mais surtout, elles sont dans un état qui est juste surréaliste. Elles ne sont pas prêtes parce qu’en mars 2024, on était sur plus de 76 000 détenus pour une capacité d’accueil à 60 000. »

Que faut-il faire concrètement ? « Je ne viens pas aujourd’hui en vous disant : il ne faut pas interpeller les délinquants dans la rue. Je viens juste dire que nous ne sommes pas prêts et surtout l’état de nos prisons aujourd’hui est indigne. Donc je n’envisage même pas l’état de nos centres de détention, de nos maisons d’arrêt avec des incarcérations qui vont se multiplier. »

Ajoutant : « Les avocats et les magistrats seront-ils présents en nombre pour faire « tourner » la justice lors des JO ? » Une pression « amicale » et anticipée, de la part du vice-président du Barreau des Hauts-de-Seine.