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Mal à l’aise, Donald Trump refuse un second débat contre Kamala Harris

« Quand un combattant perd un combat, c’est lui qui insiste toujours pour une revanche« … Donald Trump insinue ce jeudi soir qu’il a remporté le débat télévisuel face à Kamala Harris. Et l’ex-Président des Etats-Unis refuse donc tout nouveau duel épique devant les téléspectateurs.

« Les sondages montrent clairement que j’ai gagné le débat contre la camarade Kamala Harris ». Donald Trump n’en est plus à une sortie médiatique rocambolesque près. Ce jeudi soir, dans une publication sur sa plateforme Truth Social, il annonce qu’il refuse de participer à un second débat télévisé face son adversaire démocrate.

Il parle même de « troisième débat« , « il n’y en aura pas ». Le candidat républicain inclut en fait son échange télévisé face à Joe Biden au mois de juin…

Sur la défensive pendant la majeure partie du débat présidentiel, Donald Trump fait donc le dos rond, à haute dose de mauvaise foi. Une tradition chez lui. « KAMALA DEVRAIT SE CONCENTRER SUR CE QU’ELLE AURAIT DÛ FAIRE AU COURS DES QUATRE DERNIÈRES ANNÉES. IL N’Y AURA PAS DE TROISIÈME DÉBAT!« , insiste-t-il, dans son message écrit en lettre capitale sur Truth Social.

Donald Trump dans les cordes ? Ce sont les urnes qui le diront. Mais d’après les derniers retours, en effet, Kamala Harris semble avoir marqué des points. Même dans le camp Républicain, certains proches de Donald Trump ont admis qu’il n’avait pas été bon. C’est dire.

Le débat a été vu par près de 80 millions d’électeurs, sans compter les extraits sur les réseaux sociaux. De quoi faire basculer les USA du côté de Kamala Harris ? Réponse le 5 novembre.

Voici la première femme présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum

C’est une grande première. Une femme devient présidente du Mexique. Claudia Sheinbaum succède à Andres Manuel Lopez Obrador en battant largement la candidate de l’opposition, Xochitl Galvez. Elle va devoir s’atteler rapidement à freiner le narcotrafic.

La candidate de la gauche, bien aidée par la popularité du chef de l’Etat sortant, Claudia Sheinbaum est la nouvelle présidente du Mexique. Dans un pays où l’ONU décompte une dizaine de féminicides par jour, cette élection est tout un symbole.

Selon les premiers résultats officiels de l’Institut national électoral, l’ancienne maire de Mexico totalise entre 58 et 60 % des voix, loin devant sa rivale de l’opposition, l’ex-sénatrice de droite Xochitl Galvez, créditée de 26 à 28 % des voix.

Dans sa première déclaration de la soirée, Claudia Sheinbaum l’annonce haut et fort : « Je ne vais pas vous décevoir ». Le matin-même, juste après avoir voté, elle parlait d’un « jour historique, je me sens très contente » , depuis le sud de Mexico, la capitale de ce pays où près de 100 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes.

Curiosité, Claudia Sheinbaum avoue ne pas avoir voté pour elle. Mais pour une personnalité hors liste. Ce qui est permis sur les bulletins de vote mexicains, une case vide est attribuée pour cela. Elle a donné sa voix à une pionnière de la gauche mexicaine, Ifigenia Martinez, 93 ans, en hommage à sa lutte.

La lutte contre la criminalité et contre le traffic de drogue vont être ses principaux chevaux de bataille, forcément. Même si, dimanche, deux personnes ont encore été tuées dans des attaques de bureaux de vote… « Sortez sans crainte » avait lancé de son côté l’ex-sénatrice Xochitl Galvez. Raté. Au moins vingt-cinq candidats ont été assassinés pendant la campagne, d’après le comptage de l’Agence France-Presse arrêté samedi. Une situation insupportable.

Claudia Sheinbaum a fait ses débuts en politique au début des années 2000. Auprès du président actuel, Andres Manuel Lopez Obrador, maire de Mexico (9 millions d’habitants) de 2000 à 2005. Chargée de l’environnement, la jeune femme est alors à l’origine de la construction du second étage du « contournement » de la capitale, afin de désengorger cette autoroute urbaine. Elle s’est également fait un nom en créant de multiples couloirs de bus et pistes cyclables.

La scientifique mexicaine a aussi travaillé à l’atténuation du changement climatique. Active dés 2006 au sein des travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui recevra le prix Nobel de la paix en 2007.

Donald Trump condamné, Robert De Niro satisfait

« Cela me bouleverse tellement, je dois dire quelque chose »… C’est par ces mots que le comédien Robert De Niro a commencé à réagir à la condamnation pénale de l’ancien président des Etats-Unis, Donald Trump.

Reconnu coupable, jeudi à New York, de la totalité des 34 chefs d’accusation dans l’affaire des paiements dissimulés à l’ancienne star du X Stormy Daniels pour qu’elle ne parle pas de leur liaison avant la présidentielle de 2016, Donald Trump n’a pas pour autant mis fin à sa campagne pour reprendre la Maison Blanche. « C’était une honte, un procès truqué par un juge corrompu » a tout de suite affirmé l’homme d’affaires.

L’ancien président des Etats-Unis reste une cible privilégiée du tout Hollywood. À commencer par Robert De Niro, heureux au moment d’être interrogé sur le sujet, sur le tapis de son nouveau film Ezra.

« Je pense que justice a été rendue, ce n’est qu’une partie du tableau d’ensemble, donc je veux être très prudent ». Il n’a cette fois pas utilisé le mot « clown » pour qualifier Donald Trump, comme il l’avait fait quelques jours auparavant devant le tribunal de New York. Poursuivant : « s’il revient, il ne repartira jamais »… Donald Trump a 77 ans.

« Je ne veux pas en parler, mais cela me bouleverse tellement. Je dois dire quelque chose. C’est mon pays. Ce type veut le détruire. Point. Il est fou », insiste Robert De Niro. De là à changer le cours de la campagne présidentielle ?