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80 ans du Débarquement en Normandie : Moment gênant pour Joe Biden

Joe Biden n’en est plus à son coup d’essai. Régulièrement moqué sur les réseaux sociaux, le Président américain a encore fait parler de lui, aujourd’hui, à l’occasion des commémorations des 80 ans du Débarquement en Normandie.

Ce n’est pas beau de se moquer. Mais c’est souvent le jeu sur les réseaux sociaux. Sur X, particulièrement. Joe Biden a tendu la joue, ce jeudi, à l’occasion du D-Day, les 80 ans du Débarquement en Normandie.

Le Président des Etats-Unis était sur scène, avec son épouse, à côté du couple présidentiel français Emmanuel et Brigitte Macron. C’est là que l’homme de 81 ans a tenté de s’asseoir… dans le vide. Cela aurait pu même être dangereux. Aucune chaise, ni tabouret n’était installé sur scène. Un moment gênant devant les caméras du monde entier.

De nombreux opposants politiques ou simples citoyens s’en donnent à coeur joie via diverses publications en ligne. L’un d’eux souligne qu’en une journée, vidéos à l’appui, Joe Biden a réalisé la prouesse de « vouloir s’asseoir sur une chaise fantôme », d’« oublier ensuite où était son siège », de « parler du nombre de Russes morts en Ukraine » ou encore de « s’éloigner alors qu’Emmanuel Macron saluait les vétérans de l’armée »… Une autre ironise sur le fait que Joe Biden est « totalement prêt » à rempiler pour 4 ans… Pas gagné.

Voici la première femme présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum

C’est une grande première. Une femme devient présidente du Mexique. Claudia Sheinbaum succède à Andres Manuel Lopez Obrador en battant largement la candidate de l’opposition, Xochitl Galvez. Elle va devoir s’atteler rapidement à freiner le narcotrafic.

La candidate de la gauche, bien aidée par la popularité du chef de l’Etat sortant, Claudia Sheinbaum est la nouvelle présidente du Mexique. Dans un pays où l’ONU décompte une dizaine de féminicides par jour, cette élection est tout un symbole.

Selon les premiers résultats officiels de l’Institut national électoral, l’ancienne maire de Mexico totalise entre 58 et 60 % des voix, loin devant sa rivale de l’opposition, l’ex-sénatrice de droite Xochitl Galvez, créditée de 26 à 28 % des voix.

Dans sa première déclaration de la soirée, Claudia Sheinbaum l’annonce haut et fort : « Je ne vais pas vous décevoir ». Le matin-même, juste après avoir voté, elle parlait d’un « jour historique, je me sens très contente » , depuis le sud de Mexico, la capitale de ce pays où près de 100 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes.

Curiosité, Claudia Sheinbaum avoue ne pas avoir voté pour elle. Mais pour une personnalité hors liste. Ce qui est permis sur les bulletins de vote mexicains, une case vide est attribuée pour cela. Elle a donné sa voix à une pionnière de la gauche mexicaine, Ifigenia Martinez, 93 ans, en hommage à sa lutte.

La lutte contre la criminalité et contre le traffic de drogue vont être ses principaux chevaux de bataille, forcément. Même si, dimanche, deux personnes ont encore été tuées dans des attaques de bureaux de vote… « Sortez sans crainte » avait lancé de son côté l’ex-sénatrice Xochitl Galvez. Raté. Au moins vingt-cinq candidats ont été assassinés pendant la campagne, d’après le comptage de l’Agence France-Presse arrêté samedi. Une situation insupportable.

Claudia Sheinbaum a fait ses débuts en politique au début des années 2000. Auprès du président actuel, Andres Manuel Lopez Obrador, maire de Mexico (9 millions d’habitants) de 2000 à 2005. Chargée de l’environnement, la jeune femme est alors à l’origine de la construction du second étage du « contournement » de la capitale, afin de désengorger cette autoroute urbaine. Elle s’est également fait un nom en créant de multiples couloirs de bus et pistes cyclables.

La scientifique mexicaine a aussi travaillé à l’atténuation du changement climatique. Active dés 2006 au sein des travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui recevra le prix Nobel de la paix en 2007.

Nouvelle défaite pour Domenech

Ça vient de tomber. Et même si c’était largement anticipé, cette défaite est un coup dur pour Raymond Domenech. L’ancien sélectionneur de l’équipe de France de football (2004-2010) vient de perdre une bataille.

Lors de l’élection de l’assemblée générale de l’Unecatef, le syndicat des entraîneurs, ce lundi matin à la Fédération française de football, Raymond Domenech est tombé de son siège de président. Il n’est plus le président du syndicat des entraîneurs. La fin de longues semaines de brouilles avec ses opposants.

Ce que certains appelaient un « putsch » a finalement fonctionné. La liste des opposants à Raymond Domenech a été élue dans son intégralité. Vingt membres formeront le nouveau comité directeur, emmené par le trio de frondeurs : Claude Le Roy, Jacky Bonnevay et Philippe Montanier.

Ainsi, ils devraient désigner l’ancien entraîneur de Strasbourg Claude Le Roy comme le nouveau président. Preuve de cette ambiance délétère au sein du syndicat, un incident a eu lieu un peu plus tôt aujourd’hui : l’ancien joueur de Metz, Saint-Étienne et du PSG Jean-Philippe Séchet reprochant à Raymond Domenech son salaire, estimé à 3 500 euros nets mensuels…

Fin de plusieurs semaines de tensions au sein du syndicat de défense des entraîneurs. Ou début d’une nouvelle bataille ?

Paris 2024 : prisons indignes, un avocat lance l’alerte

Voilà un impact des Jeux Olympiques que peu de gens connaissent. Si la surpopulation carcérale est un fait établi aujourd’hui en France, avec plus de 76 000 détenus pour 60 000 places en prison, le vice-président du Barreau des Hauts-de-Seine lance une importante alerte sur l’effet des JO sur nos prisons.

Pour France Info, Maître Arakelian le dit haut et fort : « Nos prisons ne sont pas prêtes » pour les Jeux olympiques. Ces Jeux « vont entraîner potentiellement une surpopulation carcérale encore plus importante ». Pire, les conditions de détention sont déjà « indignes ». Cela va donc s’aggraver.

Pour remédier à cela, Maître Arakelian suggère la mise en place du dispositif « stop écrou » et des libérations anticipées de « personnes en fin de peine », « comme pendant le Covid ».

Selon lui, on ne peut donc plus vraiment incarcérer, malgré la fulgurante opération « place nette » mise en place par le gouvernement il y a quelques semaines.

15 à 16 millions de visiteurs sont attendus dans la capitale cet été pour les JO, ce qui devrait générer plus de délinquance. C’est mécanique. « Nos prisons ne sont pas prêtes », insiste-t-il sur France Info, « mais surtout, elles sont dans un état qui est juste surréaliste. Elles ne sont pas prêtes parce qu’en mars 2024, on était sur plus de 76 000 détenus pour une capacité d’accueil à 60 000. »

Que faut-il faire concrètement ? « Je ne viens pas aujourd’hui en vous disant : il ne faut pas interpeller les délinquants dans la rue. Je viens juste dire que nous ne sommes pas prêts et surtout l’état de nos prisons aujourd’hui est indigne. Donc je n’envisage même pas l’état de nos centres de détention, de nos maisons d’arrêt avec des incarcérations qui vont se multiplier. »

Ajoutant : « Les avocats et les magistrats seront-ils présents en nombre pour faire « tourner » la justice lors des JO ? » Une pression « amicale » et anticipée, de la part du vice-président du Barreau des Hauts-de-Seine.