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Plus de 17 millions de vues en moins de 2 jours, Inoxtag franchit l’Everest

Un engouement incroyable. Le Youtubeur Inoxtag raconte son année de folie, sa préparation et son ascension du mont Everest dans une vidéo de près de 2h30, sortie samedi à 14h30. Et déjà vue par des centaines de milliers de personnes en avant-première dans les cinémas.

« Kaizen » est un film qui marquera son époque. En tout cas, une génération. Si certains, un peu rabat-joies, comme l’alpiniste et photographe Pascal Tournaire dans L’Equipe, estiment qu’il « ne voit pas où est l’exploit » et « trouve ça égocentré« , la majorité des commentaires sont dithyrambiques. Inoxtag nous fait vivre des émotions fortes, c’est ce que cherche son public.

Inès Benazzouz est un Youtubeur de 22 ans, suivi par plus de 20 millions d’abonnés sur les réseaux sociaux. Son film vient de recevoir un écho considérable : en raison de son défi, certes, mais aussi parce qu’il a su réunir ses fans du monde entier. Plus 340.000 spectateurs en salles, dont 40 000 à l’étranger.

Plus en détails, Inoxtag rassemble désormais plus de 8M d’abonnés sur YouTube, 6,1M sur TikTok et 5,6M sur Instagram. Dans cette épopée de 2h30, réalisée avec oxygène, ce qui « banalise l’exploit » selon certains, le jeune homme nous emmène au coeur du plus haut sommet du monde (plus de 8800 mètres). Cela lui a demandé une préparation d’un an, de la souffrance et des sacrifices.

L’alpiniste français Benjamin Vedrines, lui, n’est pas conquis. Peu satisfait de voir un jeune « lambda » faire la promotion d’un tel défi :  »Aujourd’hui, gravir l’Everest avec de l’oxygène, c’est comme faire le Tour de France avec un vélo électrique. » Ambiance.

Inoxtag se moque un peu de tels commentaires négatifs. Son film tente également de dénoncer les dégâts du surtourisme, la pollution ou même les dangers d’une telle ascension. À vous de juger.

Le show Cherki-Mateta après la nette victoire de la France Olympique (4-1)

Lancée vers les Jeux Olympiques. L’équipe de France olympique de football de Thierry Henry a démarré poussivement son match de préparation face au Paraguay, ce jeudi soir, avant de s’en sortir facilement (4-1).

Ils ont été surpris. Puis ont bien réagi. Les joueurs de Thierry Henry avaient le sourire en sortant du terrain, ce jeudi soir, à Bayonne. Dans ce match de préparation pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, la France affrontait le Paraguay, sans grande certitude. Mais avec un résultant probant.

Avec une liste amoindrie par le départ forcée de Kephren Thuram, dont son futur club (la Juventus Turin) ne souhaite pas qu’il participe à l’épreuve, Thierry Henry a procédé à une large revue d’effectif.

Menée au score sur un but rapide du milieu de terrain paraguayen Salcedo, la France met du temps à se remettre de l’avant. Mais petit à petit, un rouleau compresseur se met en place. Collectivement et individuellement. De bon augure.

À l’image du but du 4-1, dont l’action collective est conclue par le Rennais Arnaud Kalimuendo, la France a fait le plein de confiance. L’attaquant de Crystal Palace Jean-Philippe Mateta, titulaire en pointe avec le capitaine Alexandre Lacazzette, s’est aussi mis en évidence en égalisant avant la pause.

Après la rencontre, place à la rigolade. Le show Cherki-Mateta ! L’ancien lyonnais, Jean-Philippe Mateta, et le sans doute futur ex-lyonnais, Rayan Cherki, n’ont pas laissé Giovanni Castaldi (La Chaîne L’Equipe) en placer une.

Interrogé sur le déroulé de l’action du but d’Arnaud Kalimuendo, Jean-Philippe Mateta coupe la parole : « Magnifique ! Magnifique ! ». « Laisse le parler », rigole Rayan Cherki. « Non ! C’est magnifique ! », sourit son compère. « Je n’ai pas beaucoup joué avec mon ami JP mais beaucoup de plaisir », raconte Rayan Cherki, entré en jeu à la pause. Vingt minutes en commun, le temps de redresser les Bleus et passer devant. Les deux joueurs ont même marqué, Rayan Cherki ayant conclu l’action du 3-1.

Les Bleus affronteront les Etats-Unis le mercredi 24 juillet à Marseille puis la Guinée, 3 jours plus tard, et enfin, la Nouvelle-Zélande, le mardi suivant. Trois rencontres en six jours. Intense programme.