C’est un boulevard vers la présidence américaine. Depuis la tentative d’attentat envers Donald Trump, l’ex-président des Etats-Unis semble porté vers une élection promise. Et le show continue, à l’image d’Hulk Hogan, ancien catcheur, qui rallie la cause de Trump, de façon très théâtrale. Comme toujours.
Un show à l’Américaine. Quand le catch se mêle à la vie politique… On se souvient des images de Donald Trump, en 2007, lorsqu’il avait participé à la « Bataille des milliardaires » contre Vince McMahon à Wrestlemania. Cette fois, c’est un peu l’inverse, un catcheur (ancien catcheur de 70 ans) légendaire rejoint Donald Trump.
Dans le Wisconsin, à Milwaukee, la soirée fut belle pour les partisans de Donald Trump, dont certains ont encore une fois porté un pansement ou une compresse sur l’oreille en soutien à leur candidat. Nouvelle marque de ralliement pas comme une autre…
Avant même d’apporté son soutien par la voix, il fallait assister à l’entrée sur scène de l’ancien catcheur mythique pour saisir l’ambiance de l’événement.
Certains avaient quitté Hulk Hogan sur les rings de la WCW ou de la WWE. D’autres suivent ses tribulations (et la promotion de sa marque de bière) sur ses différents réseaux sociaux. Cette fois, le voilà en politique. Là pour haranguer la foule, apporter son soutien à Donald Trump et faire du… Hulk Hogan !
Toujours aussi bon orateur, fidèle à lui-même, Hulk Hogan déchire son t-shirt, comme à la belle époque Hulkamania, et dévoile son soutien au candidat Donald Trump. « LET TRUMPAMANIA MAKE AMERICA GREAT AGAIN ! », hurle-t-il avec sa célèbre voix rauque.
Un drame. Un incendie s’est déclaré dans un immeuble du quartier des Moulins à Nice, provoquant la mort de sept personnes, dont trois enfants et un adolescent. La piste criminelle est privilégiée. Le bâtiment a pris feu dans la nuit du mercredi 17 juillet au jeudi 18 juillet 2024.
Gabriel Attal et Gérald Darmanin sont attendus sur place ce jeudi midi. C’est vers 2h30, la nuit dernière, qu’un incendie s’est déclaré à Nice, rue de la Santoline. De violentes flammes sortaient d’un appartement au 7e étage. Dans le quartier des Moulins, c’est l’horreur ce matin.
Le bilan est terrible : sept personnes sont décédées, dont trois enfants et un adolescent. Elles habitaient le même appartement. Deux femmes, un homme, un adolescent de 17 ans et trois enfants, de 5, 7 et 10 ans ont péri dans les flammes. Une victime s’est défenestrée pour échapper au feu.
D’après les informations données par le préfet des Alpes-Maritimes à France Bleu Azur, Hugues Moutouh, dix personnes se trouvaient à l’intérieur de l’appartement au moment des faits, « une famille manifestement d’origine comorienne ».
Une quarantaine d’habitants ont dû être évacués et pris en charge. Plus de 80 pompiers ont été dépêchés sur place. Ils ont procédé à de nombreux sauvetages, à l’aide de leurs échelles. Une cellule de crise a été activée au palais Nikaia de Nice. Là où sont recueillis les familles délogées.
Pourquoi la piste criminelle est privilégiée ? Le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli, a « ouvert une enquête pour des faits d’incendie volontaire ayant entraîné la mort».
« De ce que nous avons pu analyser sur les images de vidéosurveillance, des personnes cagoulées auraient pu être aperçues dans le secteur », a expliqué le maire de Nice. Narcotrafic ? Réglement de comptes ? La justice va faire son travail.
C’est la première fois qu’en France que l’on désigne un ancien sportif en tant que capitaine de l’équipe de France des Jeux Olympiques. L’ex-légende du handball Jackson Richardson sera auprès des athlètes pendant toute la durée des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Rencontre avec l’ancien meilleur joueur de handball de la planète (1995), désormais grand-père et père d’un champion olympique (Melvyn Richardson).
Il se confie à Entrevue le lendemain de ses 55 ans, un anniversaire fêté chez lui, sur l’île de la Réunion, quelques jours après avoir été porteur de la flamme olympique. Tout un symbole.
Thibaud Vézirian. Être capitaine de l’équipe de France Olympique et chef de mission Olympique, ça consiste en quoi ?
Jackson Richardson. J’ai un objectif avec le CNOSF, le Comité National Olympique des Sportifs Français, c’est de mettre les athlètes en conditions idéales pour pouvoir performer. Faire ce qu’ils savent faire du mieux possible et récupérer le maximum de médailles. Je m’occupe de tout ce qui est logistique, les accréditations, l’hébergement, les transports, tout ce qui doit les mettre dans les bonnes conditions. Mon rôle est d’être proche des athlètes, de pouvoir apporter aussi mon expérience et surtout de créer une unité. Je dois accompagner ces personnes-là, même dans les moments difficiles. Un rôle de grand frère. Et leur premier supporter.
Quatre participations aux Jeux, une médaille de bronze à Barcelone, meilleur joueur du monde en 1995, double champion du monde, un style unique avec des dreads légendaires, porte-drapeau à Athènes 2004. Vous avez une bonne étoile ?
Bien sûr. Un grand oui. Là, justement, quand je viens ici, je suis chez moi à La Réunion, à Saint-Pierre, dans ma famille. C’est une force. Quand je vais dans la rue, je vois des personnes avec qui j’étais à l’école qui vivent aujourd’hui dans la rue. Ne jamais oublier d’où je viens. C’est ce que me dit toujours mon père, ces valeurs-là. Un arbre qui n’a pas de racine n’a pas d’intérieur.
Vous avez raconté avoir été moqué en arrivant de la Réunion. On vous disait d’articuler, de descendre de votre cocotier, du racisme pur des années 80-90. Vous n’étiez pas le bienvenu ?
Je n’avais pas vraiment de problème de racisme. On me faisait juste comprendre que je n’étais pas forcément à ma place. Je n’avais pas cette facilité à m’exprimer en Français. J’étais jeune, j’avais peur de faire des fautes de Français et l’habitude de parler uniquement le Créole.
Sur fond de racisme, vous aviez pris une claque en politique, en 1994…
Je jouais à l’OM-Vitrolles. Le maire de Vitrolles m’a donné l’opportunité de pratiquer mon sport et de gagner ma vie. En fait, le président Jean-Claude Tapie et le maire de Vitrolles avaient comme opposition le Front National. On m’a demandé de faire un discours pour parler de ma ville. Si le FN passait, fin de la subvention pour le handball. J’ai parlé mais je ne me suis pas rendu compte de l’impact que ça allait avoir. Je rentre chez moi, je vois Jean-Marie Le Pen dans les JT de 20 heures déclarer : « ce noir américain depuis pas très longtemps naturalisé ne devrait s’occuper que de son sport au lieu de la politique »… Pendant deux ou trois mois, je ne répondais plus au téléphone car je recevais des menaces de mort. J’étais obligé de changer de chemin car j’avais peur d’être suivi entre Vitrolles et chez moi. La politique, j’ai compris… Il y a des choses avec lesquelles il ne faut pas jouer.
C’est terrible…
J’en parle parce que c’est ce que j’ai vécu. Quand je jouais en Allemagne, j’étais le joueur de couleur. Vous partez en déplacement et on vous fait des bruits de singes pendant le match. Ça me transformait, j’avais envie de faire plus à cause de ça. A la fin du match, ces gens-là demandaient des autographes. J’en rigolais.
Vous voulez en savoir plus ? Retrouvez dès maintenant l’intégralité de cette interview exceptionnelle dans le nouveau numéro d’Entrevue juillet-août, actuellement en vente.
Kylian Mbappé a la tête ailleurs. Il est l’ombre de lui-même lors de cet Euro 2024. Un seul but, sur penalty, et des prestations décevantes. Mais l’équipe de France s’est tout de même qualifiée pour les demi-finales, mardi soir, face à l’Espagne. Dans ces conditions, le capitaine des Bleus est-il toujours aussi indispensable ?
Une saison tronquée, des querelles avec le PSG, un mal de dos, un nez cassé, la situation politique française, son transfert au Real Madrid… Kylian Mbappé croule sous les responsabilités. Actuellement, elles semblent l’écraser. C’est ce qu’explique Le Parisien dans son édition du jour.
Oui, Kylian Mbappé n’est pas en pleine possession de ses moyens. Et ça se voit. C’est le moins que l’on puisse dire. Cette fatigue psychologique totale semble l’accabler. Ses dribbles sont moins efficaces, son jeu est forcé. Les défenses le connaissent, mais ça, cela fait maintenant plusieurs saisons. Toujours aussi surexposé, le capitaine des Bleus ne se défile jamais : ni devant la presse, ni sur le terrain.
Vendredi soir, il a tout de même demandé à sortir à la mi-temps des prolongations face au Portugal. Certaines mauvaises langues y voient le signe d’un capitaine qui se défilait. D’autres, la peur de manquer un nouveau penalty à l’Euro, après celui face à la Suisse en 2021. Et si ces gens moqueurs essayaient plutôt de se mettre à sa place au lieu de critiquer depuis leur canapé ou leur WC ? Trop c’est trop pour Kylian Mbappé.
Même si l’excuse du contexte politique français, expliquée par Le Parisien, fait sourire, Kylian Mbappé est clairement un autre joueur ces derniers temps. Ses conférences de presse sont plus axées sur la politique française que sur son jeu, pour faire diversion ou par réel patriotisme ? D’après Le Parisien, le joueur serait vraiment touché par la situation nationale. Les résultats du scrutin de ce soir vont-ils le libérer ou au contraire le décontenancer ?
Sur les réseaux sociaux, ce type d’excuse ne passe absolument pas. Le traditionnel (et pathétique) tribunal populaire de X s’en donne à coeur joie.
Kylian Mbappé, l’ovni, est en passe de redevenir un être humain un peu plus normal. Alors, Didier Deschamps doit-il songer à un plan B pour affronter l’Espagne, sa future terre d’accueil, mardi soir ? Le nouveau joueur du Real Madrid aura-t-il à coeur de montrer aux Espagnols ce qu’il vaut vraiment ? Face à la défense centrale Nacho-Laporte, le capitaine des Bleus a encore toutes les qualités pour leur fausser compagnie.
Vu les prestations offensives des Bleus, quel joueur ferait mieux que Kylian Mbappé ? Olivier Giroud est diminué. Randal Kolo Muani est plus un ailier qu’un attaquant de pointe. Marcus Thuram use les défenses mais n’est pas un vrai buteur. Kingsley Coman enchaîne les pépins. Ousmane Dembélé n’est pas un attaquant axial, tout comme Bradley Barcola. Aucune autre solution crédible n’émerge pour remplacer Kylian Mbappé. À lui de retrouver ses moyens pour emmener les Bleus en finale de l’Euro.
Pour certains, c’est un paradoxe. Pour d’autres, tout s’explique. Georges Malbrunot est catégorique.Marine Le Pen entretient de bonnes relations avec une majeure partie des pays du Moyen Orient.
Le grand reporter, expert de la diplomatie au Moyen Orient pour Le Figaro, dévoile un état des lieux intéressant des relations entre les pays du Moyen Orient et Marine Le Pen. La représentante numéro 1 du Rassemblement National aurait des alliés parmi les dirigeants des pays les plus influents de cette région du monde.
Dans un tweet explicatif, Georges Malbrunot apporte « Quelques éléments de background pour comprendre cet apparent paradoxe ».
« Au Moyen-Orient, Marine Le Pen et son parti entretiennent de bonnes relations avec les régimes autoritaires d’Egypte et des Emirats arabes unis, et de mauvaises avec le Qatar, en raison de son soutien à l’islam politique au Moyen-Orient et au-delà. » Georges Malbrunot fait ici référence au soutien affirmé du Qatar aux Frères Musulmans, organisation considérée comme terroriste en France.
« Avec l’Arabie, ses relations se sont améliorées depuis une dizaine d’années », estime le journaliste, « probablement sous l’influence précisément des alliés émiriens de Mme Le Pen, qui ont pu lui conseiller d’adoucir à un moment donné ses critiques contre l’Arabie. Comme par hasard, le parti de Mme Le Pen fut plutôt discret dans ses critiques contre MBS au moment de l’horrible assassinat du dissident saoudien Jamal Khashoggi par des hommes de Riyad, fin 2018. Ce qui constituait une réelle surprise. »
« D’autre part, les réformes sociétales menées par l’Arabie de MBS – plus de droits aux femmes, mise à l’écart de la police religieuse et plus largement marginalisation de l’establishment religieux – couplées à la volonté saoudienne de normaliser ses relations avec Israël – nouvel allié du RN au MO – ne peuvent que satisfaire Mme Le Pen, qui ne se prive probablement pas de le dire à Mohamed Abdelkarim al-Issa, le patron de la Ligue islamique mondiale, lors de leurs rencontres en France, comme vient de le révéler ce dernier. »
En effet, le patron saoudien de la Ligue islamique mondiale (LIM) assume désormais sa « bonne relation » avec Marine Le Pen.
« Nous avons une bonne relation avec elle. Chaque fois que nous allons en France, nous rencontrons Mme Le Pen », a déclaré lundi Mohammad bin Abdul Karim Issa dans une intervention devant un think-tank à Londres, selon des propos rapportés par le site Middleeasteye.
« Nous dialoguons en amis. Nous partageons une amitié fondée sur une compréhension mutuelle », a ajouté l’ancien ministre saoudien de la Justice, qui dirige la LIM, depuis 2016.
« Quand je suis en France, je dois respecter les valeurs de la république. Sinon, comment pourrais-je entrer dans un pays sans en respecter ses valeurs ? », explique Mohammad bin Abdul Karim Issa. « Mme Le Pen m’a demandé si c’était cela l’islam? Je lui ai dit que oui, c’est l’islam ».
10 émissions et puis s’en va. Le temps tout de même de faire beaucoup parler de lui et recevoir encore une fois une mise en demeure de l’Arcom. L’autorité de régulation des médias souhaitant plus de « mesure » et « d’honnêteté » concernant son traitement de « l’actualité électorale ».
Comme cela était prévu, Cyril Hanouna a débarqué sur Europe 1 pour dix émissions, afin de traiter de la campagne pour le premier tour des législatives. Et terminer sa saison à la radio plutôt qu’à la télévision.
Cyril Hanouna en vacances, il faut donc le remplacer. Comme l’actualité l’indique, ce sera une émission politique. Pour rester dans la même ligne éditoriale, Europe 1 a décidé de confier les clés de cette case horaire 16h-18h à un jeune journaliste formé à l’école Pascal Praud. Ex-stagiaire puis homme à tout faire des émissions de Pascal Praud sur CNews, Eliot Deval officie désormais en tant que joker de son mentor.
Et c’est lui qui va donc remplacer poste pour poste Cyril Hanouna. Le titre de l’émission va changer, forcément. Exit « On Marche sur la Tête », place à « Eliot Deval sur Europe 1 ». Sobre et efficace ou faute de mieux ? Le brainstorming a dû fonctionner dans les salles de réunion d’Europe 1. À vous de juger. Peu importe, l’important reste le contenu.
Cette nouvelle émission poursuit dans la lignée de ce qui fonctionne à la télé sur CNews : des invités, des débats chauds et des chroniqueurs. À voir si l’Arcom trouvera encore une fois à redire sur la neutralité journalistique… À retrouver du lundi 1er au 12 juillet.
Une mobilisation des pays arabes contre le Rassemblement National ? Avec la possible arrivée au pouvoir en France du RN, certains partenaires de la France s’inquiètent, d’après Hasni Abidi, politilogue et spécialiste du Moyen Orient.
Le scrutin de dimanche pourrait-il changer les bonnes relation entre la France et la plupart des pays arabes ? C’est en tout cas le propos d’Hasni Abidi, politologue algérien et suisse, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM) à Genève.
Selon lui, « une véritable mobilisation » de ces Etats est réalisée en ce moment, à un peu plus de 24 heures du premier tour élections législatives, contre la possible prise de pouvoir du parti de Jordan Bardella.
« Ils redoutent un changement de politique étrangère » et auraient « des craintes sur leurs investissements et sur le soutien français dans des dossiers, particulièrement l’Iran. »
« D’autres États », sans les citer, « redoutent un durcissement des politiques en matière d’accueil et de mobilité et sur les relations bilatérales ».
Parmi les enjeux économiques clés de la France, l’Arabie Saoudite est le premier pays auquel penser. Encore récemment, à l’occasion du Sommet Vision Golfe 2024, le port de Fos-Marseille a signé un accord de partenariat stratégique avec la Saudi Ports Authority (Mawani), l’autorité des ports saoudiens. De même, l’hydrogène est devenu un enjeu national pour les deux pays. Et une coopération s’opère depuis des mois à ce sujet.
Mais une arrivée au pouvoir du RN changerait-il réellement la donne ? De quoi auraient peur ces pays étrangers ? Pourquoi freineraient-ils leurs investissements ?
L’Arabie Saoudite, pour ne citer que ce grand pays leader du Moyen Orient, est membre des BRICS, dont la Russie ou la Chine font partie. S’associer ou tisser des liens économiques avec un pays autoritaire n’a jamais gêné le Royaume. Même avec la montée en puissance dans les urnes du RN, la France reste très loin de ce type de gouvernance. De même, les pays arabes ne sont pas les exemples auxquels on pense quand on parle de droits de l’Homme en général.
Dans un autre tweet, en arabe cette fois, Hasni Abidi précise sa pensée : « Quand le leader du Rassemblement national d’extrême droite affirme que la position de président de la République est cérémoniale et que le prochain Premier ministre est celui qui mène la politique étrangère, Marine Le Pen souhaite un changement radical de politique étrangèrebasé sur sur une approche du changement de l’intérieur et sur l’utilisation du pouvoir pour le saper. C’est ce qui suscite la crainte des élites françaises et européennes, qui craignent une répétition de l’expérience d’Orban en Hongrie. »
Le seul élément qui s’entend actuellement serait en effet concernant les décisions de politiques étrangères. Avec un possible changement de stratégie, Emmanuel Macron laissant alors la main à son nouveau Premier ministre.
Le président du Rassemblement National (RN) s’exprimait depuis les salons Hoche à Paris, ce midi. Une phrase a particulièrement retenu l’attention médiatique. À six jours du premier tour des élections législatives, le favori des sondages montre sa totale opposition idéologique avec le Nouveau Front Populaire (NFP), principal adversaire désigné.
« Reconnaître, aujourd’hui, un État palestinien, ce serait reconnaître le terrorisme. » C’est dit. Jordan Bardella se montre ferme concernant le conflit israélo-palestinien. Et en profite pour envoyer un message clair à la gauche, ce lundi midi, en conférence de presse.
S’il semblait par moment peser ses mots, ou vérifier ses notes, le président du RN a frappé fort. Pour clarifier la ligne directrice de son propre camp. « Nous avons de tout temps, ma famille politique, épousé la position française, deux Etats : dont un Etat palestinien, avec des droits et des devoirs. Cette position a été rendue caduque dans l’immédiat, par les atrocités et les attaques du Hamas le 7 octobre dernier. Reconnaître un Etat palestinien au moment où nous nous parlons, ce sera reconnaître le terrorisme. Ce serait accorder une légitimité politique à une organisation qui prévoit dans sa charte la destruction de l’Etat d’Israël. »
Jordan Bardella poursuit et s’en prend au NFP : « Le Hamas est dans le même temps considéré par l’Union Européenne comme une organisation terroriste. Je sais qu’il y a beaucoup de responsables politiques à gauche et à l’extrême gauche, qui par électoralisme, font le jeu d’un antisémitisme d’atmosphère, qui se développe depuis le 7 octobre, qui menace nos compatriotes de confession juive. Si demain les Français m’accordent leur confiance, j’entends être un bouclier pour tous les Français victimes de la violence. »