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Cyril Linette candidat à la LFP, la campagne est lancée

Le monde du football saura le 10 septembre qui est l’élu. La bataille pour accéder au trône, le poste de président de la Ligue de Football Professionel, est officiellement lancée. Cyril Linette vient d’obtenir les parrainages nécessaires, après d’intenses négociations en coulisses.

Si Cyril Linette n’est pas élu à la tête de la LFP le 10 septembre prochain, il devra démissionner de son poste au Conseil d’administration (acquis grâce aux parrainages). Voilà le type de chantage exercé par les hautes sphères du football français afin de lui permettre de concourir pour le poste de président de la Ligue. Un monde où chacun semble se tenir par la connaissance des casseroles de l’autre camp… Et où l’entre-soi agace prodigieusement les supporters de tout bord.

Ainsi, ce lundi, enfin, l’Union des Acteurs du Football (UAF) a daigné ajouter Cyril Linette à sa liste de parrainages. Alors que ce dernier était le seul candidat possible pour concurrencer Vincent Labrune dans le cadre d’une campagne expresse à la présidence. Et que ce dernier avait bénéficié du vote de Foot Unis, jeudi, comme révélé par Entrevue.

Le duel aura donc lieu. Le controversé et très critiqué Vincent Labrune, qui a hérité du poste de président au pire moment pour les finances du football français, et le candidat de la ministre des sports, qui se veut rassembleur, Cyril Linette, ex-directeur général de L’Équipe et du PMU.

« J’ai dû m’engager formellement auprès des Familles, soucieuses de conserver une part de voix, à ne pas rester au conseil d’administration dans l’éventualité où je ne serais pas élu président », a expliqué Cyril Linette sur X, suite à nos révélations. « Mais l’élection nous offrira l’opportunité de débattre des évolutions nécessaires dans la gouvernance pour une meilleure représentativité des parties prenantes ».

Lucie Castets « sexuellement incorrecte », Pascal Praud réagit

Il n’a fallu qu’une petite semaine après la rentrée de l’émission pour que L’Heure des Pros ne fasse extrêmement réagir sur les réseaux sociaux. La faute à l’écrivain Richard Millet, coupable d’une sortie de route totale sur l’orientation sexuelle de Lucie Castets (NFP)…

La semaine aurait pu se terminer dans le calme. En tout cas dans L’Heure des Pros sur CNews, la première chaîne d’information en France. Car le calme n’est jamais réel, lui, sur X… Après l’intervention de Richard Millet, écrivain, au sujet de Lucie Castets, qualifiée de « sexuellement incorrecte« , les internautes sont vent debout. Pascal Praud a été obligé de clarifier la situation.

« On prête à Richard Millet des pensées qu’il n’a pas. Il suffit d’écouter la séquence dans son intégralité pour s’en convaincre« , écrit le journaliste et modérateur de l’émission la plus en vue des matinées.

Richard Millet sera sommé de s’expliquer après sa phrase surprenante : « Qui c’est cette femme ? C’est une inconnue, sexuellement incorrecte, en plus, tout ça va ensemble, et qui est de gauche, ce n’est pas possible« …

Pascal Praud s’en étonne et lui demande des explications. L’écrivain tente d’expliquer ses propos chocs mais se noie dans des explications : « On choisit une inconnue, c’est presque une construction, elle a 40 ans, elle est pas mal, elle est sexuellement bien orientée selon les normes du nouveau monde. »

Avant de conclure : « Lorsqu’on est dans une logique politique de ce genre, c’est un plus, c’est ça que je veux dire.« 

Des propos qui heurtent la majorité sur X, alors les attaques afflux contre l’écrivain. On peut notamment retenir le tweet acerbe du sénateur PFC des Hauts-de-Seine, Pierre Ouzoulias : « Richard Millet ne se contente pas d’être homophobe. Il est aussi l’auteur d’un essai intitulé « Éloge littéraire d’Anders Breivik », dans lequel il vante les mérites du terroriste d’extrême-droite qui a tué 77 personnes à l’été 2011, en Norvège. A vomir.« 

« La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance » : Le discours de la veuve d’Eric Comyn salué sur les réseaux sociaux

Un discours d’une tristesse immense. La veuve du gendarme tué à Mougins (Alpes-Maritimes) a tenu une conférence de presse ce mercredi matin. Et elle n’a pas manqué de pointer du doigt les manquements terribles de l’Etat français.

« Je remercie notre France d’avoir tué mon tendre époux. La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance. La France a tué mon mari. Comment ? Pourquoi cet homme multi-récidiviste peut-il évoluer en toute liberté ? Combien de morts avant que ces assassins soient vraiment punis ? »

Les mots sont choisis, les mots sont forts, les mots sont justes. Harmonie Comyn, veuve du gendarme tué à Mougins (Alpes-Maritimes) le week-end dernier après un refus d’obtempérer sur l’A8, a tenu à se présenter devant la presse depuis Mandelieu-La-Napoule (Alpes-Maritimes).

Pour beaucoup qui lui témoignent de l’affection via les réseaux sociaux, c’est le « meilleur discours politque depuis des années« . Combien faudra-t-il encore de morts pour que l’Etat réagisse et s’organise définitivement ?

« Quelle est la suite pour ce meurtrier ? Déferrement immédiat, en attente de jugement. Trois repas chauds par jour, aide social dans les géoles. Là où les retraités qui ont travaillé toute leur vie doivent potentiellement retravailler pour avoir trois repas chauds par jour…« 

L’adjudant Éric Comyn était âgé de 54 ans, marié et père de deux enfants de 16 et 12 ans. lI allait prendre sa retraite en mai prochain après 30 ans de service.

L’Algérie sous Tebboune : un bilan mitigé cinq ans après le souffle du Hirak

Cinq ans après le mouvement du Hirak, qui a ébranlé l’Algérie avec des manifestations massives contre le prolongement du mandat de Bouteflika, le pays subit toujours une forte répression des dissidents. Actuellement, le président Abdelmadjid Tebboune, reniant ses promesses antérieures, vise un second mandat, exacerbant les tensions internes. Ce retour sur la scène électorale intervient alors que le bilan de son premier mandat est marqué par une gestion controversée des libertés civiles et une diplomatie erratique, critiquée tant sur la scène internationale que parmi ses citoyens. L’Algérie, marquée par les réminiscences du Hirak, est à la croisée des chemins entre aspirations démocratiques et dures réalités politiques.

En 2019 le Hirak avait secoué l’Algérie avec des manifestations contre la prolongation du mandat d’Abdelaziz Bouteflika, le pays est toujours en proie à une répression sévère de la dissidence. Pendant ce temps, l’actuel président Abdelmadjid Tebboune se présente pour un second mandat en dépit de ses engagements de 2019.

Le Hirak : Un mouvement réprimé, des promesses non tenues

Le Hirak a commencé en février 2019, lorsqu’une vague de manifestations pacifiques a éclaté à travers l’Algérie, réclamant la fin du régime de Bouteflika et des réformes politiques. Ce mouvement, composé principalement de citoyens ordinaires, a exigé des changements fondamentaux dans un pays où le pouvoir était concentré entre les mains d’une élite politique vieillissante.

Cependant, l’enthousiasme populaire a été brutalement interrompu par la pandémie de COVID-19 en 2020. Les autorités ont alors saisi l’occasion pour renforcer leur répression contre les voix dissidentes. Depuis lors, les arrestations arbitraires et les détentions se sont multipliées. Des centaines de personnes, dont des manifestants pacifiques, des journalistes, et des défenseurs des droits humains, continuent d’être emprisonnées pour avoir exprimé leurs opinions.

Amnesty International a récemment critiqué cette situation, appelant à la libération immédiate des détenus politiques et dénonçant la suppression des libertés fondamentales. Le rapport de l’organisation souligne l’intensification de la répression et le harcèlement des opposants politiques, un constat amer pour ceux qui espéraient un changement véritable après le Hirak.

Abdelmadjid Tebboune : de la promesse à la réélection

En 2019, Abdelmadjid Tebboune, alors candidat à la présidentielle algérienne, avait annoncé qu’en cas d’éléction, il ne se présenterait pas en 2024. Pourtant, le président sortant a récemment décidé de briguer un second mandat lors de l’élection prévue le 7 septembre prochain. Ce revirement surprenant suscite des interrogations et des critiques, en particulier de la part des figures du Hirak qui considèrent cette décision comme une trahison des engagements de Tebboune envers le peuple algérien.

Tebboune, qui a pris ses fonctions en décembre 2019 après la démission de Bouteflika, a mis en avant ses réalisations économiques et politiques au cours de son premier mandat. Son bilan inclut une gestion prudente de l’économie, une croissance du PIB, ainsi que des mesures sociales telles que l’augmentation du salaire minimum et des allocations chômage. Néanmoins, ces avancées sont assombries par un contexte politique de plus en plus répressif.

L’Algérie, sous la présidence de Abdelmadjid Tebboune, semble marquée par une hostilité croissante envers la France, alimentée par ce que’Emmanuel Macron nomme « un système construit sur une rente mémorielle » qui attribue à l’ancienne puissance coloniale la responsabilité des défis actuels du pays. Ce complotisme anti-France, entretenu par le pouvoir algérien, sert de bouc émissaire pour détourner l’attention des échecs internes, notamment en matière économique et sociale. Le président Tebboune a amplifié cette rhétorique dans un contexte de crises diplomatiques successives. La récente tension avec la France concernant le Sahara Occidental, où Alger a retiré son ambassadeur à Paris après le soutien français au plan d’autonomie marocain, n’est qu’un exemple des nombreux faux pas diplomatiques sous sa direction. Cette politique extérieure, à la fois agressive et peu fructueuse, reflète non seulement une gestion maladroite des relations internationales, mais également un profond malaise interne, où le régime semble incapable de proposer une vision constructive pour l’avenir du pays, préférant s’enfermer dans une posture de défiance et de victimisation.

Le président Tebboune assure que son deuxième mandat serait axé sur la continuation des réformes et le renforcement de l’État social. Cependant, cette promesse est perçue par beaucoup comme une tentative de consolider son pouvoir plutôt que de répondre aux véritables aspirations du peuple algérien.

Le bilan cinq ans après le Hirak : entre réformes et répression

Le Hirak a été un moment de grande espérance pour de nombreux Algériens, symbolisant une volonté collective de changement. Cependant, cinq ans plus tard, les réalisations tangibles de ce mouvement restent limitées. Le climat politique en Algérie est caractérisé par une répression continue des libertés publiques et un contrôle accru des manifestations et des médias.

La participation électorale a été faible lors des derniers scrutins, reflétant une désillusion croissante vis-à-vis du système politique. Les chiffres de l’abstention, atteignant jusqu’à 60 % lors des dernières élections, montrent un désengagement profond de la population face à un processus politique perçu comme biaisé et injuste.

En parallèle, les réformes promises par le gouvernement n’ont pas toujours répondu aux attentes des citoyens. Les politiques économiques, bien que louées par certains observateurs internationaux, n’ont pas nécessairement conduit à une amélioration significative des conditions de vie pour tous les Algériens.

Le paysage politique algérien continue d’être dominé par un régime autoritaire, avec une façade de pluralisme qui masque la réalité d’un contrôle rigide et d’une répression systématique des voix dissidentes. Les espoirs de changement apportés par le Hirak semblent encore lointains alors que le pays entre dans une nouvelle phase électorale avec des questions de légitimité et de réforme qui demeurent non résolues.

Vers une réélection contestée et un futur incertain ?

La présidentielle de septembre 2024 pourrait bien être un moment décisif pour l’Algérie, mais elle semble aussi marquer la continuité plutôt que le changement. Avec la candidature de Tebboune, malgré ses promesses antérieures, et un climat politique toujours tendu, l’avenir de l’Algérie reste incertain. Le pays se trouve à un carrefour critique où les aspirations du Hirak sont confrontées à une réalité politique rigide et répressive. Les candidatures de Hassani Cherif du parti islamiste MSP et de Youcef Aouchiche de l’historique Front des forces socialistes ont été validées, introduisant ainsi un semblant de pluralisme dans les élections algériennes. La question demeure : le changement tant attendu se concrétisera-t-il un jour ou l’Algérie restera-t-elle enlisée dans un statu quo qui peine à répondre aux besoins et aux aspirations de ses citoyens ?

Jean-Jacques Bourdin de retour à la tête d’une Matinale d’information

C’est un retour aux sources pour l’ex-animateur de la Matinale de BFM TV puis de RMC. Après son come back médiatique sur Sud Radio à l’été 2022, le journaliste 75 ans va reprendre à la rentrée l’animation de la Matinale de la station.

C’est une information TV Mag de la journaliste Sarah Lecoeuvre : deux ans après avoir été écarté de BFM TV/RMC par Marc-Olivier Fogiel, dont il a animé la tranche du réveil entre 2001 et 2020, Jean-Jacques Bourdin revient à ce qu’il connaît bien : animer une Matinale d’information.

À partir du lundi 2 septembre, de 7h à 9h, tout en conservant son interview politique de 8h30, le journaliste, accusé d’agression sexuelle et licencié en 2022 de BFM/RMC (la plainte a été classée sans suite), remplacera Patrick Roger et retrouvera donc les réveils nocturnes ainsi que le plateau de Sud Radio.

« Oui je voterai pour toi mais seulement si tu me… »

Les coulisses du monde politique racontées par Le Canard Enchaîné. L’hebdomadaire n’y va pas de main morte avec Frank Giletti, député RN du Var, coupable selon le média d’avoir suggéré un massage sexuel contre une voix. L’affaire va se poursuivre en justice…

Tout partait semble-t-il d’une blague d’une députée macroniste. Cette dernière aurait, d’après Le Canard Enchaîné, demandé à Frank Giletti (RN) s’il allait voter pour elle. Réponse de l’intéressé : « Oui, je voterai pour toi mais seulement si tu me masses là… » (en désignant son sexe).

Un massage du pénis contre une voix ? Plus rien ne nous étonne dans le monde politique. Mais est-ce bien la réalité des faits ? Frank Giletti conteste. Et n’a pas tardé à envoyer une lettre à la rédaction du Canard Enchaîné, demandant un droit de réponse dans le numéro de mercredi prochain et attaquant en justice.

Il a aussi relayé son démenti via son compte X, même si comme souvent dans ce type d’affaire, le mal est fait. « Je démens formellement les allégations mensongères et diffamatoires du journal. @canardenchaine. Une plainte a également été déposée à leur encontre. »

Dans cette lettre, il précise le contexte des faits. « Ce soir là, vers une heure du matin, en quittant l’Assemblée nationale pour rejoindre mon domicile, je suis passé devant l’établissement « L’Hémicyle » où étaient attablés son propriétaire et plusieurs collègues députés. Madame Annaïg Le Meur, qui en faisait partie, m’a alors interpellé, me proposant de me joindre à eux pour prendre un verre et me demandant sur le ton de la taquinerie si j’allais voter pour elle, en tant que secrétaire du Bureau de l’Assemblée. Ce à quoi j’ai répondu négativement, du fait du traitement qui avait été réservé à mon groupe politique lors de ces élections internes. »

Il poursuit : « Néanmoins, les liens d’amitié que nous entretenons justifient le fait que je me sois permis la blague suivante « non, à condition que tu me masses ». Cela était un clin d’oeil au fait que pendant la Coupe du Monde de Rugby, Madame Annaïg Le Meur pratiquait des soins sur les joueurs en tant que kiné. Jamais les propos, ni le geste obscène, qui m’ont été attribués n’ont été prononcés ni mimés. »

Le député du Var annonce avoir porté plainte contre le Canard Enchaîné. 

Jeux d’hiver 2030 : le CIO attend toujours la lettre de Gabriel Attal…

Les sombres coulisses du monde politique. Alors que le CIO attendait la lettre de caution de l’Etat pour attribuer définitivement les Jeux Olympiques d’hiver 2030 à la France (dans les Alpes), Gabriel Attal a refusé de signer celle-ci, prétextant que ce serait à son successeur de le faire…

Le Comité Internationale Olympique (CIO) n’attend plus que la France… La 142e session du CIO doit attribuer officiellement aujourd’hui, par un double vote, les JO d’hiver 2030 aux Alpes françaises, seules en lice, et ceux de 2034 à la ville américaine de Salt Lake City. Le hic, c’est que la France n’a transmis qu’une lettre d’engagement, et n’a pas ajouté celle de caution de l’Etat.

Premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal aurait-il pu réaliser celle-ci malgré la fin de son mandat ? La réponse est oui. Emmanuel Macron a d’ailleurs prolongé l’action de ce gouvernement jusqu’à la mi-août, hier soir, au 20 heures de France 2. Mais alors, pourquoi le premier ministre n’a-t-il toujours pas réalisé celle-ci ? Faute de garanties financières suffisantes ? On connaît la situation des finances de la France.

« La réalité, c’est qu’il aurait pu le faire avant, mais il n’a pas souhaité le faire », confie à BFM une source préfectorale, « ce n’est qu’une histoire de cornecul politique entre l’Élysée et Matignon. Attal n’a pas supporté la dissolution. »

« Et à la dissolution, il a trouvé le prétexte de dire, de manière élégante, ça sera mon successeur qui le fera. La réalité, c’est bien d’emmerder Macron qui lui mettait la pression pour signer. Ce qu’Attal aurait pu faire sans problème avant de partir », explique un élu.

Certes, Gabriel Attal joue un mauvais tour à Emmanuel Macron et se venge, en quelque sorte, de la dissolution surprise. Mais garantir le côté financier des ces Jeux-là, en l’état actuel des choses, est aussi une responsabilité que Gabriel Attal ne souhaite sûrement pas endosser. Un fiasco économique est possible, et le Premier ministre n’a peut être pas envie d’être le responsable initial de ce dossier. Son nom et sa signature referaient alors surface pendant des années.

Un rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF), consulté par La Lettre, estime que le budget d’1,7 milliards d’euros évalué par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP) sera vite dépassé…

Peu importe, les Alpes s’apprêtent aujourd’hui à fêter l’attribution des Jeux d’hiver 2030.

« Dans mon parcours, j’ai affronté des criminels… » Kamala Harris allume Donald Trump

La campagne à la présidence des Etats-Unis prend une toute autre tournure. Depuis le retrait de Joe Biden, Kamala Harris représente un vent nouveau pour les démocrates. Et ses dernières déclarations montrent qu’elle est prête pour le combat face à Donald Trump.

« Dans mon parcours, j’ai affronté des criminels en tout genre ». C’est dit. Avec le sourire. Kamala Harris n’a pas sa langue dans sa poche. Et sans le nommer, elle vise bien sûr Donald Trump.

Avec déjà tous les soutiens nécessaires pour remporter l’investiture démocrate, Kamala Harris veut ratisser encore plus large : « One team, one fight », une équipe, un combat, la candidate de 59 ans bouscule tous les sondages et fédère. Rien à voir avec le spectacle de désolation devant certaines scènes gênantes de Joe Biden ces dernières semaines.

Ancienne procureure de Californie, Kamala Harris n’a pas peur : « Dans mon parcours, j’ai affronté des criminels en tout genre ». Les soucis réguliers de Donald Trump avec la justice sont un atout pour elle. Kamala Harris appuie là où ça fait mal. « Des prédateurs qui ont maltraité des femmes, des fraudeurs qui ont dépouillé des consommateurs, des tricheurs qui ont enfreint les règles pour leurs propres gains… Je sais à quel type de personnes appartient Donald Trump ».

En une seule journée, Kamala Harris a bénéficié de plus de 100 millions de dollars de dons pour sa campagne (ABC News).