fbpx

Conduite sans permis, argent public utilisé à titre personnel, réparations autos… La longue liste de délits de la députée RN Christine Engrand

C’est une épine dans le pied du Rassemblement National. Mediapart révèle les tracas que causent au parti politique la députée du Pas-de-Calais Christine Engrand… Coupable en quelques mois d’une liste incroyable de délits, méfaits et autres dépenses litigieuses. Aux frais du contribuable.

« Qui l’arrêtera ?« , titre Mediapart. Récemment interpellée sur l’A16 pour avoir utilisé son téléphone au volant avec un permis invalide depuis 2009 et un défaut de contrôle technique, Christine Engrand n’en est pas à son coup d’essai.

Après l’affaire d’addiction du député LFI Andy Kerbrat, une autre élue donne donc une nouvelle fois une image catastrophique de l’Assemblée Nationale…

Parmi la longue liste de délits commis par Christine Engrand, on peut noter, pêle-mêle : l’utilisation de ses frais de mandat à des fins personnelles… Elle aurait par exemple réglé son abonnement à un site de rencontres, la pension de ses chiens et les obsèques de sa mère avec de l’argent public !

On apprend aussi qu’une facture de plus de 600 euros de réparation automobile (le démarreur de sa Volkswagen en août 2023 !) a été acquittée avec de l’argent public. Bah voyons ! Pourquoi se gêner ?

Prélèvements d’assurance automobile, frais de lavage, changement de pneus d’une seconde voiture (185 euros, janvier 2023), achat de téléphones neufs (environ 1 700 euros, avril 2023).

Le bureau du RN a tout de même anticipé les problèmes et convoqué la députée pour s’expliquer. Elle ne s’est pas rendu au rendez-vous, certificat médical à l’appui.

Macron, Barnier, Mélenchon… « Pas de leader car il n’y a plus d’orateur », les bons conseils de Stéphane André

La défiance est totale entre les représentants du monde politique et les citoyens français. Pour remédier à cela, un grand leader doit émerger. Qui dit grand leader dit grand orateur. Stéphane André reçoit Entrevue dans les locaux de l’école de l’Art Oratoire dans le VIIIe arrondissement de Paris. Cette école, il l’a fondée en 2008. L’homme de 77 ans à la carrière bien remplie travaille ce sujet de l’expression oratoire depuis 1973. Epoque où la communication était loin d’être omniprésente. Rencontre. (partie 1/2)

Thibaud Vézirian. Cela fait 50 ans que vous travaillez ces sujets-là. Savoir bien communiquer oralement est un besoin encore plus vital dans la société actuelle ?

Stéphane André. Quand j’ai commencé à parler de ce thème, c’était une époque où la communication n’était pas à la mode. J’ai eu beaucoup de chance dans la vie parce que quand j’ai commencé, j’étais tout seul. On me disait qu’apprendre à parler en public, ce n’était pas un métier. Au mois de juillet dernier, on a fêté le 50e anniversaire de mon travail. L’école de l’art oratoire n’existe que depuis 2008, mais j’ai commencé ce travail en 1973, je sortais tout juste de l’ESSEC. Le directeur de l’école était un ancien avocat, j’étais comédien et il m’a demandé de donner des cours aux étudiants. Parce que lui était passionné par la parole en public, c’était un précurseur. Plus tard, des camarades, souvent issus du théâtre, qui ont bien voulu cautionner mon travail, m’ont rejoint.

T.V. : Donner un cours d’art oratoire, cela ressemblait à quoi à l’époque ?

Stéphane André : J’ai appris très vite à faire les différences entre l’acteur et l’orateur. L’acteur a une mission dans la société, l’orateur en a une autre. L’acteur, lui, jouant Molière, Shakespeare, propose un miroir à la société qui est venue voir la représentation. Et la société rit d’elle-même en se regardant dans le miroir de la pièce, ou pleure sur elle-même et sortir du théâtre ensuite un peu plus sage. Ça s’appelle la culture. L’orateur, lui, n’est pas là pour proposer un miroir à la société. Il est là pour la construire.

Toute personne qui prend la parole dans la vie publique le fait au titre d’une fonction de chef d’entreprise, de manager, de député, d’enseignant, de maire, de Président de la République, etc. Et il doit incarner cette fonction. Dans « incarner », il y a le mot « carne », et la carne, c’est le corps. En France, quand on entend parler d’incarnation dans les débats politiques, etc., on met un nom sur un poste, mais il n’y a pas le corps.

T.V. : C’est-à-dire ?

Stéphane André. Il y a l’homme avec son cerveau, et puis, en réunion, c’est son cerveau qui parle. Mais le corps, lui, n’incarne rien. Donc, il passe son temps à n’exposer que sa personne. Une personne, ce n’est pas un personnage. Une personne, c’est chacun de nous dans la rue, avec un discours tout aussi banal. Et quand je vois M. le nouveau Premier Ministre, M. Barnier, bon…

T.V. : Michel Barnier est un bon communicant en termes d’art oratoire ?

Stéphane André. Il parle, c’est très agréable. Ok. Ça n’a rien de la dimension d’un personnage du niveau d’un Premier ministre. Même si leur style serait différent aujourd’hui, rappelons-nous des deux derniers grands orateurs dans notre Ve République qu’ont été De Gaulle et Mitterrand. Deux styles totalement différents, deux bords politiques, mais deux orateurs politiques. Et c’est ça qui fait vivre une démocratie.

T.V. : Les personnalités politiques d’aujourd’hui ne sont pas de grands orateurs ?

Stéphane André. Disons que je ne suis pas impressionné par les numéros de Jean-Luc Mélenchon, qui adule son propre don d’orateur, et n’a pas l’humilité de se plier à la discipline d’une technique. Cette école, je l’ai construite sans le savoir pendant 50 ans, en construisant peu à peu, au contact de mes élèves une technique d’art oratoire. L’art oratoire est pour moi comme l’art du piano, du violon, l’art dramatique ou l’art lyrique. C’est très technique.

T.V. : Cela ressemble aux techniques de communication concrètes enseignées par certains journalistes en media-training ?

Stéphane André. En dehors de son apparence, le journaliste ne s’intéresse pas au corps de l’orateur, ce n’est pas son expertise. C’est pourquoi il m’est arrivé souvent de co-animer des séminaires de media training, avec Jean-Marie Cavada et d’autres journalistes. C’est complémentaire. L’art oratoire, c’est la maîtrise de la pensée dans l’action. Par l’incarnation. La maîtrise de la pensée dans l’action et pour l’action. Si je fais une campagne électorale, j’incarne un certain nombre d’idées de droite ou de gauche, je représente un personnage de député bien plus grand que ma personne, je suis l’incarnation d’une certaine idée de la France. C’est ça, mais si le corps n’est pas là, il est évident qu’on n’incarne plus rien. L’incarnation élève la pensée de l’orateur.

T.V. : Tout cela signifie que les problèmes actuels de communication de nos politiques vis-à-vis du grand public, toutes ces informations et idées qui ne passent pas, c’est un problème de technique oratoire ?

Stéphane André. Il y a un problème de leadership. Si je prends deux figures opposées, qui ont été des grands exemples historiques de la parole en public : il y a le Christ et l’antéchrist, De Gaulle contre Hitler. Adolf Hitler, c’est un grand charisme, il n’y a pas de formation pour être charismatique. C’est une présence plus forte que celle des autres, on ne sait pas pourquoi. Sur scène, il se passe quelque chose. Quand Hitler est monté sur une table à Munich, bien avant la guerre, il s’est révélé. Mais quand on écoute la parole d’Hitler, c’est le cri de souffrance d’un grand psychotique : il est archi tendu, archi contracté, ce n’est pas de l’art, c’est très laid, ce n’est pas beau, ne serait-ce qu’au son.

T.V. : Le son, la voix, c’est le plus important ?

Stéphane André : C’est ce qui constitue l’identité d’un orateur. Le son de la voix d’Hitler est très laid. A l’opposé de ça, De Gaulle a une voix, une expression, il y a une élégance dans son comportement. Charles De Gaulle, c’est de l’art oratoire, c’est du leadership. Il est dans les canons de la technique, il a d’ailleurs pris des cours avec Jean Yonnel, grand comédien du Théâtre français. Quand il arrive au pouvoir en 1958, Marcel Bleustein-Blanchet, grand publicitaire, donne le conseil à De Gaulle d’aller prendre des cours chez Jean Yonnel.

T.V. : Les plus grands leaders ne maîtrisent pas tous l’art oratoire ?

Stéphane André. Napoléon s’est rapproché de François-Joseph Talma, un grand comédien de son époque. Tous les grands orateurs politiques ont compris leur proximité avec les grands comédiens. Ils servent une cause, une idée et un public, c’est ça un orateur. Aujourd’hui, ce que vous voyez de la société, et notamment de la politique, montre un grand besoin de techniques oratoires. On est surtout centré sur la rhétorique, beaucoup moins sur l’éloquence. Et l’éloquence n’existe qu’au moment où l’orateur est sur scène. C’est-à-dire qu’il entre, met d’abord son corps en équilibre entre le sol au-dessous de lui, le ciel au-dessus de lui, le public en face de lui.  Et c’est parce qu’il est en scène, en harmonie avec le monde physique qu’il l’est aussi avec l’univers intellectuel. Alors peut lui venir une idée essentielle qu’il n’aurait pas eue en préparant son discours, et que ses conseillers, qui ne sont pas à la tribune, ne peuvent pas trouver. Les grands orateurs politiques ont eu leurs idées les plus géniales face au peuple.

T.V. : Dans le paysage politique actuel, qui auriez-vous envie de conseiller en particulier ?

Stéphane André. Le niveau des orateurs aujourd’hui a baissé considérablement. Je vous parlais de De Gaulle et de Mitterrand. Je suis allé rechercher loin. Depuis Mitterrand, les présidents de la République ont eu une expression qui a été beaucoup plus ordinaire. Ils ont voulu descendre dans l’arène pour être comme tout le monde. Or, César ne descend pas dans l’arène. Mais comment peut-on être Président en étant comme tout le monde ? Le statut ne suffit pas. Il faut l’incarner. Si je me mets à parler comme tout le monde, je n’incarne plus le statut.

T.V. : Alors qu’est-ce qu’un bon discours public ?

Stéphane André. Parler en public ne consiste pas à dire ce qu’on a prévu de dire, mais d’aller au-delà grâce au public. Nos orateurs, aujourd’hui, veulent absolument dire ce qu’ils ont prévu de dire, tout ce qu’ils ont prévu de dire et rien que ça. Ils n’ont pas de relation à la salle. Ils ne sont pas corps à corps avec la salle. Ils regardent dans le vide ou dans leurs notes. Michel Barnier regarde dans le vide, il y trouve une idée, il la donne. Puis il va chercher une autre idée dans le vide, et il la donne. On assiste à de vrais tunnels, que les journalistes sont bien obligés d’interrompre. Il ne regarde pas la ou le journaliste pour trouver ses mots, donc il ne regarde pas la France pour stimuler sa pensée. Elle tourne en rond et ne s’élève pas… Regarder la ou le journaliste, c’est regarder la France.

T.V. : Si vous arriviez à le croiser sur le trottoir, deux minutes, vous pourriez lui dire déjà, de changer quoi ?

Stéphane André. Je lui dirais, « mon vieux, venez prendre des cours ! » Ce n’est pas si facile que cela, de parler en public. C’est un sport, exactement comme le tennis. Comme le rugby ou la boxe. Il faut de l’entraînement. Mais les gens pensent que c’est simple… Je hais cette division entre le fond et la forme. Nous avons dans notre école une métaphore : il y a l’auteur et il y a l’acteur. Au théâtre, il y a des auteurs : Molière, Shakespeare, par exemple. Mais en art oratoire, trop d’orateurs se prennent pour des auteurs en rédigeant leurs discours. En réalité, au théâtre, le génie, c’est un individu, l’auteur dramatique. En art oratoire, il n’y a pas d’auteur. Je peux préparer mon discours. Et quand j’arrive devant le public, je vais au-delà du discours, comme le faisait De Gaulle, grâce au public que je regarde et qui m’inspire.. L’auteur, en art oratoire, ce n’est plus un individu. C’est le collectif que l’orateur sait construire avec son public.

T.V. : De mémoire, quand Emmanuel Macron est élu Président en 2017, et aussi pendant sa campagne, ses discours font mouche. C’est ce qui a aussi fait la différence ?

Stéphane André. Emmanuel Macron, c’est très intéressant, parce qu’il a été bon orateur à certains moments. Le jour où il fait son premier discours de Président, il est un bon orateur. Il a alors un certain leadership. Quand il reçoit la visite de Donald Trump en France, aussi. Mais pendant sa campagne, il se casse la voix. Emmanuel Macron est un orateur insuffisant, la voix est trop petite. Et depuis, quand il est interviewé par des gens de votre corporation, les journalistes, il est en bras de chemise, il est accoudé, il parle comme s’il était à une terrasse de café. Il fait exactement Monsieur tout le monde, il descend dans l’arène. Et là, il n’incarne plus la fonction, il fait du mal à la fonction. Et à une tribune, quand il lâche son papier et regarde la salle, il est dans le vrai. C’est-à-dire qu’Emmanuel Macron est très irrégulier.


Pour lire directement la partie 2 de l’interview de Stéphane André, cliquez ici.


Stéphane André, l’école de l’art oratoire (4 bis, rue de Lord Byron, Paris 8)

Un dissident azéri assassiné chez lui à Mulhouse par trois hommes cagoulés

Encore une histoire sordide. Qui pourrait avoir des ramifications jusqu’en Azerbaïdjan, la dictature du président Aliyev qui pourchasse jusqu’en France certains dissidents. Un homme azerbaïdjanais de 62 ans, réfugié à Mulhouse, a été assassiné chez lui.

Il a lutté toute sa vie contre le pouvoir despote de la famille Aliyev en Azerbaïdjan. Il vient de perdre la vie au prix de la liberté tant espérée. Sauvagement poignardé dimanche par trois individus cagoulés et très organisés.

Vidadi Isgandarli, 62 ans, avait obtenu l’asile en France en 2017. Depuis, il vivait à Mulhouse sans jamais être certain d’être en totale sécurité. Attaqué à son domicile tôt le matin par trois hommes, touché par des coups de couteau pendant son sommeil, l’hommes s’est débattu et a réussi à appeler des secours.

Ce critique du gouvernement d’Ilham Aliyev a « consacré toute sa vie à la politique en s’opposant au régime actuel. Nous sommes sûrs que le gouvernement azerbaïdjanais a envoyé ces tueurs« , a réagi le frère de la victime au Figaro. Ce dernier indique avoir déposé plainte. Une enquête pour « tentative de meurtre » avait été ouverte et confiée au Service Régional de Police Judiciaire, comme l’avait indiqué le média Nouvelles d’Arménie.

Courant 2011, Vidadi Isgandarli était arrêté en Azerbaïdjan lors d’une manifestation anti-régime. Condamné à trois ans de prison, il a aussi été accusé d’avoir entravé le processus de vote lors des législatives de 2010. Il avait alors volé des bulletins de vote qu’il jugeait falsifiés. Amnistié 18 mois plus tard, il s’était exilé en France en 2017 avec sa femme et ses deux enfants. Pour mieux être traqué ?

Touchée par « une quinzaine de coups de couteau » selon le procureur, la victime a été admis en soins intensifs à l’hôpital de Mulhouse, où il est resté dans un état critique avec une aide respiratoire, avant de décéder mardi matin.

Si « aucun lien n’a été établi à ce jour entre la tentative de meurtre et les activités politiques« , selon le parquet, tous les regards se tournent vers l’Azerbaïdjan.

Son gouvernement est coutumier du fait. Les opposants de Bakou sont régulièrement traqués partout dans le monde, et notamment en France. Le blogueur Mahammad Mirzali (30 ans) a été victime de cinq tentatives d’assassinat depuis son arrivée en France en 2016. Il vit depuis deux ans sous haute protection policière. Cette protection a par ailleurs été renforcée suite au meurtre de Vidadi Isgandarli.

Selon le média Intelligence Online, les enquêteurs auraient déjà identifié de hauts responsables azéris, dont un ancien diplomate, comme les commanditaires de l’attaque.

Le journaliste azéri Rahim Shaliev avait déclaré avec justesse, en mai dernier : « Être azerbaïdjanais, c’est vivre en terre perse, lire de la littérature russe, avoir une architecture arménienne, pratiquer la religion arabe, célébrer les fêtes talish, acheter des technologies occidentales, écouter de la musique caucasienne, boire du vin géorgien… mais en fin de compte, prétendre que tout cela vous appartient, et de haïr tous les peuples qui t’ont donné toute cette beauté…« 

La nouvelle ministre de l’Education Nationale Anne Genetet rattrapée par son passé à Singapour : ni « émotion », ni « compassion »…

« Elle n’y connait rien« . C’est ce qu’on peut lire ou entendre un peu partout au sujet de la nouvelle ministre de l’Education Nationale, Anne Genetet, avant même ses premières décisions dans le costume.

Le média L’Humanité dénonce aujourd’hui les conseils d’Anne Genetet, alors à la tête d’Help Agency à Singapour, une entreprise d’embauche d’employeés de maison. Le site Internet a depuis été désactivé, mais reste disponible en archives.

« Son truc à elle, c’est la formation« , explique le journaliste, « longtemps expatriée à Singapour, elle donnait des conseils pour bien recruter son employée de maison, en général des jeunes philippines ou indonésiennes.« 

Il poursuit : « Les conseils d’Anne, c’est, par exemple, d’éviter de recruter une employée qui a déjà travaillé pour d’autres expatriés. Parce qu’elle a ‘pris de l’assurance‘ et qu’elle peut ‘refuser de se soumettre à vos consignes’. À l’appui de la photo du placard, avec matelas, où elle logeait sa propre employée, elle explique qu’il faut éviter ‘émotion’ et ‘compassion’, et ‘ne pas s’énerver’, sinon elle ne vous respecterait plus. »

Sur le site, on découvre aussi qu’au sujet des congés payés, l’agence indique qu’ils ne sont « ni obligatoires, ni recommandés« . Ce ne sera pas la même histoire avec l’Education Nationale…

Le nouveau ministre de l’Intérieur veut « rétablir l’ordre », l’INA a retrouvé 25 ans de déclarations chocs de Bruno Retailleau

Préféré à Laurent Wauquiez place Beauveau, Bruno Retailleau est l’incarnation de la droite conservatrice. A 63 ans, le sénateur de la Vendée et président du groupe Les Républicains au Sénat a toujours utilisé des mots forts. À lui de les mettre en pratique.

L’Institut National de l’Audiovisuel a compilé 25 ans de petites et grandes déclarations de l’homme politique désormais ministre de l’Intérieur. Une vidéo d’un peu plus de 3 minutes qui a trouvé son public, plus de 1000 republications sur le réseau social X.

« Malheureusement pour la France, désormais, l’immigration n’est pas une chance« , tonnait-il en 2022 en réponse à Gérald Darmanin.

« Créer une société multiculturelle avec la juxtaposition de blocs de population, ce serait forcément une société multi-conflictuelle« , prédisait-il en 1997.

« Les gens qui viennent, et notamment l’immigration africaine, ce sont des gens qui n’ont pas la même culture que nous, ce sont des gens qui souvent viennent profiter des droits sociaux français. Le problème, c’est que ces gens ne souhaitent pas s’assimiler« , osait-il encore avec une généralisation totale de l’immigration du continent africain.

En 2018, toujours au sujet de l’immigration, il estimait sur France Inter qu’ « à un niveau, une proportion, cela devient effectivement une menace. Une partie de l’immigration refuse en réalité d’entrer dans le récit national. »

En 2022, candidat à la présidence des Républicains, il expliquait : « ma droite à moi ne s’excuse pas d’être de droite, on doit s’assumer alors on fera baisser le vote du RN. La France est le pays le plus avantageux pour l’asile, l’accès aux soins gratuits pour les clandestins, le regroupement familial ou pour les naturalisations. Donc ce n’est plus qui décidons qui vient chez nous, ce sont les passeurs, les mafieux qui font du trafic d’êtres humains.« 

Mal à l’aise, Donald Trump refuse un second débat contre Kamala Harris

« Quand un combattant perd un combat, c’est lui qui insiste toujours pour une revanche« … Donald Trump insinue ce jeudi soir qu’il a remporté le débat télévisuel face à Kamala Harris. Et l’ex-Président des Etats-Unis refuse donc tout nouveau duel épique devant les téléspectateurs.

« Les sondages montrent clairement que j’ai gagné le débat contre la camarade Kamala Harris ». Donald Trump n’en est plus à une sortie médiatique rocambolesque près. Ce jeudi soir, dans une publication sur sa plateforme Truth Social, il annonce qu’il refuse de participer à un second débat télévisé face son adversaire démocrate.

Il parle même de « troisième débat« , « il n’y en aura pas ». Le candidat républicain inclut en fait son échange télévisé face à Joe Biden au mois de juin…

Sur la défensive pendant la majeure partie du débat présidentiel, Donald Trump fait donc le dos rond, à haute dose de mauvaise foi. Une tradition chez lui. « KAMALA DEVRAIT SE CONCENTRER SUR CE QU’ELLE AURAIT DÛ FAIRE AU COURS DES QUATRE DERNIÈRES ANNÉES. IL N’Y AURA PAS DE TROISIÈME DÉBAT!« , insiste-t-il, dans son message écrit en lettre capitale sur Truth Social.

Donald Trump dans les cordes ? Ce sont les urnes qui le diront. Mais d’après les derniers retours, en effet, Kamala Harris semble avoir marqué des points. Même dans le camp Républicain, certains proches de Donald Trump ont admis qu’il n’avait pas été bon. C’est dire.

Le débat a été vu par près de 80 millions d’électeurs, sans compter les extraits sur les réseaux sociaux. De quoi faire basculer les USA du côté de Kamala Harris ? Réponse le 5 novembre.

« Paris 2024 était le défi de ma vie » : Tony Estanguet, brillant capitaine des Jeux, un avenir en politique ?

Alors qu’il lui reste encore quelques semaines de travail (bilans et auditions) au sujet des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, Tony Estanguet s’est imposé comme une figure centrale du sport français cet été. Audible et crédible, il a su fédérer contre vents et marées.

Tony Estanguet, futur ministre des sports ? Il y aurait une logique à tout cela après le franc succès (mondial) des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Mais le timing paraît compliqué. Puisque ce dernier va devoir encore jusqu’à la fin de l’année rendre des comptes au sujet des Jeux. Bilans financiers, auditions et rendez-vous sont encore à son planning.

Le triple champion olympique de slalom à Sydney (2000), à Athènes (2004) et à Londres (2012) a encore fait fort, dimanche soir, au moment de clore cet été de fête et de communion.

Après ses discours très réussis pendant les Jeux Olympiques, il a su à nouveau faire vibrer tous ceux qui l’ont écouté, depuis le Stade de France.

« Si ces émotions ont été éphémères, le souvenir de cet été historique restera gravé en nous. Cet été où la foule dansait dans les rues de Montmartre, en attendant les cyclistes. Cet été où les gens se parlaient, cet été où la France était heureuse, la force des émotions qu’on a vécues ensemble, c’est aussi de laisser une trace. Quand Léon Marchand a fait crier tout un pays en rythme à chaque fois qu’il sortait la tête de l’eau, ça a donné à des milliers d’enfants l’envie de pousser la porte d’un club de natation. (…) Les émotions qu’on a vécues nous ont unis.« 

« Merci à vous tous à toutes. Paris 2024 était le défi de ma vie. Le plus grand, le plus beau et le plus collectif. Chers révolutionnaires paralympiques, les Jeux de Paris 2024 se terminent, mais leur message, lui, ne s’éteint pas ce soir, continuons d’essayer, d’échouer, de se relever, de croire et surtout continuons d’oser.« 

LFP : « Je n’ai pas eu le choix », Cyril Linette victime de chantage, il confirme

Interviewé ce matin par le journal L’Equipe, le candidat à la présidence de la Ligue de Football Professionnel (LFP) s’est montré très clair : oui, on lui a fait du chantage afin qu’il obtienne les parrainages pour se présenter dans la course à la tête de la LFP.

Cyril Linette est habitué à recevoir des bâtons dans les roues. Alors que certains pensaient que sa candidature ne serait qu’un feu de paille, le voilà en « finale » face à Vincent Labrune, le président sortant. L’élection aura lieu le 10 septembre, dans moins de six jours. Dans un format toujours aussi particulier.

Pour faire simple, pour obtenir ce droit-là, Cyril Linette devait être parrainé par les grands acteurs du football français. Mais visiblement, malgré la grogne des supporters et le courroux du grand public, l’entre-soi prédomine. Chacun veut préserver ses intérêts.

Ainsi, alors que les 46 clubs professionnels (Foot Unis) avaient validé le parrainage de Cyril Linette pour un duel face à Vincent Labrune, l’Union des Acteurs du Football (UAF), représentée par Philippe Piat (UNFP), a tout fait jusqu’au bout pour valider le parrainage de leur ami Alain Guerrini, patron de Panini, qui n’a pourtant aucun programme pour le football français.

Comme il l’explique dans le journal L’Equipe, Cyril Linette a donc été forcé de refuser de siéger au Conseil d’administration de la LFP si jamais il n’est pas élu la semaine prochaine… Un engagement obligatoire pour lui garantir le parrainage de l’UAF, lui aussi vital pour se présenter… Chantage, quand tu nous tiens.

Et comme révélé dans Entrevue la semaine dernière, c’est bien la ministre des sports en personne qui a dû décrocher son téléphone pour appeler le président de la FFF, Philippe Diallo, afin de mettre un coup de pied dans la fourmilière… Effet garanti.

« Cela fait partie de la négociation qui m’a été proposée« , concède Cyril Linette dans cette longue interview de deux pages.

« Je n’ai pas eu le choix. Je n’avais pas d’autre option que d’accepter si je voulais avoir mon parrainage. Mon objectif étant de gagner, je me pose un peu moins la question. Ma détermination est absolue. Ce n’est pas une question d’opportunisme. C’est du pragmatisme. Pour l’élection, mon premier objectif est d’être premier à l’assemblée générale. Ensuite, avoir la majorité dans les deux collèges de L1 et de L2. Puis, le Conseil d’administration, c’est un peu de la politicaillerie, on verra si dans cet environnement-là, je peux tirer mon épingle du jeu. Je pense que je peux créer un élan par mon profil et mon projet et virer en tête à l’AG. Je suis déterminé.«