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Scandale au Brésil, un policier tire sur un joueur de football

Des images terribles et scandaleuses. Les médias brésiliens relayent les images en boucle. Un policier tire à bout portant sur un gardien de but de l’équipe brésilienne du Grêmio Anapolis (2e division régionale). Un tir de flash-ball qui frappe directement la cuisse du joueur.

C’est la stupeur. Hier soir, au Brésil, après la défaite de son équipe contre le club de Centre Oeste (1-2), le gardien de but Ramon Souza a reçu un tir de flash-ball, quasiment à bout portant. Une scène qui aurait pu être sortie tout droit du tournage d’une série télé. Mais pas du tout, c’est bien la réalité. Le joueur a été immédiatement pris en charge par une équipe médicale, avant d’être transféré sain et sauf à l’hôpital en ambulance. Son club a dénoncé un acte « horrible, incroyable et criminel ».

À la fin du match, des heurts entre supporters avaient éclaté. Le policier fautif, que l’on identifie clairement sur les images, semble menaçant : il pousse d’abord un autre joueur, arme son fusil puis tire. Et ce, alors qu’aucun joueur ne se dirige vers lui violemment. 

Le club de Grêmio Anapolis a rapidement donné des nouvelles de son gardien : « Après avoir reçu des soins, le gardien de but Ramon Souza ne risque pas de perdre la vie ou sa jambe ». L’acte a été qualifié de « criminel », ainsi, le club souhaite que « le responsable soit puni et que justice soit rendue, afin que cet acte criminel ne reste pas impuni ».

Forcément, ce jeudi, l’affaire, relayée par tous les médias nationaux, a pris une envergure politique. Le ministère des Sports a apporté son soutien à Ramon Souza : « Il est impératif de rétablir la confiance dans l’action de la police, afin de garantir que les épisodes de violence ne deviennent pas monnaie courante sur les terrains de football ». La défiance est totale entre les citoyens et la police actuellement au Brésil.

Évasion meurtrière dans l’Eure : « Nous les trouverons, nous les traquerons et ils paieront »

« C’est la République qui a été attaquée. » Gabriel Attal a fait preuve d’autorité cette après-midi à l’Assemblée Nationale au sujet de l’attaque d’un fourgon pénitentiaire dans l’Eure ce matin. « Tout sera mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime abject. »

« Nous les trouverons, nous les traquerons, et je vous le dis, ils paieront », assure le Premier ministre. Le ministère de la justice a convoqué une cellule de crise, le ministre se rend actuellement auprès des familles des victimes. Le plan Epervier a même été déclenché. L’Etat souhaite mettre le plus de moyens possibles en action afin de résoudre très rapidement cette affaire très médiatisée.

Ce midi, déjà, les premières images de cette évasion meurtrière ont fuité sur différents réseaux sociaux. Deux agents pénitentiaires ont été tués, trois autres sont blessés.

Tout s’est déroulé ce mardi matin, vers 11 heures. Sur l’autoroute A154, à hauteur du péage d’Incarville, dans l’Eure. Une attaque d’une violence inouïe : deux voitures, quatre hommes cagoulés, à grands renforts d’armes.

Ce drame a permis la fuite d’un détenu. Un certain Mohamed Amra, dit « La Mouche ». Âgé de 30 ans, il a été condamné pour « vol avec effraction ». Connu pour être à la tête d’un réseau de stupéfiants, il est aussi dans le viseur de la justice pour « tentative d’homicide ».