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Un Marseillais reçoit 56 PV de la même policière, sans raison

La justice fera la lumière sur toute cette histoire en novembre. Hervé est confronté à un curieux problème : dans sa rue du 6e arrondissement de Marseille, il a reçu 56 procès verbaux de la même policière. Un peu zélée. Elle s’avère être sa voisine…

Mal garé, Hervé ? Pas forcément, non. Il explique sur BFM TV qu’il « ne comprend pas« . Poursuivant:  »C’est injustifié, on est bien garé, dans une impasse.« 

Pour couronner le tout, cette policière est sa voisine. Impossible de communiquer et de s’expliquer avec elle ? Visiblement non puisqu’Hervé n’est pas le seul concerné. D’autres voisins reçoivent eux aussi régulièrement des PV.

Comment solutionner le problème des gens de cette rue ? Ce n’est pas un combat personnel de la policière envers un voisin en particulier, non. Cela concerne tout le voisinage, apparemment.

Éléments de réponse devant la justice en novembre. Deux enquêtes sont ouvertes. Pour l’avocat d’Hervé, maître Aurélien Olivier, « la quasi-totalité des contraventions est matériellement et juridiquement infondée« .

Paris 2024 : Le QR Code est-il réellement illisible à cause du soleil ? (fact checking)

Fact checking – Depuis plusieurs mois, les organisateurs des Jeux Olympiques et paralympiques de Paris 2024 demandent à ce que chacun anticipe les JO. Notamment en demandant un QR Code de laisser-passer… Il se pourrait que l’organisation n’ait pas tout anticiper. Le soleil par exemple !

Les forces de l’ordre perdent du temps. Et ça les agace. Le Pass Jeux devrait être une formalité, pour les gens concernés par ce laisser-passer près des zones olympiques et pour les policiers chargés de contrôler ce flux de visiteurs.

Le hic, c’est qu’il y a (enfin) du soleil à Paris. Ainsi, les reflets des rayons du soleil sur les téléphones font buguer les QR Code ! Alors, vrai ou faux ? Entrevue est allé sur place, dans Paris, vérifier cette information.

En effet, quand les nuages délaissent enfin le ciel parisien, le soleil brille de mille feux. Et nous avons pu constater que les reflets du soleil rendent les QR Code Pass Jeux complètement illisibles sur les téléphones. Les forces de l’ordre perdent donc un temps précieux à se mettre dans l’ombre afin de faire fonctionner le système. Pareille perte de temps pour chaque Pass pourrait créer d’embarassantes files d’attente.

Questionnée à ce sujet, la police nous a recommandé d’imprimer le laissez-passer pour fluidifier les contrôles… Pas très écologique cette histoire. Et encore moins pratique.

Depuis jeudi dernier, le Pass Jeux est en effet entré en vigueur afin de contrôler l’accès aux zones, en marge de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Cette cérémonie se tiendra vendredi soir mais les périmètres de sécurité seront resserrés à partir de 13h.

Pour obtenir toutes les informations sur ces zones inaccessibles ou encore obtenir un Pass Jeux, le site Anticiper les Jeux est disponible.

Sept morts dont trois enfants et un adolescent à Nice, dans l’incendie d’un immeuble, la piste criminelle privilégiée

Un drame. Un incendie s’est déclaré dans un immeuble du quartier des Moulins à Nice, provoquant la mort de sept personnes, dont trois enfants et un adolescent. La piste criminelle est privilégiée. Le bâtiment a pris feu dans la nuit du mercredi 17 juillet au jeudi 18 juillet 2024.

Gabriel Attal et Gérald Darmanin sont attendus sur place ce jeudi midi. C’est vers 2h30, la nuit dernière, qu’un incendie s’est déclaré à Nice, rue de la Santoline. De violentes flammes sortaient d’un appartement au 7e étage. Dans le quartier des Moulins, c’est l’horreur ce matin.

Le bilan est terrible : sept personnes sont décédées, dont trois enfants et un adolescent. Elles habitaient le même appartement. Deux femmes, un homme, un adolescent de 17 ans et trois enfants, de 5, 7 et 10 ans ont péri dans les flammes. Une victime s’est défenestrée pour échapper au feu.

D’après les informations données par le préfet des Alpes-Maritimes à France Bleu Azur, Hugues Moutouh, dix personnes se trouvaient à l’intérieur de l’appartement au moment des faits, « une famille manifestement d’origine comorienne ».

Une quarantaine d’habitants ont dû être évacués et pris en charge. Plus de 80 pompiers ont été dépêchés sur place. Ils ont procédé à de nombreux sauvetages, à l’aide de leurs échelles. Une cellule de crise a été activée au palais Nikaia de Nice. Là où sont recueillis les familles délogées.

Pourquoi la piste criminelle est privilégiée ? Le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli, a « ouvert une enquête pour des faits d’incendie volontaire ayant entraîné la mort ».

« De ce que nous avons pu analyser sur les images de vidéosurveillance, des personnes cagoulées auraient pu être aperçues dans le secteur », a expliqué le maire de Nice. Narcotrafic ? Réglement de comptes ? La justice va faire son travail.

Scandale au Brésil, un policier tire sur un joueur de football

Des images terribles et scandaleuses. Les médias brésiliens relayent les images en boucle. Un policier tire à bout portant sur un gardien de but de l’équipe brésilienne du Grêmio Anapolis (2e division régionale). Un tir de flash-ball qui frappe directement la cuisse du joueur.

C’est la stupeur. Hier soir, au Brésil, après la défaite de son équipe contre le club de Centre Oeste (1-2), le gardien de but Ramon Souza a reçu un tir de flash-ball, quasiment à bout portant. Une scène qui aurait pu être sortie tout droit du tournage d’une série télé. Mais pas du tout, c’est bien la réalité. Le joueur a été immédiatement pris en charge par une équipe médicale, avant d’être transféré sain et sauf à l’hôpital en ambulance. Son club a dénoncé un acte « horrible, incroyable et criminel ».

À la fin du match, des heurts entre supporters avaient éclaté. Le policier fautif, que l’on identifie clairement sur les images, semble menaçant : il pousse d’abord un autre joueur, arme son fusil puis tire. Et ce, alors qu’aucun joueur ne se dirige vers lui violemment. 

Le club de Grêmio Anapolis a rapidement donné des nouvelles de son gardien : « Après avoir reçu des soins, le gardien de but Ramon Souza ne risque pas de perdre la vie ou sa jambe ». L’acte a été qualifié de « criminel », ainsi, le club souhaite que « le responsable soit puni et que justice soit rendue, afin que cet acte criminel ne reste pas impuni ».

Forcément, ce jeudi, l’affaire, relayée par tous les médias nationaux, a pris une envergure politique. Le ministère des Sports a apporté son soutien à Ramon Souza : « Il est impératif de rétablir la confiance dans l’action de la police, afin de garantir que les épisodes de violence ne deviennent pas monnaie courante sur les terrains de football ». La défiance est totale entre les citoyens et la police actuellement au Brésil.

Incidents racistes, dysfonctionnements des autorités : le triste bilan après OL-PSG

La fête du football a encore une fois été gâchée par quelques individus. Samedi, à quelques heures de la finale de Coupe de France remportée par le PSG (1-2), des affrontements ont eu lieu entre supporters lyonnais et parisiens, sur l’autoroute A1.

Plus de 24 heures après les faits, l’heure est au bilan. La Préfecture du Nord fait le point sur la situation : « Les forces de sécurité ont procédé à 10 interpellations, dressé 8 amendes forfaitaires délictuelles et sont intervenus pour 1 ivresse publique et manifeste ».

On apprend ensuite dans le communiqué que « 8 policiers ont été légèrement blessés. 14 supporters ont nécessité une prise en charge médicale. Un bus a été incendié et 2 autres endommagés ». Si l’enquête policière est en cours pour connaître les causes des incidents, L’Equipe a déjà remonté le fil de ces tristes bagarres.

Selon le média sportif, le car de supporters lyonnais n’avait rien à faire là, en face de ceux des Parisiens, à hauteur du péage. C’est une erreur manifeste des autorités. Les responsabilités seraient donc partagées, ce qui n’enlèverait en rien la bêtise de ces individus. « Le cabinet du ministère de l’Intérieur a donc (encore une fois) transformé la réalité dans sa communication : il y avait bien une escorte policière avec les cars lyonnais, et elle les a emmenés au mauvais endroit, au mauvais moment », insiste le journaliste Hugo Guillemet sur X.

Chaque camp se renvoie ainsi la balle. « L’OL a toujours un énorme problème à régler sur les déplacements avec des mecs bourrés/racistes/violents », poursuit le journaliste qui suit l’Olympique lyonnais.

Autre grave problème concernant l’OL : de graves incidents racistes ont eu lieu en marge de cette finale. « Ils disaient « on va taper du noir » et ils faisaient des cris de singe, ça a duré tout le trajet, toujours les mêmes gars. Moi qui ne suis pas raciste pour un sou, ça me saoule d’être affilié à ces gens-là. Ils étaient alcoolisés dès le matin… », ajoute L’Equipe, concernant le déplacement de supporters lyonnais jusqu’à Lille, samedi.

Sans parler des actes racistes filmés lors de la diffusion du match au Groupama Stadium, samedi soir. Deux individus au premier rang sont pris en flagrant délit de violence envers deux jeunes femmes, dont l’un apparaît voilée. Selon les témoins de la scène, les coups portés font suite à plusieurs mots déplacés. Sous couvert de l’explosion de joie au moment du but lyonnais, un homme violente sciemment une jeune femme.

Et plusieurs témoignages évoquent aussi des insultes racistes lorsque Ousmane Dembélé (PSG) apparaissait sur les écrans géants… Un fléau que le club va devoir vite réprimander. Car cela fait des années que ça dure. L’OL a promis via un message sur X de faire la lumière sur cette affaire.

Autre témoin ayant vécu la même scène de racisme et de violence samedi soir :

Finale de la Coupe de France PSG-OL : Police supplémentaire et Benzema en renfort

Le football français souhaite terminer sa saison de la plus belle des manières. Avec un grand spectacle, ce samedi soir, au stade Pierre Mauroy-Decathlon Arena de Lille, pour l’affiche PSG-OL, les deux équipes les plus en forme en 2024.

Privé de Coupe de France depuis deux ans, Paris veut renouer avec le succès. Une quinzième Coupe de France ? C’est l’objectif. Mais Lyon, qui n’a plus connu de titres depuis 2012, veut aussi soulever le trophée mythique. L’Olympique lyonnais reste sur six mois impressionnants, après avoir été classé dernier du classement pendant les premiers mois de championnat.

Du côté du PSG, en tout cas, aucune animosité, juste l’envie de gagner : « Finissons sur la plus belle des notes ». Comme l’a rappelé vendredi le Collectif Ultras Paris (CUP) via un communiqué posté sur leurs réseaux sociaux.

Dans le camp lyonnais, les joueurs ont reçu un soutien de choix : l’emblématique Karim Benzema a choisi de parler via les réseaux sociaux du club afin de motiver les troupes. « S’il vous plaît, éteignez-les », effet garanti. Lui qui évolue toujours en Arabie Saoudite pourrait-il revenir cet été chez lui à Lyon pour une dernière pige ?

Avant d’assister à un grand match, il faudra d’abord que le public soit accueilli en toute sécurité. La rencontre est classée 5 sur 5 par la Division nationale de lutte contre le hooliganisme. Les autorités se montrent particulièrement vigilantes tant il semble aisé de venir d’Angleterre, de Belgique, des Pays-Bas ou d’ailleurs pour semer la pagaille. Le hooliganisme n’est jamais loin du football. Encore en 2024.

Chose logique mais amusante : les personnes « se prévalant de la qualité de supporter du LOSC » sont interdites dans leur propre stade.

Ainsi, pour encadrer les 30 400 supporters (15 200 par club), la préfecture du Nord a mobilisé 1 000 forces de l’ordre. Des policiers de la force Sentinelle. Un dispositif massif afin d’éviter tout débordement. Et ne pas gâcher le match de clôture de cette grande saison de football en France. Ensuite, place à l’Euro, dés le 14 juin, en Allemagne.

Match à suivre à partir de 20h40 sur France 2.

Évasion meurtrière dans l’Eure : « Nous les trouverons, nous les traquerons et ils paieront »

« C’est la République qui a été attaquée. » Gabriel Attal a fait preuve d’autorité cette après-midi à l’Assemblée Nationale au sujet de l’attaque d’un fourgon pénitentiaire dans l’Eure ce matin. « Tout sera mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime abject. »

« Nous les trouverons, nous les traquerons, et je vous le dis, ils paieront », assure le Premier ministre. Le ministère de la justice a convoqué une cellule de crise, le ministre se rend actuellement auprès des familles des victimes. Le plan Epervier a même été déclenché. L’Etat souhaite mettre le plus de moyens possibles en action afin de résoudre très rapidement cette affaire très médiatisée.

Ce midi, déjà, les premières images de cette évasion meurtrière ont fuité sur différents réseaux sociaux. Deux agents pénitentiaires ont été tués, trois autres sont blessés.

Tout s’est déroulé ce mardi matin, vers 11 heures. Sur l’autoroute A154, à hauteur du péage d’Incarville, dans l’Eure. Une attaque d’une violence inouïe : deux voitures, quatre hommes cagoulés, à grands renforts d’armes.

Ce drame a permis la fuite d’un détenu. Un certain Mohamed Amra, dit « La Mouche ». Âgé de 30 ans, il a été condamné pour « vol avec effraction ». Connu pour être à la tête d’un réseau de stupéfiants, il est aussi dans le viseur de la justice pour « tentative d’homicide ».

Alcool et cocaïne : Kendji Girac a menti

Une conférence de presse particulièrement suivie. Le procureur des Landes s’est présenté cet après-midi devant la presse. Quatre jours après « l’affaire Kendji Girac », ce coup de feu venu terrasser le chanteur, au beau milieu d’une aire d’accueil de gens du voyage, en pleine nuit.

Le procureur de la République de Mont-de-Marsan (Landes), Olivier Janson, a rapidement expliqué que d’après les premiers éléments de l’enquête, l’hypothèse d’« un tir qui aurait été réalisé par un tiers est écartée ». Aucune rixe, pas de guerre entre deux camps, pas de règlement de comptes. « Aucun élément de l’enquête ne va en ce sens. »

Le chanteur est tout de même revenu sur sa première version. Et il a finalement déclaré avoir « simulé un suicide » pour faire peur à sa compagne, qui menaçait de partir s’il ne réglait pas son addiction à l’alcool. Kendji Girac a d’ailleurs été contrôlé à 5 heures du matin avec 2,5 grammes d’alcool par litre de sang. Et avec des traces de cocaïne.

Plus trop de doutes, selon le procureur, sur le déroulé de la soirée. Le témoignage du chanteur met enfin la lumière sur cette histoire si médiatisée.

Touché par balle dans la nuit de dimanche à lundi, Kendji Girac avait alors avancé la thèse de l’accident. À 27 ans, le jeune homme pensait bien faire en expliquant aux secours avoir acheté l’arme, un Colt 45, dans une brocante et s’être blessé accidentellement en la manipulant à l’intérieur d’une caravane. Le tout, en présence de sa femme et de leur fillette.

Or, la réalité est toute autre. Plusieurs disputes, des cris, des larmes. Et finalement, l’impensable. D’après le témoignage de Soraya M., cité par le procureur, de vives discussions au sein du couple avaient lieu au sujet de la consommation d’alcool de Kendji Girac.

Ce soir-là, une nouvelle fois énervée à cause de l’état d’ébriété du chanteur et du bruit qu’il faisait en pleine nuit, Soraya M. lui annonce qu’elle va partir. Kendji fouille alors dans les placards du salon puis appuie sur la gâchette. « Ce dont je suis absolument certaine, c’est qu’il n’y avait personne d’autre. Ce ne peut être que lui qui s’est tiré dessus, volontairement ou accidentellement », a-t-elle répété aux enquêteurs.

Kendji Girac aurait été jusqu’à lui faire un terrible chantage : prétextant qu’il allait « se mettre une balle ou s’ouvrir la gorge ». Les traces d’alcool et de cocaïne retrouvées dans le corps du chanteur permettent d’imaginer le contexte de la scène. La thèse d’un tir accidentel a été bien vite écartée par les enquêteurs, les différents crans de sûreté et de sécurité de l’arme utilisée étant fonctionnelles.

Le chanteur voulait « faire peur à sa femme, l’impressionner », détaille le procureur. « Un moment de panique », « simuler un suicide » pour l’empêcher de partir.

Avec le recul et face à l’ampleur des retombées médiatiques, Kendji Girac « regrette profondément » son geste. Il évacue également toutes les rumeurs d’un tir provenant de sa compagne : « En aucun cas ma femme m’a tiré dessus. Quand j’ai vu qu’elle allait partir, j’ai eu peur. J’étais saoul à un point de ne pas savoir trop quoi faire. » 

Que ce soit un « suicide simulé ou d’un véritable suicide », les deux faits ne sont pas pénalement répréhensibles. Kendji Girac va déjà mieux, il est doublement tiré d’affaire.