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Il attaque les copropriétaires en justice après un drame survenu pendant le squat de leur piscine

Un plongeon raté et voilà ce jeune homme tétraplégique. Le drame est intervenu à Toulouse, il y a deux ans. Après s’être introduit illégalement dans une maison pour utiliser leur piscine, il poursuit en justice les propriétaires du bien qu’il squattait lors de l’accident.

Il porte plainte pour négligence. Lui, le jeune homme de 18 ans, qui avait négligé le fait qu’il n’était pas du tout chez lui au moment des faits. Ce squatteur s’est introduit illégalement dans une copropriété, s’est baigné illégalement, a plongé illégalement… et s’est blessé gravement. En 2022, il profite de l’absence des propriétaires pour se baigner avec sa bande d’amis dans la piscine d’une copropriété.

Un plongeon raté et le voilà qui heurte le fond du bassin. Le choc lui brise les vertèbres, le jeune adulte est tétraplégique. L’horreur.

Deux ans après, il poursuit la copropriété en justice, en portant plainte pour négligence. Les propriétaires accusent le coup et n’estiment pas la plainte recevable.

« Nous, on avait fait notre part de marché en allant voir ses jeunes, en leur parlant, en leur demandant de quitter les lieux », estime l’une des copropriétaires sur BFMTV. Un panneau de profondeur du bassin est situé sur le mur d’entrée de la piscine. Les copropriétaires repoussent la faute sur le blessé.

Le hic, c’est que la loi n’est pas forcément de cet avis. Maître Fabien Gaillard, avocat au barreau de Paris et spécialiste en droit immobilier, indique sur BFMTV que « lorsqu’un dommage survient sur leur propriété, en l’espèce une piscine, les propriétaires doivent répondre du dommage qui a été causé par les personnes qui se blessent« , et ce, même si ce dommage est survenu alors que la personne était « illégalement dans les lieux« , (article 1244 du Code civil).

Les copropriétaires doivent donc démontrer que « le logement était en bon état avant le squat ou qu’il a été empêché par le squatteur de remplir son obligation d’entretien« . Chaque dossier étant étudié au cas par cas. Il s’agit désormais pour les copropriétaires d’obtenir les photos d’époque, les documents des normes de sécurité, les factures de travaux, prouvant la bonne tenue de la piscine. Dans le cas contraire, les propriétaires pourraient avoir à verser des dommages et intérêts au jeune homme.

@bfmtv

À Toulouse, un jeune homme gravement blessé alors qu’il squattait une piscine a porté plainte contre les propriétaires. #squat #toulouse #piscine

♬ son original – BFMTV

Aya, Valérie et le malheureux plongeur

Une matinée en trois séquences. À un peu plus de 100 jours des Jeux Olympiques, Emmanuel Macron s’est déplacé ce jeudi pour officiellement ouvrir le centre aquatique olympique de Saint Denis. Cette enceinte accueillera les épreuves de natation synchronisée, de plongeon et de water-polo de Paris 2024.

Cet événement matinal a donné lieu à plusieurs séquences très discutées sur les réseaux sociaux. Le Président de la République a d’abord profité de l’occasion pour conforter le possible choix d’Aya Nakamura en tant que chanteuse lors de la cérémonie d’ouverture : « Elle a tout à fait sa place. C’est l’artiste la plus streamée parmi les artistes francophones. Elle parle à bon nombre de nos compatriotes et je pense qu’elle a tout à fait sa place dans une cérémonie d’ouverture ou de clôture des Jeux Olympiques. Je ne révèlerai pas ici les détails… »

Autre moment marquant, juste après que le chef de l’Etat ait échangé avec les ouvriers qui ont participé aux travaux. Accompagné de plusieurs élus locaux, Emmanuel Macron inaugure officiellement les installations. À ses côtés, chacun doit appuyer sur le gros bouton prévu pour marquer le coup. Sauf que la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, refuse de mettre sa main sur celle du Président… Et la voilà qui presse donc un « bouton imaginaire »… Désaccord politique ? Pudeur ? Scène curieuse.

Dans la foulée, c’est l’image qui restera dans les mémoires de cette matinée agitée. Les spécialistes du plongeon s’élancent. Objectif : faire le spectacle et épater le public. Mais là, c’est la catastrophe. L’un d’eux glisse, rebondit et tombe dans l’eau. De quoi alimenter les bêtisiers pour l’éternité. Plus de peur que de mal pour le malheureux sportif… Encore du boulot avant les JO !