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Les images du doublé de Kylian Mbappé, sa saison au Real Madrid est lancée

Épié par les médias espagnols en permanence, critiqué pour ses débuts au Real Madrid, Kylian Mbappé a remis les pendules à l’heure ce dimanche soir, juste avant la trêve internationale. Auteur de son premier doublé au stade Santiago Bernabeu, et donc de ses premiers buts en Liga avec Madrid, Kylian Mbappé peut souffler.

Il a fallu l’entrée en jeu de Brahim Diaz, vrai créateur, et la fatigue physique du Betis Séville pour que le chemin du but s’ouvre un peu plus pour le Real Madrid. Avant cela, les hommes de Carlo Ancelotti ont buté sur la défense adverse regroupée. Un classique face au Real. Kylian Mbappé, Vinicius Jr. et Rodrygo ont souvent permuté, se sont cherchés. En vain.

Mais le Real Madrid n’est pas une équipe qui abdique. Avec ses immenses joueurs, ils savaient que cela allait finir par tourner en leur faveur, après ce début de saison poussif.

Il a fallu un geste magique de l’Uruguayen Federico Valverde, qui d’une talonnade à envoyer Kylian Mbappé en face-à-face, pour que le score bouge au tableau d’affichage. En une touche, du pied gauche, le capitaine de l’équipe de France glisse le ballon au fond des filets. Le public madrilène exulte (1-0, 67e).

Kylian Mbappé libéré, Kylian Mbappé délivré. Et tout le Real Madrid se met à mieux jouer. Vinicius Jr. fausse compagnie à son tour à la défense adverse et obtient un penalty. C’est le Français qui s’en charge, froidement (0-2, 75e). Le voilà avec le sourire.

Après une période difficile pour s’acclimater au jeu madrilène, aux adversaires de LaLiga aussi, Kylian Mbappé franchit un cap important, ce dimanche soir, en inscrivant ce doublé. De quoi aborder la trêve internationale avec un peu plus de légèreté.

Le Real Madrid, 2e, revient à quatre longueurs du leader, le FC Barcelone.

Place à la Ligue des Nations, avec France-Italie (le 6 septembre au Parc des princes) et France-Belgique (le 9 septembre au Groupama Stadium de Lyon)

Au bout de la prolongation, Jonathan David envoie Lille en barrages de Ligue des Champions

Les Turcs leur avaient promis l’enfer d’Istanbul. Les Lillois s’en sont sortis plein de maîtrise… Ou presque. Avec un but d’avance acquis au match aller (2-1) à domicile, le LOSC devait gérer sans se faire trop de frayeurs. Finalement, des frayeurs, il y en a eu…

A quelques jours de la reprise du championnat de Ligue 1 (Lille se déplacera samedi à 19h à Reims), les Lillois de Bruno Genesio avaient à coeur d’aller chercher les barrages de Ligue des Champions. Sur la difficile pelouse du Fenerbahce (Turquie), coaché par José Mourinho, le club français avait un score à gérer.

Après sa victoire 2-1 à domicile la semaine dernière, les Lillois savaient à quoi s’attendre au retour de ce 3e tour préliminaire. Finalement, le LOSC a réussi à contrecarrer la tactique brouillonne turque tout le match. Sauf pendant les arrêts de jeu : Lille concède un but gag, contre son camp, sur un longue touche en pleine surface (1-0, 93e).

Les Turcs ont alors refait leur retard, les deux équipes filent en prolongation. Les Lillois n’avaient pourtant pas été inquiétés plus que ça pendant 90 minutes… Notamment grâce à un gardien, Lucas Chevalier, toujours très sérieux.

La confiance a changé de camp, les Turcs poussent, souvent de façon désordonnée. La nouvelle recrue du LOSC, Aissa Mandi, manque de lucidité, son pied bien trop haut touche son adversaire. C’est rouge.

Les Lillois doivent faire le dos rond et envisager les tirs au but. Mais à trois minutes de la fin de la prolongation, sur la seule vraie incursion lilloise de ces prolongations, Jonathan David arme un tir qui est dévié de la main par un défenseur du Fenerbahce. C’est penalty ! L’attaquant canadien s’en charge et envoie Lille en barrages de Ligue des Champions (1-1, 117e).

Lille devrait rencontrer le Slavia Prague (ou l’Union Saint Gilloise) en match aller-retour, les 20/21 puis 27/28 août. Tout un programme o.

La France n’avait plus gagné aux tirs au but depuis 1998 : les 3 clés du match face au Portugal

Ils l’ont fait. Au bout de la nuit, au bout de l’ennui, les Bleus se qualifient pour les demi-finales de l’Euro 2024 (0-0, 5-4 aux tirs au but). Ils affronteront mardi soir l’Espagne, qui a éliminé le pays hôte l’Allemagne, quelques heures avant, après prolongations (2-1). Retour sur les 3 faits marquants de la soirée.

Comment gagner aux tirs au but?

Didier Deschamps n’a jamais souhaité engager de coach mental, ni de spécialiste des tirs au but après les échecs récents. Notamment en finale de Coupe du monde 2022. Un curieux refus, alors qu’il est désormais acquis que l’exercice se travaille de façon précise afin d’optimiser ses chances. Ce soir, l’équipe de France s’en est sortie avec brio.

C’est la première fois que la France l’emporte aux tirs au but depuis 1998. De quoi forcément se poser des questions. Ce vendredi soir : cinq tirs au but, cinq buts inscrits avec classe et respect. Parfois même avec une conviction rare, comme la frappe de Jules Koundé, placée au millimètre. Imparable. Une séance qui contraste fortement avec la nouvelle prestation offensive désastreuse des Bleus.

L’attaque des Bleus : le néant.

Avec des noms comme Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé, Antoine Griezmann, Marcus Thuram, Kingsley Coman, Olivier Giroud, Bradley Barcola ou Randal Kolo Muani, l’équipe de France affole ses adversaires. Sur le papier. Dans la réalité, c’est une purge que font vivre les attaquants français aux supporters des Bleus. Entre mauvais choix, manque de confiance, panne physique totale (Mbappé) et zone de jeu surprenante (Griezmann), on se demande s’ils arriveront à marquer dans le jeu dans cette compétition. Car oui, les Bleus sont en demi-finales sans avoir marqué un seul but dans une phase de jeu. Un but contre son camp, un but sur penalty… Et c’est tout.

Etonnamment, Ousmane Dembélé a tout de même été élu homme du match ce soir. L’ailier parisien est entré à la 67e minute du match. S’il est vrai qu’il a réussi 8 dribbles et chamboulé la défense portugaise, ses centres n’ont ensuite rien amené de particulièrement dangereux. Il convertit tout de même son tir au but avec justesse. « Au bout du suspense, on est tous heureux de cette victoire. Je pense que ç’a été un bon match des deux équipes. On mérite cette victoire », a-t-il déclaré au micro de M6 après la qualification.

Le héros du match : Mike Maignan, barrière infranchissable.

Merci Magic Mike ! Star de la soirée, star des réseaux sociaux, le portier de l’AC Milan a encore brillé. Concentré en toute situation, il n’a jamais laissé les attaquants portugais prendre confiance. Impérial dans les airs, serein au pied, il en impose sur sa ligne. Déjà muet face à Slovénie en quarts, le Portugal n’a pas réussi à trouver la faille, malgré les percées régulières de Rafael Leao.

Grosse polémique après la qualification de l’Allemagne en quarts de finale de l’Euro

Malgré les intempéries, malgré de solides Danois, l’Allemagne se sort du piège des huitièmes de finale et verra les quarts. Une victoire 2-0 face au Danemark mais une victoire pas si nette que cela… Explications.

L’Allemagne attend l’Espagne de pied ferme en quarts de finale de l’Euro. À moins que la Géorgie ne crée une immense surprise. L’affiche serait belle. Mais avant cela, la Mannschaft a dû batailler ferme pour éliminer les Danois de Kasper Schmeichel.

Dans une rencontre interrompue par de violents orages, les 22 acteurs ont eu toutes les peines du monde à ouvrir le score. Et comme souvent dans le football, c’est juste après qu’une occasion nette vous soit refusée que vous encaissez un but.

Le Danemark enrage. Au retour des vestiaires, alors que l’orage traîne encore dans les parages, les Danois dominent, poussent fort. L’ancien lyonnais Andersen pense même ouvrir le score après un cafouillage en pleine surface. La VAR annule sa réalisation pour un hors-jeu au millimètre, une règle aberrante qu’il va falloir revoir très vite, tant elle va à l’encontre de l’esprit du football. Un but refusé qui fera énormément parler.

Car dans les secondes qui suivent. L’Allemagne reprend le jeu à son compte. Sur le côté droit de la surface, Andersen, encore lui, est coupable de ne pas ranger sa main droite derrière son dos. Le centre allemand vient effleurer son bras. La VAR indique à l’arbitre le point de penalty : 1-0, Kaï Havertz (53e). Le Danemark enrage puis perd le fil du match.

Si on récapitule : un but du Danemark refusé pour 3 centimètres, alors que le départ du ballon est en fait impossible à juger à la VAR avec autant de précision. Le penalty pour l’Allemagne pour une main clairement involontaire et non préjudiciable pour la suite de l’action. Et enfin, si on regarde bien, sur le penalty de Kai Havertz, il coupe sa course d’élan et marque. Ce qui aurait pu être sanctionné.

À la 68e minute, un des meilleurs joueurs du tournoi, Jamal Musiala, met fin à tout suspense (2-0). Pour son Euro, à domicile, l’Allemagne voit les Dieux du football oeuvrer en sa faveur… Place à la suite.

Les Bleus déçoivent encore (1-1) mais se qualifient pour les huitièmes

L’équipe de France verra les huitièmes de finale de l’Euro. Encore heureux vu l’effectif présent en Allemagne. Mais après ce nouveau match nul (1-1) face à la Pologne, pourtant déjà éliminée avant la rencontre, le niveau des Bleus interroge.

Avec le retour de Kylian Mbappé, titulaire et masqué, tous les espoirs étaient permis pour les Bleus. Face à une équipe de Pologne déjà éliminée, il fallait gagner pour assurer la première place du groupe. D’autant que les Pays-Bas perdaient dans le même temps face à l’Autriche (2-3).

Problème, déjà poussive lors des deux précédentes rencontres, l’équipe de France a encore étalé ses lacunes offensives. Un manque de réussite terrible. Il a d’ailleurs fallu un penalty, transformé par Kylian Mbappé facilement, pour que la France prenne les devants (1-0, 56e). Avant cela, ce fut encore un festival d’occasions manquées. Avec un Ousmane Dembélé toujours aussi inefficace. Et des tricolores trop dans la gestion.

Didier Deschamps avait choisi d’aligner l’attaque du Paris-Saint Germain : Barcola-Mbappé-Dembélé. Ce ne fut pas une totale réussite. Aucune titularisation pour Olivier Giroud, ni pour Kingsley Coman, cela interroge. Eux qui apportent d’autres solutions dans le jeu.

Dans le football, quand on rate la cible trop souvent, quand on manque des occasions nettes à 4 contre 2 ou pire, on est forcément puni. Ça n’a pas manqué. Dayot Upamecano commet une légère faute dans la surface. C’est un penalty logique, vérifié à la VAR.

« Magic » Mike Maignan face à Robert Lewandowski. Le Polonais s’élance, stoppe plusieurs fois sa course sans que l’arbitre ne trouve à redire. Le gardien arrête brillamment le tir ! Magnifique. Mais l’arbitre estime que le Français est parti trop tôt. Réflexe logique, vu le nombre de feintes réalisées par l’attaquant adverse.

Les Bleus sont pénalisés et cette fois, sur la seconde tentative, le numéro 9 du Barça trouve le poteau rentrant (1-1, 79e). Après autant de situations dangereuses, cela leur pendait au nez…

La France termine donc deuxième de son groupe à la surprise générale. L’Autriche s’empare de la première place. Place aux huitièmes de finale. Lundi, concernant les Bleus, qui ne connaissent pas encore le nom de leur adversaire.

« Le premier objectif est atteint, on jouera le 1er juillet et une nouvelle compétition va commencer. Si on marque plus de buts, on a plus de chances de gagner des matches. Je serais beaucoup plus inquiet si on n’avait pas d’occasions », estime Didier Deschamps juste après le match.

Adrien Rabiot se montre plus agacé par la performance globale : « On aurait aimé finir premier mais on n’a pas mis assez pour gagner ce soir. On avait tout entre nos pieds... L’objectif c’était la première place et il n’est pas atteint. »

Une nouvelle compétition démarre en effet. Et la France devra faire beaucoup mieux. En 2016, le Portugal était en échec lors des phases de poules avant d’aller chercher le titre… Alors, pourquoi pas ?

Scandale à la Kings World Cup : la France éliminée, Gérard Piqué s’explique sans convaincre

C’est une mauvaise publicité pour la Kings League. Ce championnat du monde de football-divertissement organisé actuellement au Mexique jusqu’au 8 juin s’attire les foudres des spectateurs français. En cause, l’élimination surprenante de l’équipe de France.

Un penalty et puis s’en va. Les Bleus de Samir Nasri et Jérémy Ménez éliminés dés la phase de poules. Une séance de tirs au but qui ponctue un match nul 4 buts partout face à l’Argentine. Le problème, c’est que le penalty qui élimine la France n’a pas été tiré du tout dans les règles (spéciales) de la Kings World Cup.

Le sélectionneur « Amine m’a tué » fulmine. L’Argentin a mis plus de 5 secondes à marquer son penalty, ce qui est illégal d’après le réglement. De même, la lumière s’est mise en rouge dans la salle, indiquant au gardien que le penalty était donc raté.

Et il semble bien au vu des images que le ballon, après l’arrêt du gardien français, a été rebondir sur le plafond de la drôle de salle de jeu. Deux points interdits, le but aurait dû être refusé. Comme le montrent ces images :

Cette arbitrage injuste a rendu fou Samir Nasri, blessé dés le premier match mais très impliqué. Il s’est d’ailleurs permis de dévoiler les coulisses de l’organisation curieuse de la compétition. Avec des passe-droits pour certains mais pas pour d’autres.

« On va dire la vérité. À la base, il a dit si c’est Franck (Ribéry) qui vient, c’est bon, même jusqu’au premier match. » Et pour Adil Rami, ce fut interdit au dernier moment par Gérard Piqué, l’ancien joueur du FC Barcelone et organisateur de l’événement.

Pour calmer la polémique, Gérard Piqué a publié une vidéo de 3’16 », très solennelle. L’ancien mari de Shakira a voulu s’expliquer, précisant qu’il avait parlé au sélectionneur Amine pendant des heures.

« Les penaltys, les règles ne sont pas simples, le tireur n’a que 5 secondes avant de déclencher sa frappe. Quand les lumières s’éteignent, c’est que le temps est écoulé ». Problème, la France a encaissé un but en match de poule après les 5 secondes, sans que l’arbitre ne l’annule.

« Que s’est-il passé avec la France ? Le ballon monte et ne touche pas du tout le plafond, puis le ballon rebondit au sol et rentre dans le but. » Gérard Piqué affirme à base d’une image peu probante. D’autant que d’autres angles dévoilent bien que le ballon a touché le plafond. Le rebond étant d’ailleurs très suspect.

« Nous aurions aimé que tout se passe parfaitement, mais ça n’a pas été le cas, nous demandons pardon. Ni le match, ni la série de pénaltys ne seront rejoués. » Des éléments absolument pas convaincants. Dans ce nouveau sport-divertissement, dérivé du football classique, Gérard Piqué aurait dû avoir l’honnêteté et la classe de faire rejouer ce match après une telle bévue.

D’autant que le cofondateur de la Kings League, Ibai, s’est montré en contradiction avec Gérard Piqué : « Il en va de l’honneur de la Kings League de faire rejouer ce match France-Argentine, ou tout du moins la séance de penalty. »

De nombreuses images montrent bien que le ballon a touché le plafond. Ainsi, dans les commentaires, l’ancien défenseur de l’équipe d’Espagne se fait violemment attaquer : « C’est de la corruption ! », « Appel au boycott de la Kings League » ou encore « N’essaie même pas de venir avec ta Kings League en France. On va boycotter fort ».

Petit pont et penalty pour Macron, 57500 euros pour les Pièces Jaunes

Cela devient presque une habitude. Après avoir chaussé les crampons pour la première fois avec le Variétés Club de France en octobre 2021, Emmanuel Macron a réédité la performance mercredi à Plaisir (Yvelines).

Le président de la République disputait un match caritatif pour l’opération « Pièces Jaunes », dirigée par sa femme Brigitte. Une rencontre qui a permis de récolter la somme de 57 500 euros pour aider les enfants malades.  Accompagné de géants du football comme Didier Deschamps, Robert Pires, Didier Drogba, Eden Hazard ou Laurent Blanc, le chef de l’État l’a emporté 5 buts à 3. Comme il y a 3 ans, il a marqué sur penalty. Un contre-pied, sans forcer, sans pression.

Dans un stade bondé (sur invitation), Emmanuel Macron a pris un bon bain de foule, galvanisé sur le terrain par les encouragements. Dans une ambiance générale de franche rigolade. Il faut dire que tout ce beau monde se connaissait de près ou de loin.

En face du Variétés Club de France de Jacques Vendroux, une équipe de gloires du football comme Alain Giresse, du sport et de soignants. Si Emmanuel Macron a beaucoup couru, il a aussi montré qu’il n’était pas tout à fait un footballeur. L’ancien lensois et joueur de Liverpool El-Hadji Diouf lui a fait un petit pont avant de se faire tacler ! Diouf a osé, sacrilège !

Face au VCF, l’équipe en rouge, coachée par Arsène Wenger, se composait aussi de la star du MMA Cyril Gane, de l’ancien joueur d’Arsenal Emmanuel Adebayor ou encore de la légende Samuel Eto’o. Certains spectateurs estiment que les rouges auraient même pu bénéficier d’un penalty, consécutif à une faute du Président de la République ! Pas de VAR, pas de penalty… Mais beaucoup de selfies et des fonds pour aider des enfants.