fbpx

Ailes fracassées au sol, l’énigme du Moulin Rouge

Stupeur pour de nombreux touristes ce matin, ainsi que tous les Parisiens, en découvrant ces immenses ailes tombées au sol. Le Moulin Rouge paraît dénudé. Heureusement, aucun blessé n’est à déplorer suite à cet incident en pleine nuit.

C’est un symbole du 18e arrondissement de Paris qui est sévèrement touché. Beaucoup de surprise et d’émotion chez les passants croisés ce matin près du célèbre cabaret.

Les hélices rouges ont maintenant été dégagées de la chaussée. La façade est légèrement endommagée. La chute des ailes aurait eu lieu entre 2h et 3h du matin. Aucun lien avec la présence à la même hauteur de la terrasse du Bar à Bulles, nichée juste où se situent les ailes.

Mais c’est une partie de l’âme du quartier Pigalle qui s’envole avec l’absence de ce monument. Dans leur chute, les ailes ont emporté les lettres MOU de la devanture. Un périmètre de sécurité avait été mis en place autour des lieux de l’accident.

Aucune raison valable n’a pu être donnée concernant cette chute. Ni acte malveillant, ni anomalie technique. Selon Jean-Victor Clérico, directeur général du Moulin Rouge, sur BFM TV, « une visite technique est réalisée en interne toutes les semaines ». Les ailes seraient tombées d’un bloc.

Une énigme qui a suscité la venue d’énormément de curieux depuis ce matin. Des curieux qui immortalisent la triste façade délabrée. Mais déjà, les autorités et services techniques s’organisent pour que le Moulin Rouge retrouve bien vite ses ailes.

La ministre de la Culture, Rachida Dati, a garanti sur X que l’État allait faire en sorte que « son éclat si particulier soit rétabli » rapidement. Le Moulin Rouge n’avait jamais connu pareille mésaventure depuis plus d’un siècle. Il faut revenir à 1915 pour trouver la trace d’une fermeture (9 ans !) suite à un incendie.

Aucune annulation de spectacle n’est envisagée. Le Moulin Rouge reste ouvert tous les jours, avec ses deux shows chaque soir.

« Salaire décent » chez Michelin, l’exemple à suivre ?

Des mots forts pour un geste fort. Le PDG du groupe Michelin, Florent Menegaux, a jeté un pavé dans la mare. S’attirant les commentaires positifs de beaucoup de Français. Le fabricant de pneus a annoncé ce mercredi dans les colonnes du Parisien la mise en place d’un « salaire décent » pour ses 132 000 salariés dans le monde.

« Un salaire décent », c’est quoi ? Assez d’argent pour subvenir aux besoins essentiels d’une famille de quatre personnes. « Toutes les entreprises et institutions devraient prendre exemple ! », tweete déjà certaines personnes, ravies de cette initiative.

En moyenne, ce « salaire décent » représentera « 1,5 à 3 fois le salaire minimum du pays concerné, en France aussi », précise à l’AFP Florianne Viala, directrice de la rémunération du groupe.

Une communication très réussie de la part de Florent Menegaux. Alors même qu’aucun salarié Michelin n’est payé au Smic. Le groupe estimant son niveau insuffisant. Si cette interview a été si bien accueillie par les différents messages sur les réseaux, c’est bien parce qu’avec l’augmentation du Smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance) en France, beaucoup de salariés se retrouvent désormais à ce niveau minimum.  

17,3 % des Français étaient au Smic en 2023 (3,1 millions de travailleurs) contre 12 % en 2021.

Dans son interview pour Le Parisien, le PDG du groupe Michelin précise que « c’est un engagement logique vis-à-vis de tous les salariés du groupe […] Vous consacrez du temps à vous développer et à développer l’entreprise et en contrepartie nous, on vous donne les moyens au minimum pour une famille de quatre individus – deux parents et deux enfants – qu’un seul salaire permette d’envisager le logement, la nourriture mais aussi le loisir, un peu d’épargne, etc. ».

Questionné sur le niveau du Smic, depuis le siège de Michelin, Florent Menegaux se montre encore plus convaincant : « Nous considérons, par exemple, que le salaire décent est de deux fois le Smic à Paris, et de + 20 % du Smic à Clermont-Ferrand ». 

Autre avancée sociale annoncée : les 132 000 salariés de Michelin bénéficieront d’ici fin 2024 d’un « socle de protection sociale universel ». Un congé maternité de 14 semaines minimum et un congé paternité de quatre semaines rémunérées à 100 %.

Des propos qui font écho au discours tenu par le Premier ministre Gabriel Attal, en début d’année, soucieux de « désmicardiser la France ».

Banderole anti Ch’tis : « Qu’est-ce qu’ils disaient de mal ? »

Il aurait mieux fait de se taire. L’ancien joueur du PSG Fabrice Pancrate n’a pas la langue dans sa poche. Dans l’émission « 100% PSG, le mag » sur France Bleu Paris, il n’a pas pu s’empêcher de revenir sur une immense polémique, née en mars 2008.

Lors de cette finale de Coupe de la Ligue entre le Paris-SG et le RC Lens, la banderole « Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch’tis », brandie au Stade de France, affolait le football français, le monde politique ainsi que les médias.

Quelques semaines après la sortie du film de Dany Boon, la (mauvaise) blague ne fait rire personne. Sauf les Boulogne Boys. Présent ce soir-là, le président de la République, Nicolas Sarkozy, ne décolère pas.

« On voulait faire de l’humour, du Charlie Hebdo, du Coluche, du Desproges », estimera 10 ans plus tard, lors de son procès en appel, un des prévenus. Cette affaire coûtera la dissolution de deux groupes de supporters, dont les très décriés Boulogne Boys, une décision actée alors rapidement par la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie.

Vendredi soir, sur France Bleu Paris, Fabrice Pancrate en a remis une couche. Alors que le football français aurait aimé enterrer définitivement cette affaire.

Quand l’animatrice Pia Clemens l’interroge avec une question simple, Fabrice Pancrate éclate de rire. « Est-ce que t’entres sur la pelouse au Parc, tu notes le tifo (en tribunes) quand t’es joueur ? » Réponse entre rires à gorge déployée : « Non, non, je ne peux pas le sortir ! ». Il se retient alors de délivrer son anecdote. Il aurait mieux fait.

Intriguée, Pia Clemens le relance tout sourire : « Vas-y ! ». « Ça a fait polémique », sourit l’ex-ailier du PSG.

« Franchement, j’ai rien contre les Ch’tis, ils sont gentils. Mais qu’est-ce qu’ils (les supporters du PSG) disaient de mal ? Moi quand j’ai vu la polémique, je me suis dit ‘il est où le problème’ ? Soit vous n’ouvrez pas les journaux, soit… Les problèmes évoqués, ils sont réels ! Alors c’est vrai, sur le ton de la plaisanterie, ça n’a pas fait rigoler le peuple du Nord, ce sont des gens attachants… »

Et Pancrate s’enfonce encore dans la foulée : « Il y avait beaucoup de vérités dans ce qui était écrit ! »

Découverte d’un tunnel pour s’échapper de la prison de Santé

Ambiance Michael Scofield dans la série Prison Break à Paris ? Ce mardi matin, près de la prison de la Santé, la police annonce avoir découvert un tunnel en cours de formation. Tout à fait par hasard, cette trouvaille insolite a été faite par un agent d’Enedis qui intervenait « dans un puits pour des raccordements électriques », au niveau du 93, rue de la Santé, situé à 450 mètres du centre pénitentiaire.

Il n’est pas tombé nez à nez avec un groupe de travailleurs digne de la « Casa de papel ». Avec étonnement, le technicien a trouvé des sacs remplis de gravats ainsi qu’un lit… Il commence à comprendre ce qui se trame en visitant l’ouvrage très artisanal.

Comme dans une série télé, le chantier s’étend sur plusieurs dizaines de mètres en direction de la prison, jusqu’à l’angle du boulevard Auguste-Blanqui.

Son accès a bien sûr été immédiatement condamné par les services de la mairie de Paris. L’enquête est ouverte, confiée au commissariat du XIVe arrondissement. La mairie de Paris se réserve le droit de déposer plainte suite aux constatations. Affaire à suivre pour tenter d’en découvrir les protagonistes.