Fact checking – Depuis plusieurs mois, les organisateurs des Jeux Olympiques et paralympiques de Paris 2024 demandent à ce que chacun anticipe les JO. Notamment en demandant un QR Code de laisser-passer… Il se pourrait que l’organisation n’ait pas tout anticiper. Le soleil par exemple !
Les forces de l’ordre perdent du temps. Et ça les agace. Le Pass Jeux devrait être une formalité, pour les gens concernés par ce laisser-passer près des zones olympiques et pour les policiers chargés de contrôler ce flux de visiteurs.
Le hic, c’est qu’il y a (enfin) du soleil à Paris. Ainsi, les reflets des rayons du soleil sur les téléphones font buguer les QR Code ! Alors, vrai ou faux ? Entrevue est allé sur place, dans Paris, vérifier cette information.
En effet, quand les nuages délaissent enfin le ciel parisien, le soleil brille de mille feux. Et nous avons pu constater que les reflets du soleil rendent les QR Code Pass Jeux complètement illisibles sur les téléphones. Les forces de l’ordre perdent donc un temps précieux à se mettre dans l’ombre afin de faire fonctionner le système. Pareille perte de temps pour chaque Pass pourrait créer d’embarassantes files d’attente.
Questionnée à ce sujet, la police nous a recommandé d’imprimer le laissez-passer pour fluidifier les contrôles… Pas très écologique cette histoire. Et encore moins pratique.
Depuis jeudi dernier, le Pass Jeux est en effet entré en vigueur afin de contrôler l’accès aux zones, en marge de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Cette cérémonie se tiendra vendredi soir mais les périmètres de sécurité seront resserrés à partir de 13h.
Pour obtenir toutes les informations sur ces zones inaccessibles ou encore obtenir un Pass Jeux, le site Anticiper les Jeux est disponible.
Ce n’est pas de la publicité mais une oeuvre d’art. C’est ce que recherchent désormais à réaliser les marques ou les athlètes lorsqu’ils communiquent. Nike vient de sortir une vidéo d’1’30 », à la façon d’un court-métrage, mettant en scène ses plus grands sportifs.
Des stars légendaires, plusieurs générations d’athlètes. Nike met en scène dans son dernier clip vidéo une équipe d’immenses sportifs de tout horizon : Giannis Antetokounmpo, LeBron James, Sha’Carri Richardson, Cristiano Ronaldo, Serena Williams, A’ja Wilson, Victor Wembanyama, Kylian Mbappé et même Kobe Bryant, décédé tragiquement en janvier 2020.
« Winning Isn’t for Everyone » (Gagner n’est pas donné à tous) est le nom de ce nouveau chef d’oeuvre artistique. L’acteur, scénariste et producteur américain Willem Dafoe prête sa voix à cette séquence d’une minute 30.
Dans ce clip, il répète à l’envie : « Am I a bad person ? » (Suis-je une mauvaise personne ?). Le ton monte crescendo. Et on voit les visages déterminés des différents athlètes apparaître un par un. Dont celui de Kobe Bryant. Suscitant énormément d’émotions chez les fans.
Les méga-stars Kylian Mbappé, LeBron James ou Cristiano Ronaldo figurent en bonne place mais le clip laisse la part belle à toute sorte d’athlètes de sports moins exposés. Et aussi des athlètes en situation de handicap.
Le Français, Victor Wembanyama, désormais parmi les plus grandes stars du sport mondial, apparaît aussi en bonne place dans cette vidéo annonciatrice des Jeux Olympiques. J-6 avant la cérémonie d’ouverture.
Les supporters de l’équipe de France de basket ont hâte d’être fixés. Vivement le début des Jeux Olympiques. Alors que les Bleus disputeront leur premier match contre le Brésil dans sept jours, ils viennent d’enchaîner trois défaites consécutives… Ce vendredi à la CO’MET Arena d’Orléans, c’est le Canada (73-85) qui a malmené les joueurs d’un Vincent Collet décrié.
Il leur faut encore du temps pour s’apprivoiser. Mais le temps manque… Les stars Rudy Gobert et Victor Wembanyama ont tout le talent pour martyriser les équipes adverses. Mais force est de constater que c’est encore loin d’être le cas.
L’homme du match, hier, c’est, comme souvent lorsque le Canada joue, Shai Gilgeous-Alexander. Le joueur d’Oklahoma City a réalisé un nouveau récital : 23 points, 5 rebonds et 5 passes. Et avec son compère R.J. Barrett (Toronto Raptors), 21 points, 4 rebonds, 3 passes, cela fait des étincelles.
Côté français, c’est l’infatigable Guerschon Yabusele qui s’est le plus illustré. L’intérieur du Real Madrid a scoré 19 points, ajoutant 4 rebonds et 2 passes. À part ça, les Bleus ont été en-dessous dans à peu près tous les compartiments du jeu.
Avec 10 points, 7 rebonds, 4 passes, Victor Wembanyama est encore loin de l’impact attendu, mais cela ne reste qu’un match amical. Pour Rudy Gobert, 12 points et 6 rebonds, on attend logiquement aussi encore plus. Au micro de La Chaîne L’Equipe, Rudy Gobert s’en explique : « On a énormément de potentiel en tant qu’équipe, les grandes choses ne se font pas en un jour ».
Les JO de Paris 2024 démarrent le samedi 27 juillet pour la France, avec des rencontres face au Brésil, au Japon et à l’Allemagne (groupe B). Dernier test, dimanche, pour l’équipe de France de Vincent Collet face à l’Australie, toujours à la CO’MET Arena d’Orléans.
Porteur de la flamme olympique dimanche à Paris, l’ex-joueur du Paris-Saint Germain Blaise Matuidi n’a pas manqué de publier le cliché de l’événement. Non sans humour…
Alors milieu du terrain du PSG et de l’équipe de France, Blaise Matuidi faisait parti des stars du football français. Très suivi, il s’était pris les pieds dans le tapis via une belle maladresse lors d’un 14 février. Pour la Saint-Valentin, il avait voulu récupérer rapidement une photo de son couple sur Google afin de la poster pour célébrer leur amour.
Le hic, c’est que sa capture d’écran laissait transparaître ce qu’il avait écrit sur le moteur de recherche : « Matuidi femme »… Gaffe monumentale.
Depuis, il en sourit et il a bien raison. Dimanche, en tant que porteur du flambeau olympique à Paris, l’ancien joueur du PSG a posté un message sur X pour remercier les organisateurs de Paris 2024.. C’est là que l’on découvert un nouveau hashtag plein d’autodérision : #MatuidiFlamme. De l’auto-dérision digne d’un champion du monde.
Il n’en finit plus d’impressionner. A tel point que certains se demandent pourquoi il n’a pas été sélectionné à l’Euro 2024. Michael Olise est le nouvel attaquant du Bayern Munich, recruté cet été à prix d’or (60M€), et il participera dans quelques jours aux Jeux Olympiques avec les Bleus de Thierry Henry.
L’équipe de France olympique n’a fait qu’une bouchée de l’équipe de République dominicaine (7-0), jeudi soir, à Toulon, pour son deuxième match de préparation. Et si l’équipe de Thierry Henry est clairement portée vers l’avant, c’est son attaquant Michael Olise qui brille particulièrement. Auteur d’un doublé en cinq minutes (51e et 56e), comme Alexandre Lacazette (28e et 49e), le nouvel ailier du Bayern Munich s’est fait remarquer.
Virevoltant, puissant et décisif, Michael Olise semble être la révélation de l’été. Positionné derrière Alexandre Lacazette, hier soir, il démontré l’étendue de ses qualités. À confirmer pendant la compétition… Il reste deux semaines de préparation.
L’un de ses deux buts a fait lever les supporters de leurs sièges. À la 56e minute, suite à un mauvais renvoi de la tête de la défense dominicaine, Michael Olise décoche une demi-volée pleine de spontanéité. Cette dernière ne laisse aucune chance au portier adverse. Une magnifique réalisation et le plein de confiance.
Les Bleus démarreront leur parcours aux Jeux Olympiques le mercredi 24 juillet à 21h face aux Etats-Unis à Marseille.
C’est la première fois qu’en France que l’on désigne un ancien sportif en tant que capitaine de l’équipe de France des Jeux Olympiques. L’ex-légende du handball Jackson Richardson sera auprès des athlètes pendant toute la durée des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Rencontre avec l’ancien meilleur joueur de handball de la planète (1995), désormais grand-père et père d’un champion olympique (Melvyn Richardson).
Il se confie à Entrevue le lendemain de ses 55 ans, un anniversaire fêté chez lui, sur l’île de la Réunion, quelques jours après avoir été porteur de la flamme olympique. Tout un symbole.
Thibaud Vézirian. Être capitaine de l’équipe de France Olympique et chef de mission Olympique, ça consiste en quoi ?
Jackson Richardson. J’ai un objectif avec le CNOSF, le Comité National Olympique des Sportifs Français, c’est de mettre les athlètes en conditions idéales pour pouvoir performer. Faire ce qu’ils savent faire du mieux possible et récupérer le maximum de médailles. Je m’occupe de tout ce qui est logistique, les accréditations, l’hébergement, les transports, tout ce qui doit les mettre dans les bonnes conditions. Mon rôle est d’être proche des athlètes, de pouvoir apporter aussi mon expérience et surtout de créer une unité. Je dois accompagner ces personnes-là, même dans les moments difficiles. Un rôle de grand frère. Et leur premier supporter.
Quatre participations aux Jeux, une médaille de bronze à Barcelone, meilleur joueur du monde en 1995, double champion du monde, un style unique avec des dreads légendaires, porte-drapeau à Athènes 2004. Vous avez une bonne étoile ?
Bien sûr. Un grand oui. Là, justement, quand je viens ici, je suis chez moi à La Réunion, à Saint-Pierre, dans ma famille. C’est une force. Quand je vais dans la rue, je vois des personnes avec qui j’étais à l’école qui vivent aujourd’hui dans la rue. Ne jamais oublier d’où je viens. C’est ce que me dit toujours mon père, ces valeurs-là. Un arbre qui n’a pas de racine n’a pas d’intérieur.
Vous avez raconté avoir été moqué en arrivant de la Réunion. On vous disait d’articuler, de descendre de votre cocotier, du racisme pur des années 80-90. Vous n’étiez pas le bienvenu ?
Je n’avais pas vraiment de problème de racisme. On me faisait juste comprendre que je n’étais pas forcément à ma place. Je n’avais pas cette facilité à m’exprimer en Français. J’étais jeune, j’avais peur de faire des fautes de Français et l’habitude de parler uniquement le Créole.
Sur fond de racisme, vous aviez pris une claque en politique, en 1994…
Je jouais à l’OM-Vitrolles. Le maire de Vitrolles m’a donné l’opportunité de pratiquer mon sport et de gagner ma vie. En fait, le président Jean-Claude Tapie et le maire de Vitrolles avaient comme opposition le Front National. On m’a demandé de faire un discours pour parler de ma ville. Si le FN passait, fin de la subvention pour le handball. J’ai parlé mais je ne me suis pas rendu compte de l’impact que ça allait avoir. Je rentre chez moi, je vois Jean-Marie Le Pen dans les JT de 20 heures déclarer : « ce noir américain depuis pas très longtemps naturalisé ne devrait s’occuper que de son sport au lieu de la politique »… Pendant deux ou trois mois, je ne répondais plus au téléphone car je recevais des menaces de mort. J’étais obligé de changer de chemin car j’avais peur d’être suivi entre Vitrolles et chez moi. La politique, j’ai compris… Il y a des choses avec lesquelles il ne faut pas jouer.
C’est terrible…
J’en parle parce que c’est ce que j’ai vécu. Quand je jouais en Allemagne, j’étais le joueur de couleur. Vous partez en déplacement et on vous fait des bruits de singes pendant le match. Ça me transformait, j’avais envie de faire plus à cause de ça. A la fin du match, ces gens-là demandaient des autographes. J’en rigolais.
Vous voulez en savoir plus ? Retrouvez dès maintenant l’intégralité de cette interview exceptionnelle dans le nouveau numéro d’Entrevue juillet-août, actuellement en vente.
Lancée vers les Jeux Olympiques. L’équipe de France olympique de football de Thierry Henry a démarré poussivement son match de préparation face au Paraguay, ce jeudi soir, avant de s’en sortir facilement (4-1).
Ils ont été surpris. Puis ont bien réagi. Les joueurs de Thierry Henry avaient le sourire en sortant du terrain, ce jeudi soir, à Bayonne. Dans ce match de préparation pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, la France affrontait le Paraguay, sans grande certitude. Mais avec un résultant probant.
Avec une liste amoindrie par le départ forcée de Kephren Thuram, dont son futur club (la Juventus Turin) ne souhaite pas qu’il participe à l’épreuve, Thierry Henry a procédé à une large revue d’effectif.
Menée au score sur un but rapide du milieu de terrain paraguayen Salcedo, la France met du temps à se remettre de l’avant. Mais petit à petit, un rouleau compresseur se met en place. Collectivement et individuellement. De bon augure.
À l’image du but du 4-1, dont l’action collective est conclue par le Rennais Arnaud Kalimuendo, la France a fait le plein de confiance. L’attaquant de Crystal Palace Jean-Philippe Mateta, titulaire en pointe avec le capitaine Alexandre Lacazzette, s’est aussi mis en évidence en égalisant avant la pause.
Après la rencontre, place à la rigolade. Le show Cherki-Mateta ! L’ancien lyonnais, Jean-Philippe Mateta, et le sans doute futur ex-lyonnais, Rayan Cherki, n’ont pas laissé Giovanni Castaldi (La Chaîne L’Equipe) en placer une.
Interrogé sur le déroulé de l’action du but d’Arnaud Kalimuendo, Jean-Philippe Mateta coupe la parole : « Magnifique ! Magnifique ! ». « Laisse le parler », rigole Rayan Cherki. « Non ! C’est magnifique ! », sourit son compère. « Je n’ai pas beaucoup joué avec mon ami JP mais beaucoup de plaisir », raconte Rayan Cherki, entré en jeu à la pause. Vingt minutes en commun, le temps de redresser les Bleus et passer devant. Les deux joueurs ont même marqué, Rayan Cherki ayant conclu l’action du 3-1.
Les Bleus affronteront les Etats-Unis le mercredi 24 juillet à Marseille puis la Guinée, 3 jours plus tard, et enfin, la Nouvelle-Zélande, le mardi suivant. Trois rencontres en six jours. Intense programme.
Plus que quelques heures avant les grandes vacances pour les enfants de maternelle et de primaire. Mais pour d’autres, notamment à Courbevoie, ils pensent déjà à la rentrée ! Avec des sacs bleus ou rouges estampillés Paris 2024. Du plus bel effet.
Plusieurs sportifs de haut niveau, comme les rugbymen Gaël Fickou et Cameron Woki ou le footballeur Karl Toko-Ekambi (ainsi que le rappeur Sefyu) sont venus à la rencontre des écoliers de Courbevoie (Hauts-de-Seine) pour la désormais traditionnelle distribution de cartables.
Ce mercredi, 2000 écoliers ont pu bénéficier de cette initiative de l’adjoint au maire Arash Derambarsh, initiative entièrement financée par des partenaires extérieurs. Notamment le soutien de Dentsu.
Ce mercredi, des élus du conseil municipal des jeunes sont venus donner un coup de main. Les familles se pressent au centre événementiel de la ville. C’est la fête. À la fois grâce la présence de sportifs internationaux et d’un rappeur très connu mais aussi grâce au côté magique de recevoir ce joli cadeau d’actualité : Paris 2024 est là. C’est un Noël en plein été.
« C’est toujours une bonne cause d’être avec les enfants, de partager des photos», explique au Parisien Gaël Fickou, joueur du Racing 92. L’événement ne se limite pas à une simple distribution de cartables. C’est plus que ça. Partage et convivialité. Sur place, les familles découvrent un stand de sensibilisation au développement durable, peuvent discuter avec un coach parental. Et les petits participent à un concours de coloriage.
Neuf ans que ça dure, neuf ans qu’Arash Derambarsh tente d’améliorer le rendez-vous année après année. Ne bénéficiant d’aucune subvention publique, l’adjoint au maire Jacques Kossowski se fait aider uniquement d’entreprises et de mécènes.