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EXCLU – Romain (OM) et Melvin (PSG) annoncent refaire une marche contre le cancer, 800 km entre Marseille et Paris pour le match retour

Si le classico OM-PSG n’a pas vraiment eu de saveur (0-3), deux jeunes hommes ont fait parler d’eux pour une bonne raison. Partis de Paris quelques jours avant le match de football, sommet de la Ligue 1, ils sont arrivés le dimanche aprè 800 kilomètres de marche.

À l’origine, c’était un défi pour récolter des dons pour la lutte contre le cancer. Mais ils ne comptent pas s’arrêter là.

Romain et Melvin, invités de l’émission Le Dèj Foot, animée par Thibaud Vézirian en direct sur Twitch, X et TikTok, ont raconté en détails leur périple audacieux.

Si physiquement, ils expliquent que « ça a été« , avec environ un marathon en marchant chaque jour (« 40 à 50 km« ), ce sont les rencontres réalisées sur la route qui les ont marquées.

En effet, ils étaient partis sans eau, ni de quoi manger. Ils ne savaient pas non plus où ils allaient dormir. Il a donc fallu un engouement massif de tous ceux qui ont suivi leurs péripéties sur leurs réseaux sociaux pour les faire voyager plus sereinement.

Ainsi, Romain, supporter de l’OM, dévoile dans Le Dèj Foot, que les deux hommes sont ravis des 3000 euros récoltés pour la lutte contre le cancer, mais que ce n’est pas assez. Il annonce donc en exclusivité qu’ils repartiront à la recherche de fonds avant le match retour, au mois de mars.

Cette fois, ils réaliseront un Marseille-Paris, à pied. Attention, un peu plus de dénivelé ! Et ils visent déjà de récolter beaucoup plus d’argent.

Pour découvrir leur intervention en direct dans l’émission :

Le PSG déroule face à un triste OM (0-3), l’arbitre met vite fin au spectacle

Dans un match à sens unique, le Paris-Saint Germain n’a jamais été inquiété, ce dimanche soir, en clôture de la 9e journée de Ligue 1. Une victoire nette 0-3 face à des Marseillais sans solution et pas aidés par l’arbitrage. M. Letexier a mis fin à tout suspense en excluant Amine Harit de façon assez injuste dés la 20e minute…

On s’attendait à un énorme choc, un classico passionnant, un PSG bousculé… Rien de tout cela ne s’est passé à l’Orange Vélodrome, ce dimanche soir. Face à un PSG sérieux sans être génial, l’OM n’as pas existé. Paris continue, comme depuis 2011, de ne pas perdre en territoire ennemi.

Luis Enrique avait réfléchi à une petite surprise : positionner Ousmane Dembélé en liberté, dans l’axe, et exiler Kang-In Lee à droite, une nouvelle fois à un poste qui n’est pas tout à fait le sien. Le numéro 10 parisien empêche également Pierre-Emile Hojbjerg, le maître à jouer marseillais, de s’exprimer.

Force est de constater que ce choix a été payant. Dés les premières secondes, le positionnement d’Ousmane Dembélé sème le trouble dans l’arrière-garde olympienne déjà fébrile. Puis à la 6e minute de jeu, un centre venu de la gauche, mal dévié par Geronimo Rulli, permet à Joao Neves d’ouvrir le score. L’OM prend déjà l’eau.

Dés lors, on comprend que la soirée va être longue pour les Marseillais… Les Phocéens ont toutes les peines du monde à passer le milieu de terrain.

Sur un renvoi plein axe dans le rond central, Amine Harit ne voit pas Marquinhos jaillir. Il lève son pied pour contrôler le ballon mais heurte le défenseur brésilien. Ce qui aurait dû être un carton jaune logique est en fait à la surprise générale un carton rouge direct. Monsieur Letexier se fait inutilement remarquer. Et met fin à tout suspense. Il tue le spectacle. La LFP devrait de toute urgence se pencher sur la question et donner des consignes pour prioriser le spectacle. Clairement. Un rouge totalement superflu…

Beaucoup de supporters quittent déjà le stade… Triste soirée pour le football français, le sommet a accouché d’une souris.

Leonardo Balerdi, une nouvelle fois fébrile et fautif, va alors marquer un but contre son camp proche du gag… Il tend son pied en toute inutilité, suite à un centre sans danger. Et dévie le ballon dans son propre but (0-2, 26e). C’est la totale.

Avant la pause, Marseille encaisse un troisième but synonyme d’humiliation. Bradley Barcola est à la conclusion d’un centre en retrait, consécutif à une action encore brouillonne de la défense marseillaise (0-3, 40e).

Marseille avait des atouts à faire valoir. Ils ont complètement coulé dés l’entame. On savait la défense de Roberto De Zerbi forcément en difficultés, tant elle est régulièrement à la peine, mais là, ce fut dans les grandes largeurs.

Et ce, alors même que le PSG, toujours sans attaquant de pointe, n’a rien montré d’exceptionnel. Avec un avant-centre et un peu plus d’efficacité, Paris aurait pu l’emporter avec un écart bien plus large…

La seconde période fut un long somnifère, digne des pires films du dimanche soir.

Paris fait la belle affaire de cette 9e journée. Avec la défaite de Monaco à Nice (2-1), le PSG est seul leader. L’OM, lui, regarde désormais dans le rétroviseur. Lille, vainqueur 0-2 à Lens, affiche ce soir le même nombre de points.

Conférence sur le Liban: sert-elle à sauver le Hezbollah ou le pays ? Tous les doutes sont permis…

Ce jeudi 24 octobre à Paris, la Conférence internationale de soutien au Liban s’est tenue. Organisée par Emmanuel Macron, elle a rassemblé plus de 70 chefs d’État, organisations internationales et sociétés civile avec un but officiel : aider ce pays au bord du gouffre. Officiellement, l’enjeu est d’apporter une aide immédiate à la population libanaise, renforcer les institutions du pays, les forces armée libanaises et garantir la stabilité intérieure. Rappelons en effet que les affrontements qui se déroulent dans le pays, notamment à la frontière avec Israël, ont déjà contraint un million personnes à se déplacer, et plus de 2 700 personnes ont été tuées en un mois lors de ces affrontements. L’autre but affiché de cette conférence est de promouvoir une solution diplomatique durable afin d’éviter un embrasement du conflit et éloigner le spectre grandissant d’une guerre civile et d’une Troisième Guerre mondiale.

Si au premier abord, cette conférence semble vertueuse et pleine de bonnes intentions, de nombreuses interrogations se posent. Et les les 1,5 milliard de dollars obtenus, censés soutenir les capacités de défense du Liban et l’aide humanitaire, sont loin d’effacer toutes les zones d’ombre entourant cette conférence. Cette conférence est-elle destinée à sauver le Liban ou bien le Hezbollah ? La question se pose de façon légitime…

Des absents de poids

En premier lieu, l’absence de représentants étrangers de haut rang et de certains acteurs-clés à cette conférence, comme Israël et l’Iran, pose question et soulève des doutes sur l’impact réel de cette conférence. Difficile en effet d’imaginer construire une paix durable sans asseoir autour de la table deux pays totalement incontournables dans la discussion si l’on souhaite véritablement stabiliser les relations diplomatiques dans la région. Autres absents de poids : le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, qui effectue une dernière tournée au Moyen-Orient avant la présidentielle américaine, et qui s’est fait remplacer, ou encore le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Ben Abdallah Al Saoud.

Le jeu dangereux du président Macron

En second lieu, le président Macron, en accusant Israël, et donc Benyamin Netanyahou, de « semer la barbarie », poursuit son jeu dangereux en flattant ses amis pro-iraniens au Liban. Une telle attaque directe contre Netanyahou n’a rien d’innocent et signifie, dans le système Macron, qu’un deal est en préparation. Cela confirme dans le même temps les ambiguïtés diplomatiques qu’entretient la France avec le Hezbollah ces dernières années. Des ambiguïtés que cette conférence n’a fait que renforcer…

À titre d’exemple, on peut s’interroger sur les représentants libanais présents à la conférence de Paris, à l’image de Najib Mikati, le premier ministre libanais par intérim, et Abdallah Bou Habib, le ministre des Affaires étrangères libanais. Ces derniers n’ont en effet aucune légitimé égale. Démissionnaires depuis deux ans, la constitution libanaise leur interdit de prendre des décisions sans avoir l’accord du parlement. En outre, ces dirigeants, accueillis en amis par Emmanuel Macron, ont été mis à leur poste par le chef du Hezbollah en personne, Hassan Nasrallah, décédé dans une frappe israélienne. Des éléments qui, associés au discours réprobateur contre Israël, sèment un peu plus le trouble.

L’argent du peuple libanais détourné par les dirigeants du pays au profit du Hezbollah

On peut dès lors légitimement se poser la question ce qu’il adviendra des 800 millions d’euros d’aides accordés au Liban. Le pays est en effet toujours contrôlé par le Hezbollah, parti pro-iranien qui dirige tout en sous-main. L’argent va donc atterrir dans les caisses du Hezbollah, qui grâce à la bienveillance du président Macron, voit ainsi une véritable aubaine pour se reconstituer une trésorerie. On rappelle en effet qu’Israël avait réussi à couper les sources d’approvisionnement du Hezbollah en bombardant les infrastructures des banques appartement au Hezbollah et en réduisant en cendres des centaines de millions en cash qui étaient cachés dans des souterrains…

L’argent promis au Liban lors de cette conférence servira-t-il les intérêts du peuple libanais? Rien n’est moins sûr… Le tout, encore une fois, sous le regard bienveillant du président Macron, qui semble avoir pris étrangement un virage bien complaisant avec le Hezbollah. En coulisses, la majorité des députés macronistes ne comprennent pas cette position et ont d’ailleurs tenté de dissuader le président de prendre ce virage radical. En vain…

Le pire, c’est que ce ne serait pas la première fois que les Libanais se font ainsi voler. Loin de là. Jusque-là, tout l’argent des aides financières étrangères en faveur du Liban a été détourné par les dirigeants libanais, et notamment les 14 milliards de dollars accordés au Liban pour lui évier la banqueroute, accordées lors des accords de Paris-1, Paris-2 et Paris-3, lorsque Jacques Chirac présidait la conférence internationale des donateurs. Sans oublier le milliard d’euros envoyé par l’Union européenne pour aider les réfugiés syrien au Liban, qui s’est tout simplement évaporé. À tel point que le parlement européen a voté l’arrêt de toute aide au Liban en cash… Mais où est passé ce milliard ? Mystère…

Autre élément édifiant : la France est parfaitement au courant de ces détournements d’argent. Comme le révélait le journaliste Georges Malbrunot, Emmanuel Macron lui-même avait expliqué aux dirigeants libanais, réunis à Beyrouth à l’ambassade de France en 2020, savoir qu’il savait qu’ils avaient volé l’argent des Libanais, notamment en créant une pyramide de Ponzy, précisant même qu’il savait où cet argent était caché, y compris dans certaines banques françaises. Au final, cette mise au point n’aura pas servi à rembourser le peuple libanais, mais permis à la France et au milliardaire Rodolphe Saadé, président de la société de transport maritime CMA CGM, d’obtenir le contrat de la reconstruction du port de Beyrouth suite à la gigantesque explosion de 2020. Ce dernier, nouvellement propriétaire de BFM TV, était d’ailleurs dans l’avion présidentiel, comme l’a aussi révélé Georges Malbrunot. Le tout sous la bienveillance du Hezbollah, passage obligé pour finaliser un tel deal, via le ministre des Transports de l’époque Ali Amieh, proche du Hezbollah, et Ammar Moussaoui, délégué du Hezbollah aux relations internationales. D’autres projets ont suivi…

La colère froide d’Emmanuel Macron

Si Emmanuel Macron entretient des relations troubles avec le Hezbollah, le président goûte peu qu’on le lui rappelle publiquement. Tout le monde a en mémoire cette scène ahurissante qui se déroule en 2020 à l’Élysée, au cours de laquelle Macron s’emporte violemment contre le journaliste Georges Malbrunot, l’un des mieux renseignés sur le Moyen-Orient. En cause : plusieurs articles diffusés dans Le Figaro, dans lesquels le journaliste évoquait les chefs de clans et les mécanismes de la corruption dont souffre le Liban. Le journaliste révélait aussi qu’Emmanuel Macron avait déclaré à Mohammed Raad : « Je veux travailler avec vous pour changer le Liban. » Pour rappel, Mohammed Raad est l’une des principales figures du Hezbollah, et a été le premier député de cette organisation à obtenir un siège de député au Parlement, en 1992″. Cette colère froide, cette remontrance indigne d’une cour de récréation, totalement indigne d’un chef d’État dans un pays démocratique, en dit long sur l’ambiguïté des relations entre le président français et le Hezbollah…

La libération de Riad Salamé, détenu pour corruption, évoquée lors de la Conférence internationale de soutien au Liban

Autre preuve des relations troubles du président français : on a appris que lors de la Conférence internationale de soutien au Liban, la question de la libération de Riad Salamé avait été évoquée. Une énorme surprise, quand on sait que ce dernier, ex-gouverneur de la Banque du Liban, a été placé en détention au mois de septembre suite à une enquête le visant pour des soupçons de détournement de fonds publics pour un montant dépassant les 40 millions de dollars. Présenté par certains comme le sauveur du Liban ou un bouc-émissaire, c’est ce même Salamé qui était en en poste à la tête de la BDL depuis 1993, et qui est soupçonné aujourd’hui d’avoir ruiné le Liban. Il a notamment été soupçonné d’avoir mis en place des systèmes financiers risqués, souvent comparés à une « pyramide de Ponzi ». Depuis fin 2019, l’effondrement de l’économie libanaise a vu la monnaie nationale perdre plus de 98 % de sa valeur, plongeant de nombreux citoyens dans la précarité et leur coupant l’accès à leurs économies. Sa libération anticipée, mises sur le table de la Conférence internationale de soutien au Liban, est donc un véritable scandale démontrant malheureusement qu’une fois encore, l’intérêt des Libanais n’est absolument pas la priorité de ceux assis autour de la table…

Mais après tout, quand on entend le président Macron parler du Liban actuel comme d’un « miracle » de diversité et d’un modèle politique, alors que le pays est gangréné par la corruption, l’ultra-communautarisme et les islamistes aux ordres de l’Iran, plus rien ne doit nous surprendre dans ce bal hypocrite de barbares et de corrompus…

Homophobie, chants insultants, racisme… Le folklore du football ? Faut-il sanctionner ?

Dans l’émission Le Dèj Foot, en direct entre 12h30 et 14h30 chaque jour, le journaliste d’Entrevue Thibaud Vézirian fait le point sur l’actualité football, en totale interaction avec les viewers de Twitch, X, TikTok ou Kick.

Ce lundi, en abordant la victoire du PSG face à Strasbourg (4-2), samedi soir au Parc des Princes, impossible de ne pas en venir à l’avant-classico de dimanche, OM-PSG.

Pour faire monter la tension, les supporters du Collectif Ultras Paris (CUP) ont trouvé bon de chanter leur haine des Marseillais. Avec des mots renvoyant à de l’homophobie, notamment. Et ils n’ont surtout pas arrêté de chanter quand le speaker du club leur demandait de calmer leur ardeurs…

Fin connaisseur des coulisses du monde du football, Thibaud Vézirian estime « qu’il ne faut pas tout mélanger« , que « les mots n’ont pas le même sens pour tous« .

« Quand tu appelles quelqu’un ‘frère’, c’est rentré dans le langage courant alors que ce n’est pas ton frère de sang du tout. Quand un Ultra insulte quelqu’un de ‘pédé’, il se moque de la sexualité de son ennemi sportif, c’est une insulte comme une autre. Il ne faut pas chercher plus loin. En revanche, si des personnes homosexuelles sont violentées, discriminées ou autre dans une tribune de football, oui il faut agir et vite. Avec des sanctions exemplaires. Certes, ces chants sont condamnables mais il faut comprendre le folklore du football, l’animosité exacerbée, le défouloir sociale que c’est, avant de sanctionner à tout va…« 

Il poursuit : « Les sanctions ne changent rien, ne modifient en rien les comportements. C’est absurde. Il vaut mieux éduquer. Parlez nous plutôt du fichier des interdits de stade : qui le gère, où est-il, à quoi sert-il ? À rien. Les révélations réalisées à ce sujet n’ont fait aucun écho ou presque… « 

Alors, êtes-vous d’accord avec Thibaud Vézirian ou pro-sanctions ? La tribune Auteuil pourrait donc être à nouveau victime d’un huis-clos. Alors même que des chants insultants et « homophobes » sont entendus dans presque tous les stades chaque week-end…

« 5 & 10 km de la mémoire » (8e édition) : des milliers de coureurs à Marseille et dans 8 autres villes pour soutenir l’Arménie

De Marseille à Erevan, en passant par Paris, Bueno Aires, Perth ou Los Angeles, la course pour la mémoire du peuple arménien a une nouvelle fois mobilisé des milliers de sportifs du dimanche. Notamment 850 présents sur la corniche Kennedy, ce matin, à Marseille.

Le sport pour rassembler, le sport pour faire la paix. Alors que l’Etat turc continue de nier l’existence de génocide arménien (1,5M de personnes ont été tuées en 1915), alors que l’Etat totalitaire azéri continue en 2024 d’agresser les Arméniens à l’intérieur de leurs frontières, cette Course pour la Mémoire (CPLM) paraît nécessaire, voire obligatoire.

Rappeler les faits, rien que les faits, autour d’un dimanche matin sportif. Que ce soit sur 5 ou 10 km, que ce soit en marchant ou en courant, c’est le symbole qui compte.

« Au départ, cette course est créé pour lutter contre les génocides et le négationnisme. Les Arméniens étaient les premiers de ce XXe siècle, mais elle a un caractère universel, ce n’est pas que pour les Arméniens. Il se trouve que depuis 4 ans, les Arméniens vivent une guerre, un exode de 120 000 personnes dans le Haut Karabagh, donc si on peut par le sport, par l’effort, arriver à sensibiliser, à faire que les choses évoluent, on aura apporter notre petite pierre à l’édifice« , explique Pascal Chamassian au micro de France 3 Provence.

À une semaine du classico OM-PSG, le speaker parisien tente de faire taire les chants anti-marseillais

Certains y voient de l’homophobie, d’autres des insultes pures et dures, d’autres de la simple bêtise. À une semaine du classique du championnat de Ligue 1, OM-PSG, le Paris-Saint Germain recevait Strasbourg (4-2) au Parc des princes.

Et si les hommes de Luis Enrique ont passé une soirée plutôt tranquille, l’emportant 4 buts à 2, après avoir toujours mené, les Ultras du Collectif Ultras Paris (CUP) se sont faits remarquer.

Comme avant chaque grand rendez-vous face à l’ennemi marseillais, les fans les plus bruyants se sont fait entendre. Sauf qu’hier soir, le speaker parisien a choisi de faire des remontrances au public…

À deux reprises, Hervé Koller, speaker d’un soir après le départ à la retraite Michel Montana, a tenté de calmer le CUP en tribune Auteuil. Résultat ? Des sifflets nourris. Et ils ont redoublé d’effort pour chanter leur haine de l’Olympique de Marseille.

Le speaker a rappelé que le club luttait contre toute forme d’homophobie et de racisme, comme pour montrer patte blanche envers les instances. Des instances qui décident par moment de sanctionner des chants dans certains stades, parfois non… Aucune logique. Et donc totale incompréhension des supporters.

Pour ceux qui se demandent à quoi peuvent ressembler ce genre de chants… Voilà un résumé, une courte partie, parmi tant d’autres : « Les Marseillais sont des p*d*s, des fils de p***, des enc****. Rabiot, nique ta m***. » Du meilleur goût…

Eux pensent participer à un folklore sportif, fait de chambrages et de chants irrespectueux mais bon enfant. Les instants, les commissions, le monde politique et associatif, lui, y voit de l’homophobie, du racisme et de l’appel à la haine… Deux camps assez irréconciliables, sauf à les réunir concrètement pour trouver des solutions.

À noter qu’Adrien Rabiot, formé au PSG mais désormais joueur de l’OM, en a aussi pris pour son grade… Au passage… Les retrouvailles de dimanche prochain s’annoncent bouillantes.

Luis Enrique (PSG) : la perte de son enfant, il confie cette immense douleur

Comment continuer à vivre suite à la perte d’un enfant ? C’est le difficile défi auquel fait face tous les jours Luis Enrique, l’entraîneur du PSG.

Dans cette série documentaire qui lui est consacré en Espagne (Movistar), le coach espagnol parle de tout : son adaptation au PSG, le dossier brûlant Kylian Mbappé, ses choix de jeu et aussi sa vie personnelle.

Une vie personnelle compliquée depuis quelques années, la famille a été touchée par un drame terrible. La fille de Luis Enrique, Xana, 9 ans, est décédée d’un cancer des os en 2019, après 5 mois de lutte. L’horreur. L’inimaginable pour des parents. Et pourtant, Luis Enrique fait face. Avec honneur.

L’Espagnol de 54 ans arrive à trouver des mots positifs face à une telle douleur : « Puis-je me considérer chanceux ou malheureux ? Je me considère chanceux, très chanceux. Ma fille Xana est venue vivre avec nous pendant 9 merveilleuses années« .

Des mots qui brisent le coeur de tout être humain qui entend cette histoire, forcément.

Peu importe les polémiques sportives, grand respect pour Luis Enrique.

Thibaud Vézirian.

Paris sportifs : Un ancien lyonnais banni à vie du monde du football ?

C’est un récidiviste. Et la Fédération anglaise (FA) de football ne compte pas le lâcher. Quand le joueur de Newcastle Sandro Tonali avait été suspendu pour avoir participé à des paris sportifs, il s’en était suivi une réelle cure de désintoxication, des travaux d’intérêt général et une vraie prise de conscience.

Concernant l’ancien lyonnais Lucas Paqueta, le cas semble bien différent. Et c’est pour ça que la FA ne compte pas le lâcher. Soupçonné depuis plusieurs mois d’avoir volontairement reçu des cartons jaunes pour satisfaire des paris sportifs, l’international brésilien est dans le viseur.

Cette fois, The Sun nous apprend que la FA a scruté le téléphone du joueur pendant huit mois : les enquêteurs ont épluché appels, messages, mails et relevés bancaires. C’est là qu’ils ont découvert que Lucas Paqueta s’était procuré un téléphone de remplacement. Pourquoi ? A-t-il parier en douce ? La FA estime que le numéro 10 a fait entrave au bon déroulement de l’enquête, via au moins deux violations aggravées pour non-coopération. 

La sentence pourrait être terrible pour ce fabuleux joueur de football : un bannissement à vie du monde du football.

Encore très récemment, The Times dévoile que dans l’entourage de Lucas Paqueta, plusieurs personnes sont impliquées dans une autre affaire de paris sportifs. De l’argent aurait été transmis au Brésil à Luiz Henrique (Botafogo), un attaquant suspecté d’avoir truqué une rencontre lui-aussi.

Lucas Paquet a-t-il vraiment et sciemment fait obstacle à l’enquête ? Son club a pris le sujet très au sérieux. The Sun révèle mercredi avoir engagé les services de Nick De Marco, un avocat très réputé. Déjà venu aider avec succès Leicester ou encore Newcastle. Va-t-il plaider la simple négligence, quitte à prendre les gens pour des idiots ? Réponse dans les mois à venir.