Un simple appel à la paix est devenu un sujet de débat houleux pendant la soirée Ligue des Champions qui a vu le PSG se faire battre à domicile par l’Atlético de Madrid (1-2).
À l’origine, le Collectif Ultras Paris (CUP) a brandi le tifo « Free Palestine » (Palestine libre), quelques minutes avant la rencontre. Un tifo accompagné d’un message clair : « La guerre sur le terrain, pas dans le monde« . Si on ne se fie qu’aux messages écrits, il n’y a pas lieu de polémiquer.
Un message on ne peut plus pacifique, mais certains éditorialistes, chroniqueurs, supporters ou journalistes ont déniché d’autres éléments pour en faire une ode au terrorisme.
Mélanger le mot Palestine et le terrorisme du Hamas reste une grave erreur. Erreur qu’aurait commise le CUP puisqu’un combattant du Hamas semble prendre place sur le tifo.
Certains voient aussi du sang ? D’autres qu’Israel est rayée de la carte. Raccourcis ? Interprétations ? Car tout cela va en opposition avec les messages de paix (notamment pour le Congo) qui ont fleuri en tribunes pendant la soirée. Et notamment ce « La guerre sur le terrain, pas dans le monde« .
Malgré la défaite humiliante du PSG, aucun chant insultant, ni homophobe n’ont été entonné…
Le Carré VIP du Parc des Princes regorge toujours de personnalités de tout horizon. Parfois même des stars qui se moquent pas mal du football mais viennent se montrer, faire des photos pour leur compte Instagram et profiter de l’ambiance.
Question ambiance, justement, la rappeuse américaine Cardi B a semblé déçu… Elle qui a assisté à PSG-Rennes (3-1), vendredi soir, aurait aimé faire la fête au coeur des tribunes Ultras. Il n’y en a plus qu’une au Parc des Princes, celle d’Auteuil. Son regard et ses oreilles se sont donc rapidement tournés vers Auteuil, vendredi soir. Le Collectif Ultras Paris (CUP) étant le dernier garant de l’ambiance de ce stade mythique.
Dans une story Instagram partagée en plein match sur son compte aux 165 millions d’abonnés, elle envoie un petit message au service VIP du PSG, chargé d’inviter les stars dans « le carré » : « Pourquoi ils m’ont placé dans la tribune de l’ennui… Je voulais être du côté du bazar moi !«
En guise de consolation, la chanteuse a rencontré Achraf Hakimi après la rencontre et reçu son maillot.
Présent au Parc des Princes, en compagnie de Rio Mavuba, pour assister à France-Italie, depuis les loges du Parc des Princes, Sylvain Wiltord, avec son sourire habituel, ne s’est pas caché au moment de répondre à la question d’un éventuel retour aux Girondins de Bordeaux.
En perdant le statut professionnel cet été, et avec autant de galères financières et administratives, les Girondins de Bordeaux sont un monument du football français en péril.
Alors quand il a fallu venir en aide au club en urgence, afin de boucler in extremis deux effectifs pour s’engager en N2 et N3, quatrièmes et cinquièmes divisions, les deux anciens de la maison, Rio Mavuba, 40 ans, et Paul Baysse, 36 ans, n’ont pas hésité une seconde.
Ce vendredi soir, depuis le Parc des Princes, Sylvain Wiltord et Rio Mavuba étaient réunis par Starling Partners pour animer une loge du stade, lors de France-Italie (1-3).
Le comédien Eric Dagrant n’a pas hésité à poser la question fatidique à l’ancien bordelais, Sylvain Wiltord, 50 ans. Pourrait-il rejoindre les deux autres anciens professionnels dans l’aventure ? Et ce, malgré ses soucis récurrents au genou, qui l’ont poussé à aller performer sur les courts de tennis et de padel.
« La vraie question est là, ancien bordelais, finis ta bouchée… est-ce que tu peux dire à ceux qui ont le scapulaire que tu prends, comme Rio juste là, une licence pour jouer en N2 ou N3 aux Girondins ?« , l’interroge Eric Dagrant.
Tout sourire, Sylvain Wiltord fait du Sylvain Wiltord : « Je vais prendre une licence N2-N3 mais au Monseigneur Bordeaux ! » Eclats de rire.
Pour ceux qui ont la référence, le Monseigneur est une célèbre boîte de nuit bordelaise…
L’équipe de France de Didier Deschamps avait rendez-vous avec l’Italie, ce vendredi soir, au Parc des Princes, pour leur premier match de Ligue des Nations, compétition sans saveur mais obligatoire… Et tout ne s’est pas déroulé comme prévu. Analyse et récap.
Les Bleus sont-ils rassasiés ? On serait en droit de le penser après la terne prestation de l’équipe de France de football face à l’Italie (1-3). Face à une équipe en difficultés depuis des années, même si la squadra azzura a remporté l’Euro 2021, les hommes de Didier Deschamps voulait repartir fort, après l’échec en demi-finale de l’Euro 2024.
D’entrée de jeu, ils profitent d’une mauvaise passe en retrait italienne pour ouvrir le score. Très exactement après 12 secondes ! Bradley Barcola surfe sur ses derniers mois fantastiques pour permettre à son équipe de mener au score. Malheureusement, ce fut le seul et unique pressing réussi de l’équipe de France ce soir…
Si le match ne pouvait pas mieux commencer, les supporters avaient hâte de voir le nouveau système et les essais de Didier Deschamps. Jonathan Clauss latéral droit et Théo Hernandez à gauche, deux latéraux offensifs, pas dans les habitudes du sélectionneur. Une défense centrale William Saliba-Ibrahima Konaté, laissée à l’abandon, impossible de leur en tenir rigueur. Un milieu à deux, N’Golo Kanté et Youssouf Fofana, loin d’être impérial. Trois éléments offensifs : Bradley Barcola, Antoine Griezmann et la nouvellé pépite Michael Olise. Pour épauler Kylian Mbappé en pointe.
Face à une opposition correcte, sans être géniale, qui enregistrait notamment le retour de suspension longue durée de Sandro Tonali, la France a vite pris l’eau.
Jonathan Clauss a sombré, alors que les ailes italiennes ne sont pas vraiment leur point fort. N’Golo Kanté a été l’ombre de lui-même, tandis que Youssouf Fofana est clairement fautif sur le troisième but italien. Mettre en valeur les qualités de Kylian Mbappé en le laissant dans l’entonnoir adverse, seul en pointe, reste une interrogation. Et un défi.
Devant, si Michael Olise possède un talent fou et un vrai toucher de balle, sa relation avec Kylian Mbappé n’a pas été flagrante. Et l’attaquant du Real Madrid, dans un rôle d’avant-centre, reste une énigme.
Les entrées en jeu de Manu Koné, nouveau venu lui-aussi, Marcus Thuram, Ousmane Dembélé ou Warren Zaïre-Emery n’ont pas changé la donne. Incapables de défendre ensemble en bloc, les Bleus se sont fait transpercer trop souvent.
Si elle ne pouvait pas grand chose sur l’égalisation fantastique de Di Marco, après un une-deux splendide avec Tonali, l’équipe n’a pas montré d’adaptation tactique aux problèmes du soir. Et une incapacité folle à se transcender pour remonter la pente.
Est-ce un problème physique, puisque la saison vient tout juste de recommencer ? On connaît l’importance du niveau physique optimal des Bleus dans leurs bons résultats.
À venir sur Entrevue, les réactions de Didier Deschamps et de plusieurs joueurs.
Un couac retentissant. Alors que l’entreprise Pernod Ricard possède plus de 240 marques, la firme avait choisi de communiquer sur un deal de sponsoring majeur avec le Paris-Saint Germain, englobant notamment ses marques de champagne, de whiskys et autres spiritueux. Osant même poser avec un maillot du PSG au Parc des Princes…
En mettant en avant le nom Pernod Ricard avant toute chose dans ce deal majeur, le service communication a commis une erreur majeure, sous-estimer l’ampleur que cela pourrait avoir vis-à-vis du public premier de la marque Ricard ou de Pastis 51, d’ailleurs, qui appartient aussi à Pernod Ricard.
Ainsi, comme s’en faisait le relai Entrevue, une vague d’appel au boycott des marques Pernod Ricard a été lancée par les Marseillais. Soucieux de ne pas avoir un de leurs « bijoux de famille » être repris à Paris, ils ont manifesté leur mécontentement bruyamment sur les réseaux sociaux et dans les bars et restaurants. Tout cela étant repris par beaucoup de médias.
Lorraine Ricard, la petite-fille de Paul Ricard, avait même eu des mots particulièrement justes, via un message posté sur le réseau LinkedIN.
Face à un tel fiasco, Pernod Ricard annonce ce jeudi faire machine arrière, une information confirmée à La Provence. Fin prématurée du deal de sponsoring à visée internationale avec le Paris-SG. Il aurait été si simple de communiquer dés le départ sur les marques qui prenaient part aux deals, et non sur « Pernod Ricard »… Tout se serait alors déroulé normalement, sans faire aucun scandale.
Même si l’accord semble désormais caduque, les images de Guillaume Hoarau et d’autres joueurs du PSG célébrant le deal existent toujours.
Grand spectacle sur la pelouse, peur en tribunes ? Alors que se déroule le quart de finale aller de Ligue des Champions entre le Paris-SG et le FC Barcelone, ce soir, au Parc des princes, les 45 000 personnes attendues doivent-elles s’inquiéter pour leur sécurité ?
« Tuez-les tous », Daesh a posté des menaces via ses réseaux sociaux en début de semaine, demandant de s’atvtaquer à tous ceux qui se rendraient aux matchs de Coupe d’Europe. Pour les premières rencontres, hier soir, à Madrid (Real Madrid 3-3 Manchester City) et Londres (Arsenal 2-2 Bayern Munich), tout s’est passé dans le calme et la sécurité.
Ces publications viennent d’al-Azaim, outil de communication de l’Etat islamique au Khorassan (EI-K), la branche de l’EI en Afghanistan, qui a revendiqué l’attentat de Kerman en Iran en janvier et est soupçonnée d’être derrière celui de Moscou.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a donc annoncé le renforcement de la sécurité dans la capitale en raison d’une forte « menace » de Daesh. Un match sous haute surveillance, avec sept compagnies de CRS déployées. Ce qui représente autour de 500 policiers. De même, les effectifs de la BAC seront également mobilisés aux alentours du stade, tandis que les brigades des réseaux ferrés resteront particulièrement vigilants dans les transports.
Faut-il éviter de se rendre au stade ? Non, « pour l’heure, il n’y a pas de menace avérée mais prudence et responsabilité est de chaque instant», a déclaré Prisca Thévenot, porte-parole du gouvernement.
« Il est évident que s’agissant d’un moment important comme la Ligue des champions de football, nous avons demandé à la Direction Générale de la Sécurité intérieure (DGSI) de communiquer les informations que nous avions aux autres services des autres pays qui accueillent les quarts de finale », a précisé mardi Gérald Darmanin.