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« Free Palestine » au Parc des princes : le tifo polémique juste avant PSG-Atlético

Un simple appel à la paix est devenu un sujet de débat houleux pendant la soirée Ligue des Champions qui a vu le PSG se faire battre à domicile par l’Atlético de Madrid (1-2).

À l’origine, le Collectif Ultras Paris (CUP) a brandi le tifo « Free Palestine » (Palestine libre), quelques minutes avant la rencontre. Un tifo accompagné d’un message clair : « La guerre sur le terrain, pas dans le monde« . Si on ne se fie qu’aux messages écrits, il n’y a pas lieu de polémiquer.

Un message on ne peut plus pacifique, mais certains éditorialistes, chroniqueurs, supporters ou journalistes ont déniché d’autres éléments pour en faire une ode au terrorisme.

Mélanger le mot Palestine et le terrorisme du Hamas reste une grave erreur. Erreur qu’aurait commise le CUP puisqu’un combattant du Hamas semble prendre place sur le tifo.

Certains voient aussi du sang ? D’autres qu’Israel est rayée de la carte. Raccourcis ? Interprétations ? Car tout cela va en opposition avec les messages de paix (notamment pour le Congo) qui ont fleuri en tribunes pendant la soirée. Et notamment ce « La guerre sur le terrain, pas dans le monde« .

Malgré la défaite humiliante du PSG, aucun chant insultant, ni homophobe n’ont été entonné…

Bernard-Henri Lévy juge « infame » l’accusation de crimes de guerre contre Israël, tollé sur les réseaux sociaux

Le procureur de la cour pénale internationale a demandé l’inculpation de Benyamin Netanyahou pour crimes de guerre. Une réalité qui ne plait pas du tout à Bernard-Henri Lévy, invité ce mardi soir sur LCI.

Chez Darius Rochebin sur LCI, Bernard-Henri Lévy fait tout ce qu’il peut pour défendre Israël. Se mettre les réseaux sociaux à dos, il s’en moque. Aller contre l’avis de la cour pénale internationale, aussi.

« Si Netanyahou est inculpé de crimes de guerre dans les jours prochains, est-ce que vous continuez à le soutenir ?« , lui demande Darius Rochebin.

Réponse de « BHL » : « Cette accusation est infâme. L’accusation de crimes de guerre, l’accusation de génocide, elle est infame. J’ai suivi cette guerre à Gaza comme vous, avec le coeur déchiré et avec une grande attention. Je n’ai jamais vu de ma vie une armée au monde qui, avant de frapper, prévient. Qui dit attention on va frapper dans quelques heures ou quelques jours, qui ouvre des corridors pour des civils, qui aide à leur évacuation… C’est ce qu’a fait Israël depuis sa riposte au 7 octobre.« 

Ce à quoi lui rétorque Darius Rochebin : « Vous voyez bien qu’une partie du monde gronde. La proportion d’innocents tués est incontestable : Pour 100 combattants islamistes du Hamas, il y a 1000 civils qui meurent.« 

Des propos qui lui valent une salve de messages négatifs sur X : pour beaucoup, il est « dans le déni absolu des actes barbares du régime« . L’ex-sénateur Yves Pozzo di Borgo estime même que « BHL est bien payé » pour défendre Israël bec et ongles.

Autre message d’appel à la paix et à l’humanité : « BHL ce n’est pas parce qu’une armée prévient qu’elle va frapper et tuer qu’elle ne peut pas être sans crime de guerre. Quand une armée frappe un camp de réfugiés avec des gros missiles, même s’il y avait des terroristes, dans une safe zone c’est un crime de guerre ».

Hakim Ziyech critique Israël et le gouvernement du Maroc, accusés de soutenir le génocide en Palestine

Il les accuse de « soutenir le génocide » de la population palestinienne. Le joueur de football international marocain Hakim Ziyech s’est fait remarquer sur Instagram ce week-end.

« 𝗠𝗲𝘁𝘁𝗼𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗼𝘀𝗲𝘀 𝗮𝘂 𝗰𝗹𝗮𝗶𝗿. 𝗙*** 𝗜𝘀𝗿𝗮𝗲̈𝗹 𝗲𝘁 𝘁𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗽𝗮𝘆𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲𝗻𝘁 𝗰𝗲 𝗴𝗲𝗻𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁. FREE PALESTINE », écrit Hakim Ziyech sur son compte Instagram aux 11,4 millions d’abonnés.

« 𝗠𝗮 𝘀𝘁𝗼𝗿𝘆 𝘃𝗶𝘀𝗲 𝗲́𝗴𝗮𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲 𝗴𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗽𝗮𝘆𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲 𝗴𝗲́𝗻𝗼𝗰𝗶𝗱𝗲 𝗲𝘁 𝘁𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗽𝗮𝘆𝘀 𝗮𝘂𝘀𝘀𝗶. 𝗛𝗼𝗻𝘁𝗲 𝗮̀ 𝘃𝗼𝘂𝘀 », poursuit le milieu offensif de 31 ans, passé notamment par l’Ajax d’Amsterdam et Chelsea.

La star du MMA Khabib Numargomedov a rapidement republié la story Instagram du joueur de football.

Une prise de parole à la puissance rare et au retentissement énorme. Ce type de prise de position devrait avoir des conséquences pour Hakim Ziyech. Le gouvernement marocain risque de ne pas laisser passer ses propos et la porte de la sélection nationale pourrait lui être désormais fermée.

Jordan Bardella : « Reconnaître, aujourd’hui, un État palestinien, ce serait reconnaître… »

Le président du Rassemblement National (RN) s’exprimait depuis les salons Hoche à Paris, ce midi. Une phrase a particulièrement retenu l’attention médiatique. À six jours du premier tour des élections législatives, le favori des sondages montre sa totale opposition idéologique avec le Nouveau Front Populaire (NFP), principal adversaire désigné.

« Reconnaître, aujourd’hui, un État palestinien, ce serait reconnaître le terrorisme. » C’est dit. Jordan Bardella se montre ferme concernant le conflit israélo-palestinien. Et en profite pour envoyer un message clair à la gauche, ce lundi midi, en conférence de presse.

S’il semblait par moment peser ses mots, ou vérifier ses notes, le président du RN a frappé fort. Pour clarifier la ligne directrice de son propre camp. « Nous avons de tout temps, ma famille politique, épousé la position française, deux Etats : dont un Etat palestinien, avec des droits et des devoirs. Cette position a été rendue caduque dans l’immédiat, par les atrocités et les attaques du Hamas le 7 octobre dernier. Reconnaître un Etat palestinien au moment où nous nous parlons, ce sera reconnaître le terrorisme. Ce serait accorder une légitimité politique à une organisation qui prévoit dans sa charte la destruction de l’Etat d’Israël. »

Jordan Bardella poursuit et s’en prend au NFP : « Le Hamas est dans le même temps considéré par l’Union Européenne comme une organisation terroriste. Je sais qu’il y a beaucoup de responsables politiques à gauche et à l’extrême gauche, qui par électoralisme, font le jeu d’un antisémitisme d’atmosphère, qui se développe depuis le 7 octobre, qui menace nos compatriotes de confession juive. Si demain les Français m’accordent leur confiance, j’entends être un bouclier pour tous les Français victimes de la violence. »

« Quand je dis que je m’appelle Imane, on ne me rappelle pas… » Cyril Hanouna s’explique

« On Marche sur la Tête », la nouvelle émission de Cyril Hanouna sur Europe 1, n’en finit plus de faire parler. Ce jeudi, c’est une auditrice très remontée qui a été au centre de la séquence le plus reprise sur les réseaux sociaux.

D’entrée de jeu, « Justine » précise qu’elle s’appelle en fait « Imane », Cyril Hanouna n’y voit forcément « aucun problème ». L’auditrice précise : « Ça fait trois jours que j’essaye de vous joindre, et quand je dis que je m’appelle Imane, on ne me rappelle pas, et quand je dis que je m’appelle Justine, on me rappelle dans la minute… »

Cyril Hanouna, en relation directe avec la régie, lui explique bien vite que cela « doit être lié au sujet ». Rien de raciste, donc. Mais de simples raisons éditoriales.

Imane décide alors de demander à Cyril Hanouna pourquoi ses émissions ne défendent pas plus la cause des Palestiniens, dont civils et enfants innocents ont été tués par milliers dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

D’un ton solennel, Cyril Hanouna est obligé de reprendre la parole. « On était extrêmement choqués par ce qu’il s’est passé le 7 octobre, les attaques terroristes, ça nous a fait énormément de mal. Mais nous sommes tous ici, on ne veut qu’une seule chose, la paix. »

Imane renchérit : « On ne peut pas s’émouvoir du 7 octobre sans s’émouvoir malheureusement des autres vies perdues depuis cette date. Quand on veut s’émouvoir pour les Palestiniens, on nous parle du 7 octobre. Je suis parti quinze jours à Gaza, à l’hôpital européen. »

C’est Gilles Verdez qui va prendre la défense de l’émission : « On a été équilibrés, on a dit qu’un mort valait un mort, qu’un drame valait un drame. »

Conclusion de Cyril Hanouna : « Imane, plus besoin de dire que vous vous appelez Justine, tout le monde est le bienvenu sur Europe 1. »

Rafah : Des manifestants sur le périphérique parisien

Des scènes inédites, en plein nuit, sur le périphérique à Paris. Quelques heures après une manifestation place de la République contre les bombardements d’Israël dans la bande de Gaza, et notamment les drames terribles de Rafah, plusieurs groupes de personnes ont décidé d’investir le périphérique parisien.

Voitures bloquées, manifestants sur les voies, la police qui peine à disperser tout le monde… Dans la nuit de mardi à mercredi, on assiste à des scènes inédites. Deux jours après les attaques israéliennes sur Rafah, la mort d’innocents et la diffusion d’images insoutenables, plusieurs dizaines de manifestants tentent de bloquer le périphérique à Paris, pendant la nuit.

Ils ont aussi tenté de rejoindre l’ambassade d’Israël. La police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. C’est le journaliste Clément Lanot qui raconte ces scènes et les filment pour diffuser sur son compte X.

« Les forces de l’ordre ne parviennent pas à disperser totalement les manifestants », précise-t-il. Des chants, des drapeaux palestiniens, de nombreuses banderoles « Stop au génocide ». Sur les réseaux sociaux, depuis les horreurs de Rafah, ce sont des millions et des millions de messages appelant à la paix qui sont relayés.

Place de la République, jusqu’à 4 500 personnes se sont rassemblées cette nuit. 10 000 la veille, selon la préfecture de police de Paris.

Gaza. Hakim Jemili s’excuse : « J’ai merdé ! Les gens n’aiment que le sang… »

« Vous attendez la seule erreur et vous me tombez dessus ». Hakim Jemili au bord de la crise de nerfs. Le comédien est actuellement victime d’une vague de lynchage sur les réseaux sociaux. En cause, son interview donnée sur Europe 1 où interrogé sur le conflit Israël-Palestine, il se demande « depuis quand il faut choisir un camp ? Dans tout, hein ! Pas que dans les conflits ».

L’humoriste de 34 ans prend pourtant régulièrement parti pour la paix, pour les civils palestiniens et pour la fin de la guerre. Mais son avis nuancé sur Europe 1, devant Thomas Isle et les chroniqueurs, n’a pas plu au diktat de X (ex-Twitter). Dans l’émission, il poursuit : « On ne peut pas avoir un avis sur tout ! La plupart des gens n’y connaissent rien dans plein de choses. Ce n’est pas grave. Il faut être modeste et rester humble, bordel ! » Une phrase malheureuse et mal comprise. Des internautes n’hésitant pas ensuite à publier des conversations privées avec l’acteur. Quelques mots qui restent au détriment du reste, des explications, des nuances.

Après coup, et après avoir reçu autant de messages négatifs, il fait son mea culpa. Il s’excuse, il aurait dû avoir un avis plus tranché. Il a donc pris la parole comme il le fait souvent, via ses stories Instagram : « C’est l’une des dernières interviews que j’ai faite sur les 40 que j’ai faites en tout. Je n’écoutais pas. J’étais concentré à moitié. Il y avait Pascal Praud qui passait juste après. Je n’avais pas forcément envie d’interagir. J’étais dans mes pensées à moi. »

Un manque de concentration qui lui coûte une envolée de messages acerbes. « C’est le problème de cette société aujourd’hui. Tout le monde pense avoir raison sur tout et est incapable d’écouter les arguments des autres », avait-il jugé pendant l’émission. C’est tout à fait ce qui se passe contre lui.

Personne ne peut réellement reprocher à Hakim Jemili ne pas déjà avoir tout dit sur le sujet Israël-Palestine. S’il y a bien un artiste engagé pour la paix dans ces pays-là, c’est lui. Le 20 octobre 2023, déjà, il prenait la défense des innocents.

« Je suis l’un des seuls à prendre la parole sur ce conflit depuis le début, que ce soit en public là sur les réseaux, dans les interviews, dans mon spectacle. Vous, vous attendez la seule erreur pour me soulever. Je vous ai expliqué. J’espère que vous avez compris. C’est clair, net et précis. Ne vous faites pas piéger par des choses qui sont fausses. »

Propos antisémites de Poupette Kenza : TPMP arrêté en plein direct !

C’est une sortie de route totale. En voulant défendre les Palestiniens, l’influenceuse Poupette Kenza a dépassé les bornes. Dans une story publiée sur Instagram, elle indique clairement et simplement ne plus vouloir travailler avec « aucune personne sioniste ou juive ».  

Poursuivant : « Je n’ai aucun partenaire, aucun agent qui est juif ou quoi que ce soit ». Forcément, une pluie de commentaires négatifs s’est abattue sur elle. « Tu mélanges tout », « sale folle », « espèce d’antisémite », les critiques se suivent et se ressemblent.

Son compte aux plus de 1,2 millions de followers a même rapidement été suspendu par Instagram. Ce qui est toujours le cas ce jeudi 16 mai à 23h30. À noter que ce réseau social a par ailleurs été co-fondé par une personne de confession juive… Pas de quoi déranger Poupette Kenza jusque-là.

La ministre chargée de la Lutte contre les Discriminations, Aurore Bergé, a demandé rapidement à la Dilcrah (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT) de signaler Poupette Kenza au procureur de la République.

Le rétropédalage n’a pas tardé. Moins de 24h après la story antisémite, Poupette Kenza s’excuse. En panique en découvrant que son compte Instagram, un de ses gagne-pains, a été suspendu, elle diffuse une lettre d’excuse. Indiquant que ses propos « ont été mal interprétés »…

Dans Touche Pas à Mon Poste, sur C8, Cyril Hanouna et ses chroniqueurs sont revenus sur cet incident antisémite grave. Si Poupette Kenza indique notamment qu’elle s’est « mal exprimée », elle précise : « J’ai dit que je ne travaillais pas avec les juifs. Nan les filles, moi je n’ai rien contre les juifs, je n’ai rien contre les chrétiens, je n’ai rien contre les musulmans. C’est juste contre les sionistes et ceux qui financent le génocide. S’il y’a des poupettes qui sont juives, qui me suivent et qui sont contre tout ce qu’il se passe, il n’y a pas de soucis, bienvenue dans la team ».

En plein direct, Cyril Hanouna mène le débat à ce sujet. C’est alors qu’un homme surgit du public. Rapidement maîtrisé par la sécurité, il est invité par Cyril Hanouna a tout de même s’exprimer pacifiquement : « Merci Monsieur. Laissez-le, pas de violence s’il vous plaît merci. Merci Monsieur, faites attention ».

Cet « invité surprise » souhaitait défendre les Palestiniens innocents de la bande de Gaza : « C’est un massacre en Palestine ! ». Avant de lancer à l’animateur de TPMP : « C’est insupportable ce que vous dites Cyril ». Interloqué, Cyril Hanouna répond du tac-au-tac : « Ben, on commente l’actualité monsieur. C’est insupportable de s’insurger contre Poupette Kenza apparemment ».