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Paris 2024 : Les médailles du Marathon pour tous dévoilées

Une première dans l’histoire. Un marathon dans le marathon. Le samedi 10 août, vers 21h, 40 048 coureurs vont s’élancer pour le premier marathon des Jeux Olympiques et Paralympiques réalisé par des sportifs amateurs. Et ce, sur le même parcours que celui des professionnels.

20 024 coureurs sur 42,195 km et 20 024 coureurs tirés au sort pour courir le 10 km. Les médailles des finishers viennent d’être dévoilés.

Paris 2024 s’est associé à Orange pour organiser ce marathon unique dans l’histoire des Jeux Olympiques. Un Marathon pour tous avec une parité totale hommes-femmes. Et un top départ prévu l’avant dernier jour des JO, entre les marathons hommes (samedi matin) et femmes (le dimanche matin, dernier jour des Jeux). Ceux des professionnels, qui ont prévu de courir à une toute autre allure…

Ce mardi, Orange a dévoilé les médailles de cette course inédite. Deux modèles différents selon le parcours. Une vidéo qui a de quoi motiver un peu plus les 40 048 heureux élus.

Chaque médaille pèse 150 grammes pour 85 millimètres de hauteur et 77 millimètres de largeur. Un souvenir très particulier de cette épreuve qui s’annonce difficile. Jamais un marathon olympique n’avait connu de tels dénivelés. Avec notamment la célèbre côte de la route du pavé des gardes dans le sens Versailles-Paris. Avec des pourcentages entre 9% et 15% par endroits. Bon courage !

Les images du nouveau câble qui relie Marseille au reste du monde

21 700 km de câble. Inimaginable. Mais en découvrant ce lundi matin sur la plage du Prado l’opération d’atterrissement de celui-ci, les Marseillais ont pu s’en faire une meilleure idée. Les voilà les grands investissements pour un « Marseille en grand » ?

Le câble sous-marin Sea-Me-We-6 reliera directement la France à Singapour, depuis Marseille. En passant par l’Arabie Saoudite ou l’Inde. Un projet mondial d’envergure.

Sea-Me-We-6 signifie tout simplement Southeast Asia-Middle East-Western Europe 6, comme les zones géographiques qu’il relie. C’est le troisième câble sous-marin le plus long du monde, après 2Africa (37 000 kilomètres) et Peace, premier câble chinois de la Route de la Soie.

Si vous pensez qu’un tel câble est ultra-volumineux, vous vous trompez. Il est même très fin. Il mesure 37 millimètres lorsqu’il est enfoui à 1,5 mètres du sol (près des côtes) et 17 millimètres lorsqu’il est posé dans le fond de la mer (au large).

Que trouve-t-on comme technologies à l’intérieur de Sea-Me-We-6 ? 10 paires de fibres optiques sous-marines nouvelle génération. L’objectif étant de sécuriser le trafic, comme l’expliquent les équipes de Made In Marseille, venues assister à l’opération sur place.

Autre objectif : obtenir un meilleur débit vers une trentaine de pays. « Il permet d’avoir un temps de latence le plus faible possible. Inférieur à 50 millisecondes », explique Carole Louedoc, responsable du déploiement des câbles sous-marins chez Orange, à Made In Marseille. Rien de flagrant pour un utilisateur d’Internet lambda. Mais un intérêt réel pour les gamers, les traders en bourse ou pour la cryptomonnaie. 

Ces investissements en équipements stratégiques représentent une avancée majeure dans le cadre du développement mondial de l’intelligence artificiel et des objets toujours plus connectés.

Pour financer de tels travaux, à hauteur d’environ 840 millions d’euros, il a fallu créer un consortium de 16 entrepreneurs copropriétaires. Parmi eux, Orange ou Microsoft mais aussi des sociétés saoudiennes, indiennes, pakistanaises, etc. Orange est d’ailleurs lié dans le monde à plus de 40 câbles sous-marins, « soit 10 fois le tour de terre », explique Carole Louedoc à Made In Marseille.

Avec sa position de carrefour méditerranéen, Marseille s’impose petit à petit comme une plaque tournante afin de relier la France au monde. Une porte d’accès du numérique, passant du 44e au 7e rang mondial des hubs numériques. Avec déjà 18 câbles raccordés, Marseille a toujours pour objectif d’intégrer le top 5 de hub numérique dans le monde d’ici fin 2024. Une priorité pour le président du conseil de surveillance du port de Marseille, Christophe Castaner, réelu le 26 avril.