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Paul Pogba bientôt à l’OM ? Un journaliste parle de « discussions avancées »

Il a suffi d’un tweet. Deux lignes. Rapide et efficace. Un journaliste a mis les pieds dans le plat. Après Adrien Rabiot, l’Olympique de Marseille serait en « discussions avancées » avec Paul Pogba. Ce dernier n’est pas encore libéré de son contrat avec la Juventus Turin, mais cela ne devrait pas tarder.

Le journaliste sportif Malick Traoré, qui officie chez NCI (la Nouvelle Chaîne Ivoirienne) et Radio Nostalgie Côte d’Ivoire, n’a pas fini de recevoir des notifications. Les supporters de l’OM ne parlent que de ça depuis ce mercredi midi.

Paul Pogba pourrait-il devenir olympien ? Lui qui vient d’obtenir une réduction de sa suspension pour dopage va pouvoir retrouver les terrains à partir du week-end des 11-12 mars 2025. La Juventus de Thiago Motta ne compte plus sur lui. Et lui ne se voit plus sous les couleurs de la Vieille Dame.

Il serait facile d’aller démentir cette information tant l’arrivée d’un joueur de ce calibre paraît démesurée pour un club comme Marseille, dépourvu de Coupe d’Europe et de droits TV conséquents. De même, il suffirait d’aller toquer à la porte des dirigeants de l’OM, de la cellule de communication ou du camp de Rafaela Pimenta, l’avocate du joueur, pour obtenir un démenti.

Mais plusieurs éléments portent à croire que Malick Traoré ne se trompe pas forcément. D’ailleurs, il ne se prive pas de répondre à certains détracteurs qui cherchent la lumière. Certes, en terme de mercato, tout peut arriver, et même si discussions il y a, elles peuvent ne pas aboutir pour x raisons. Ne jamais s’emballer.

D’abord, l’Olympique de Marseille a encore franchi un cap cet été : le développement et la valorisation du club ont à nouveau fait un bond. Comme à l’été 2021, où plus de 100M d’euros avaient été soudainement injecté (et à la surprise quasi-générale) dans les transferts. Comme à l’été 2022, idem. Le déficit est structurel, les pertes s’accumulent années après années, mais le budget a plus que doublé depuis 2021. Le club se porte mieux.

Ensuite, parce qu’après l’arrivée d’Adrien Rabiot, plus rien ne peut nous étonner. L’OM 2020-2021, qui jouait pourtant la Ligue des Champions et obtenait des droits TV d’un autre niveau, était à des années lumières en terme d’effectif avec celui d’aujourd’hui. Et ne parlons pas du coach de renom qui s’asseoit désormais avec son staff pléthorique sur le banc de l’Orange Vélodrome.

La masse salariale est toujours à des niveaux quasi-records et les investissements n’ont rien à voir avec l’avant-2021. À l’époque, en vrac, se bagarraient pour une place de titulaire : Sakai, Nagatomo, Bouna Sarr, Cuisance, Strootman, Sanson, Radonjic, Benedetto, Germain… Un autre monde.

Ainsi, avec tout ce qui se trame en coulisses depuis des années -dont j’ai parlé fréquemment à travers une enquête au long cours-, la restructuration actuelle de la dette via le passage en avril 2024 à un pacte d’associés (au lieu d’un associé unique, Frank McCourt), et les diverses augmentations de capital depuis, l’OM prépare le terrain pour de grandes annonces. Paul Pogba pourrait-il en faire partie ?

Gabriel Attal se montre ferme, tous les détails des nouvelles règles de l’assurance chômage

L’objectif, « aller vers le plein-emploi ». Ce matin, dans La Tribune Dimanche, Gabriel Attal présente sa nouvelle version de l’assurance chômage. Des nouvelles règles qui font grincer des dents parmi l’opposition et les partenaires sociaux, qui l’accusent de chercher uniquement à faire des économies.

Ces modifications entreront en vigueur à la fin de l’année. Avec un seul but réel : ramener rapidement 90 000 personnes supplémentaires au travail. Et donc faire baisser la courbe du chômage, actuellement à la hausse. De cette façon, le Premier ministre veut aussi dégager 3,6 milliards d’euros d’économies. Un bon signal à envoyer alors que les finances publiques sont toujours plus dans le rouge.

A partir du 1er décembre, ce durcissement des règles va entraîner plusieurs changements. Concernant l’ouverture des droits, il faut aujourd’hui avoir travaillé 6 mois au cours des 24 derniers mois. Il faudra alors avoir travaillé 8 mois sur une période de 20 mois.

Concernant les seniors, il n’y aura plus d’indemnisation plus longue pour les moins de 57 ans qui peuvent bénéficier aujourd’hui de l’assurance chômage pendant 22,5 mois (pour les 53-54 ans) et jusqu’à 27 mois (55-57 ans). Seuls les plus de 57 ans pourront toucher le chômage pendant 22,5 mois. De ce fait, certains seniors pourraient être amenés à accepter un emploi moins bien rémunéré. Gabriel Attal crée donc un « bonus emploi senior » pour compléter pendant un an le salaire qui serait moins élevé que le précédent.

Justement, concernant la durée maximale d’indemnisation. Elle sera réduite de 18 à 15 mois pour les moins de 57 ans, « dans les conditions actuelles », a indiqué Gabriel Attal. Le Premier ministre parle ici d’un taux de chômage compris entre 6,5 % et 9 % de la population active.

Enfin, au sujet du mode de versement de l’assurance chômage. Alors que le montant est calculé aujourd’hui sur le nombre de jour dans le mois, la mensualisation sera la règle. La base retenue est celle de 30 jours ce qui fera perdre jusqu’à cinq à six jours à certains…

Les négociations se poursuivant concernant deux autres mesures qui créent des tensions. La ministre du Travail Catherine Vautrin oeuvrent pour la mise en place d’un CDI sénior, ainsi que le bonus-malus promis par Emmanuel Macron sur les cotisations patronales pour lutter contre l’abus de contrats courts.