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50 points ! Victor Wembanyama déjà dans la légende NBA

Il est en pleine explosion. Pour sa deuxième saison NBA, Victor Wembanyama n’est pas décidé à ralentir. Le joueur des San Antonio Spurs vient de réaliser une performance magistrale, la nuit dernière, pendant la victoire de son équipe face aux Wizards de Washington de son ami Bilal Coulibaly (139-130).

À sept minutes de la fin du match, Wemby avait déjà compilé 50 points ! Légendaire. 8/29 aux tirs, 8/16 à trois points, 6/9 aux lancers-francs. Victor Wembanyama était injouable. Un monstre dans tous les compartiments du jeu. L’OVNI mérite bien son surnom.

Les quatre derniers joueurs à avoir réussi à marquer minimum six 3 points dans 3 matchs consécutifs sont les shooters purs Stephen Curry (Golden State), Klay Thomson (Dallas) et Trae Young (Atlanta)… Et Victor Wembanyama ! Hors norme.

https://twitter.com/BleacherReport/status/1856895917716058506

Victor Wembanyama s’est exprimé à propos de ses 50 points en conférence de presse d’après-match : « Oui, c’est vraiment une grande étape. C’est un club très fermé. Je ne sais pas combien de joueurs en font partie, mais c’est clairement quelque chose dont je suis fier.« 

Face à lui, le Français numéro 2 de la draft 2024, Alexandre Sarr(12 points, 2 rebonds, 2 passes) n’a rien pu faire. Ou presque. Une belle séquence, avec deux points puis un énorme contre sur Wemby sauve sa soirée !

https://twitter.com/chasedcsports/status/1856881594931290373

« Postérisé », Rudy Gobert s’énerve ! Mêlée générale et double exclusion !

C’est la dure loi de la NBA. Quand on est le multiple meilleur défenseur de l’année, il faut s’attendre à être toujours plus défier férocement par ses adversaires.

Auteur d’un nouveau match majuscule (17 points, 14 rebonds) dans la victoire des Wolves face à Denver (119-116), le pivot français de 2m16 Rudy Gobert a pris un poster ! Une fois n’est pas coutume. Lui habituellement là pour flanquer des contres dantesques.

C’est le joueur des Nuggets, Christian Braun, qui ose prendre son envol pour un des dunks de la saison ! À cinq minutes de la fin du match, alors que Denver menait de 8 longueurs, la tension est à son comble.

Rudy Gobert tente de le contrer, ça passe à rien. Mais après le panier, Christian Braun célèbre juste devant Rudy Gobert, ce qui est strictement interdit. Le Français s’agace, le repousse et s’en suit une mêlée…

https://twitter.com/espn/status/1852561430169485574

Russell Westbrook arrive alors à toute allure, Rudy Gobert recule. Début de bagarre générale. Certains joueurs s’occupent de calmer les esprits. Et double faute technique logique pour les deux protagonistes, exclus de la rencontre.

https://twitter.com/Courtside_Dave/status/1852570896461877350

La rivalité est désormais totale entre les deux franchises. « Ils savent lorsqu’ils nous regardent qu’on ne les aime pas. Et je suis sûr qu’ils ne nous aiment pas non plus”, a même déclaré l’arrière superstar et champion olympique Anthony Edwards.

En mai, Minnesota s’était imposé 4-3 en demi-finale de Conférence Ouest lors des playoffs.

Historique, les images de LeBron James et son fils Bronny ensemble pendant la victoire des Lakers face aux Wolves (110-103)

Une fois n’est pas coutume, les Lakers ont bien démarré leur saison NBA. Habitué à décevoir leurs fans ces derniers temps, Los Angeles a dominé les Wolves de Rudy Gobert et Anthony Edwards 110-103 au Staples Center.

Si Minnesota a tout chamboulé pendant l’inter-saison, envoyant Karl-Anthony Towns aux Knicks de New York (nettement battus à Boston 132-109) en échange de Julius Randle, ce sont bien les Lakers, derrière un Anthony Davis (36 points, 16 rebonds) taille patron, qui l’ont emporté.

Pour parachever cette belle fête du basket, tout un symbole, LeBron James a pu évoluer à côté de Bronny, son fils ! 3-4 petites minutes pour 1 rebond et aucun point.

Il restait donc moins de 4 minutes au chrono, juste avant la pause, quand le nouveau coach JJ Reddick a cédé : envoyant en même temps père et fils sur le parquet. Tout pour le show. La NBA savait très bien que l’image ferait le tour du monde.

Comme Entrevue a pu le constater pendant les matchs de préparation, la NBA voulait absolument marquer l’histoire (et faire plaisir à LeBron) mais le fiston semble encore un peu loin du niveau.

Drafté à la 55e place, Bronny a encore (beaucoup) de travail. Le rookie star pourrait rapidement aller voir en G-League comment prendre des minutes afin de s’aguerrir. Sauf si son illustre père dit non…

Nouveau trophée et nouvelles médailles de champion de Ligue 1, les bons choix de la LFP ?

C’est si facile (et si récurrent) de taper sur la Ligue de Football Professionnel (LFP). Après le fiasco des derniers droits TV de la Ligue 1, la LFP met les bouchées doubles pour faire renaître le football français. En commençant par l’image des futures champions de France.

De nouvelles médailles et un nouveau trophée, voilà les annonces de la Ligue en cette fin de semaine. Vincent Labrune et ses équipes ont reçu certains médias ce jeudi au siège de la Ligue.

Exit l’Hexagoal et sa référence marquée à l’Hexagone. Place à des inspirations plus… américaines. On sait le président de la LFP très fan des sports US. Ceci explique sûrement cela.

Si ce nouveau trophée de 54 cm pour 13 kilos était celui de la NBA (basket américain), on ne s’en serait pas étonné. Il lui ressemble comme deux gouttes d’eau. Une coupe en laiton nickelé doré où apparaissent les insignes « L1 », dans une sorte de « V » de victoire…

Sur le socle, on distingue les noms des anciens vainqueurs du championnat depuis 1932.

Qui est à l’origine de cette création sans nom spécifique ? Mathias Kiss (ci-dessus en photo), avec la Maison Christofle. Pour accompagner cette coupe, des médailles très « rappeur américain » seront décernées aux vainqueurs.

« On est assez fier. Un trophée c’est quelque chose de majeur, cela incarne une discipline, une compétition et une marque. C’est à la fois un objet sportif convoité par un joueur mais aussi un attribut de marque qui fait rêver. On veut passer avec la Ligue d’une marque institutionnelle à une marque émotionnelle », a expliqué Vincent Labrune en marge de la présentation.

Un milliard de dollars, le Fonds Souverain saoudien vole au secours de DAZN

Il n’y a pas qu’en France que DAZN (« DaZone ») suscite l’interrogation. Le « Netflix du sport », crée il y a un peu moins de 10 ans, est en proie à des difficultés financières. Pour continuer à se développer, la plateforme devrait faire appel à l’Arabie Saoudite. Une information confirmée cette semaine par Reuters, ainsi que plusieurs journalistes.

Le Fonds public d’investissement d’Arabie saoudite (Public Investment Fund ou PIF) est un mastodonte qui pèse environ 925 milliards de dollars d’actifs. Une toile d’araignée géante qui s’étend dans le monde entier. Comme révélé par le journaliste d’Entrevue Thibaud Vézirian en 2020 puis 2021, Len Blavatnik, riche propriétaire de DAZN, s’est petit à petit rapproché du Royaume saoudien via l’un de ses conseillers.

Ainsi, le fonds souverain d’Arabie saoudite envisagerait d’acheter 10% de l’entreprise britannique, ce qui équivaut à environ un milliard de dollars. Len Blavatnik, 40e fortune mondiale (environ 40 milliards de dollars), verrait cette association d’un bon oeil pour permettre à DAZN de terminer son processus de développement et devenir viable. Et pourquoi pas devenir le Spotify/Deezer du sport ?

Les fans de football n’attendent que ça, une plateforme de diffusion avec des tarifs d’abonnement abordables pour un maximum de contenus.

En France, le souci, c’est que DAZN ne propose qu’une (grande) partie de la Ligue 1 : 8 matchs sur 9. Et la Betclic Elite, le basket français, pas vraiment apte à susciter une envie folle de s’abonner chez les passionnés de sport en France. Ils possèdent déjà beIN et donc la NBA, ça leur semble leur suffire. Quant aux sports de combat diffusés sur DAZN France, cela reste épisodique et ce n’est pas un atout particulier pour générer des abonnements massifs.

Avec l’entrée au capital de DAZN du PIF saoudien, l’entreprise dirigée par Shay Segev prendrait alors une toute autre ampleur. Et posséderait de nouvelles ramifications. Déjà diffuseur de nombreux shows de sport de combat organisés au Royaume, DAZN pourrait voir plus loin.

En injectant environ un milliards de dollars dans le service de streaming, cela permettrait aussi d’asseoir la crédibilité de l’entreprise dans le monde du sport. Ce serait désormais un acteur puissant, fiable et reconnu. Loin des sarcasmes dont ce nom pouvait encore faire l’objet il y a quelques mois quand la firme est entrée dans la danse des droits TV du football français. Certains décisionnaires français se demandaient alors en privé ce qu’était « Daz-ne ».

Aujourd’hui, c’est pourtant le football français qui est à l’agonie financièrement, pas DAZN. Entreprise évaluée actuellement entre 10 et 12 milliards de dollars.

Reste à savoir si ces négociations, déjà entamées de longue date, sont prêtes à aboutir et si cela est encore un coup de communication pour attirer de nouveaux investisseurs. L’agence de presse Reuters s’en fait en tout cas l’écho cette semaine, confirmant les informations de Thibaud Vézirian.

James, père et fils, réunis sous le maillot des Lakers : la réaction de LeBron quand il apprend qu’il est le plus vieux joueur NBA

C’est l’attraction de ce Media Day, la journée presse consacrée à la découverte des nouveaux effectifs NBA, à moins d’un mois de la reprise du championnat de basket.

Du côté des Lakers, si l’équipe ne semble toujours pas armée pour jouer le titre, au grand désarroi des nombreux fans de Los Angeles, LeBron James et son fils Bronny sont l’attraction numéro un. C’est historique, père et fils vont jouer sous le même maillot mythique.

Bronny est un rookie (première année), alors il n’a d’autres choix que de se plier aux désiderata des autres joueurs. Et notamment de son père. Questionné sur une faute évidente commise à l’entraînement sur son fils, LeBron a su trouver les mots, avec un brin de mauvaise foi.

Interrogé sur le fait qu’il soit désormais le joueur le plus âgé de la ligue, LeBron James, 39 ans, a répondu en faisant le show… Découvrez plutôt.

Dikembe Mutombo (1966-2024), un immense défenseur des paniers s’en est allé

Une légende du basket mondial vient de s’éteindre. Dikembe Mutombo a fasciné plusieurs générations par sa science de la défense, notamment. Quatre fois sacré meilleur défenseur de la saison en NBA, le géant (2m18) congolais est décédé à l’âge de 48 ans.

Satané cancer, du cerveau cette fois. Le crabe nous a enlevé prématurément un sportif au coeur aussi immense que son envergure sur le terrain. C’est dire. Un as de la défense, 8 fois All Star, 2 fois meilleur rebondeur, 3 fois meilleur contreur, devenu une icône du basket, un exemple pour tous les pivots.

Il était le gardien du panier, avec son doigt en l’air, il annonçait haut et fort : « not in my house« , n’entrez pas chez moi, la raquette est son domaine !

Pas de titre NBA, mais deux finales tout de même, avec les Sixers et avec les Nets. En 2001 avec le Philadelphie d’Allen Iverson, il n’arrive pas à rivaliser face au duo naissant Kobe Bryant-Shaquille O’Neal.

Des milliers d’hommages afflux sur les réseaux sociaux, X ou Instagram majoritairement. Magic Johnson, par exemple, a salué un artiste qu’il a croisé furtivement sur les parquets lors de sa fin de carrière. Michael Jordan a mis des mots sur sa tristesse. Pau Gasol exprime tout son respect envers un tel homme, une telle carrière. Son fils, en privé, a également posté un message particulièrement touchant.

NBA : Retraite de Derrick Rose, Antoine Griezmann lui rend un vibrant hommage

Une légende des parquets met fin à son immense carrière. Celui qui a porté les Chicago Bulls vers des sommets oubliés depuis l’ère Michael Jordan a donc décidé de raccrocher. À 35 ans, il dit stop après avoir connu quatre grosses opérations aux genoux et à la cheville. Mais il aura transmis des émotions folles à ses fans. Comme un certain Antoine Griezmann.

Les Chicago Bulls et toute la planète basket lui rendent hommage ce jeudi 26 septembre, date de l’annonce officielle de la retraite de Derrick Rose. Une retraite qui n’a rien de surprenante, tant le corps du meneur de jeu avait fini par le lâcher.

Depuis 2012, il n’a pas été épargné et n’a jamais pu retrouver son meilleur niveau. Quand ce n’était pas le genou, c’était la cheville. Les ligaments croisés, les ménisques…

Sur ses réseaux sociaux, qui totalisent plus de 50 millions d’abonnés, Antoine Griezmann lui rend vibrant hommage. « My First Love« , mon premier amour.

L’attaquant (ou milieu) de l’Atlético de Madrid lui déclare sa flamme publiquement : « J’aime Derrick Rose« . Tout en reprenant la lettre touchante du joueur de basket au moment de quitter les parquets.

Derrick Rose, ou D Rose, annonce donc son départ après 15 saisons de (très) hauts et de (très) bas. Méga-star aux Chicago Bulls, plus jeune MVP (meilleur joueur de l’année) de l’Histoire de la NBA, rookie de l’année, deux fois champion du monde, il était un joueur différent. Explosif, spectaculaire, son talent a influencé le monde.

Derrick Rose n’aura pas été champion olympique, ni champion NBA, mais qu’importe. Il dégageait quelque chose d’unique. De peu palpable.

En 2018, alors que sa carrière était déjà derrière lui à cause de graves blessures, il marque 50 points avec les Wolves de Minnesota, son record en carrière. Chapeau l’artiste !

Pour The Athletic, Derrick Rose s’est confié une dernière fois : « Le prochain chapitre consiste à poursuivre mes rêves. »