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Alcool et dépendance, Gad Elmaleh avoue tout

« Un amoureux du vin » devenu sobre depuis le 21 août 2021. C’est l’histoire de Gad Elmaleh. Le comédien et humoriste raconte son passé trouble dans l’émission Clique sur Canal+, un témoignage qui pourrait servir à beaucoup de gens dont l’alcool cause beaucoup de tourmentes.

Il est sobre depuis bientôt trois ans. Gad Elmaleh explique pourquoi il a décidé d’arrêter l’alcool. Un témoignage fort délivré dans « Clique », face à Mouloud Achour.

« Il y avait une tristesse. Je commençais à essayer de vivre des moments joyeux sans la joie et que l’alcool allait faire le boulot à la place de la joie, je me suis dit ‘t’as un problème c’est pas possible’. J’avais l’air triste, je me sentais triste et un jour, je me suis dit ‘faut que j’arrête ça, c’est pas moi et ça m’empêche d’être moi-même. » Gad Elmaleh témoigne sans concession. Ajoutant : « Je crois qu’on banalise un peu l’alcoolisme ».

Face aux questions de Mouloud Achour, il ne se dérobe pas. Il concède volontiers avoir été « un amoureux du vin. Je le suis toujours, mais c’est une relation olfactive », sourit-il.

Selon lui, il était d’abord un « alcoolique asymptomatique » sur scène. « On banalise aussi un peu l’alcoolisme », estime-t-il, avant d’expliquer que l’alcool ne l’aidait pas à surmonter une certaine pudeur, pas besoin. En revanche, pour approcher des femmes, c’était plus compliqué.

« J’avais un rapport avec les femmes assez introverti, timide. Pour rentrer dans un jeu de séduction, il faut qu’il y ait un premier contact et je ne savais pas le faire, donc parfois, l’alcool pouvait m’aider un peu ». Une introspection rare pour une personnalité publique.

Love Army : porté disparu, Jérôme Jarre s’explique enfin

Une ascension fulgurante. Une présence dans tous les médias. Jérôme Jarre, nouveau visage de l’humanitaire dépoussiéré. Sa « Love Army » était devenue un phénomène de société. Puis, le néant. Disparition totale. C’est justement le sujet du documentaire « #LoveArmy : Où es-tu Jérôme ? » disponible sur Amazon Prime le 20 mars.

Le problème, c’est que Jérôme Jarre n’a pas pris part à ce projet, inutile de chercher ses explications dans ce documentaire. Oui, son projet a fait flop. Mais pour connaître son avis, il fallait regarder Clique, lundi, sur Canal+. Invité de Mouloud Achour, l’ex-star de la plateforme (disparue) de vidéos courtes Vine est venu répondre aux accusations.

A-t-il volé l’argent de son projet humanitaire ? Pourquoi a-t-il disparu des radars si soudainement ? En 2017, sa mission humanitaire prend le chemin des Rohingyas au Bangladesh. Il parvient alors à lever près de 4 millions d’euros, grâce à l’aide de nombreux comédiens, humoristes ou influenceurs (Omar Sy, Jhon Rachid, Natoo, Seb, Mister V). Sauf que tout s’arrête en 2018. Sans plus d’informations.

La #LoveArmy aurait-elle servie à détourner de l’argent ? Les rumeurs vont bon train. « Le teaser du documentaire sous-entend qu’on ne sait pas où est l’argent, ce qui est extrêmement grave », s’agace Jérôme Jarre chez Clique. Les millions, « je les ai donnés aux ONG, c’est ce qu’il faut retenir de ce projet ».

Jérôme Jarre, qui vit aujourd’hui en Afrique du Sud, détaille les péripéties de son projet. « Au bout de deux semaines », il a appris qu’il ne pourrait pas donner d’argent directement aux Rohingyas. Il reste plus de deux mois au Bangladesh afin de chercher les associations adéquates pour aider les réfugiés via cet argent.

Ok, mais pourquoi ne pas avoir communiqué sur le sujet ? Il reconnaît : « J’ai fait d’énormes erreurs en communication, j’ai fait n’importe quoi sur la com’ de cette aventure ». Comme quand il affirme que des maisons d’un camp de réfugiés ont été construites par la Love Army, sauf que « des journalistes (de France 2) sont venus mais on ne pouvait rien leur présenter, j’ai paniqué ». De mauvaises décisions qui auraient mené à l’abandon du projet…

Que l’on se rassure : « L’argent a été dépensé, il a été donné à des assos ».