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Le futur ministre des sports est un YouTubeur ?

Et si le prochain ministre de la jeunesse et des sports était un… Youtubeur ! Le Youtubeur le plus célèbre de France confie être « de droite » et assume être prêt pour le poste. Quoiqu’il arrive dimanche dans les urnes.

Ce n’est pas tous les jours qu’une personnalité en dehors du monde politique s’affirme publiquement être « de droite ». Tibo InShape l’a fait. Dans un long entretien au média Brut, celui qui a fait de son corps son outil de travail s’est clairement positionné pour le poste de ministre des sports.

Suivi par plus de 20,1 millions de personnes sur YouTube, il vient d’appeler « à voter », sans influencer vers un camp spécifique. « En toute honnêteté, je pense être plus à droite », précise-t-il quand même.

En tant que YouTubeur, il a bien vite appris à gérer sa propre entreprise. De là à lui donner une proximité économique avec la droite ? « Moi, dans l’isoloir, je pense à mon intérêt propre et celui de mes proches, donc effectivement je peux me considérer plus de droite oui. Mais humain avant tout ! »

Lui qui a fait du sport son travail, accepterait-il un poste de ministre des sports ? Un « oui », clair et net. « Le sport m’a tellement aidé personnellement, que j’ai envie de conseiller les gens fortement à faire du sport. »

Là où Tibo InShape détonne, c’est par rapport à certains streameurs ou créateurs de contenus, vent debout contre le Rassemblement National. Lui, pas forcément. Le sportif invétéré ne se dit pas « bloqué » sur l’orientation politique du futur gouvernement. « Que ce soit extrême gauche, extrême droite, à conditions que je sois pas bloqué dans mes prises de décisions, je ne suis pas bloqué par rapport à ça. »

Mais attention : « Je sais que je suis pas raciste, je sais que je suis pas homophobe, je sais que je suis pas tout ce qui finit en ‘-phobe’ mais c’est vrai que les gens aiment bien me mettre cette image-là ». Heureusement, il ne tombe pas dans les excuses de certains militants RN.

Le problème, c’est que certains ont à nouveau exhibé des tweets de Tibo InShape, datant de 2012, où ce dernier, alors sous son vrai nom, Thibaud Delapart écrivait alors : « Des fois quand je suis énervé, je m’amuse à jeter des côtes de porc sur des musulmans quoi, c’est cool, ils brûlent ». Le 24 janvier 2012 à 21h20.

Rassurez-vous, à la possibilité de prendre un tel poste dans un gouvernement de Jordan Bardella, pressenti pour être Premier ministre, le vidéaste répond cash : « C’est une très bonne question, on en reparlera. C’est pas prévu pour l’instant ». Mais il s’est placé en candidat, c’est déjà ça.

Jeux : La cérémonie d’ouverture sur la Seine reste « le plan central »

La ministre des sports se veut rassurante. Interrogée ce mercredi au sujet d’une éventuelle menace terroriste sur le sol français pendant les Jeux Olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra a assuré qu’il n’y avait à ce jour « pas de menace terroriste » visant spécifiquement les JO de Paris 2024.

L’éphémère ministre de l’éducation a également assuré que la cérémonie d’ouverture sur la Seine restait « le plan central » sur lequel travaillent les organisateurs. Et ce, malgré les nombreuses protestations.

« La menace terroriste, nous la suivons avec toute la vigilance nécessaire. Il n’y a pas aujourd’hui de menace spécifique sur le plan terroriste tournée contre les JOP », précise-t-elle ce matin dans Télématin sur France 2.

Suite à l’attentat du 22 mars près de Moscou (Russie), le gouvernement français a décidé immédiatement de relever le plan Vigipirate à son niveau maximal, « urgence attentat ». De quoi mettre en éveil tous les Français à quatre mois des Jeux.

Mais existe-t-il vraiment un plan B pour la cérémonie d’ouverture du 26 juillet ? La ministre a répondu sans se défiler : « Je pense qu’il y a un travail de discrétion qui doit être respecté. Ce n’est pas parce qu’on n’en parle pas, d’un plan B, qu’on ne le prévoit pas.« 

Finalement questionnée sur le report de tests techniques prévu le 8 avril sur la Seine pour la cérémonie d’ouverture, Amélie Oudéa-Castera a parlé d’un « non-événement ». « C’est une décision qui a été prise il y a 3 ou 4 semaines déjà, il y avait différentes dates qui étaient possibles, le 8 avril, le 27 mai. On a annulé la date du 8 avril. La répétition se fera le 27 mai, et il y aura une répétition générale, pour le coup, le 17 juin ».