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N’Golo Kanté menacé : « tu le quittes ou on le descend »

Tout le monde connaît la fabuleuse histoire de la carrière de N’Golo Kanté. Des matchs amateurs à Suresnes jusqu’à Caen puis l’envol à Leicester, champion d’Angleterre surprise, et enfin, un titre de champion du monde. Mais la célébrité et l’argent attirent les pires menaces.

A quelques jours du début de l’Euro pour l’Equipe de France, c’est dans les colonnes de L’Equipe puis dans l’émission L’Equipe du soir que le journaliste Thymoté Pinon raconte une triste histoire. On connaît N’Golo Kanté pour son sourire si communicatif, on connaît N’Golo Kanté pour son incessante activité sur le terrain, on connaît aussi la célèbre chanson sur N’Golo Kanté. Un chouchou. Mais on ne connaissait pas forcément son entourage si toxique.

Champion d’Angleterre à la surprise générale avec Leicester en 2016, il quitte ensuite le club pour Chelsea. Les ennuis commencent. Forcément, avec un tel transfert, les commissions d’agent sont énormes. Plusieurs millions d’euros. Et cet argent attire les convoitises. Ou les jalousies.

Thymoté Pinon raconte la suite : « Qui a son argent et qui ne l’a pas ? Des gens se sentent floués parce qu’ils n’ont pas touché le billet qu’ils espéraient toucher. C’est tout simplement un braquage, on pose une arme à feu sur le genou de N’Golo Kanté. Soit tu changes d’agent et tu viens avec nous, soit très clairement, ton agent, on va s’en occuper. »

Un an après son arrivée à Chelsea, le frère d’un de ses agents profère ces menaces. Il n’était pas rémunéré sur le deal avec Chelsea, alors que selon lui, il avait énormément travaillé pour la carrière du joueur auparavant. Une histoire corroborée par Antoine Bourlon, journaliste à France Football : « Ton agent, soit tu le quittes ou on le descend ». Les dérives du football business.

Jeux : La cérémonie d’ouverture sur la Seine reste « le plan central »

La ministre des sports se veut rassurante. Interrogée ce mercredi au sujet d’une éventuelle menace terroriste sur le sol français pendant les Jeux Olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra a assuré qu’il n’y avait à ce jour « pas de menace terroriste » visant spécifiquement les JO de Paris 2024.

L’éphémère ministre de l’éducation a également assuré que la cérémonie d’ouverture sur la Seine restait « le plan central » sur lequel travaillent les organisateurs. Et ce, malgré les nombreuses protestations.

« La menace terroriste, nous la suivons avec toute la vigilance nécessaire. Il n’y a pas aujourd’hui de menace spécifique sur le plan terroriste tournée contre les JOP », précise-t-elle ce matin dans Télématin sur France 2.

Suite à l’attentat du 22 mars près de Moscou (Russie), le gouvernement français a décidé immédiatement de relever le plan Vigipirate à son niveau maximal, « urgence attentat ». De quoi mettre en éveil tous les Français à quatre mois des Jeux.

Mais existe-t-il vraiment un plan B pour la cérémonie d’ouverture du 26 juillet ? La ministre a répondu sans se défiler : « Je pense qu’il y a un travail de discrétion qui doit être respecté. Ce n’est pas parce qu’on n’en parle pas, d’un plan B, qu’on ne le prévoit pas.« 

Finalement questionnée sur le report de tests techniques prévu le 8 avril sur la Seine pour la cérémonie d’ouverture, Amélie Oudéa-Castera a parlé d’un « non-événement ». « C’est une décision qui a été prise il y a 3 ou 4 semaines déjà, il y avait différentes dates qui étaient possibles, le 8 avril, le 27 mai. On a annulé la date du 8 avril. La répétition se fera le 27 mai, et il y aura une répétition générale, pour le coup, le 17 juin ».