fbpx

Coup de coeur pour Challenger : mission compliquée, pari (très) réussi !

Une comédie sur un boxeur amateur un peu rêveur, quel drôle d’idée. Le réalisateur Varante Soudjian s’était lancé dans une mission quasi-impossible : proposer une comédie française qui parle du monde de la boxe… Sport et comédie ne font que rarement bon ménage au cinéma. Écriture parfaite, comédiens percutants, « Challenger » met un coup de poing à tous ceux qui pensaient tomber sur un navet ! À la place, c’est un énorme coup de coeur.

Entrevue a pu assister à une avant-première parisienne, à l’UGC Ciné Cité Les Halles. Salle comble, applaudissements fournis du public, les échos sont plus que positifs.

Avec énormément de références bien senties, à Rocky notamment (et forcément), avec un subtil dosage entre vannes de bon ton et moments de sport bien mis en scène, le public se laisse aller à passer un très très bon moment.

Alban Ivanov excelle en boxeur loser, paumé dans le nord de la France, un brin rêveur… Audrey Pirault joue une manageuse forte tête, dotée d’un tempérament auquel on s’attache vite. David Salles interprète un promoteur de bas étage, ses répliques font mouche.

Quant au Marseillais Soso Maness, habitué de la scène rap, il réalise une première performance magnifique au cinéma. Avec justesse, il fait oublier ses talents de rappeurs pour endosser parfaitement le costume de comédien. À revoir.

Challenger – sortie en salles le mercredi 23 octobre 2024.

L’Arcom prépare le terrain à un rapprochement BFM, CNews, France Info, LCI

Si CNews est indubitablement le nouveau leader des chaînes infos depuis la rentrée, certains concurrents s’estiment lésés. Depuis plusieurs années, France Info et LCI militent pour obtenir un rapprochement sur la numérotation de la TNT. Deux chaînes qui figurent loin derrière, canal 26 (LCI) et canal 27 (France Info), forcément ça joue…

En effet, chose assez incohérente, les chaînes d’information ne sont pas rassemblées ensemble lorsque l’on se met à zapper… Les regrouper via ce thème unique « informations » aurait du sens.

On apprend ce mercredi que la constitution d’un bloc de chaînes d’information sur la TNT est une « option » considérée « avec attention » par l’Arcom, selon son président Roch-Olivier Maistre auditionné au Sénat. Il intervenait au sujet de la situation de l’audiovisuel public.

Kylian Mbappé en Suède : enquête sur un viol présumé commis dans l’hôtel de la star du football

Kylian Mbappé n’en finit plus de faire la Une de l’actualité en Suède, et partout ailleurs. Depuis qu’Entrevue a révélé en exclusivité que les joueurs du Real Madrid avaient finalement carte blanche de mercredi dernier à mardi, et non seulement 3 jours off, les médias traquent les déplacements des stars du football.

Kylian Mbappé a bien vite été repéré à Stockholm (Suède), le visage masqué, sous un bonnet, il n’est pas longtemps resté inaperçu. Le média suédois AftonBladet a publié des photographies des vacances du joueur et de son clan, avant d’expliquer qu’il était allé en boîte de nuit. Rien de répréhensible, ni de vraiment problématique.

Rebondissements ce lundi, on apprend que la police suédoise enquête sur un viol présumé commis dans l’hôtel même où résidait le clan Mbappé ! Aucun lien pour l’instant avec le capitaine des Bleus mais forcément, les spéculations vont bon train. Mauvais endroit, mauvais moment ou prochains soucis judiciaires pour l’attaquant star ?

Une femme a déposé plainte vendredi matin. Le procureur en charge de l’enquête ne souhaite pas faire de commentaire « pour l’instant« .

Christophe Ayad a dû mal à entendre « la comparaison entre Hassan Nasrallah et Oussama Ben Laden »

Le grand reporter du Monde, Christophe Ayad, s’étonne de toutes les comparaisons farfelues qu’il peut entendre en ce moment au sujet d’Hassan Nasrallah, dans les jours qui ont suivi la mort du leader du Hezbollah au Liban.

Dans l’émission C Ce Soir sur France 5, « Iran, la guerre qui menace le régime« , le journaliste et grand reporter Christophe Ayad prend à contre-pied tous ceux qui comparent le leader d’Al-Qaïda Oussama Ben Laden et celui du Hezbollah, Hassan Nasrallah.

« J’ai quand même un problème à entendre une comparaison entre Hassan Nasrallah et Oussama Ben Laden« , s’étonne-t-il. « Ce n’est pas une comparaison… Je n’en fais pas une question de morale. C’est juste que c’est ne rien comprendre, mais rien du tout, au Hezbollah et au Liban que de penser que le secrétaire général d’un part qui est globalement le représentant prépondérant d’un tiers des Libanais, au moins, les Chiites, à travers d’élections, est l’équivalent du chef d’une petite organisation terroriste, qui certes a commis le 11 septembre, mais qui ne représentait à ce moment-là, pas plus que 500 ou 5000 personnes.« 

Avant de conclure : « C’est tout le problème que j’ai avec le gouvernement Netanyahu qui ne prend pas en compte les peuples, quels genres de peuples sont voisins d’Israël.« 

Les journalistes, Mbappé, Neymar, Messi : Luis Enrique, l’hyper-actif, chez Movistar

Gros coup de la Movistar, une chaîne de télé espagnole. Le média a suivi l’entraîneur du PSG, Luis Enrique, pendant plusieurs mois. Un documentaire va sortir ce lundi 30 septembre. Chacun pourra donc suivre le quotidien de l’hyper-actif coach parisien. Quelques séquences inédites en coulisses et beaucoup de prises de paroles de l’Espagnol.

C’est une curiosité pour tous les supporters du Paris-SG. Un documentaire centré sur l’entraîneur de leur club va sortir ce lundi. Entrevue a pu y avoir accès en avant-première. La chaîne Movistar a suivi l’entraîneur espagnol depuis sa signature au PSG en 2023 jusqu’à l’été 2024. De nombreuses heures de rushs pour mieux cerner la personnalité de ce travailleur forcené.

Plusieurs petites phrases et grosses séquences retiennent déjà particulièrement l’attention.

Kylian Mbappé. Forcément, le sujet était très attendu au tournant. Luis Enrique ne dévoile rien de neuf mais confirme : « Mbappé ne défend jamais, c’est difficile pour lui. Mais il marque et nous devons adapter le système à ses capacités. » Il explique ensuite, courant février 2024, que « Mbappé n’est plus la base du projet« , peu après que l’entourage du joueur ait fait fuiter son départ au Real Madrid. Luis Enrique n’explique alors pas comment il a pu, encore quelques semaines auparavant, expliquer publiquement que « tout entraîneur qui possède un Kylian Mbappé dans son effectif se doit de le faire jouer« . Pour finalement, changer d’avis et se passer régulièrement de ses services. Au point de perdre mentalement le joueur pour les échéances cruciales de fin de saison.

MNM. Messi, Neymar, Mbappé. En conflit avec Léo Messi au FC Barcelone, puis en difficultés relationnelles avec Francesco Totti à l’AS Roma, et enfin avec Sergio Ramos en sélection espagnole, il n’est pas difficile de penser que Luis Enrique a du mal avec les superstars. Ainsi, il n’est pas surprenant de l’entendre dire dans ce documentaire qu’il « n’aurait pas entraîné le PSG de Messi, Neymar et Mbappé. Si seulement l’équipe avec le meilleur joueur du monde gagnait des titres, le PSG aurait huit Ligues des Champions… mais il n’en a aucune. » Dommage que Luis Enrique élude le fait que son palmarès d’entraîneur tient au fait qu’il possédait un Léo Messi hors-normes au FC Barcelone et des méga-stars comme Xavi ou Iniesta. Mais il est vrai que gagner une Ligue des Champions avec la MNM relevait de la mission impossible, le football n’est pas une addition d’individualités.

Les journalistes. Quand on suit les conférences de presse de Luis Enrique, on ne s’ennuie pas. Mais il n’est pas compliqué de constater son aversion pour l’exercice. Et encore plus son agacement face à certaines questions. « Si on me proposait de réduire mon salaire de 25% pour ne plus avoir à parler aux médias, je le ferais« , explique-t-il chez Movistar. Tout en précisant que c’est surtout « l’après-match » qui le dérange. Ce que l’on peut comprendre, tant le jeu du chat et de la souris entre les coachs et les journalistes est parfois malaisant. Mais pourquoi Luis Enrique arrive-t-il à accepter si facilement les caméras de Movistar pendant plusieurs mois mais jamais celles des médias français ? Une histoire de contrôle de la communication ?

Force est de constater que le côté professoral (et donneur de leçons, parfois) de Luis Enrique au PSG passe mal. Mais Paris est redevenu une équipe collective, comme il n’y en avait plus eu depuis au moins 7-8 ans. C’est à mettre à son crédit, même s’il semble parfois dans l’excès. Peut-être un passage obligatoire pour que le club de la capitale accède au sommet européen.

En désaccord sur l’éditorial, Thomas Joubert écarté de l’antenne de BFM TV

Fin de l’aventure à la présentation du JT de la nuit pour Thomas Joubert. Le journaliste est soudainement mis à l’écart et renvoyé de l’antenne. En cause, un désaccord éditorial rendu un peu trop public…

C’est le journaliste, parfois très offensif sur X, Clément Garin qui a donné l’information en premier. Thomas Joubert en avait ras-le-bol que son Journal de la nuit ne serve finalement qu’à équilibrer des temps de paroles. Son JT n’avait donc aucun sens journalistique, à part compenser les déséquilibres de temps de paroles crée par d’autres émissions positionnées à des carrefours d’audiences bien meilleurs.

Le journaliste ne s’est pas prier de le faire savoir, en interne, même bruyamment. À l’antenne, le 12 septembre, il ne peut s’empêcher de conclure par un « et voilà pour ces rattrapages de temps de parole politiques« , suite à une très longue prise de parole de Marc Fesneau, ex-ministre de l’Agriculture.

Son attitude n’a pas plu, sa direction attendant certainement un peu plus de compréhension des enjeux éditoriaux de la part de son journaliste. L’intérêt collectif contre l’intérêt du Journal de la nuit… À vous de choisir.

Thomas Joubert a donc été écarté définitivement des JT de la nuit, pour un désaccord total de ligne éditoriale. Son CDI chez BFM TV lui vaut de retourner au service « desk », le poste des journalistes qui reçoivent des images au bureau et se chargent du commentaire en voix off. Souvent via des infos transmises par l’AFP. Pas trop de risques de franchir la ligne rouge, cette fois.

Après Batman, Colin Farrell en Pingouin, la série très attendue est sortie aujourd’hui sur Max

Top départ d’une des séries les plus attendues de l’année. « The Penguin » (Le Pingouin), la série HBO débarque ce vendredi sur Max. Huit épisodes d’environ 55 minutes. Un spin-off du film The Batman de Matt Reeves, avec un Colin Farrell époustouflant.

De la violence, des injures, des rues sombres, une identité particulière et si familière… The Penguin est particulièrement attendu dans les rues de Gotham City et sur vos écrans de télé, tablette ou smartphone.

Oz Cobb, le Pingouin, est devenu au fil des années un méchant mythique dans l’univers des super-héros. Aperçu brièvement à l’écran dans le dernier Batman, il fallait bien lui consacrer sa propre série. DC et Warner Bros n’ont pas hésité longtemps.

Pour cela, les producteurs n’ont pas lésiné avec les moyens, nous emmenant dans un univers si particulier. L’identité du Pingouin est respectée, ces 8 épisodes renouvellent une fois de plus le genre des séries mafieuses. On ne sait plus par moment si l’on est dans un jeu vidéo, sauce GTA, ou dans un grand Martin Scorsese.

Si Colin Farrell occupe le rôle star, Cristin Milioti (en Sofia Falcone, baronne de la drogue) crève l’écran. Dans un rôle qui lui semble sur-mesure.

À vous de la découvrir à raison d’un épisode par semaine sur plate-forme Max. Le reste de la saison sera mis en ligne à raison d’un épisode par semaine.