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Dernière de Mbappé : Tifo, hommage du Parc et quelques sifflets

Un moment particulier dans l’histoire du PSG et dans la carrière de Kylian Mbappé. Son dernier match au Parc des Princes sous le maillot parisien. Son dernier match en Ligue 1 à domicile avant de filer en Espagne, au Real Madrid.

Ce dimanche, alors que l’avant-dernière journée de Ligue 1 se joue en multiplex, les yeux sont rivés sur lui à l’occasion de ce PSG-Toulouse FC. L’immense star a d’abord été sifflée par une partie du public lors de l’annonce du onze de départ. Des sifflets à cause des résultats décevants en Ligue des Champions ?

Le meilleur buteur de l’histoire du Paris-Saint Germain a ensuite stoppé son échauffement pour aller à la rencontre des Ultras. Un joli au revoir. Avant, peut être, de revenir un jour dans ce stade sous d’autres couleurs, celles du Real Madrid.

Alors pour mieux faire avaler son départ, Kylian Mbappé s’est rapidement appliqué à ouvrir le score (1-0, 8e) dans cette rencontre sans grand intérêt sportif pour les deux équipes.

Le Collectif Ultras Paris, en tribunes Auteuil, avait partagé un barbecue avec Kylian et Ethan Mbappé cette semaine. Ce soir, ils ont sorti un tifo géant à la gloire de l’attaquant parisien. Son histoire avec les supporters parisiens n’a pas toujours été un long fleuve tranquille. Parfois acclamé, parfois boudé, il n’est pas toujours allé les saluer pendant les sept saisons passées au club.

Ce soir, avec un PSG remanié et un Mbappé capitaine face au Téfécé, tout semble oublié. Même le récent échec retentissant en Ligue des Champions.

Les adieux de Kylian Mbappé : il remercie tout le monde sauf…

EDITO – C’était un secret de polichinelle. C’est désormais officiel : Kylian Mbappé quitte le Paris-Saint Germain. En fin de contrat au 30 juin 2024, l’attaquant star des Bleus va rejoindre le Real Madrid après sept saisons de hauts et de bas à Paris.

Sauf que sa future destination, il n’en parle pas. Pas encore. Dans cette vidéo postée ce vendredi soir, à 19h54 sur X, Kylian Mbappé s’adresse au monde. Plus besoin d’organiser une conférence de presse. De nos jours, quand on est une star aux 113 millions d’abonnés sur Instragram (entre autres), on communique soi-même. Chaque star est devenue un média de diffusion. Ce qui les rend souvent au-dessus de leur propre club.

Ainsi, 3,2 millions de likes apparaissent sur sa vidéo Instagram en une heure. Kylian Mbappé met fin à son aventure parisienne. C’était couru d’avance puisqu’il avait déjà demandé à quitter le navire à l’été 2021, puis en 2022 et enfin en 2023… Un feuilleton à rallonge mais la porte ne s’est jamais ouverte. Il a même fallu parfois les coups de téléphone du Président Emmanuel Macron ou un rendez-vous avec l’émir du Qatar pour le faire rempiler. Les millions n’achètent pas la passion. Et si l’amour que porte Kylian Mbappé pour le PSG semble éternel, la passion se perd avec le temps…

Le temps de trahisons, des échecs sportifs, des rancoeurs et des coups bas. Le temps d’un Kylian Mbappé pas toujours adulé par les supporters du PSG. Parfait dans sa communication médiatique, capable de maîtriser plusieurs langues à la perfection, il n’a pas toujours su planter sa flèche dans le coeur des Parisiens. À la manière des Pastore, Verratti, Ginola, Raï ou Ronaldinho.

Dans cette vidéo de 3 minutes 51, il remercie tout le monde. Ou presque. Des omissions claires, nettes et précises. Des omissions comme des boulets de canon. Des omissions comme sa frappe intérieur du pied fermé, c’est millimétré.

Si Kylian Mbappé rend hommage à deux directeurs sportifs, Leonardo (grand architecte des belles années parisiennes de l’ère qatarie) et Luis Campos (son mentor depuis l’AS Monaco), il oublie le Portugais Antero Henrique, avec qui le PSG a pourtant collaboré. Premier tir téléguidé.

Si Kylian Mbappé rend hommage à tous les entraîneurs qu’il a côtoyé pendant sept ans (Unaï Emery, Thomas Tuchel, Mauricio Pochettino, Christophe Galtier et Luis Enrique), il réalise la prouesse de remercier « l’ensemble des gens au club » sans nommer son président Nasser Al Khelaïfi, ni l’émir du Qatar Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani.

Un choix réfléchi et qui traduit sans doute d’énormes tensions au fil des années. Ce qui prouverait aussi la thèse de la trahison, régulièrement évoquée par les proches du clan Mbappé. Quand Kylian Mbappé avait prolongé jusqu’en 2024, d’énormes tensions étaient apparues très rapidement. Le capitaine des Bleus n’aurait pas apprécié que les nombreuses promesses n’aient pas été suivies de faits. Ou alors à retardement. Puisque certains voeux ont été finalement exaucés à l’été 2023. Trop tard, le mal était fait.

La fête sera-t-elle totale pour célébrer le meilleur buteur de l’histoire du club, ce dimanche soir au Parc des princes, en marge de PSG-Toulouse ? Rien de sûr. Les rancoeurs semblent tenaces.

Au revoir Kylian, bienvenue au Real Madrid. Montre leur tout ce que tu sais faire, les Parisiens te regretteront bien vite.

Le PSG dévoile son nouveau maillot « Hechter » et il est réussi !

Comment faire passer la pilule d’une douloureuse élimination en demi-finale de Ligue des Champions ? En se focalisant sur la saison suivante. Le Paris-Saint Germain vient ainsi de dévoiler le prochain maillot domicile du club, pour la saison 2024-25.

Si ce dernier avait déjà fuité depuis de nombreux mois, notamment sur le très fiable site FootyHeadlines, les supporters parisiens sont ravis d’avoir cette confirmation officielle : oui, c’est un retour aux sources.

Demandé expressément par une large frange de fans du PSG, Paris leur a offert un maillot « Hechter » (président du club dans les années 1970), à l’ancienne, avec la traditionnelle bande rouge au milieu, entourée d’un liseré blanc.

Il suffit de jeter un oeil aux nombreux commentaires sur les différents réseaux sociaux pour se rendre compte que l’accueil de ce nouveau maillot est un succès.

Exit Kylian Mbappé, sur le départ pour le Real Madrid, place à d’autres joueurs pour lancer cette campagne de communication. Un PSG sans méga-star, cela fait depuis 2017 que ce n’était plus arrivé.

Le défenseur portugais Nuno Mendes, le jeune espoir déjà international français Warren Zaïre-Emery ou encore Lucas Hernandez (blessé) et Vitinha sont les têtes d’affiche. Une campagne de photos réalisées avec l’Intelligence Artificielle.

Le Paris-SG s’est aussi fendu d’une vidéo spéciale pour l’occasion, qu’Entrevue vous laisse découvrir ici.

Renversant Real Madrid, on connaît l’affiche de la finale de la Ligue des Champions

Le Bayern y a cru de toutes ses forces. Après le résultat nul 2-2 à Munich la semaine dernière, on savait que cette demi-finale retour serait ouverte à toutes les folies. D’abord bloquée, la rencontre s’est libérée. Totalement. Devenant complètement dingue.

Il a fallu l’ouverture du score exceptionnel d’un entrant, Alphonso Davies, pour que la soirée s’anime totalement. Un déboulé côté gauche du Canadien, un crochet pour se mettre sur son mauvais pied, le droit, et le voilà qui décoche un tir imparable, dans le petit filet opposé. 68e minute de jeu, le Real Madrid est alors éliminé (0-1). La finale puis le titre suprême leur tendaient les bras… Mais ils ne renoncent jamais.

Le Real est immortel. Définitivement. Cette finale à Wembley, ils la veulent plus que quiconque, plus que le PSG, plus que le Bayern Munich. Alors le stade Bernabeu se réveille, pousse ses hommes, qui ne s’affolent pas. Les passes rapides s’enchaînent, le Ballon d’or 2018 Modric vient d’entrer en jeu. Cela fait tourner les têtes allemandes.

Le tournant de cette fin de match sera une nouvelle idée de génie de Carlo Ancelotti : faire entrer en jeu Joselu. Le seul attaquant de pointe réel de ce Real, le seul buteur de surface.

En deux temps, en moins de 4 minutes, l’Espagnol égalise puis crucifie les Bavarois (2-1) ! Extraordinaire moment de football ! Alors qu’Harry Kane venait d’échouer dans la surface espagnole, le Bayern est puni à deux reprises. Si vite, si fort. Des émotions folles.

Le Real Madrid rejoint le bourreau du PSG, le Borussia Dortmund, en finale de la Ligue des Champions. Rendez-vous le samedi 1er juin à 21h.

Stupeur, le PSG éliminé ! C’était le Poteau Saint-Germain…

Maladresse ou inefficacité ? Sûrement un peu des deux. Le Paris-Saint Germain a été incapable de renverser la situation, ce mardi soir, en demi-finale de Ligue des Champions. Après son revers (1-0) au match aller à Dortmund, Paris devait absolument gagner.

Le PSG n’a même pas réussi à marquer. Alors impossible d’imaginer une victoire. Malgré un Parc des Princes en tenue de gala, les joueurs de Luis Enrique n’ont jamais su totalement emballer la rencontre. Et surtout pas en première période. Attentistes, maladroits, sans dynamisme, le Paris-SG passe à côté. À tel point que les tribunes s’éteignent minute après minute.

Le réveil se fait en seconde période. Mais après avoir concédé l’ouverture du score, d’abord. Hummels de la tête, sur corner, presque sans sauter (0-1, 50e). Un remake du but encaissé face au FC Barcelone lors du tour précédent… Décidément, ils n’apprennent pas de leurs erreurs. Juste avant ce but, Zaïre-Emery venait de rater l’immanquable, seul face au but vide, son tir rebondit sur le poteau et le ballon lui revient dessus avant de sortir… Sortie de but. Un cauchemar.

Face à de ternes mais bien regroupés allemands, Paris montre alors un peu de créativité… Et va se mettre à toucher les montants adverses. Dans des proportions ahurissantes. Un par un, les Parisiens tentent leur chance. Mais ça ne passe pas.

À quatre reprises, Paris touche le cadre du but allemand. Sans réussite ou avec une terrible maladresse ? Un peu des deux. Mbappé n’est jamais servi dans les bonnes conditions, Dembélé manque toujours d’efficacité, l’attaque ne pèse pas dans la surface adverse. Soirée ratée.

Paris aurait joué 15 minutes, déjoué 75. Sans compter le match aller. Insuffisant. Une fantastique préparation du match en tribunes, dans les médias et sur les réseaux sociaux. Mais rien de visible sur le terrain. Aucun but marqué en deux matchs… C’est un authentique échec. Qui restera encore dans toutes les têtes.

Battu par le cinquième de Bundesliga, Paris peut avoir tous les regrets du monde. Le Borussia Dortmund est en finale de la Ligue des Champions. Surprise totale. Sans joueur hors norme, ni fond de jeu spécifique, le Borussia est une équipe solide. Et ça leur a suffi. Avec son air toujours très professoral, Luis Enrique va devoir s’expliquer de cet échec majuscule.

Sur X, le Borussia Dortmund conclut la soirée par un post gentiment moqueur envers Paris : Dortmund se bonifie avec le temps, « comme le bon vin ». En citant un tweet du PSG de 2020, alors que Paris venait d’éliminer les Allemands de la Ligue des Champions, en pleine période Covid-19.

Prêtres, rabbins, imams, pasteurs, évêques réunis pour un match de football

Cause commune. Un grand rassemblement inédit. Voire unique dans l’histoire du sport. Un match entre religieux (mais pas que) est organisé ce dimanche à 15h, au stade Léo Lagrange à Poissy (Yvelines). C’est une nouvelle fois le Variétés Club de France à l’initiative d’un tel événement.

Un an après son pèlerinage à Rome auprès du Pape François, l’équipe du Variétés, fondée par Jacques Vendroux il y a plus de 50 ans, continue de surprendre. Ce dimanche, les images risquent d’être cocasses. Un prêtre passeur décisif pour un rabbin ? Un imam buteur de la tête sur un centre d’un évêque ? Un protestant qui tacle un orthodoxe ? Fort possible, c’est le football.

Du beau monde, autres que des religieux, est aussi convié à ce match hors normes. L’ancienne gloire du PSG, Raï, et l’indéboulonnable Michel Drucker donneront le coup d’envoi à 15h. Quelques minutes avant, une prière commune sera célébrée par les quatre représentants des religions à 14h50, au milieu du terrain, en hommage aux victimes du drame de Furiani à Bastia, le 5 mai 1992. 19 morts et 2357 blessés. Jacques Vendroux en fut un rescapé.

Invité de la matinale de CNews, ce jeudi, Jacques Vendroux avait le sourire : « Je leur ai demandé de nous envoyer le meilleur footballeur de leur diocèse ! Et ils seront tous là dimanche ».

Jacques Vendroux souhaite envoyer un signal fort de rassemblement à travers ce match atypique. Et il ne s’est pas empêché de glisser une indiscrétion sur la numérotation des joueurs : « Haïm Korsia m’a demandé de jouer avec le numéro 6. Pourquoi ? Car c’est un grand fan des Verts, de Dominique Bathenay ! » Une référence que les moins de… 40 ans ne peuvent pas trop connaître.

Côté terrain, l’équipe du Variétés Club de France opère une large revue d’effectif. Une trentaine de joueurs sont conviés à participer à cette rencontre symbolique. Parmi eux, la présence de Monseigneur Emmanuel Gobilliard, évêque de Digne, Riez et Sisteron. Mais aussi le grand rabbin de France Haïm Korsia ou encore Mohamed Ahsaini, un des imams de la mosquée d’Ivry, et Amos Ngoua Mouri, pasteur de l’église protestante de Clamart.

Pour relever le niveau technique, d’anciennes gloires du football professionnel comme Alain Giresse, Robert Pires, Jessica Houara D’hommeaux, Romarin Billong ou Olivier Dacourt seront de la partie. De même, Wilfrid Mbappé (le papa de Kylian) ou le journaliste Thibaud Vézirian chausseront les crampons. Le Président du Variétés Club de France, ancien maire de Poissy et désormais député des Yvelines, Karl Olive, fait également parti de la liste des conviés.

À noter que face au Variétés, la sélection nationale des prêtres sera composée de 21 joueurs dont d’anciens professionnels. Coachée par le père Bertrand Cherrier, ancien des Girondins de Bordeaux, cette équipe aura notamment la présence du pasteur anglican Jean-Luc Sergent, accompagnateur spirituel d’Olivier Giroud.

Même l’arbitre sera un religieux puisque l’ancien arbitre professionnel Monseigneur Dominique Lebrun officiera, lui qui est habituellement archevêque de Rouen. La rencontre sera retransmise sur la chaîne KTO et sur KTOTV.com.

Ligue des Champions : Paris rentre bredouille d’Allemagne…

C’est un échec cuisant pour le Paris-Saint Germain de Luis Enrique, décidément en difficultés lors des matchs aller, comme face à Barcelone. Dans cette demi-finale de Ligue des Champions, jouée sur la pelouse de Dortmund, les Parisiens n’ont pas réussi à marquer. Et ont craqué (1-0).

Le match retour, mardi prochain au Parc des Princes, s’annonce palpitant. Mais après cette première confrontation, Paris inquiète ses supporters ainsi que les suiveurs. Car le Borussia Dortmund n’a rien d’un ogre. Il suffit de regarder les deux demi-finales de Ligue des Champions pour se faire une idée. Celle du Bayern face au Real Madrid (2-2), mardi soir, était d’une toute autre intensité.

Paris a déjoué. Paris ne s’est procuré aucune occasion nette. C’est le résumé de la première période parisienne à Dortmund. Luis Enrique a eu tout faux dans son système mis en place pour gêner les Allemands, même si Paris a eu, comme à son habitude, plutôt la maîtrise du jeu. Un pressing intéressant, certes, des récupérations de balle hautes. Mais ensuite ? Une utilisation stérile, comme souvent face à des blocs regroupés et avec de l’engagement physique.

Pas aidés par la sortie prématurée de Lucas Hernandez, les Parisiens ont notamment pris l’eau sur les côtés. Où Hakimi et Mendes ont vécu une sale soirée face à Adeyemi, dans tous les bons coups, et Sancho, si facile.

C’est sur l’action de l’unique but de la soirée, signé Fullkrug (1-0, 35e), pas élégant pour un sou mais diablement efficace, que Lucas Hernandez va d’ailleurs se blesser au genou. Les supporters du PSG et de l’équipe de France espèrent que les examens ne révèleront pas une nouvelle rupture des ligaments croisés, comme il y a deux ans.

Mené au score, le Paris-SG sort alors un peu la tête de l’eau. Quelques ajustements tactiques de Luis Enrique permettent à son équipe de retrouver de l’allant. Dembélé retrouve l’aile droite, Mbappé dézone sur son côté gauche préféré. D’ailleurs, c’est là qu’il se procure sa première occasion : son tir est repoussé par le poteau gauche du portier allemand ! Dans la foulée, Hakimi touche l’autre montant ! Quand ça ne veut pas…

Paris n’a rien à envier au Borussia, dont presque aucun joueur n’aurait une place de titulaire assurée au PSG si l’on compare les effectifs. Mais c’est bien le Borussia qui fait la bonne opération de ce match aller. Si l’arbitre n’avait pas fermé les yeux sur une poussette de Mendes sur Fullkrug en seconde période, Dortmund aurait même pu bénéficier d’un penalty.

Rendez-vous mardi soir, 21h, pour découvrir un autre PSG. Revanchard, sans doute, et poussé par son public. De quoi remonter ce but de retard et envisager une qualification historique en finale de Ligue des Champions.

Bientôt un « loi Mbappé » pour son arrivée au Real Madrid !

C’est une loi qui ne passe pas inaperçue. En Espagne, là où elle va être appliquée, mais aussi en France. Le gouvernement de la région de Madrid va bel et bien appliquer une loi appelée « Loi Mbappé ».

C’est un secret de polichinelle, Kylian Mbappé va rejoindre les rangs du plus grand club du monde la saison prochaine : le Real Madrid. Le capitaine des Bleus, et déjà légende du Paris-Saint Germain, enfilera la tunique merengue. Un club qu’il avait déjà failli rejoindre en 2021, 2022 et… 2023.

Les Madrilènes ont donc eu parfaitement le temps de préparer ce « transfert du siècle ». En fin de contrat au PSG, Kylian Mbappé débarquera libre, avec une immense prime à la signature. Son arrivée, certainement annoncée publiquement entre la fin mai et la mi-juin selon le calendrier européen du Paris-SG, va être synonyme de raz-de-marée médiatique. Mais d’un point de vue juridique et financier, il faut aussi accompagner ce deal majuscule.

Selon plusieurs médias espagnols, comme le Mundo Deportivo (journal réputé proche du FC Barcelone), le gouvernement de la région de Madrid va mettre en place une loi spécifique. Là-bas, elle est déjà surnommée « Ley Mbappé ». Elle permettra de réduire certains impôts sur le revenu pour les fortunes étrangères qui s’installeront et réaliseront des investissements dans la région de Madrid… Tiens, donc.

Et ce n’est pas une première pour cette région. Au début des années 2000, à l’époque du Real Madrid des « Galactiques » (Figo, Zidane, Ronaldo, Raul, Beckham…), une « loi Beckham » avait vu le jour. Favorisant les clubs de football avec un plafond maximum d’impôts sur les revenus pour les travailleurs étrangers fixé à 24%.

Le gouvernement autonome madrilène va donc remettre en place ce système pour attirer de nouvelles fortunes étrangères. Enfin, surtout une : Kylian Mbappé et sa famille. S’il bénéficiera d’un salaire inférieur à celui négocié actuellement avec le PSG, les avantages fiscaux à Madrid devraient largement le faire retomber sur ses pattes.