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« Wow, c’est incroyable… mon rêve est exaucé » : les premières images de Kylian Mbappé au Real Madrid

Il a retrouvé le sourire. Après l’échec des Bleus à l’Euro, et sa triste saison au Paris-SG, Kylian Mbappé réalise son rêve d’enfant, signer au Real Madrid. Une présentation en grande pompe, ce midi, au stade Santiago Bernabeu. Premières images et premières réactions.

Après les victoires d’Alcaraz à Wimbledon dimanche, puis de l’Espagne à l’Euro, c’est une nouvelle victoire espagnole ce mardi… Kylian Mbappé est madrilène. Trois ou quatre ans que le joueur et le club se tournent autour. Le PSG, via des manoeuvres politiques et des propositions financières pharaoniques, l’avait poussé à rester. Finalement, cela s’est plutôt mal terminé pour tout le monde. Alors depuis ce midi, une nouvelle page de sa carrière s’ouvre. Celle dont il rêve depuis tout petit.

Kylian Mbappé parle déjà couramment espagnol, son arrivée dans le plus grand club du monde est le fruit d’un long processus. Des années de travail. Et il compte continuer à marquer l’histoire. Malgré son Euro raté. Il doit reprendre le chemin de cette carrière hors normes.

Sous les yeux de ses parents, et en présence de la légende Zinedine Zidane, Kylian Mbappé entre dans sa nouvelle antre. Ses premiers mots sont simples : « Bonjour à tous. Je vais vous en parler en espagnol… Wow, c’est indescriptible. Un rêve exaucé ! »

Dans un discours très bien préparé, comme toujours, l’attaquant des Bleus finira par chauffer une dernière fois la foule pour aujourd’hui : « Je vais dire 1, 2, 3 et on va dire ensemble, comme une grande famille, Hala Madrid ! »

Kylian Mbappé conclut donc sa première historique prise de parole par un : « Uno, Dos, Tres, HALA MADRID ! ». Les fans sont bouillants. Il n’a plus qu’à prendre quelques semaines de vacances et revenir pour marquer à nouveau des buts. Bellingham, Vinicius Jr., Kylian Mbappé… Les nouveaux galactiques. Le Real Madrid est déjà l’équipe à battre cette saison.

La famille Mbappé et Orelsan en lice pour racheter un club de football ?

Un club de Ligue 2 dans le viseur d’investisseurs prestigieux ? C’est ce qui se trame d’après l’éditorialiste Daniel Riolo (RMC). La famille de Kylian Mbappé, ainsi que le rappeur star Orelsan, seraient sur les rangs pour prendre des parts du Stade Malherbe de Caen.

Le SM Caen n’en peut plus de végéter en Ligue 2. Suite à la reprise en main du club au printemps par Pierre-Antoine Capton, patron de Troisième Oeil Productions, désormais actionnaire à 100% de Caen, le club a vocation a laissé entrer de nouveaux investisseurs. Et retrouver la Ligue 1.

Pierre-Antoine Capton a officialisé en mars le départ du fonds d’investissement américain Oaktree (Inter Milan) du SM Caen. N’ayant pas vocation à rester seul à bord du club, la porte était depuis grande ouverte à de nouveaux entrants...

D’après Daniel Riolo (RMC), la famille Mbappé souhaite continuer à développer ses activités. Et pourquoi pas prendre part au développement d’un club de football. Le Stade Malherbe de Caen, par exemple.

« Sa mère et sa famille sont sur le coup pour racheter le club de Caen. Ils veulent multiplier leurs activités, façon entreprise américaine », a expliqué Daniel Riolo sur RMC. Précisant : « J’ai été très étonné quand j’ai appris ça. »

À la suite de ces déclarations, Ouest France a poursuivi l’enquête à ce sujet. Le média régional confirme l’information et va même plus loin : la famille Mbappé souhaiterait être « largement majoritaire » au capital. De même, le rappeur originaire de Caen, Orelsan, pourrait également être de la partie.

Ce dernier ne manque jamais de glisser un petit mot sur sa passion du Stade Malherbe dans ses chansons. Notamment dans son (très bon) album Civilisation, quelques phrases de « Seul Avec du Monde Autour » sont restées dans les mémoires des fans de football : « J’rejoins mon père au stade, on prend deux buts, on prend deux bières. J’rentre chez moi, j’allume FIFA, j’reprends Malherbe, j’continue d’perdre. »

Espagne 2-1 France : Les 3 raisons de l’élimination des Bleus

Cela ressemble à leur match le plus abouti. Et pourtant, c’est aussi celui de l’élimination. L’équipe de France n’a pas réussi à marquer dans ses temps forts alors que l’Espagne s’est montrée chirurgicale, crucifiant les Bleus en 4 minutes. La fin du rêve.

Malgré un parcours peu emballant, malgré des préoccupations plus politiques que footballistiques en conférence de presse, l’équipe de France s’était frayée un chemin jusqu’en demi-finale de l’Euro 2024. Avec ses qualités individuelles, les Bleus pouvaient regarder la Roja droit dans les yeux. Mais pas avec ses attributs collectifs. L’Espagne maîtrise le jeu comme personne cette année. Match après match, la sélection espagnole s’adjuge un peu plus le statut de grand favori de la compétition.

Mardi soir, dans cette demie aux allures de finale, la défense rouge passait un test majeur. Car si l’attaque française n’avait toujours pas marqué dans le jeu depuis le début de l’Euro, ses noms font peur. Didier Deschamps avait choisi d’aligner le trio Mbappé-Kolo Muani-Dembélé, au détriment de Griezmann, Coman, Giroud, Thuram ou Barcola. Un choix gagnant quelques instants seulement. Au moment où Kylian Mbappé déposa son centre sur la tête de Randal Kolo Muani (0-1). Joie de courte durée, les Espagnols sont revenus au talent : Lamine Yamal d’un but somptueux, le plus beau de la compétition, puis Dani Olmo, d’un tir dévié (2-1, 24e). Nos Bleus accusent le coup. Jamais bon de marquer trop tôt.

Voici les trois raisons de cet échec (puisque les Bleus visaient le titre suprême).

Un manque d’efficacité criant

Au très haut niveau, l’inefficacité, ça ne pardonne pas. Quand Lamine Yamal trouve la lucarne de Mike Maignan, Kylian Mbappé arrose au-dessus des cages. Un tir ouvert en fin de match qu’il réussit 9 fois sur 10. Pas ce soir. Le capitaine des Bleus n’est jamais entré dans cette compétition. Les vacances vont lui faire le plus grand bien avant de redevenir un des meilleurs joueurs du monde sous le maillot du Real Madrid. Et quand Kylian Mbappé n’est pas en forme, personne n’arrive à le suppléer. Théo Hernandez a eu la balle de l’égalisation, pied droit, on ne peut pas lui en vouloir.

Olivier Giroud en méforme et peu utilisé, la jeune garde devait prendre la relève. C’est raté. Et ce n’est pas Ousmane Dembélé qui va changer la donne. Toujours aussi vif et déstabilisateur, il agace autant qu’il étonne. Jamais ses centres ne trouvent preneur, jamais ses tirs ne font mouche. Rageant.

Un pressing défaillant

Didier Deschamps avait fait le choix de bétonner, disons le clairement. Une défense à quatre resserrée, un trio de milieux de terrain hyper travailleurs à défaut d’être créatifs. Et devant ? Débrouillez-vous. Face à l’Espagne et à sa maîtrise technique, il faut presser fort. Et ensemble. Jamais les Bleus n’en ont eu la capacité physique. Dommage de ne pas avoir lancé Antoine Griezmann dans ce milieu à trois dés le départ, histoire d’essayer d’amener un peu plus de technique et de passes clés dans les zones les plus chaudes. Si la défense française a clairement été la satisfaction de cet Euro, la bouillie collective ne peut qu’être pointée du doigt.

Les choix de Didier Deschamps

Impossible de s’attaquer à Didier Deschamps, l’entraîneur (et le joueur) capable de tout gagner. Il connaît la recette. Une recette où le spectacle n’a pas sa place. On le sait. Mais ce mardi soir, face à l’Espagne, ses choix posent forcément question. Le seul joueur à avoir apporté du danger dans la défense espagnole s’appelle Bradley Barcola. Entré à l’heure de jeu, n’aurait-il pas mérité une place de titulaire ? Quand on voit le statut d’un Lamine Yamal, 16 ans, avec la Roja, il y a de quoi se poser des questions.

Avec William Saliba et Mike Maignan, Bradley Barcola est à peu près le seul à avoir fait l’unanimité chez les Bleus. Terne prestation d’Ousmane Dembélé, une nouvelle fois. Ses dribbles sont connus d’avance et ses centres ne trouvent jamais un coéquipier. À quoi bon ? L’ailier parisien semble être un parfait joker. De même, vu les prestations de Randal Kolo Muani et Marcus Thuram en pointe, pourquoi ne pas avoir offert un réel baroud d’honneur à Olivier Giroud ? Avec un Antoine Griezmann en position rapprochée. On ne saura jamais si cela aurait mieux fonctionné. De même, la complémentarité des trois milieux de terrain n’a jamais sauté aux yeux. Leurs profils diffèrent peu. La technique et la créativité manquent cruellement.

Alors forcément, le nom de Zinedine Zidane pour apporter des idées neuves aux Bleus refait déjà surface. La question sur l’avenir de Didier Deschamps a d’ailleurs fusé rapidement en conférence de presse. Ambiance.

Toujours aucune issue pour les droits TV de la Ligue 1 : Canal+ n’a pas les moyens

Droit dans le mur. La Ligue 1 n’a toujours pas de diffuseur, à bientôt un mois de la reprise du championnat. Plusieurs clubs ont pourtant alerté de faillites potentielles en cas d’échec ou de droits TV accordés à un tarif trop bas. Et comme rien ne va, Canal+, par l’intermédiaire de son patron Maxime Saada, vient de confirmer que le diffuseur historique du football français n’en serait pas à nouveau le sauveur…

Black out, ou presque. La Ligue 1 est déjà enterrée mais creuse encore. Alors que le championnat a perdu toutes ses stars internationales en deux saisons, que le spectacle proposé n’est pas réjouissant et que les clubs sont à la peine en coupe d’Europe, voilà que la Ligue de Football Professionnel (LFP) n’arrive toujours pas à trouver le moindre diffuseur à un tarif intéressant pour l’équilibre financier de tous.

À un tout petit peu plus d’un mois de la reprise du championnat de France de Ligue 1, c’est la crise totale. D’autant que les deux dernières solutions crédibles envisagées n’ont rien de miraculeuses. Si l’offre de l’opérateur de contenus à la demande DAZN venait à être acceptée (375M€), le deal ne permettrait même pas aux clubs de football de gagner autant d’argent que lors du précédent appel d’offres. Qui n’était déjà pas génial. La faute à la faillite (annoncée) de Mediapro puis à CVC, ce fonds d’investissement luxembourgeois, venu en sauveur en 2022, mais qui doit désormais logiquement récupérer petit à petit ses billes.

Si la Ligue optait finalement en urgence pour le lancement d’une chaîne 100 % L1 créée par Ligue elle-même, ce serait là-aussi un fiasco assuré. Le nombre d’abonnés minimum pour être à une rentabilité potentielle ne serait jamais atteint avant des années. Les clubs ne bénéficieraient pas de leurs revenus habituels et plus de la moitié de la L1 coulerait. Dans ces conditions, l’historique diffuseur du football français, Canal+, apparaissait comme un sauveur magnifique. Avec une belle histoire à reprendre.

Le hic, c’est que Canal+ vient de payer au 30 juin l’addition salée des droits de la Formule 1 et doit aussi gérer les droits TV de la moto GP, de la Ligue des Champions de football ou du Top14 en rugby. Des sommes bien moins folles que le football, certes, pour beaucoup moins d’audience, aussi. Mais ces sommes s’additionnent. Et la Ligue 1 ne semble pas être d’un formidable rapport qualité/prix.

Auditionné ce lundi matin par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM), Maxime Saada a confirmé les mauvaises nouvelles pour les fans de football en France : « Malheureusement, la situation n’est pas une surprise pour nous, ,ous sommes souvent taxés d’énervement, de rancoeur ou d’amertume, je peux comprendre pourquoi, mais le sujet est essentiellement économique. Canal+ a tenté face à Mediapro puis face à Amazon puis avec DAZN il y a encore quelques mois de revenir dans le jeu de la compétition de la Ligue 1. La LFP ne l’a pas souhaité et Canal+ n’a eu d’autres choix que d’allouer ses ressources, qui restent relativement rares, sur d’autres compétitions, en particulier la Ligue des champions. Donc nous n’avons plus les moyens aujourd’hui d’intervenir dans ce dossier ». Des explications claires ou un énième coup de bluff ? On y croit peu.

Sauf que Canal+ est indirectement lié à la Ligue 1. Sans une L1 forte, pas de parcours intéressant de clubs français en Ligue des Champions ou Ligue Europa. Et donc, moins d’audience. « Nous espérons qu’il trouvera une issue positive pour le foot français car nous restons très investis, notamment dans la Ligue des champions, et nous espérons bien que les clubs français pourront y prospérer », explique encore Maxime Saada.

Alors que le Paris-Saint Germain vient de perdre Kylian Mbappé et que finalement, la star de leur effectif se nomme aujourd’hui Luis Enrique, le coach, que vont vouloir regarder les téléspectateurs français pour vibrer ? Un autre coach ? Roberto De Zerbi, l’entraîneur italien de l’OM, avec son salaire hors normes pour un club non qualifié en coupe d’Europe ?

L’attractivité de la L1 reste faible actuellement, d’où le casse-tête de la LFP. Et finalement, seul un OM surpuissant, apte à concurrencer le PSG sur la durée, peut relancer l’attrait pour ce championnat. Sans cela, le football français s’élance, tête dans le vide, pour plusieurs saisons dans le noir. Les prochains droits TV étant distribués pour les cinq prochaines saisons.

France-Espagne, mardi : faut-il se passer de Kylian Mbappé ?

Kylian Mbappé a la tête ailleurs. Il est l’ombre de lui-même lors de cet Euro 2024. Un seul but, sur penalty, et des prestations décevantes. Mais l’équipe de France s’est tout de même qualifiée pour les demi-finales, mardi soir, face à l’Espagne. Dans ces conditions, le capitaine des Bleus est-il toujours aussi indispensable ?

Une saison tronquée, des querelles avec le PSG, un mal de dos, un nez cassé, la situation politique française, son transfert au Real Madrid… Kylian Mbappé croule sous les responsabilités. Actuellement, elles semblent l’écraser. C’est ce qu’explique Le Parisien dans son édition du jour.

Oui, Kylian Mbappé n’est pas en pleine possession de ses moyens. Et ça se voit. C’est le moins que l’on puisse dire. Cette fatigue psychologique totale semble l’accabler. Ses dribbles sont moins efficaces, son jeu est forcé. Les défenses le connaissent, mais ça, cela fait maintenant plusieurs saisons. Toujours aussi surexposé, le capitaine des Bleus ne se défile jamais : ni devant la presse, ni sur le terrain.

Vendredi soir, il a tout de même demandé à sortir à la mi-temps des prolongations face au Portugal. Certaines mauvaises langues y voient le signe d’un capitaine qui se défilait. D’autres, la peur de manquer un nouveau penalty à l’Euro, après celui face à la Suisse en 2021. Et si ces gens moqueurs essayaient plutôt de se mettre à sa place au lieu de critiquer depuis leur canapé ou leur WC ? Trop c’est trop pour Kylian Mbappé.

Même si l’excuse du contexte politique français, expliquée par Le Parisien, fait sourire, Kylian Mbappé est clairement un autre joueur ces derniers temps. Ses conférences de presse sont plus axées sur la politique française que sur son jeu, pour faire diversion ou par réel patriotisme ? D’après Le Parisien, le joueur serait vraiment touché par la situation nationale. Les résultats du scrutin de ce soir vont-ils le libérer ou au contraire le décontenancer ?

Sur les réseaux sociaux, ce type d’excuse ne passe absolument pas. Le traditionnel (et pathétique) tribunal populaire de X s’en donne à coeur joie.

Kylian Mbappé, l’ovni, est en passe de redevenir un être humain un peu plus normal. Alors, Didier Deschamps doit-il songer à un plan B pour affronter l’Espagne, sa future terre d’accueil, mardi soir ? Le nouveau joueur du Real Madrid aura-t-il à coeur de montrer aux Espagnols ce qu’il vaut vraiment ? Face à la défense centrale Nacho-Laporte, le capitaine des Bleus a encore toutes les qualités pour leur fausser compagnie.

Vu les prestations offensives des Bleus, quel joueur ferait mieux que Kylian Mbappé ? Olivier Giroud est diminué. Randal Kolo Muani est plus un ailier qu’un attaquant de pointe. Marcus Thuram use les défenses mais n’est pas un vrai buteur. Kingsley Coman enchaîne les pépins. Ousmane Dembélé n’est pas un attaquant axial, tout comme Bradley Barcola. Aucune autre solution crédible n’émerge pour remplacer Kylian Mbappé. À lui de retrouver ses moyens pour emmener les Bleus en finale de l’Euro.

La France n’avait plus gagné aux tirs au but depuis 1998 : les 3 clés du match face au Portugal

Ils l’ont fait. Au bout de la nuit, au bout de l’ennui, les Bleus se qualifient pour les demi-finales de l’Euro 2024 (0-0, 5-4 aux tirs au but). Ils affronteront mardi soir l’Espagne, qui a éliminé le pays hôte l’Allemagne, quelques heures avant, après prolongations (2-1). Retour sur les 3 faits marquants de la soirée.

Comment gagner aux tirs au but?

Didier Deschamps n’a jamais souhaité engager de coach mental, ni de spécialiste des tirs au but après les échecs récents. Notamment en finale de Coupe du monde 2022. Un curieux refus, alors qu’il est désormais acquis que l’exercice se travaille de façon précise afin d’optimiser ses chances. Ce soir, l’équipe de France s’en est sortie avec brio.

C’est la première fois que la France l’emporte aux tirs au but depuis 1998. De quoi forcément se poser des questions. Ce vendredi soir : cinq tirs au but, cinq buts inscrits avec classe et respect. Parfois même avec une conviction rare, comme la frappe de Jules Koundé, placée au millimètre. Imparable. Une séance qui contraste fortement avec la nouvelle prestation offensive désastreuse des Bleus.

L’attaque des Bleus : le néant.

Avec des noms comme Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé, Antoine Griezmann, Marcus Thuram, Kingsley Coman, Olivier Giroud, Bradley Barcola ou Randal Kolo Muani, l’équipe de France affole ses adversaires. Sur le papier. Dans la réalité, c’est une purge que font vivre les attaquants français aux supporters des Bleus. Entre mauvais choix, manque de confiance, panne physique totale (Mbappé) et zone de jeu surprenante (Griezmann), on se demande s’ils arriveront à marquer dans le jeu dans cette compétition. Car oui, les Bleus sont en demi-finales sans avoir marqué un seul but dans une phase de jeu. Un but contre son camp, un but sur penalty… Et c’est tout.

Etonnamment, Ousmane Dembélé a tout de même été élu homme du match ce soir. L’ailier parisien est entré à la 67e minute du match. S’il est vrai qu’il a réussi 8 dribbles et chamboulé la défense portugaise, ses centres n’ont ensuite rien amené de particulièrement dangereux. Il convertit tout de même son tir au but avec justesse. « Au bout du suspense, on est tous heureux de cette victoire. Je pense que ç’a été un bon match des deux équipes. On mérite cette victoire », a-t-il déclaré au micro de M6 après la qualification.

Le héros du match : Mike Maignan, barrière infranchissable.

Merci Magic Mike ! Star de la soirée, star des réseaux sociaux, le portier de l’AC Milan a encore brillé. Concentré en toute situation, il n’a jamais laissé les attaquants portugais prendre confiance. Impérial dans les airs, serein au pied, il en impose sur sa ligne. Déjà muet face à Slovénie en quarts, le Portugal n’a pas réussi à trouver la faille, malgré les percées régulières de Rafael Leao.

Droits TV du football français : toujours pas réglés ! Max, la surprise…

Et si c’était Warner Bros Discovery ? Sorti du chapeau ce matin lors du Conseil d’administration de la Ligue de Football Professionnel (LFP), le diffuseur payant Max pourrait être celui qui proposera les matchs de Ligue 1 à partir du 17 août ? Rien de sûr.

27,99 euros par mois, c’est l’addition salée promise aux fans de football pour la saison prochaine. En plus des dégâts causés par la baisse du montant des droits TV aux clubs de football professionnel, il y a les dégâts causés aux consommateurs de football.

Le football français est dans de beaux draps… Incapable séduire les diffuseurs après les départs successifs des stars Kylian Mbappé, Neymar Jr et Léo Messi, la LFP se tournerait en dernier recours vers Warner Bros Discovery, propriétaire d’Eurosport, et sa plateforme de streaming MAX. Ce sont en tout cas les dernières informations dévoilées par Arthur Perrot (RMC).

Une nouvelle donne qui ne séduit réellement ni les clubs, ni les téléspectateurs. Pour ces derniers, il faudra débourser une somme trop importante pour s’abonner. Le spectacle proposé, avec un PSG qui fait cavalier seul et d’autres clubs bien moribonds, vaut-il cette dépense mensuelle ? Là est la question.

Mais pour les clubs, l’attente des droits TV est aussi très mal vécue. Car le montant devrait finalement être inférieur aux saisons précédentes ! Notamment car le fonds d’investissement CVC commence cette saison à récupérer les millions investis. Une hausse sensible des droits TV avait été promise ces dernières années…

Rassurez-vous, rien n’est encore joué ! Suite à ce conseil d’administration qui s’annonçait décisif, rien n’a été acté. Officiellement, la L1 n’a toujours pas de diffuseur. À 1 mois et 12 jours du top départ.

Alors quid de BeIn Sport, annoncé régulièrement parmi les diffuseurs potentiels ? Quid d’une réaction de dernière minute de Canal+ pour obtenir au buzzer les matchs du samedi ? DAZN (prononcez « DaZone ») payerait alors pour les matchs du vendredi et du dimanche ? Sacré bazar.

La plupart des présidents de clubs seront à Hambourg ce vendredi soir pour assister au match de l’équipe de France contre le Portugal en quart de finale de l’Euro 2024. Prochaine réunion des administrateurs de la LFP, samedi à 17h. Promis, ils vont trancher…

La surprise qui attendait les Bleus au retour au vestiaire après la victoire face à la Belgique (1-0)

Quel ennui ! Le match de l’équipe de Francea atteint un sommet… Peut-on rendre une copie moins spectaculaire que celle rendue par les Français et les Belges ? La faute revient aussi grandement à des Diables Rouges toujours aussi timorés dans ce huitième de finale de l’Euro, ce lundi (1-0).

Il a fallu un but contre son camp de Vertonghen pour libérer les Bleus en fin de match. Mais à leur retour au vestiaire, ils avaient une belle surprise.

Le revenant. Paul Pogba est-il un porte-bonheur ? Présent pour rencontrer les fans des Bleus en cette journée de France-Belgique, le milieu de terrain de la Juventus Turin, suspendu pour dopage, a fait chavirer les coeurs.

Grand succès déjà dans l’après-midi, à l’applaudimètre, lorsque Paul Pogba est apparu sur scène devant une foule en liesse.

Il fallait bien ça pour égayer la journée des fans de l’équipe de France. Le match qui a suivi fut à nouveau insipide. Des Belges recroquevillés derrière, à attendre une contre-attaque potentielle. Des Français toujours aussi incapables d’attaquer une défense regroupée.

La tentative de Didier Deschamps d’installer un milieu en losange, avec deux attaquants de pointe, Kylian Mbappé et Marcus Thuram, n’a pas plus fonctionné que le 4-3-3 habituel… Les Bleus ne sont pas plus avancés. Mais peut-être que le présence de Paul Pogba parmi eux, à défaut de jouer, va les revigorer.

Prochain rendez-vous, vendredi, face au Portugal (ou à la Slovénie).