fbpx

« Rennes m’a pris un petit peu pour un con »… Cet international français l’a mauvaise

Il aurait souhaité un peu plus de respect de la part de son club formateur. Et il le fait savoir. Ce joueur de 34 ans aux 22 sélections chez les Bleus (2010-2012) n’a pas aimé la façon de faire du Stade Rennais.

Passé par la France, la Russie, l’Italie, l’Angleterre ou la Grèce avant de revenir cet été à Caen (Ligue 2), Yann M’Vila s’est confié dans un podcast de Ouest France et Sweet FM au sujet de sa carrière.

Celui qui a passé récemment la barre des 600 matches joués chez les professionnels gardera un « goût d’inachevé » de son parcours en équipe de France.

Au détour de questions sur le Stade rennais, il déballe tout : « 𝗠𝗼𝗶, 𝗥𝗲𝗻𝗻𝗲𝘀 𝗺’𝗮 𝗽𝗿𝗶𝘀 𝘂𝗻 𝗽𝗲𝘁𝗶𝘁 𝗽𝗲𝘂 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝗰𝗼𝗻. Quand je parle de Rennes, 𝗷𝗲 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲 𝗮𝘂 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲́. 𝗖𝗮𝗿, 𝗹𝗼𝗿𝘀𝗾𝘂𝗲 𝗷’𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗴𝗮𝗹𝗲̀𝗿𝗲 𝗲𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝗷𝗲 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗮𝗶 𝗱𝗲𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲́ 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝗶𝗱𝗲, 𝗹𝗲 𝗰𝗹𝘂𝗯 𝗻’𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗹𝗮̀.« 

Il poursuit : « J’aurais pu aller à la guerre avec ce club pour partir. 𝗠𝗮𝗶𝘀 𝗷’𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘀 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗲𝘁 𝗽𝗮𝗿 𝗳𝗶𝗱𝗲́𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗷𝗲 𝘀𝘂𝗶𝘀 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗲́ (…) Lorsque j’essaie de revenir juste pour m’entraîner avec le club (2015), 𝗼𝗻 𝗺𝗲 𝗿𝗲𝗳𝘂𝘀𝗲 𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲𝘀. 𝗠𝗲̂𝗺𝗲 𝗺’𝗲𝗻𝘁𝗿𝗮𝗶̂𝗻𝗲𝗿 𝗶𝗻𝗱𝗶𝘃𝗶𝗱𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁, 𝗰’𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗻𝗼𝗻. J’ai eu 22 sélections en équipe de France en jouant à Rennes, 𝗷𝗲 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗮𝗶 𝗮𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘃𝗶𝘀𝗶𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗲𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿𝘁𝗮𝗻𝘁, 𝗷𝗲 𝗻𝗲 𝘀𝗮𝗶𝘀 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝗽𝗮𝘀 𝘀𝗶 𝗷𝗲 𝘀𝘂𝗶𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗺𝘂𝗿𝘀.« 

Reste à savoir ce qu’en pense le club, qui ne doit certainement pas proposer la même version des faits.

« Griezmann attend que ça se passe mal pour faire un come-back à la Zidane », Romain Molina balance sur l’équipe de France

Le vide laissé par le départ à la retraite d’Antoine Griezmann fait beaucoup parler. Le journaliste d’investigation Romain Molina a consacré sa dernière vidéo YouTube aux problèmes de l’équipe de France de football. Il révèle même la stratégie de « Grizou »…

Romain Molina est catégorique, c’est le bazar en équipe de France, « il n’y a pas de patron, c’est le pilotage automatique« .

Avant les départs de Raphaël Varane ou d’Olivier Giroud, il y avait « des mecs qui faisaient consensus« , explique le journaliste basé dans le sud de l’Espagne.

« Quand t’as pas de patron, la nature a horreur du vide, c’est normal. » Il n’a jamais compris pourquoi Kylian Mbappé a été choisi comme capitaine, puis d’être exilé sur un côté. Il a pris ça comme un désaveu.

Problème d’égo ? Oui, comme dans beaucoup de vestiaires de football. Là, selon Romain Molina, Antoine Griezmann attendait « que ça se passe mal pour faire un come-back à la Zidane« .

Kylian Mbappé aurait selon lui des « passe-droits« , ce qui est normal pour un capitaine. Ce qui est normal quand on est le plus fort. Ce qui n’est plus le cas de l’attaquant depuis plusieurs mois… D’où les tensions naissantes depuis l’Euro 2024.

Le retour d’Adrien Rabiot chez les Bleus aurait pu faire grand bien, « c’est un vrai » explique Romain Molina, « quand il a quelque chose à te dire, il te le dit« . Mais il a été laissé à disposition de l’OM pour peaufiner sa préparation physique.

Le Parisien Ousmane Dembélé, bien présent, va récupérer le numéro 7 vacant d’Antoine Griezmann. Heureusement, par sa bonne humeur habituelle et sa légèreté, ce dernier « fait l’unanimité« .

Comme Eduardo Camavinga, le joueur du Real Madrid est apprécié aussi bien humainement que sportivement.

Romain Molina pointe les non-dits, « ce n’est pas super sain« . Avant Kylian Mbappé « faisait peur« , par ses buts et ses dribbles, ce n’est plus le cas.

L’autorité de Didier Deschamps semble donc remise en cause… La FFF est absente, son Président par intérim est pointée du doigt : « La cassure serait nette« . « Quand ça gagne, personne ne fait attention« , estime Romain Molina.

Les blessures diplomatiques sont légions en France et ailleurs actuellement. Éléments de réponse jeudi face à Israël puis en Belgique, lundi.

Un joueur mystère est arrivé en équipe de France, le défilé « Fashion week » des Bleus

Didier Deschamps attend sûrement l’homme providentiel chez les Bleus, après la retraite d’Antoine Griezmann et l’absence de Kylian Mbappé. Il l’a déjà trouvé ! Un homme mystère s’est présenté ce matin à Clairefontaine pour le traditionnel rassemblement de l’équipe de France de football.

Sous quelques gouttes de pluie, les Bleus ont défilé un par un à Clairefontaine. L’habituelle arrivée des chauffeurs nous permettant ensuite de décerner la palme de l’accoutrement le plus spécial du jour !

Alors que Jules Koundé remportait régulièrement le prix « Fashion week », notamment grâce à sa robe du plus bel effet, il s’est fait battre à plat de couture ce lundi.

Le défenseur du FC Barcelone avait choisi la sobriété en cet automne 2024-2025. La météo l’a sûrement refroidi… Ce n’est pas le cas de Bradley Barcola, qui voulait visiblement marquer les esprits : blouson en jean, pantalon ample, chaussures noires et béret « à la Française ».

L’ailier du Paris-Saint Germain avait mis tous les atouts de son côté pour l’emporter à l’applaudimètre. Mais c’était sans compter sur un solide défenseur de Premier League.

Le clou du spectacle, c’était lui, Ibrahima Konaté. Le joueur de 25 ans de Liverpool, débarque en cagoule fermée ! Rien que ça. Comment fait-il pour voir ? Pourquoi ce choix ? Autant de questions qui resteront pour l’instant sans réponse.

Merci pour le show, on espère en prendre également plein les yeux sur la pelouse, jeudi face à Israël et en Belgique, lundi soir.


Pas de conférence de presse pour Didier Deschamps ce lundi, grande déception pour les médias qui souhaitaient uniquement lui parler du cas Kylian Mbappé…! Alors le sélectionneur a livré ce qu’il avait à dire via une « interview » maison, sur la chaîne YouTube de l’équipe de France.

Calendrier démentiel, Mbappé couvé par le Real Madrid, la FFF recadre le débat

La guerre entre les sélections nationales et les grands clubs se poursuit. Avec en toile de fond, le calendrier démentiel imposé aux plus grands joueurs du monde. Kylian Mbappé en fait les frais actuellement.

Le Real Madrid s’est montré intransigeant. Si Kylian Mbappé est bien revenu au jeu 8 jours seulement après sa blessure face à Alavès, il ne serait pas dans des conditions physiques et psychologiques idéales. Une petite semaine de remise en forme à Madrid lui ferait le plus grand bien, selon son club.

Face à une telle demande, le staff des Bleus a accepté de ne pas convoquer son capitaine pour les matchs de Ligue des Nations face à Israël (jeudi) et la Belgique (lundi). Mais cela ne veut pas dire que chaque voeu de chaque club sera exaucé.

Au micro de France Info, le président de la FFF Philippe Diallo s’est montré clair : « Il n’y a rien au-dessus de l’équipe de France et des sélections nationales. Didier avait échangé avec lui (Mbappé) directement et avec le staff médical du Real Madrid et il a décidé de ne pas le sélectionner, ce qui ne remet pas en cause l’attachement de Kylian à l’équipe de France. (…) La question qui est posée, c’est qu’aujourd’hui, dans un calendrier démentiel, avec de multiples compétitions, les ‘top joueurs’ sont sur des rythmes de 65 matchs par an. (…) Notre principale faiblesse est que les joueurs qui viennent en équipe de France ont des contrats de travail avec leur club. C’est ce qui fait que les sélections sont une position qui est plus délicate. Il faut convaincre l’ensemble du monde du football que venir en sélection est un honneur. » 

Il ajoute aussi : « On arrive à une sorte de plafond où il est nécessaire que les clubs, les sélections nationales, les instances, s’assoient autour d’une table« .

Des mots qui ne trouvent que peu d’échos quand on constate l’avalanche de blessures à cause de l’empilement de matchs. Parfois sans grand intérêt sportif, comme les deux prochains de l’équipe de France… La Ligue des Nations a-t-elle un avenir ?

« J’ai lu que tu aimais Michael Jordan. Eh bien, lui… » : les mots forts de Luis Enrique à Kylian Mbappé

Pour obtenir l’attention de ses joueurs, un entraîneur doit sans cesse se réinventer : prise de parole devant le groupe, entretiens individuels. Il doit aussi s’adapter à la psychologie de chacun et savoir faire mouche pour décupler le mental de ses troupes.

La saison dernière n’a pas été simple pour Luis Enrique, confronté au départ annoncé de Kylian Mbappé et obligé de l’écarter du onze petit à petit. Dans la série espagnole centrée sur l’entraîneur du Paris-SG, diffusée sur Movistar, une séquence fait particulièrement parler d’elle.

Face à un écran géant, diffusant une séquence de match, Luis Enrique décortique le jeu et insiste auprès de son attaquant star : « J’ai lu que tu aimais Michael Jordan. Michael Jordan a piqué les cou**les de ses coéquipiers. Eh bien, lui, il se tuait en défense, comme un fils de pu** ! »

Avant de poursuivre : « Les deux mois qu’il te reste, je veux que tu sortes d’ici par la grande porte, Kiki. »

Des mots qui n’ont pas été suivi de faits puisque régulièrement, Kylian Mbappé a été envoyé sur le banc des remplaçants et n’a jamais retrouvé le rythme obligatoire afin de briller en Ligue des Champions. Paris s’est fait éliminer au Parc des princes en demi-finale retour par le Borussia Dortmund, pourtant loin d’être favori.

De même, si la comparaison avec Michael Jordan aurait pu donner la rage de vaincre à Kylian Mbappé, il n’a en réalité jamais été animé par cette capitale volonté de défendre. L’avant-centre étant pourtant le premier défenseur… L’argument n’a donc pas fait mouche.

À la fin de la séquence, Luis Enrique et Kylian Mbappé quittent rapidement la salle dans des sens opposés, sans discuter du sujet plus longuement.

Les faits nous ont montré que finalement, Kylian Mbappé n’a pas été conquis par les arguments pourtant intéressants du coach.


Pour retrouver Le Dèj Foot, l’émission animée par Thibaud Vézirian, rendez-vous chaque midi de 12h30 à 14h30 en direct sur Twitch ou sur sa chaîne YouTube pour le replay.

La liste des Bleus de Didier Deschamps pour Israël-France et Belgique-France (Ligue des Nations)

Du grand classique pour la prochaine trêve internationale. Didier Deschamps reconduit ses hommes de confiance. Une sélection qui devra faire désormais sans Antoine Griezmann, jeune retraité de l’équipe de France de football.

La France va défier Israël (en Hongrie, le jeudi 10 octobre) et puis la Belgique (à Bruxelles, lundi 14 octobre), dans le cadre des prochaines journées de Ligue des Nations. Pour ces rendez-vous, le sélectionneur doit se passer de son capitaine Kylian Mbappé, qui poursuivra son protocole de remise en forme à Madrid, d’Adrien Rabiot, en plein retour lui aussi avec Marseille, ou d’Antoine Griezmann, qui a annoncé sa retraite surprise il y a quelques jours.

Qui sont donc les nouveaux cadres des Bleus ? On peut penser à William Saliba, qui s’affirme chaque semaine comme le meilleur défenseur du monde avec Arsenal, ou encore Mike Maignan (AC Milan), leader naturel.

Devant, c’est Christopher Nkunku, intéressant avec Chelsea depuis le début de saison, qui bénéficie des nouvelles places libérées… La concurrence est rude, même si aucune star ne semble émerger réellement. À Didier Deschamps de recréer un collectif avec des valeurs, le don soi, l’altruisme et la générosité qui plairont tant au peuple du football.

Cette liste pourrait encore être modifiée d’ici au rassemblement, lundi à Clairefontaine. Avec tous les matchs qui arrivent ce week-end, attention aux pépins physiques.

Les journalistes, Mbappé, Neymar, Messi : Luis Enrique, l’hyper-actif, chez Movistar

Gros coup de la Movistar, une chaîne de télé espagnole. Le média a suivi l’entraîneur du PSG, Luis Enrique, pendant plusieurs mois. Un documentaire va sortir ce lundi 30 septembre. Chacun pourra donc suivre le quotidien de l’hyper-actif coach parisien. Quelques séquences inédites en coulisses et beaucoup de prises de paroles de l’Espagnol.

C’est une curiosité pour tous les supporters du Paris-SG. Un documentaire centré sur l’entraîneur de leur club va sortir ce lundi. Entrevue a pu y avoir accès en avant-première. La chaîne Movistar a suivi l’entraîneur espagnol depuis sa signature au PSG en 2023 jusqu’à l’été 2024. De nombreuses heures de rushs pour mieux cerner la personnalité de ce travailleur forcené.

Plusieurs petites phrases et grosses séquences retiennent déjà particulièrement l’attention.

Kylian Mbappé. Forcément, le sujet était très attendu au tournant. Luis Enrique ne dévoile rien de neuf mais confirme : « Mbappé ne défend jamais, c’est difficile pour lui. Mais il marque et nous devons adapter le système à ses capacités. » Il explique ensuite, courant février 2024, que « Mbappé n’est plus la base du projet« , peu après que l’entourage du joueur ait fait fuiter son départ au Real Madrid. Luis Enrique n’explique alors pas comment il a pu, encore quelques semaines auparavant, expliquer publiquement que « tout entraîneur qui possède un Kylian Mbappé dans son effectif se doit de le faire jouer« . Pour finalement, changer d’avis et se passer régulièrement de ses services. Au point de perdre mentalement le joueur pour les échéances cruciales de fin de saison.

MNM. Messi, Neymar, Mbappé. En conflit avec Léo Messi au FC Barcelone, puis en difficultés relationnelles avec Francesco Totti à l’AS Roma, et enfin avec Sergio Ramos en sélection espagnole, il n’est pas difficile de penser que Luis Enrique a du mal avec les superstars. Ainsi, il n’est pas surprenant de l’entendre dire dans ce documentaire qu’il « n’aurait pas entraîné le PSG de Messi, Neymar et Mbappé. Si seulement l’équipe avec le meilleur joueur du monde gagnait des titres, le PSG aurait huit Ligues des Champions… mais il n’en a aucune. » Dommage que Luis Enrique élude le fait que son palmarès d’entraîneur tient au fait qu’il possédait un Léo Messi hors-normes au FC Barcelone et des méga-stars comme Xavi ou Iniesta. Mais il est vrai que gagner une Ligue des Champions avec la MNM relevait de la mission impossible, le football n’est pas une addition d’individualités.

Les journalistes. Quand on suit les conférences de presse de Luis Enrique, on ne s’ennuie pas. Mais il n’est pas compliqué de constater son aversion pour l’exercice. Et encore plus son agacement face à certaines questions. « Si on me proposait de réduire mon salaire de 25% pour ne plus avoir à parler aux médias, je le ferais« , explique-t-il chez Movistar. Tout en précisant que c’est surtout « l’après-match » qui le dérange. Ce que l’on peut comprendre, tant le jeu du chat et de la souris entre les coachs et les journalistes est parfois malaisant. Mais pourquoi Luis Enrique arrive-t-il à accepter si facilement les caméras de Movistar pendant plusieurs mois mais jamais celles des médias français ? Une histoire de contrôle de la communication ?

Force est de constater que le côté professoral (et donneur de leçons, parfois) de Luis Enrique au PSG passe mal. Mais Paris est redevenu une équipe collective, comme il n’y en avait plus eu depuis au moins 7-8 ans. C’est à mettre à son crédit, même s’il semble parfois dans l’excès. Peut-être un passage obligatoire pour que le club de la capitale accède au sommet européen.

« Même ma grand-mère aurait pu faire le transfert de Kylian Mbappé au Real », Grégoire Akcelrod s’en prend aux familles qui font le travail d’agent de joueurs

L’agent FIFA Grégoire Akcelrod est agacé. Il s’est confié au journaliste d’Entrevue, Thibaud Vézirian, sur les malversations qui ont lieu dans les coulisses du football.

Auteur d’un post LinkedIn vindicatif au sujet du transfert d’Adrien Rabiot à l’Olympique de Marseille, Grégoire Akcelrod s’était fait remonter les bretelles par certains supporters de l’OM, vexés de voir qu’il traitait leur club comme un club de second plan. L’agent FIFA a souhaité préciser le fonds de sa pensée.

« Adrien Rabiot, si j’avais été son agent, je n’aurais pas accepté qu’il signe dans de telles conditions« , explique-t-il, tout en révélant ensuite les montants des offres de l’Atletico de Madrid, du Milan et de West Ham. Pour lui, c’est donc un « échec de signer à Marseille, sportivement on ne peut pas dire que ce soit une progression, et financièrement non plus« .

« Si Adrien Rabiot n’est pas joueur de football professionnel mais travaille au McDo, est-ce que sa mère va venir pour l’entretien d’embauche ?« , tente-t-il comme comparaison. « Nous, dans le foot, on accepte tout !« .

Grégoire Akcelrod dénonce par la suite le fonctionnement des familles, là auprès des joueurs uniquement tout va bien. « Même ma grand-mère aurait pu réaliser le transfert de Kylian Mbappé au Real Madrid« , s’emporte l’agent, en s’en prenant cette fois à Fayza Lamari, la mère du capitaine des Bleus.

Mère ou agent, faut-il choisir ? C’est ce que pense Grégoire Akcelrod. « La famille, c’est les premiers arnaqueurs des joueurs !« .

L’agent de 42 ans dévoile pour finir quelques anecdotes sur l’agent de plusieurs joueurs des Bleus, dont il n’a pas voulu dévoiler le nom. Selon lui, il ne s’intéresserait qu’au domaine financier, se moquant des intérêts sportifs, tout en séduisant ses joueurs en leur proposant des escorts girls.

T.V. Sport