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L’OM s’amuse à Toulouse, Greenwood encore décisif (1-3)

Quand Mason Greenwood va, tout va. Les supporters de l’OM n’ont pas de souci à se faire quand leur milieu offensif anglais est aussi efficace. Encore double buteur, ce vendredi soir, à Toulouse (1-3), en ouverture de la 3e journée de Ligue 1, l’ex-joueur de Manchester United régale tous les suiveurs.

Il n’y a pas eu match. Ou presque. Le duel entre le TFC et l’OM a duré une dizaines de minutes. Le temps pour l’Olympique de Marseille de Roberto de Zerbi d’imprimer son tempo, de se montrer patient et appliqué pour contourner le bloc toulousain d’abord sérieux, puis désabusé.

Car après avoir encaissé deux buts en deux minutes, d’abord sur une belle action collective marseillaise conclue par un tir croisé de Mason Greenwood (0-1, 16e) puis suite à une grosse erreur défensive, dont l’OM a bien profité, avec à nouveau Mason Greenwood à la finition (0-2, 18e), Toulouse a sombré.

Deux buts à remonter, ça se fait. Mais quand Franck Magri, maladroit (plus que méchant) sur un duel avec Geoffrey Kondogbia, voit son pied heurter le genou de son adversaire, Stéphanie Frappart n’hésite pas et sort le carton rouge. Mettant fin à la 27e minute de jeu à tout suspense pour le public du stadium et pour les téléspectateurs de DAZN (et aussi ceux sur IPTV…).

En seconde période, Mason Greenwood aurait même pu signer un triplé, mais sa reprise s’est envolée dans le ciel toulousain. Alors c’est le brouillon mais utile Luis Henrique d’un tir (manqué) du plat du pied qui creuse l’écart… Grâce à la déviation dans son propre but d’un défenseur toulousain (0-3, 52e).

Roberto De Zerbi donne ensuite du temps de jeu à Jonathan Rowe, Valentin Carboni ou au nouveau venu Neal Maupay, mais aussi à Valentin Rongier et à Bamo Méité, pourtant invité à partir de façon surprenante en août.

Marseille gère et se déconcentre un peu. En toute fin de match, une sortie ratée du gardien argentin Geronimo Ruli permet au Téfécé de sauver l’honneur (1-3, 90e).

Mais les satisfactions sont nombreuses côté olympien : récupérations hautes et projections rapides, notamment. Individuellement, impossible de ne pas mentionner la nouvelle performance splendide du Danois Pierre-Emile Højbjerg, qui n’a pas besoin de marquer ou faire marquer pour briller. Le vrai catalyseur du jeu, c’est lui, il imprime le tempo et aide toute l’équipe à garder le sens du collectif.

L’OM est leader provisoire du championnat, en attendant notamment les matchs de Monaco (face à Lens) et du PSG (à Lille), dimanche.

Deux ex-gloires des Girondins de Bordeaux signent pour jouer !

Alors que le championnat de National 2 (N2, 4e division) reprend ce samedi, les Girondins de Bordeaux sont engagés dans une course contre la montre pour boucler leur effectif. Au lundi 26 août, il fallait notamment déclarer tous les contrats fédéraux… Le club a aussi reçu le renfort de deux ex-gloires des Marines.

Qu’il paraît déjà loin le temps où les Girondins de Bordeaux étaient un club professionnel, de haut standing. Après le lent déclassement, les pertes financières, la mauvaise gestion et les descentes, voilà le club au scapulaire rétrogradé jusqu’en National 2, l’équivalent de la 4e division.

Vu les soucis administratifs et financiers de l’été, Bordeaux avait demandé à recommencer sa saison lors de la 4e journée, début septembre. Et puis quoi encore… Bordeaux fera comme tout le monde, un top départ samedi face à Poitiers, à 18h, à domicile pour ce qui sera le match le plus suivi (de l’histoire) du groupe B de N2.

Alors que le site Foot-Amateur nous informe que « neuf nouveaux joueurs et deux jeunes qui étaient sous contrat stagiaire la saison dernière ont signé avec les Girondins de Bordeaux (lundi)« , les Girondins accueuillent deux autres renforts de poids. Ils étaient libres de tout contrat. Et pour cause, ils ont 36 et 40 ans, viennent de boucler le Marathon pour tous des Jeux Olympiques en moins de 4 heures… Paul Baysse et Rio Mavuba vont rejouer sous leurs anciennes couleurs !

Un gage d’expérience pour un groupe qui n’en aura que peu. Un gage de rigueur, de sérieux et de leadership pour deux équipes (en N2 et N3) qui en auront bien besoin.

Défenseur, Paul Baysse devrait pouvoir bien vite apporter son talent, lui qui n’a quitté le milieu professionnel qu’il y a peu. L’ex-milieu international Rio Mavuba, 40 ans, a quitté le monde professionnel il y a un peu plus d’années. Mais son niveau physique toujours irréprochable, sa vision du jeu et sa grande expérience devrait lui aussi lui permettre de guider ce groupe désormais dirigé par Bruno Irles.

@thibaudvezirian

2 ex-gloires des #Girondins de #Bordeaux signent pour jouer ! N2 ou N3, il y a tout à faire pour relancer le club ! Bravo @Rio Mavuba et Paul Baysse, nouvelle aventure sportive dense après le marathon pour tous !! 💪🏼🫶🏼 #footballtiktok

♬ LoFi Hip Hop Commercial – Milan Paloyannidis

Lyon assommé à Rennes pour démarrer son championnat

Match à sens unique en clôture de cette 1ère journée de championnat riche en buts. L’Olympique lyonnais, qui figure parmi les favoris de la L1, a sombré totalement au Roazhon Park (3-0). Des Rennais remodelés cet été et déjà très séduisants.

Un nouveau cycle qui démarre sur les chapeaux de roue pour le Stade Rennais. Et un, et deux, et trois zéro. Une vrai fête, à domicile, dans le choc de cette première journée de Ligue 1. Et un maximum de plaisir.

Avec une charnière centrale recomposée lors de ce mercato d’été, Lyon n’a jamais su faire contrecarrer les assauts rennais. En deux minutes, Lyon coule : d’abord sur un but contre-son-camp malheureux de Nemanja Matic (1-0, 19e).

Duje Caleta-Car et Moussa Niakhaté, recruté contre plus de 30M€, ont sombré, à l’image de l’équipe. Ce dernier est le grand fautif au moment où Amine Gouiri double la mise, suite à une passe en retrait mal assurée. 20e minute de jeu, l’OL a déjà deux buts de retard… Des défaillances individuelles qui font mal. Mais les joueurs ne se cachent pas et assument leurs responsabilités. Aucune conclusion hâtive à tirer de ce premier match.

Après la pause, la réaction lyonnaise est encore trop timide. Malgré plusieurs changements de Pierre Sage, rien n’y fait. Pire, l’OL peut recoller à 20 minutes du terme, mais le nouvel attaquant Georges Mikautadze voit son penalty repoussé par Steve Mandanda ! (71e)

C’est la fête au Roazhon Park, les Rennais du nouveau directeur sportif Frédéric Massara ont montré de très belles choses. Un Glen Kamara précieux, un Henrik Meister déjà buteur. À confirmer. Comme devra le faire l’élégant danois Albert Gronbaek, arrivé cet été mais déjà fabuleux. Audace, classe et justesse. On valide fort.

Lors de la deuxième journée de L1, Rennes se rendra à Strasbourg, dimanche à 17h, alors que Lyon tentera de se relancer à domicile face à Monaco, samedi à 17h.

Espagne 2-1 France : Les 3 raisons de l’élimination des Bleus

Cela ressemble à leur match le plus abouti. Et pourtant, c’est aussi celui de l’élimination. L’équipe de France n’a pas réussi à marquer dans ses temps forts alors que l’Espagne s’est montrée chirurgicale, crucifiant les Bleus en 4 minutes. La fin du rêve.

Malgré un parcours peu emballant, malgré des préoccupations plus politiques que footballistiques en conférence de presse, l’équipe de France s’était frayée un chemin jusqu’en demi-finale de l’Euro 2024. Avec ses qualités individuelles, les Bleus pouvaient regarder la Roja droit dans les yeux. Mais pas avec ses attributs collectifs. L’Espagne maîtrise le jeu comme personne cette année. Match après match, la sélection espagnole s’adjuge un peu plus le statut de grand favori de la compétition.

Mardi soir, dans cette demie aux allures de finale, la défense rouge passait un test majeur. Car si l’attaque française n’avait toujours pas marqué dans le jeu depuis le début de l’Euro, ses noms font peur. Didier Deschamps avait choisi d’aligner le trio Mbappé-Kolo Muani-Dembélé, au détriment de Griezmann, Coman, Giroud, Thuram ou Barcola. Un choix gagnant quelques instants seulement. Au moment où Kylian Mbappé déposa son centre sur la tête de Randal Kolo Muani (0-1). Joie de courte durée, les Espagnols sont revenus au talent : Lamine Yamal d’un but somptueux, le plus beau de la compétition, puis Dani Olmo, d’un tir dévié (2-1, 24e). Nos Bleus accusent le coup. Jamais bon de marquer trop tôt.

Voici les trois raisons de cet échec (puisque les Bleus visaient le titre suprême).

Un manque d’efficacité criant

Au très haut niveau, l’inefficacité, ça ne pardonne pas. Quand Lamine Yamal trouve la lucarne de Mike Maignan, Kylian Mbappé arrose au-dessus des cages. Un tir ouvert en fin de match qu’il réussit 9 fois sur 10. Pas ce soir. Le capitaine des Bleus n’est jamais entré dans cette compétition. Les vacances vont lui faire le plus grand bien avant de redevenir un des meilleurs joueurs du monde sous le maillot du Real Madrid. Et quand Kylian Mbappé n’est pas en forme, personne n’arrive à le suppléer. Théo Hernandez a eu la balle de l’égalisation, pied droit, on ne peut pas lui en vouloir.

Olivier Giroud en méforme et peu utilisé, la jeune garde devait prendre la relève. C’est raté. Et ce n’est pas Ousmane Dembélé qui va changer la donne. Toujours aussi vif et déstabilisateur, il agace autant qu’il étonne. Jamais ses centres ne trouvent preneur, jamais ses tirs ne font mouche. Rageant.

Un pressing défaillant

Didier Deschamps avait fait le choix de bétonner, disons le clairement. Une défense à quatre resserrée, un trio de milieux de terrain hyper travailleurs à défaut d’être créatifs. Et devant ? Débrouillez-vous. Face à l’Espagne et à sa maîtrise technique, il faut presser fort. Et ensemble. Jamais les Bleus n’en ont eu la capacité physique. Dommage de ne pas avoir lancé Antoine Griezmann dans ce milieu à trois dés le départ, histoire d’essayer d’amener un peu plus de technique et de passes clés dans les zones les plus chaudes. Si la défense française a clairement été la satisfaction de cet Euro, la bouillie collective ne peut qu’être pointée du doigt.

Les choix de Didier Deschamps

Impossible de s’attaquer à Didier Deschamps, l’entraîneur (et le joueur) capable de tout gagner. Il connaît la recette. Une recette où le spectacle n’a pas sa place. On le sait. Mais ce mardi soir, face à l’Espagne, ses choix posent forcément question. Le seul joueur à avoir apporté du danger dans la défense espagnole s’appelle Bradley Barcola. Entré à l’heure de jeu, n’aurait-il pas mérité une place de titulaire ? Quand on voit le statut d’un Lamine Yamal, 16 ans, avec la Roja, il y a de quoi se poser des questions.

Avec William Saliba et Mike Maignan, Bradley Barcola est à peu près le seul à avoir fait l’unanimité chez les Bleus. Terne prestation d’Ousmane Dembélé, une nouvelle fois. Ses dribbles sont connus d’avance et ses centres ne trouvent jamais un coéquipier. À quoi bon ? L’ailier parisien semble être un parfait joker. De même, vu les prestations de Randal Kolo Muani et Marcus Thuram en pointe, pourquoi ne pas avoir offert un réel baroud d’honneur à Olivier Giroud ? Avec un Antoine Griezmann en position rapprochée. On ne saura jamais si cela aurait mieux fonctionné. De même, la complémentarité des trois milieux de terrain n’a jamais sauté aux yeux. Leurs profils diffèrent peu. La technique et la créativité manquent cruellement.

Alors forcément, le nom de Zinedine Zidane pour apporter des idées neuves aux Bleus refait déjà surface. La question sur l’avenir de Didier Deschamps a d’ailleurs fusé rapidement en conférence de presse. Ambiance.

La France n’avait plus gagné aux tirs au but depuis 1998 : les 3 clés du match face au Portugal

Ils l’ont fait. Au bout de la nuit, au bout de l’ennui, les Bleus se qualifient pour les demi-finales de l’Euro 2024 (0-0, 5-4 aux tirs au but). Ils affronteront mardi soir l’Espagne, qui a éliminé le pays hôte l’Allemagne, quelques heures avant, après prolongations (2-1). Retour sur les 3 faits marquants de la soirée.

Comment gagner aux tirs au but?

Didier Deschamps n’a jamais souhaité engager de coach mental, ni de spécialiste des tirs au but après les échecs récents. Notamment en finale de Coupe du monde 2022. Un curieux refus, alors qu’il est désormais acquis que l’exercice se travaille de façon précise afin d’optimiser ses chances. Ce soir, l’équipe de France s’en est sortie avec brio.

C’est la première fois que la France l’emporte aux tirs au but depuis 1998. De quoi forcément se poser des questions. Ce vendredi soir : cinq tirs au but, cinq buts inscrits avec classe et respect. Parfois même avec une conviction rare, comme la frappe de Jules Koundé, placée au millimètre. Imparable. Une séance qui contraste fortement avec la nouvelle prestation offensive désastreuse des Bleus.

L’attaque des Bleus : le néant.

Avec des noms comme Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé, Antoine Griezmann, Marcus Thuram, Kingsley Coman, Olivier Giroud, Bradley Barcola ou Randal Kolo Muani, l’équipe de France affole ses adversaires. Sur le papier. Dans la réalité, c’est une purge que font vivre les attaquants français aux supporters des Bleus. Entre mauvais choix, manque de confiance, panne physique totale (Mbappé) et zone de jeu surprenante (Griezmann), on se demande s’ils arriveront à marquer dans le jeu dans cette compétition. Car oui, les Bleus sont en demi-finales sans avoir marqué un seul but dans une phase de jeu. Un but contre son camp, un but sur penalty… Et c’est tout.

Etonnamment, Ousmane Dembélé a tout de même été élu homme du match ce soir. L’ailier parisien est entré à la 67e minute du match. S’il est vrai qu’il a réussi 8 dribbles et chamboulé la défense portugaise, ses centres n’ont ensuite rien amené de particulièrement dangereux. Il convertit tout de même son tir au but avec justesse. « Au bout du suspense, on est tous heureux de cette victoire. Je pense que ç’a été un bon match des deux équipes. On mérite cette victoire », a-t-il déclaré au micro de M6 après la qualification.

Le héros du match : Mike Maignan, barrière infranchissable.

Merci Magic Mike ! Star de la soirée, star des réseaux sociaux, le portier de l’AC Milan a encore brillé. Concentré en toute situation, il n’a jamais laissé les attaquants portugais prendre confiance. Impérial dans les airs, serein au pied, il en impose sur sa ligne. Déjà muet face à Slovénie en quarts, le Portugal n’a pas réussi à trouver la faille, malgré les percées régulières de Rafael Leao.

Le signe des loups gris en plein match de l’Euro, l’UEFA va-t-elle sanctionner ?

« Non au racisme ». C’est le slogan prôné par la plus haute instance européenne de football depuis des années. Mardi soir, lors du dernier huitième de finale de l’Euro 2024, le défenseur turc Demiral a célébré son but par le signe des loups gris, un mouvement terroriste interdit en France.

Le majeur et l’annulaire touchent le pouce, l’index et le petit doigt pointent vers le haut comme des oreilles de loup. Le signe des loups gris, ou mouvement Ülkücü, un groupe nationaliste qui appelle à la violence et à la haine. Notamment envers les populations kurdes et arméniennes. Un geste qui n’a rien à faire sur un terrain de football. Encore moins lors d’un huitième de finale de l’Euro.

Merih Demiral a gâché la fête turque, une splendide victoire face à l’Autriche (2-1) au terme d’un match passionnant.

L’UEFA doit rapidement prendre des sanctions contre le joueur, alors que le fléau de l’extrême droite prend de l’ampleur un peu partout. Les loups gris sont un groupe considéré comme raciste et d’extrême droite. Tout ce dont ne veut pas l’instance européenne du football. Les loups gris ont même pour ambition de créer un empire qui regrouperait « tous les peuples turcs ».

Sur les réseaux sociaux, le joueur subit les foudres de bon nombre de compatriotes et autres supporters de football du monde entier.

En France, l’organisation est interdite depuis 2020, suite à des faits de violence, d’appel au meurtre, de racisme et de xénophobie. En Autriche, il est interdit de faire ce signe également. Mais il est bien autorisé en Allemagne. Tout du moins, rien ne l’interdit. Pas de délit pour Merih Demiral. L’UEFA condamne pourtant régulièrement les provocations politiques lors des matchs de football, des gestes aussi inappropriés que dangereux, attisant la haine entre les peuples. Tout le contraire du football.

Sur X, le défenseur turc a publié la photo de sa célébration. En conférence de presse, il se défend moins bien que sur le terrain : « La façon dont j’ai célébré a quelque chose à voir avec mon identité turque. » Comprenez, identité nationaliste et violente ?

« J’ai vu des gens dans le stade qui ont aussi fait ce geste. » Il a dû déjà voir aussi des doigts d’honneur dans les stades sans pour autant en faire une célébration… « Nous sommes tous turcs, je suis très fier d’être turc, et c’est le sens de ce geste. » Malheureusement, non, ce n’est pas le sens de ce geste.

En attendant une logique suspension de la part de l’UEFA, la Turquie jouera samedi en quart de finale contre les Pays-Bas à 21 heures.

« Faites pas chier… » : Griezmann coupé au montage, après la victoire étriquée face à la Belgique (1-0)

Un match étouffant. Un suspense à son comble. Les supporters pensaient même que ce 8e de finale de l’Euro entre la France et la Belgique allait nous emmener jusqu’au bout de la nuit, aux tirs au but. Mais Randal Kolo Muani est entré, plein d’envie, son tir croisé a été dévié… et voilà les Bleus en quarts de finale.

À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire… Les Bleus sont qualifiés. Non s’en nous avoir fait piquer du nez. Au terme d’un match sans spectacle, sans rythme et sans grosse occasion de but, l’équipe de France a une nouvelle fois envoyée ses cousins belges à la maison.

Alors forcément, après la rencontre, l’heure est au soulagement. Les Bleus sont en quarts de finale et joueront vendredi un gros morceau : le Portugal ! À moins que la Slovénie ne créé l’exploit ce soir…

Interrogé par un journaliste, Antoine Griezmann l’a mauvaise que l’on puisse critiquer les Bleus. Le joueur clé de l’Atlético de Madrid a dû s’adapter, lui qui n’avait plus jouer ailier droit depuis des années. Une position qui ne lui convient guère. Lui, si brillant habituellement, en arrive à déjouer dans cet Euro.

« C’était encore un nouveau système pour nous, il faut s’habituer. Mon positionnement sur le côté ? Je l’ai appris ce matin. Je suis au service du coach et de l’équipe, on s’adapte. Un sacrifice ? Non, ça va être mal repris. Le coach m’a dit de jouer ici, je joue ici. Peu importe où je joue, je vais me donner à fond. Il sait où j’aime jouer, mais je vais toujours tout donner pour l’équipe, pour ce coach. Il a confiance en moi et j’essaye de lui redonner. »

Mais c’est la petite phrase suivante qui va bien sûr faire couler le plus d’encre (expression d’un autre temps). Ou générer le plus de réactions sur les réseaux sociaux.

Alors que le journaliste de BeIn Sports l’interroge, « petit score mais qualification pour les quarts », Grizou répond du tac-au-tac, « faites pas chier avec un petit score ou quoi, on est en quarts ». C’est le principal, en effet. La petite phrase a été coupée au montage avant de mettre en ligne le replay de l’interview d’après-match…

Grosse polémique après la qualification de l’Allemagne en quarts de finale de l’Euro

Malgré les intempéries, malgré de solides Danois, l’Allemagne se sort du piège des huitièmes de finale et verra les quarts. Une victoire 2-0 face au Danemark mais une victoire pas si nette que cela… Explications.

L’Allemagne attend l’Espagne de pied ferme en quarts de finale de l’Euro. À moins que la Géorgie ne crée une immense surprise. L’affiche serait belle. Mais avant cela, la Mannschaft a dû batailler ferme pour éliminer les Danois de Kasper Schmeichel.

Dans une rencontre interrompue par de violents orages, les 22 acteurs ont eu toutes les peines du monde à ouvrir le score. Et comme souvent dans le football, c’est juste après qu’une occasion nette vous soit refusée que vous encaissez un but.

Le Danemark enrage. Au retour des vestiaires, alors que l’orage traîne encore dans les parages, les Danois dominent, poussent fort. L’ancien lyonnais Andersen pense même ouvrir le score après un cafouillage en pleine surface. La VAR annule sa réalisation pour un hors-jeu au millimètre, une règle aberrante qu’il va falloir revoir très vite, tant elle va à l’encontre de l’esprit du football. Un but refusé qui fera énormément parler.

Car dans les secondes qui suivent. L’Allemagne reprend le jeu à son compte. Sur le côté droit de la surface, Andersen, encore lui, est coupable de ne pas ranger sa main droite derrière son dos. Le centre allemand vient effleurer son bras. La VAR indique à l’arbitre le point de penalty : 1-0, Kaï Havertz (53e). Le Danemark enrage puis perd le fil du match.

Si on récapitule : un but du Danemark refusé pour 3 centimètres, alors que le départ du ballon est en fait impossible à juger à la VAR avec autant de précision. Le penalty pour l’Allemagne pour une main clairement involontaire et non préjudiciable pour la suite de l’action. Et enfin, si on regarde bien, sur le penalty de Kai Havertz, il coupe sa course d’élan et marque. Ce qui aurait pu être sanctionné.

À la 68e minute, un des meilleurs joueurs du tournoi, Jamal Musiala, met fin à tout suspense (2-0). Pour son Euro, à domicile, l’Allemagne voit les Dieux du football oeuvrer en sa faveur… Place à la suite.