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L’OM annonce (enfin) un « accord de principe » avec l’Italien De Zerbi

C’en était devenu un mélodrame. Rocambolesques semaines de recrutement d’un entraîneur à l’Olympique de Marseille. Dernier club sans coach, l’OM semble avoir enfin finalisé l’arrivée du très respecté italien Roberto De Zerbi.

Cela semblait encore tout à fait inaccessible il y a quelques semaines. Et pourtant, l’OM semble l’avoir fait. Un « accord de principe », ce n’est pas une signature définitive, mais cela en prend le chemin. Curieusement, le club phocéen a communiqué lundi soir, tard, vers 22h50, concernant l’arrivée du technicien de Brighton. Il s’agissait sûrement de rassurer au plus vite leurs nombreux supporters.

« L’Olympique de Marseille annonce avoir trouvé un accord de principe avec Roberto De Zerbi. Le club travaille actuellement avec l’ensemble des parties prenantes pour formaliser l’arrivée de l’entraineur italien, ainsi que celle de son staff, sur le banc de l’OM et préparer sa venue à Marseille lors des prochains jours », annonce ce communiqué en quelques lignes.

Cela fait maintenant plus de 4 mois, et l’arrivée de l’intérimaire Jean-Louis Gasset, que la direction olympienne sait qu’elle doit convaincre un entraîneur cet été. Sans jouer de coupe d’Europe, avec un effectif bancal et des ressources financières limitées (déficit structurel au club, droits TV non finalisés, effectif peu attractif), l’OM partait de loin. Au point d’être le dernier club sans entraîneur…

Alors quand des noms du niveau de Paulo Fonseca (Lille) ou mieux, Sergio Conceicao (Porto), ont fuité ces dernières semaines, il fallait seulement y voir des prises de contacts, rien d’autre. Le premier ayant très vite plié bagages vers Milan malgré les certitudes contraires de certains. Le second ayant des prétentions sportives et financières bien trop élevées pour l’OM actuel.

Dans ce contexte si particulier, pour ne pas dire unique, attirer Roberto De Zerbi relève du miracle. Le conseiller sportif Mehdi Benatia et le président Pablo Longoria auraient donc eu les bons arguments ? Roberto De Zerbi fait partie de cette caste d’entraîneurs très respectés. Avec des idées de jeu précises et de fortes ambitions. D’après la presse anglaise, pour venir à l’OM, il aurait éconduit Manchester United ! Comment croire à cela ? Le mythique club anglais lui proposait 10M d’euros de salaire par an quand l’OM n’arriverait qu’à 60% de ce ce montant. Ce qui est déjà énorme pour Marseille. Coacher en Premier League ou coacher en Ligue 1 ? Réponse évidente. Alors oui, l’Orange Vélodrome reste certainement le stade le plus attractif d’Europe, mais quand même…

Attention, avec l’OM, il faut s’attendre à tout. Le club a communiqué sur un « accord de principe », ce qui signifie « accord par lequel deux parties ou plus fixent certains éléments seulement d’un contrat futur ». On espère tous lire prochainement l’officialisation de cet accord. Pas d’entourloupe ! Les coulisses du football, on connaît.

Initialement prévue le lundi 1er juillet, la reprise de l’entraînement serait d’ores et déjà repoussée de quelques jours, d’après L’Equipe. Le championnat de Ligue 1 ne reprend que le week-end du 17 août, aucun stress. Sauf concernant les droits TV, toujours pas finalisés…

Vente de l’AS Monaco : Luis Campos visé ? Le point sur tout le processus

C’est devenu un feuilleton depuis la fin du mois de janvier et la venue d’un prince saoudien en Principauté pour participer à un match caritatif. L’AS Monaco est à vendre. Plusieurs dossiers ont été déposés sur le bureau du Prince Albert II. Dont l’un d’entre eux, d’après L’Equipe, ferait de l’actuel conseiller sportif du PSG, Luis Campos, le futur président du club.

Il est venu pour la bonne cause, la lutte contre le SIDA. Il est reparti en homme providentiel du rachat de l’AS Monaco. Le lundi 22 janvier 2024, le Prince Abdullah bin Saad bin Abdulazziz al Saud fait partie des invités de prestige présents pour l’événement Fight Aids de la Principauté de Monaco. Après avoir chaussé les crampons, il s’est livré au micro de Raphaël Domenach pour le Media Carré.

« Il y a une rumeur à Marseille, ils rêvent de la venue de l’Arabie Saoudite… », interroge le journaliste. « Je pense que c’est bien d’investir en France, à Marseille ou Monaco… Ce sont des équipes importantes. Peut-être que dans un second temps, l’Arabie Saoudite investira dans une bonne équipe. Ils pourront devenir champions et forts », répond alors le prince saoudien.

L’information fait son petit effet, reprise par tous les sites sportifs d’information, toutes les pages communautaires. D’autant que quelques jours plus tard, le Prince Albert confirme à l’ancien joueur rouge et blanc, Jérôme Rothen, désormais animateur de « Rothen s’enflamme » sur RMC, que le club est bien à vendre. Le milliardaire Dimitry Rybolovlev, arrivé fin 2011, souhaite s’en séparer. Mais le deal est très particulier. Le Russe possède 66% des parts, la Principauté, le reste.

Pour faire simple, tout ne peut se régler qu’en parfait accord avec le Prince Albert II. Mieux que ça, quand vous achetez l’AS Monaco, vous avez une sorte de gentleman agreement : vous développez l’ASM, vous faites prospérer le club, vous remettez au pot pour équilibrer les comptes de ce club difficilement rentable, et en échange, vous bénéficiez des avantages du Rocher. Deal ?

Après 13 ans de succès sportifs (un titre de champion de France au nez et à la barbe du PSG), d’équipes composées de magnifiques stars du football (Falcao, James Rodriguez, Mbappé, etc.), Dimitry Rybolovlev écoute donc les offres. De trois, posées sur la table du Prince, il y a quelques semaines, il y en aurait désormais un peu plus. D’après L’Equipe, sept investisseurs ont eu accès aux données privées du club. Pour combien d’offres de rachat ?

Le quotidien sportif nous informe ce matin que l’un de ces projets est saoudien (on le savait déjà) et que Luis Campos aurait donné son accord pour devenir le président du club. L’actuel conseiller sportif du PSG reviendrait donc là où il s’est fait un nom, faisant éclore notamment Kylian Mbappé.

Qu’en est-il réellement ? Une officialisation de rachat de l’AS Monaco est-elle imminente ? Difficile à estimer. Mais courant mai, le Prince Albert II n’avait encore ouvert aucun dossier de rachat du club. Les candidatures s’empilaient petit à petit sur son bureau. Jusqu’à atteindre actuellement le chiffre de sept.

Ainsi, les dernières informations au sujet de cette vente de club laissent entendre que Dimitry Rybolovlev ne se montrerait absolument pas pressé de passer la main. Avec la qualification en Ligue des Champions, une rayonnante saison s’annonce. De quoi profiter encore quelques mois des plaisirs du Rocher, en tant que patron du club.

Droits TV Ligue 1 : Droit dans le mur ? Les détails de la chaîne L1 de la LFP

Le football français coule-t-il ? Alors que le calendrier de la Ligue 1 vient d’être dévoilé, reprise le 17 août, aucun diffuseur n’a obtenu les droits TV. La Ligue de Football Professionnel (LFP) a détaillé aujourd’hui son plan de secours. Alarmant.

Le président du FC Nantes, Valdemar Kita, ne comprend pas. « Comment on va faire au niveau de la trésorerie ? Les abonnement vont venir petit à petit, il n’y aura pas 2 millions d’un coup, comment on va faire ? » Vincent Labrune, le président de la LFP, ne sait quoi dire : « Je n’ai pas de réponse précise à vous faire. On verra d’ici la fin du mois. »

On verra. C’est la réponse que l’on entend dans les couloirs de la Ligue depuis environ un an. La décision concernant le prochain diffuseur de la Ligue 1 en France est sans cesse repoussée. Jusqu’à en arriver à cette fin juin, la fin de l’entonnoir. Une L1 prise en étau.

La première journée de L1 se tiendra le week-end du 17 août, avec un choc Rennes-Olympique lyonnais. Les matchs auront bien lieu, mais sur quelle(s) chaîne(s) ? Tour à tour, DAZN (« Dazone »), Canal+ et BeIn Sports ont été sondés. Sans succès. Des négociations de gré à gré infructueuses, démarrées sur des bases élevés (800M€). Personne ne souhaite payer plus de 500M d’euros pour un tel spectacle. Avec un PSG qui caracole en tête et qui écrase tout depuis plus de 10 ans.

Alors, en attendant une meilleure solution, la LFP, réunie en Conseil d’administration, a décidé de détailler aujourd’hui « son Plan B ». Rien que le nom, ça ne sent pas bon. Ce plan, c’est une chaîne 100% Ligue 1, produite par la Ligue. Et distribuée par sept diffuseurs : « Free, Orange, Bouygues, Amazon Prime Video, SFR, Molotov et Google TV ». Sans exclusivité. Et sans Canal+, donc. L’habituel sauveur des droits TV du football français.

Le fiasco de Mediapro (Téléfoot la chaîne) est passé par-là. Pour faire simple, Vincent Labrune et Maxime Saada (patron de Canal+) n’ont pas fait cause commune, Maxime Saada se sentant trahi lorsque la LFP a revendu/bradé les droits de Mediapro à Amazon Prime Vidéo…

Alors à quoi ressemble le deal posé actuellement sur la table ? Un abonnement à 30 euros par mois (TTC), disponible à peu près partout. Pour voir la Ligue 1. Oui, c’est énorme. Il était possible de la regarder pour bien moins cher la saison dernière. Bonne remarque. Drôle d’inflation. D’autant que le départ de l’immense star Kylian Mbappé au Real Madrid justifierait plutôt une baisse du prix de l’abonnement…

Avec un tel tarif, comment penser que les fans de football vont affluer ? Les estimations de la LFP sont surprenantes, pour ne pas dire plus : « De plus de 2 millions d’abonnés en année 1 à 3,37 millions en 2028-29 », détaille Sacha Nokovitch, le journaliste spécialiste médias du journal L’Equipe.

Alors qu’Amazon Prime Video (dernier détenteur des droits en date, avec BeIn, qui avait rétrocédé ses 2 matchs à Canal+) ne communiquait même pas ses audiences, ni son nombre d’abonnés football, comment espérer 2 millions d’abonnés la première saison ? Sans star du foot dans notre championnat, on le rappelle. C’est ubuesque et dangereux de faire de telles projections et de vouloir imposer cela à des présidents de clubs stupéfaits. Ou tout du moins dubitatifs.

Des droits TV dépendent les budgets des clubs professionnels. Parfois, comme à Montpellier, les sommes perçues via les droits TV représentent 60% du budget total du club ! Alors imaginez une baisse de 20-30-40% de ceux-ci à partir du mois d’août… Le Titanic. Une catastrophe pour bon nombre d’entreprises. Voire même la clé sous la porte, à terme. Avec des milliers d’emplois perdus.

Le football français court-il à sa perte si personne ne raisonne Canal+ ? Ici, chez Entrevue, on n’ose y croire. Déjà parce que la LFP est sous délégation de service public. Et sous une sorte de tutelle de la FFF (Fédération française de football). Comprenez, l’Etat n’a aucun intérêt à laisser le football français couler. Emmanuel Macron a multiplié les rendez-vous et discussions dans ce sens. Egalement parce que plusieurs grands clubs amorcent leur renouveau pour concurrencer le PSG dans un avenir proche.

Si l’AS Monaco prend le chemin d’une cession à court ou moyen terme, les derniers éléments financiers et juridiques autour de l’Olympique de Marseille montrent aussi qu’une officialisation de cession devrait finir par arriver. Enfin. Et malgré les (obligatoires) démentis de la direction. Avec un richissime consortium d’entreprises mené par l’Arabie Saoudite à sa tête, information confirmée directement au Royaume, Marseille pourrait retrouver bien vite les sommets. Et la Ligue 1 retrouver du grand spectacle. En attendant, on s’ennuie ferme. Et on a très peur pour l’avenir du football français.

Après l’Accor Arena, Redouane Bougheraba fonce vers l’Orange Vélodrome

Interview – Des surprises en pagaille, notamment la présence sur scène du combattant Cédric Doumbé. Redouane Bougheraba esr l’humoriste numéro 1 en France actuellement. Il vient de remplir mercredi et jeudi l’Accor Arena, avec un spectacle rebaptisé « On m’appelle Bercy ».

Plus de 1,4 millions d’abonnés sur Instagram, des vidéos qui totalisent plusieurs millions de vues, des salles pleines… Un engouement rare pour un artiste français. Pour Entrevue, le Marseillais revendiqué se livre, quelques minutes après être sorti de scène. À retrouver en intégralité dans le nouveau numéro d’Entrevue, actuellement en vente.

Thibaud Vézirian : Redouane, tu seras le samedi 22 juin au milieu de l’Orange Vélodrome, pour une représentation unique de ton spectacle. Un rêve de gosse ?

Redouane Bougheraba : C’est exceptionnel ! À Marseille, ma ville, réunir tous ces gens… J’ai fait une réunion aujourd’hui avec la production, on a 27 000 billets vendus. On devrait être à plus de 30 000 quand le magazine va sortir. Et on table sur 40 à 50 000 spectateurs. Je pensais pouvoir faire venir tous ces gens en deux ou trois ans de spectacle mais pas en un soir.

Beaucoup t’ont déjà vu en tournée, sachant qu’avant l’Orange Vélodrome, tu auras déjà rempli l’Accor Arena (Paris) deux fois et la LDLC Arena (Lyon). Marseille sera un show unique ?

Plus de 350 000 spectateurs sont déjà venus sur la tournée. Donc oui, à Marseille, ce sera un nouveau spectacle. Il va y avoir des guests (NDLR : des invités), ça va être un événement unique et historique. Pour faire un stade, tenir les gens, il faut vraiment réaliser un spectacle visuel. Avec beaucoup d’émotions. Il y aura toute ma famille et aussi toute la famille artistique. On va faire un truc de malade ! De grande envergure. À la maison, avec des invités marseillais, voire internationaux. Je ne peux pas en dire plus mais il va y avoir de la musique aussi. On va essayer de choquer les gens ! Coachella, tu connais ? Mais à Marseille !

Thibaud Vézirian : Tu as pris une ampleur énorme sur les réseaux sociaux et dans l’univers médiatique. Sur scène, ça paraît très sportif. Tu as une préparation spécifique ? Tu as embauché un staff ? Préparateur physique, mental ? Comme un footballeur…

Redouane Bougheraba : Je reviens d’Inde, pour le tournage d’un film. J’allais tous les jours à la salle de sport. Je fais attention à la nutrition. J’ai perdu 8 kilos ! J’essaie d’arriver fit pour cet événement, comme un grand match. Je me prépare comme une finale de la Champions League ou un match de la Coupe du Monde. Je te jure, je me dis qu’il faut que je sois au top physiquement et psychologiquement. Mais ça va, j’ai plein de potes coachs, je connais plein d’anciens pros, plein de gars qui me suivent et m’envoient de la force, des conseils. L’Orange Vélodrome, c’est un gros événement, on ne va pas se rater. Tu ne peux pas arriver en surpoids. C’est une finale.

Une finale, ça se gagne…

Il faut qu’on mette l’impact physique. Après, je sais que les blagues seront là, le spectacle va être rôdé, il va être exceptionnel. Mais on ne laisse rien au hasard. On ne laisse rien passer. Je dois arriver physiquement au top.

Interview à retrouver en intégralité dans le nouveau numéro d’Entrevue, actuellement en vente.

INTERVIEW – Malgré la mauvaise saison de l’OM, Redouane Bougheraba aura sa « finale » au stade Vélodrome

Ça passe ou ça clash. Avec Redouane Bougheraba, il faut suivre le rythme. Un rythme d’humoriste actuellement numéro 1 en France. Plus de 1,4 millions d’abonnés sur Instagram, des vidéos qui totalisent plusieurs millions de vues, des salles pleines… Un engouement rare pour un artiste français. Pour Entrevue, le Marseillais revendiqué se livre, quelques minutes après être sorti de scène. À retrouver en intégralité dans le nouveau numéro d’Entrevue, actuellement en vente.

Thibaud Vézirian : Redouane, tu seras le samedi 22 juin au milieu de l’Orange Vélodrome, pour une représentation unique de ton spectacle. Un rêve de gosse ?

Redouane Bougheraba : C’est exceptionnel ! À Marseille, ma ville, réunir tous ces gens… J’ai fait une réunion aujourd’hui avec la production, on a 27 000 billets vendus. On devrait être à plus de 30 000 quand le magazine va sortir. Et on table sur 40 à 50 000 spectateurs. Je pensais pouvoir faire venir tous ces gens en deux ou trois ans de spectacle mais pas en un soir.

Beaucoup t’ont déjà vu en tournée, sachant qu’avant l’Orange Vélodrome, tu auras déjà rempli l’Accor Arena (Paris) deux fois et la LDLC Arena (Lyon). Marseille sera un show unique ?

Plus de 350 000 spectateurs sont déjà venus sur la tournée. Donc oui, à Marseille, ce sera un nouveau spectacle. Il va y avoir des guests (NDLR : des invités), ça va être un événement unique et historique. Pour faire un stade, tenir les gens, il faut vraiment réaliser un spectacle visuel. Avec beaucoup d’émotions. Il y aura toute ma famille et aussi toute la famille artistique. On va faire un truc de malade ! De grande envergure. À la maison, avec des invités marseillais, voire internationaux. Je ne peux pas en dire plus mais il va y avoir de la musique aussi. On va essayer de choquer les gens ! Coachella, tu connais ? Mais à Marseille !

Thibaud Vézirian : Tu as pris une ampleur énorme sur les réseaux sociaux et dans l’univers médiatique. Sur scène, ça paraît très sportif. Tu as une préparation spécifique ? Tu as embauché un staff ? Préparateur physique, mental ? Comme un footballeur…

Redouane Bougheraba : Je reviens d’Inde, pour le tournage d’un film. J’allais tous les jours à la salle de sport. Je fais attention à la nutrition. J’ai perdu 8 kilos ! J’essaie d’arriver fit pour cet événement, comme un grand match. Je me prépare comme une finale de la Champions League ou un match de la Coupe du Monde. Je te jure, je me dis qu’il faut que je sois au top physiquement et psychologiquement. Mais ça va, j’ai plein de potes coachs, je connais plein d’anciens pros, plein de gars qui me suivent et m’envoient de la force, des conseils. L’Orange Vélodrome, c’est un gros événement, on ne va pas se rater. Tu ne peux pas arriver en surpoids. C’est une finale.

Une finale, ça se gagne…

Il faut qu’on mette l’impact physique. Après, je sais que les blagues seront là, le spectacle va être rôdé, il va être exceptionnel. Mais on ne laisse rien au hasard. On ne laisse rien passer. Je dois arriver physiquement au top.

Interview à retrouver en intégralité dans le nouveau numéro d’Entrevue, actuellement en vente.

Zinedine Zidane, enfin le retour ?

Il n’a plus coaché depuis mai 2021. Une éternité. Zinedine Zidane est-il proche de retrouver un banc de touche ? Interviewé par Le Media Carré, Zizou s’est confié longuement au micro de Raphaël Domenach, dans le cadre du salon Universe Football à Aix-en-Provence.

L’ancien coach du Real Madrid n’a évité aucun sujet lors de cette vidéo de 18 minutes : son rapport avec l’OM, son amour de Marseille, son avenir. Après avoir apporté la Ligue des Champions sur la pelouse lors de la finale de la Ligue des Champions remportée samedi par le Real Madrid (2-0) face au Borussia Dortmund, Zinedine Zidane a surtout parlé du seul club français à avoir déjà remporté celle-ci, l’Olympique de Marseille.

« À Marseille, aux alentours, on aime le sport. Il y a beaucoup d’athlètes qui sont sortis de cette région. C’est pourquoi on aimerait voir plus de Marseillais à l’OM, sortir des quartiers, parce qu’il y a un vivier incroyable ». 

Si Zinedine Zidane n’a jamais joué pour l’OM, des informations insistantes évoquent sa potentielle arrivée pour redresser le club. « Ça me manque de pas avoir joué à l’OM mais c’est comme ça. Je ne l’ai pas fait mais Marseille, moi, le club il est toujours dans mon cœur. De mes 11 à 14 ans, j’étais au stade Vélodrome. J’allais au virage nord, j’étais sous le panneau d’affichage. Un vrai ! Ça, de toute façon, personne ne va me l’enlever. »

Si son nom a souvent été évoqué pour prendre la succession de Didier Deschamps, le poste de sélectionneur des Bleus ne lui semble pas offert pour tout de suite. Didier Deschamps ayant encore un contrat longue durée. Envoyé tantôt au Bayern Munich, à Manchester United ou ailleurs -des rumeurs farfelues-, Zinedine Zidane a promis de revenir sur un banc. Même si pour l’instant il avoue savoir parfaitement occuper ses journées : padel, vie de famille, événements caritatifs.

« Bien sûr qu’entraîneur ça me manque, mais je suis occupé. Le plus important pour moi c’est d’être occupé, faire des choses. D’être actif quelque part. Et je le suis ! »

Si l’on pouvait penser que l’ancien numéro 10 de la Juventus avait délaissé le métier d’entraîneur, c’est faux. Pas de retraite prématurée : « Je suis toujours entraîneur. Oui le quotidien me manque quelques fois. Mais il faut savoir que le quotidien d’entraîneur c’est chaud. Il faut beaucoup d’énergie. Donc là j’ai pris une pause. C’est une grande pause. Mais c’est pas grave. Un moment donné, on verra ce qui va se passer et s’il faut remettre le couvert, on le fera. Mais ça me manque de temps en temps ».

Zinedine Zidane fou amoureux !

L’image a marqué les esprits. Zinedine Zidane, à Wembley, samedi soir, pour déposer la Ligue des Champions sur son socle, avant la remise du trophée aux champions madrilènes. Puis une longue étreinte avec Carlo Ancelotti, le successeur de Zizou sur le banc du Real.

Zinedine Zidane ne laisse personne indifférent. Même quand les stars de la finale de la Ligue des Champions sont sur le terrain, c’est lui qui attire l’attention. Au moment de la remise de leur 15e Ligue des Champions, Zizou était là, tout sourire, pour le Real Madrid.

Si Carlo Ancelotti vient alors de remporter sa 5e Ligue des Champions, ce qui le fait certainement devenir l’entraîneur numéro 1 de l’histoire du football, l’avenir de Zinedine Zidane suscite toujours autant de spéculations.

Lui qui déclare régulièrement n’envisager que l’Equipe de France, la Juventus Turin, le Real Madrid ou l’Olympique de Marseille n’a plus trop de solutions pour retrouver les terrains. Il n’y a qu’un strapontin de libre parmi ses équipes de coeur.

Alors quand sur Canal+ Sport Afrique, il déclare ce week-end que « moi, Marseille, quand j’étais petit, je venais au stade. De 11 ans à 14 ans, je venais au stade avec mes copains, au Virage Nord, sous le panneau d’affichage. J’ai vu mes idoles jouer : Enzo Francescoli, Karl-Heinz Förster, tous ces joueurs-là de fou qui sont passés à Marseille. J’étais supporters de Marseille, et je suis toujours supporter de Marseille », forcément les supporters s’affolent.

Présent dans son antre du Z5 de Aix-en-Provence pour parler des métiers du football dans le cadre du salon Universe Football, il a aussi répondu aux questions de BFM TV.

Qui a dit « Marseille n’est plus vraiment une ville française ? »

C’est la polémique du jour. Pas besoin de laisser du suspense, invité de la matinale de BFM TV, c’est Éric Zemmour qui accapare l’attention. Interrogé au sujet du trafic de drogue qui gangrène la France, l’homme politique a fait vivement réagir.

« Vous savez qu’en France, aujourd’hui, il y a le double de points de deal que de McDonald’s ? » Poursuivant : « Et pourquoi il y en a partout ? Parce que Emmanuel Macron a répandu l’immigration partout en France. » Certains commentaires publiés sous l’extrait vidéo sur X plaisantent de cette comparaison : « J’ai toujours pensé qu’il y avait trop de fast food en France »…

Corrélation entre trafic de drogue et immigration, un lien évident selon Eric Zemmour. Un vaste sujet qui aurait mérité un peu plus d’explications, notamment d’évoquer l’impact de la pauvreté. De même, la question de la légalisation du cannabis aurait pu lui être à nouveau posée afin de régler ou non le problème du trafic de drogue.

« Pourquoi Marseille est le coeur de tout ça ? Parce que Marseille n’est plus vraiment une ville française. C’est encore sur le sol français mais la population ne vit plus là-bas selon les canons français. »

Forcément, sur les réseaux sociaux, les commentaires outrés pleuvent : « Vous ne connaissez rien au sujet », « vous faites des liens là sortis de nulle part » ou encore « rien à voir. C’est le résultat de 50 ans de prohibition. Il n’y a plus de points de deal au Canada ».