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Laure Boulleau en burn-out : les confidences

Un témoignage saisissant. Mettre des mots sur des maux, ce n’est parfois pas chose facile. C’est ce qu’a choisi de faire Laure Boulleau, l’ex-joueuse de football au micro de Clique sur Canal+. La consultante C+ s’est confiée comme jamais, devant Mouloud Achour.

C’est un des maux de notre société : le burn-out, la dépression. Laure Boulleau en a été victime. Toujours habituée à vivre à cent à l’heure, elle a été obligée de lever le pied. Télé, réseaux sociaux, sport, vie sociale active… L’ex-joueuse du PSG disait oui à tout.

« Il y a deux ans et demi, trois ans, je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je n’arrivais plus à me concentrer, j’avais des trous de mémoire, j’ai commencé à paniquer », confie-t-elle. « J’ai fait des émissions dans lesquelles j’avais l’impression d’être en pilotage automatique, j’étais là sans être là ». Comme un trouble de dépersonnalisation.

Pire que tout, Laure Boulleau a même été jusqu’à penser que « ses jours étaient comptés ».  La maman d’une petite Clara depuis le 19 février avoue avec le recul que son « cerveau n’était plus comme avant. Des noms de joueurs, j’avais du mal à m’en souvenir, même des connus. Les lendemains d’émissions, j’étais épuisée ».

Une sorte de burn-out. Un mal dont elle ne connaissait ni les symptômes, ni comment l’éradiquer : « En voulant tout bien faire, sans savoir dire non, j’ai failli me brûler la tête ».

La consultante de Canal+ a alors choisi le check-up complet. Là voilà en consultation chez de nombreux spécialistes : « J’ai fait tous les examens de la tête en long, en large et en travers. J’avais des symptômes de ouf et il n’y avait rien. Je devenais timbrée. Et j’ai donc consulté un neurologue que j’avais déjà consulté pour les traumas crâniens et qui m’a tout de suite dit ce qui n’allait pas ».”

Désormais mère de famille, la jeune femme voit le monde autrement : « Ma vie a pris un autre sens ».

Loi sur la fin de vie – Charles Biétry soulagé

Emmanuel Macron l’a annoncé avec conviction dans les colonnes de Libération et de La Croix, le Parlement va examiner une loi pour « aider à mourir » sous « conditions strictes ».

Un soulagement pour beaucoup de Français obligés d’anticiper leur fin de vie. Ce texte devrait donner accès à une « aide à mourir » pour les malades dont le diagnostic vital est engagé à « court ou moyen terme ». Un vaste sujet de société qui devrait accueillir un grand débat national.

Sur X, l’ancien patron des sports de Canal+, France Télévision ou Bein Sports, Charles Bietry, atteint de la maladie de Charcot, n’a pas caché sa satisfaction. Lui qui s’est ouvert sur sa maladie il y a un an dans le journal L’Equipe, dans une interview pleine d’émotions, a rappelé sa situation actuelle : « J’ai réussi à bien vivre, je n’ai pas envie de mal mourir. La maladie de Charcot m’a déjà privé de l’usage des jambes et de la parole. Bientôt ce sera la respiration accompagnée de souffrances pour moi et les miens. Cette loi, un premier pas, peut nous offrir liberté et dignité. Merci ».

Charles Bietry a déjà expliqué avoir planifié sa fin de vie en Suisse pour bénéficier du « suicide assisté ». Il racontait alors avoir « tout organisé avec [sa] femme et [ses] enfants ».

La triste situation de l’ancien grand reporter de l’AFP a permis de mettre en lumière celle de milliers d’autres français. La sclérose latérale amyotrophique (SLA), maladie encore incurable, appelée aussi maladie de Charcot, est une pathologie neurodégénérative paralysant progressivement les muscles, empêchant peu à peu de marcher, se nourrir, parler ou respirer sans aide. Et ce, alors que le cerveau fonctionne parfaitement.

La France compte actuellement de 5 000 à 7 000 personnes atteintes de cette maladie.