Si le classico OM-PSG n’a pas vraiment eu de saveur (0-3), deux jeunes hommes ont fait parler d’eux pour une bonne raison. Partis de Paris quelques jours avant le match de football, sommet de la Ligue 1, ils sont arrivés le dimanche aprè 800 kilomètres de marche.
À l’origine, c’était un défi pour récolter des dons pour la lutte contre le cancer. Mais ils ne comptent pas s’arrêter là.
Romain et Melvin, invités de l’émission Le Dèj Foot, animée par Thibaud Vézirian en direct sur Twitch, X et TikTok, ont raconté en détails leur périple audacieux.
Si physiquement, ils expliquent que « ça a été« , avec environ un marathon en marchant chaque jour (« 40 à 50 km« ), ce sont les rencontres réalisées sur la route qui les ont marquées.
En effet, ils étaient partis sans eau, ni de quoi manger. Ils ne savaient pas non plus où ils allaient dormir. Il a donc fallu un engouement massif de tous ceux qui ont suivi leurs péripéties sur leurs réseaux sociaux pour les faire voyager plus sereinement.
Ainsi, Romain, supporter de l’OM, dévoile dans Le Dèj Foot, que les deux hommes sont ravis des 3000 euros récoltés pour la lutte contre le cancer, mais que ce n’est pas assez. Il annonce donc en exclusivité qu’ils repartiront à la recherche de fonds avant le match retour, au mois de mars.
Cette fois, ils réaliseront un Marseille-Paris, à pied. Attention, un peu plus de dénivelé ! Et ils visent déjà de récolter beaucoup plus d’argent.
Pour découvrir leur intervention en direct dans l’émission :
Une méthode pour enfin accepter la mort ? Les années d’expérience d’hypnose particulière du Docteur Jean-Jacques Charbonier l’ont amené à constater les effets bénéfiques sur l’être humain. Il a accordé deux heures d’interview à Entrevue, sans tabou, ni prétention, sans langue de bois, en toute transparence. Malgré les réticences et critiques de certains…
Il veut faire évoluer certains dogmes scientifiques trop profondément ancrés. Dans ses ateliers, Jean-Jacques Charbonier vous aide à mieux vivre la mort, à accepter le deuil. Cet ancien médecin, anesthésiste, réanimateur vient de sortir son nouveau livre « Les pouvoirs cachés de l’invisible » (Guy Trédaniel Éditeur), un recueil de nombreux témoignages d’expériences de vie après la mort.
Plongée dans un univers imperceptible jusque-là. Pour nous aider à mieux comprendre notre voyage après la mort.
Thibaud Vézirian : Vous avez été anesthésiste et réanimateur pendant plus de 35 ans, avant de vous focaliser sur la vie après la mort… Qu’est-ce qui vous a incité à prendre ce chemin ?
Jean-Jacques Charbonier : J’ai choisi cette profession d’anesthésiste-réanimateur précisément pour étudier les expériences de mort imminente, après un arrêt cardiaque par exemple. Cela bouleverse leur vie. Ils sont clairement apaisés par rapport aux souffrances et aux angoisses de la mort, aux souffrances du deuil. J’ai choisi cette profession parce qu’au départ, je devais être médecin généraliste. Mais au SAMU, j’ai connu une expérience personnelle forte, une révélation… Je ne suis pas arrivé à réanimer un jeune incarcéré dans un véhicule. Et j’ai eu une perception, disons paranormal, d’une forme vivante qui quittait ce corps au moment de la mort. Je me suis alors souvenu de ce livre de Raymond Moody sur les expériences de mort imminente. Il décrivait ces incursions dans l’au-delà. Je l’ai vécu en tant que témoin. Nous sommes incarnés dans un corps et à un moment donné, on sort de ce corps. Une libération. Je suis rentré chez moi et j’ai dit à ma femme : je ne veux plus être médecin généraliste, je veux être médecin anesthésiste-réanimateur.
Cela vous a permis d’être au plus près des gens qui vivent ces expériences de mort imminente ?
En réalité, j’ai été très déçu ! Quand des gens vivaient des arrêts cardiaques, ils ne se confiaient pas du tout à moi, ils ne vivaient rien du tout. C’est en écrivant mon premier roman, en 2001, dans lequel j’évoquais ces expériences, que les gens sont venus vers moi. Depuis plus de 20 ans, je collecte donc leurs témoignages. C’est quand même dommage de devoir vivre un arrêt cardiaque pour en arriver à un tel apaisement devant la mort ! Et si on arrivait à reconstituer cette expérience sous hypnose, ne pourrions-nous pas obtenir les mêmes avantages ? C’est ça l’idée de départ. Avec mes premières séances collectives d’hypnose à Montréal et au Québec en 2014, les gens en sont sortis apaisés par rapport aux souffrances du deuil.
Les plus cartésiens peinent forcément à croire à tout cela…
On peut ne pas y croire mais en tant que médecin, on ne peut nier le côté positif de ces expériences. Au départ, il y avait une dizaine de personnes qui venaient. J’ai constaté que cela faisait du bien aux gens. J’ai donc développé cette technique et suis devenu un professionnel de l’hypnose. Avec le temps, j’ai constaté les faits, via une étude statistique envoyée au journal scientifique The Lancet. De manière très laïque, sans faire de prosélytisme ou quoi que ce soit. Oui, ça fait du bien, comme le sport, comme d’autres choses, cela a un effet concret. J’ai alors arrêté le métier d’anesthésiste-réanimateur, pourtant exercé avec beaucoup de passion pendant 35 ans.
Vous avez d’ailleurs eu des démêlés avec l’Ordre des médecins. Qu’en est-il aujourd’hui ?
J’étais très investi dans ce métier et même été désigné comme président de conférence médicale d’établissement, élu par tous les autres médecins, chirurgiens, etc. J’ai même été reconduit dans tous mes mandats pour les représenter auprès des instances ordinales et sanitaires diverses. J’ai été médecin-pompier en parallèle… J’étais vraiment bien ancré dans le milieu. Je ne suis pas un illuminé. Mais lorsque j’ai fait ces ateliers d’hypnose, c’est là où de graves problèmes sont arrivés.
Vous avez été interdit d’exercer, vos anciens collègues vous prennent pour un fou ?
Quand mes ateliers ont commencé à prendre une importance considérable, j’ai été convoqué auprès du conseil de l’Ordre. Pourtant, des médecins m’adressaient leurs patients pour tenter cette technique. Ils venaient aussi à mes ateliers, ça commençait à faire du bruit… Le conseil de l’Ordre m’a d’abord invité pour une discussion confraternelle à propos de mes activités paramédicales. Ils m’ont déconseillé de faire ça. Puis ils m’ont convoqué et m’ont interdit d’exercer, au prétexte d’une thérapie alternative non reconnue. Je devais absolument faire reconnaître cette activité avant de l’exercer. J’ai déposé un dossier dans ce sens en octobre 2015, présentant la trans-communication hypnotique (TCH). J’attends toujours leur réponse… J’ai donc bien fait de prendre un peu d’avance et de démarrer sans leur aval.
C’est votre forme d’hypnose en particulier qui est pointée du doigt ? Pourtant, l’hypnose est utilisée désormais en anesthésie, dans les hôpitaux, etc.
Tout à fait. Et j’ai moi-même pratiqué l’hypnose en bloc opératoire… Ce qu’ils n’acceptent pas, c’est de penser qu’on peut contacter les morts sous hypnose. C’est ça le problème. À tel point qu’ils m’ont fait faire une expertise psychiatrique !
Et, donc ?
Ça a duré toute une matinée. Je suis normal (il sourit). C’est une expertise psychiatrique. Vous pouvez la refuser. J’ai accepté afin de bien montrer le grotesque de la situation. Je pouvais donc exercer la médecine. Mais on ne m’a pas laissé continuer. Quand on veut contacter l’au-delà, ou notre âme, on est un cas psychiatrique. Il faut donc vérifier la santé mentale des gens. C’est idiot, dans toutes les religions du monde, on dit qu’il y a une vie après la mort, que l’au-delà existe. Donc, les médecins catholiques, ou de toute religion, on leur fait tous une expertise psychiatrique ?
Finis les soucis ?
Ils m’ont mis en garde à vue ! Deux fois. Ils sont venus me chercher. Le brigadier s’est excusé : ‘Docteur, je ne comprends vraiment pas pourquoi on vous en veut autant, je suis un fonctionnaire de l’État et j’ai été missionné pour vous surveiller comme si vous étiez un fichier S. Vos déplacements ont été tracés, votre téléphone a été mis sur écoute pendant trois mois’. Il m’a tout avoué. Le drone dans le jardin, j’avais trouvé ça suspect…
Votre redressement fiscal, très médiatisé, n’avait rien à voir ?
J’ai été très mal conseillé, comme tout le monde pourrait l’être. Mon cabinet comptable n’avait pas l’habitude de ce type de fonctionnement professionnel et ils avaient classé mes revenus issus de l’hypnose en revenus médicaux. D’où la faute. Nous avons ensuite créé une société spécifique, rectifié, cadré tout ça. Et payé l’amende. On est loin du blanchiment d’argent évoqué… L’État a d’ailleurs été débouté.
Tout cela avait fait tellement de bruit que votre livre s’était retrouvé au top des ventes…
C’était presque une meilleure pub que de faire le tour de tous les plateaux de télé ! Comme disait Séguéla, il n’y a pas de mauvaise publicité, il n’y a que de la publicité. De nos jours, ça suscite encore plus la curiosité des gens.
Revenons à vos ateliers d’hypnose… Comment ça se passe, réellement, pour emmener les gens à la rencontre de l’au-delà ?
On prend 45 personnes, on les met dans un état d’hypnose. Juste avant, il y a une présentation, j’explique un peu la définition de l’hypnose telle que je la conçois, parce que ce n’est pas du tout l’hypnose de Jung, de Freud ou d’Erickson. Pour moi, ce n’est pas dans le cerveau que se situe la conscience, c’est ailleurs. Je leur explique que leur conscience analytique cérébrale (CAC) va être mise au repos et qu’ils vont être en expansion de conscience pour connecter des informations qui ne sont pas dans leur cerveau. Ce qui est troublant. Mais tous les précurseurs de l’histoire du monde ont été attaqués, puis ont été reconnus ensuite pour leurs travaux. Pas de leur vivant ! Je pense que j’aurai le même lot… Je fais ça depuis une petite dizaine d’années et déjà, les résultats sont énormes. Si Dieu me prête vie, j’espère avoir encore une petite décennie de travail. En 20 ans, j’aurais réuni suffisamment de preuves pour dire que ce concept est valable. En médecine, on est tellement ignorant qu’on ne sait même pas comment notre propre cerveau fonctionne. On ne sait pas comment arrivent les maladies. On ne sait pas comment, parfois, elles disparaissent de façon inexpliquée.
Certains pensent que l’expérience de vie après un arrêt cardiaque est une hallucination dû à un dysfonctionnement du cerveau. Pas vous. J’ai interrogé des centaines de personnes qui ont vécu ça et qui nous prouvent que ça ne peut pas être une hallucination. Puisqu’elles sont en mesure de décrire des scènes qui se trouvent non seulement à distance de leur corps physique, mais aussi à très grande distance au moment même où leur cerveau ne fonctionne plus. On sait pourtant que dans les 15 secondes qui suit l’arrêt cardiaque, le cerveau ne fonctionne plus. Avec un électroencéphalogramme plat, impossible de voir, d’entendre, de comprendre, de mémoriser tout ce qui se passe autour de soi et a fortiori, à distance. On est face à quelque chose qui nous dépasse et qui ne peut pas être expliqué par les dogmes que l’on s’est fixé. C’est comme ça que la science évolue, de tout temps, on a modifié les dogmes.
Qu’est-ce qui vous a fait transformer votre atelier de trans-communication hypnotique (TCH) en une programmation cellulaire hypnotique (PCH) ?
Avec plus de 45 000 personnes venues à mes ateliers, j’ai reçu énormément de retours. Dont des d’informations très surprenantes. Notamment des soins énergétiques. Des gens recevaient des informations physiques et guérissaient de certaines pathologies ou de certaines douleurs à la suite de mes ateliers. Par exemple, une femme témoigne avoir ressenti une chaleur au niveau de son cou. Elle avait un problème thyroïdien. Elle s’est sentie guérir. Je lui ai dit de faire attention, de ne pas arrêter ses médicaments et de consulter un médecin. Elle a été voir son médecin, a fait les tests médicaux… Et elle n’avait plus rien. Guérie. C’est du concret, non ? Des exemples comme ça, j’en ai des tas. Je ne sais pas comment ça fonctionne. Idem pour les barreurs de feu ou les magnétiseurs. Ce n’est pas parce qu’on ne comprend pas les choses qu’elles n’existent pas. Mais attention, il faut que cela soit complémentaire de la médecine traditionnelle.
La PCH est plus poussée que la TCH ?
À force d’observer mes ateliers, je me suis dit qu’il fallait en réaliser, non pas sur 45 personnes, mais sur 300-400 réunies dans un même lieu, pendant toute une journée. Afin d’agréger les énergies. C’est ça la programmation cellulaire hypnotique. Les gens sont bien installés, en hypnose profonde, une musique spécifique, dans une salle de cinéma. Ils vont retrouver les blessures de leur âme, des traumatismes vécus, par exemple pendant la vie fœtale. Une jeune femme s’est débarrassée d’une tristesse ancrée en elle, en ayant la vision de sa maman recevant des coups de pieds dans son ventre pendant sa grossesse. Et cela s’était réellement passé. Il y a aussi des visualisations de vie antérieure. Les phobies et angoisses peuvent venir parfois d’un traumatisme vécu dans une vie antérieure. À partir du moment où on a compris d’où cela venait, on est débarrassé de sa phobie ou de son mal-être.
Vous parlez aussi de « mémoires des lieux »…
Je me suis aussi aperçu dans mes premiers ateliers que des gens étaient connectés aux mémoires des lieux. Et on a pu vérifier que ces perceptions étaient exactes. Par exemple, à Saint-Hippolyte, près de Strasbourg, on avait fait une séance dans un hôtel où beaucoup de participants voyaient des enfants ensanglantés, mutilés… en détresse et enfermés. On a appris plus tard qu’à l’endroit précis où on avait fait la séance, il y avait eu par erreur un bombardement des Alliés. Ils pensaient que c’était un repère de nazis. En fait, on avait caché des enfants dans ce lieu pour éviter qu’ils soient pris par les nazis… Un drame.
Vous nous présentez des bienfaits fabuleux… 67% des personnes qui ont participé aux ateliers disent en avoir retiré un bénéfice. Mais il y a aussi des déçus, non ?
Bien sûr. Ce serait trop beau, il n’y a pas 100% de réussite et ce n’est pas satisfait ou remboursé, ils le savent. Parfois la conscience active cérébrale (CAC) est trop présente, les gens analysent trop. Mais c’est une minorité. Des gens connaissent des expériences très étonnantes qui parfois changent leur vie, tout de suite ou dans le futur, via une information qui leur est parvenue ce jour-là. Une femme était venue pour contacter son fils et son mari décédés dans un accident de voiture. Au moment de partager des expériences, elle nous dit sa frustration, sa tristesse de ne pas les avoir vu. Pour elle, rien ne s’est passé. Elle a seulement ressenti ses mains chauffer fortement. Cette femme, on l’a revue trois ans plus tard. Sa première séance a totalement changé sa vie, elle s’était effectivement aperçue de sa capacité à soigner avec ses mains. D’infirmière libérale, elle est devenue magnétiseuse et guérisseuse professionnelle. Grâce à cette seule petite information. Ce n’est pas tellement la quantité d’informations qui compte. C’est ce que vous allez en faire. Il y a des gens qui ont changé leur vie en raison de cette expérience : ils ont arrêté leurs médicaments, guéri de pathologies, supprimé des douleurs, se sont réconciliés avec des proches… Ces preuves remettent non seulement en cause le fonctionnement de l’inconscience, mais aussi le fonctionnement de l’hypnose, puisqu’on pensait que l’hypnose était une réminiscence de souvenirs enfouis dans l’inconscient ou dans la mémoire. Plus il y aura de témoignages, plus cela fera bouger les choses.
Comment continuer à vivre suite à la perte d’un enfant ? C’est le difficile défi auquel fait face tous les jours Luis Enrique, l’entraîneur du PSG.
Dans cette série documentaire qui lui est consacré en Espagne (Movistar), le coach espagnol parle de tout : son adaptation au PSG, le dossier brûlant Kylian Mbappé, ses choix de jeu et aussi sa vie personnelle.
Une vie personnelle compliquée depuis quelques années, la famille a été touchée par un drame terrible. La fille de Luis Enrique, Xana, 9 ans, est décédée d’un cancer des os en 2019, après 5 mois de lutte. L’horreur. L’inimaginable pour des parents. Et pourtant, Luis Enrique fait face. Avec honneur.
L’Espagnol de 54 ans arrive à trouver des mots positifs face à une telle douleur : « Puis-je me considérer chanceux ou malheureux ? Je me considère chanceux, très chanceux. Ma fille Xana est venue vivre avec nous pendant 9 merveilleuses années« .
Des mots qui brisent le coeur de tout être humain qui entend cette histoire, forcément.
Peu importe les polémiques sportives, grand respect pour Luis Enrique.
Il est entré, il a marqué. Et il n’a pas manqué de célébrer. Bradley Barcola, nouvelle star du football français, a inscrit le 4e but des Bleus face à Israël, jeudi soir. De quoi faire une belle dédicace à un enfant gravement malade.
Bradley Barcola, 8 buts en 12 matchs cette saison, a fait les choses bien. Suite à la demande de Mathias, atteint d’une grave maladie, de faire un M, l’attaquant du PSG et de l’équipe de France s’est exécuté, relayant même l’image sur son compte Instagram.
Dans cette vidéo, après l’avoir remercié pour le maillot du Paris-SG, Mathias l’interpelle : « Si tu marques, tu pourrais faire un M comme moi ? Et merci encore pour la signature !«
Après son but inscrit face à Israël, hier soir, Bradley Barcola a donc offert un dernier grand moment de plaisir et d’émotions avant que Mathias ne nous quitte. Footballeur au grand coeur. Merci !
Entrevue envoie ses sincères pensées au garçon et à sa famille.
Mieux vaut tard que jamais. La lutte n’a pas été vaine. Une ministre déléguée aux personnes en situation de handicap va être nommée. Le comédien et producteur Dominique Farrugia s’en réjouit.
Via plusieurs posts sur le réseau social X, Dominique Farrugia n’a jamais lâché l’affaire. Un gouvernement sans ministre chargée des personnes en situation de handicap est une honte, en plus d’envoyer un mauvais message. Le lobbying a donc fonctionné.
Ces dernières heures, on apprend que Michel Barnier va corriger ce couac… Dominique Farrugia avait encore rappelé aujourd’hui sur X que « 12 millions de français attendent des gestes forts. 12 millions d’handicapés attendent d’avoir un ministre de plein exercice. »
Depuis samedi, plusieurs associations avaient alerté au sujet de l’absence du Handicap parmi les ministères. C’était le grand oublié.
Le Collectif Handicaps, regroupant 54 associations, avait donc rappelé qu’« il y a 13 jours, Emmanuel Macron saluait l’élan créé par les Jeux paralympiques. Aujourd’hui, le Gouvernement Barnier ne compte aucun ministère dédié au handicap… mais un ministère titanesque sans secrétariat d’État. On nous parlait d’un héritage des Jeux. Il aura vite été enterré. »
Du côté de Matignon, on dédramatise : non, il n’y aurait pas vraiment eu d’oubli puisque ce sujet devait être pris en charge par le ministère de Paul Christophe, ministre des Solidarités et de l’autonomie…
Un témoignage saisissant. Mettre des mots sur des maux, ce n’est parfois pas chose facile. C’est ce qu’a choisi de faire Laure Boulleau, l’ex-joueuse de football au micro de Clique sur Canal+. La consultante C+ s’est confiée comme jamais, devant Mouloud Achour.
C’est un des maux de notre société : le burn-out, la dépression. Laure Boulleau en a été victime. Toujours habituée à vivre à cent à l’heure, elle a été obligée de lever le pied. Télé, réseaux sociaux, sport, vie sociale active… L’ex-joueuse du PSG disait oui à tout.
« Il y a deux ans et demi, trois ans, je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je n’arrivais plus à me concentrer, j’avais des trous de mémoire, j’ai commencé à paniquer », confie-t-elle. « J’ai fait des émissions dans lesquelles j’avais l’impression d’être en pilotage automatique, j’étais là sans être là ». Comme un trouble de dépersonnalisation.
Pire que tout, Laure Boulleau a même été jusqu’à penser que « ses jours étaient comptés ». La maman d’une petite Clara depuis le 19 février avoue avec le recul que son « cerveau n’était plus comme avant. Des noms de joueurs, j’avais du mal à m’en souvenir, même des connus. Les lendemains d’émissions, j’étais épuisée ».
Une sorte de burn-out. Un mal dont elle ne connaissait ni les symptômes, ni comment l’éradiquer : « En voulant tout bien faire, sans savoir dire non, j’ai failli me brûler la tête ».
La consultante de Canal+ a alors choisi le check-up complet. Là voilà en consultation chez de nombreux spécialistes : «J’ai fait tous les examens de la tête en long, en large et en travers. J’avais des symptômes de ouf et il n’y avait rien. Je devenais timbrée. Et j’ai donc consulté un neurologue que j’avais déjà consulté pour les traumas crâniens et qui m’a tout de suite dit ce qui n’allait pas ».”
Désormais mère de famille, la jeune femme voit le monde autrement : « Ma vie a pris un autre sens ».
Emmanuel Macron l’a annoncé avec conviction dans les colonnes de Libération et de La Croix, le Parlement va examiner une loi pour « aider à mourir » sous « conditions strictes ».
Un soulagement pour beaucoup de Français obligés d’anticiper leur fin de vie. Ce texte devrait donner accès à une « aide à mourir » pour les malades dont le diagnostic vital est engagé à « court ou moyen terme ». Un vaste sujet de société qui devrait accueillir un grand débat national.
Sur X, l’ancien patron des sports de Canal+, France Télévision ou Bein Sports, Charles Bietry, atteint de la maladie de Charcot, n’a pas caché sa satisfaction. Lui qui s’est ouvert sur sa maladie il y a un an dans le journal L’Equipe, dans une interview pleine d’émotions, a rappelé sa situation actuelle : « J’ai réussi à bien vivre, je n’ai pas envie de mal mourir. La maladie de Charcot m’a déjà privé de l’usage des jambes et de la parole. Bientôt ce sera la respiration accompagnée de souffrances pour moi et les miens. Cette loi, un premier pas, peut nous offrir liberté et dignité. Merci ».
Charles Bietry a déjà expliqué avoir planifié sa fin de vie en Suisse pour bénéficier du « suicide assisté ». Il racontait alors avoir « tout organisé avec [sa] femme et [ses] enfants ».
La triste situation de l’ancien grand reporter de l’AFP a permis de mettre en lumière celle de milliers d’autres français. La sclérose latérale amyotrophique (SLA), maladie encore incurable, appelée aussi maladie de Charcot, est une pathologie neurodégénérative paralysant progressivement les muscles, empêchant peu à peu de marcher, se nourrir, parler ou respirer sans aide. Et ce, alors que le cerveau fonctionne parfaitement.
La France compte actuellement de 5 000 à 7 000 personnes atteintes de cette maladie.