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Nouvelle-Calédonie : 95 000 cyberattaques en quelques secondes !

C’est du jamais vu. Des millions de mails envoyés en même temps. 95 000 tentatives de connections en quelques secondes. La Nouvelle-Calédonie est victime actuellement d’une cyberattaque de grande ampleur.

Ce mardi 21 mai, c’est la stupeur parmi le gouvernement calédonien. Jamais une cyberattaque d’un tel niveau n’avait eu lieu sur l’archipel situé à l’est de l’Australie et au nord de la Nouvelle-Zélande. Une tentative massive de piratage stoppée « avant qu’il y ait des dégâts importants ».

L’objectif ? « Saturer le réseau calédonien », semer le désordre. Un désordre déjà organisé via notamment l’Azerbaïdjan depuis plus d’une semaine.

Les faits se sont produits « peu après » l’annonce par le Président Emmanuel Macron de sa venue sur l’archipel français. « Nous avons subi la nuit dernière une cyberattaque d’une force inédite en Nouvelle-Calédonie puisqu’un fournisseur d’accès a subi une attaque de l’extérieur sur une adresse IP avec le but de saturer le réseau calédonien », a expliqué lors d’une conférence de presse Christopher Gygès, membre (Les Loyalistes) du gouvernement collégial local.

« Des millions d’e-mails ont été envoyés de manière simultanée sur une adresse mail qui avait pour objet de saturer » le réseau « et de le rendre inopérant », a-t-il précisé. Aucun dégât important n’est à déplorer.

Si les attaques n’ont pas été revendiquées, les tentatives de connections proviendraient de Russie, d’après les premiers traçages. Un pays qui figure déjà, comme l’Azerbaïdjan en premier lieu et la Chine, parmi les orchestrateurs du désordre actuel en Nouvelle-Calédonie.

Macron/Zelensky/Xi Jinping/Poutine : Pas de trêve olympique !

Emmanuel Macron n’aura pas gain de cause. Le sport et la fraternité ne dépassent décidément pas les problèmes entre pays. Si le Président de la République française souhaitait ardemment « tout faire » pour avoir une trêve olympique lors des Jeux Olympiques, les camps russes et ukrainiens ne l’entendent pas de cette oreille.

Cela aurait été trop beau… Dans un entretien à l’AFP vendredi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky rejette toute idée de trêve dans cette guerre engagée en début d’année 2022. 

« J’ai dit : Emmanuel, nous n’y croyons pas. Imaginons une seconde qu’il y ait un cessez-le-feu. D’abord, on ne fait pas confiance à Poutine. Deuxièmement, il ne va pas retirer ses troupes. Troisièmement, dis-moi Emmanuel, ai-je dit, qui garantit que la Russie ne va pas en profiter pour faire venir ses troupes sur notre territoire », a détaillé Volodymyr Zelensky.

Réel manque de confiance envers l’ennemi ou moyen de pression sur la France pour obtenir toujours plus d’aides ? Volodymyr Zelensky répond. « Nous ne sommes pas contre une trêve, nous ne sommes pas contre la fin de la guerre. Mais nous voulons une fin juste à cette guerre. Et nous sommes contre une trêve qui ferait le jeu de l’ennemi. »

Le problème, c’est que le président ukrainien n’est pas le seul à s’opposer publiquement à cette trêve olympique souhaitée. Lors d’un déplacement en Chine en cette fin de semaine, le président russe Vladimir Poutine n’a pas fait de détails : son opposition à une trêve trouve une raison assez simple. L’interdiction des athlètes russes de participer aux JO à cause de l’invasion de l’Ukraine. Pas d’athlètes russes au Jeux, pas de trêve sur le front guerrier.

Position compréhensible tant les fédérations sportives internationales n’ont jamais su se coordonner vis à vis de ce problème russe. Avec ou sans bannière, bannissement total ou partiel, suspension puis ré-incorporation dans le tennis, exclusion des basketteurs français qui évoluent dans le championnat russe… Une cacophonie totale. Aucune ligne directrice. Et l’incompréhension totale des fans de sport qui se demandent encore pourquoi les athlètes russes sont punis pour exercer leur métier alors qu’ils ne sont pas responsables des actes de leur gouvernement.

Vladimir Poutine abonde dans ce sens : « Les fonctionnaires sportifs internationaux violent aujourd’hui les principes de la Charte olympique à l’égard de la Russie en empêchant nos sportifs de participer aux JO sous leur drapeau, avec leur hymne national, mais ils veulent que nous nous pliions aux règles qu’ils nous imposentPour exiger quelque chose des autres, il faut soi-même respecter les règles. »

Nouvelle-Calédonie : l’Azerbaïdjan manœuvre pour déstabiliser la France

Un climat de guerre civile, un gendarme décédé et plusieurs villes de Nouvelle-Calédonie méconnaissables. Triste bilan après quelques jours de tentatives de déstabilisations. D’abord surprenante, cette situation devient plus lisible désormais pour les autorités françaises.

L’Azerbaïdjan est principalement visée. Mais aussi la Turquie. Les deux gouvernements sont soupçonnés d’avoir instrumentalisé les indépendantistes calédoniens pendant des mois. La DGSI en a les preuves, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur a fini par en parler publiquement.

Profondément « choqué », il explique clairement que « l’Azerbaïdjan essaye d’utiliser le dossier calédonien pour répondre à la défense des Arméniens et du massacre des Arméniens par la puissance azerbaïdjanaise ». L’Arménie, petit pays de 3 millions coincé entre la Turquie et l’Azerbaïdjan, a fait face à l’épuration ethnique de sa population arménienne basée en Artsakh l’année dernière. 130 000 habitants déplacés de force, sans que la communauté internationale ne lance de représailles envers l’Azerbaïdjan. La France a décidé d’aider militairement cet allié de longue date.

Quid des relations Nouvelle-Calédonie et Azerbaïdjan/Turquie ? Le Congrès de Nouvelle-Calédonie et l’Assemblée nationale de l’Azerbaïdjan ont signé un mémorandum de coopération mi-avril. De quoi faire réagir là-aussi Gérald Darmanin, soucieux de défendre les intérêts de la France : « Il ne m’avait pas paru évident que l’Azerbaïdjan avait un intérêt dans le Pacifique Sud ».

Devant la commission des lois de l’Assemblée Nationale, il a évoqué « l’ingérence extrêmement néfaste » de l’Azerbaïdjan du dictateur Alyiev. Pays qui a encore chuté dramatiquement cette année dans le classement RSF des droits de la presse et de la liberté d’expression.

Dans la foulée, le ministre de l’Intérieur a annoncé que cinq « radicaux et violents » sont placés en résidence surveillée, tous membres de la CCAT, une organisation indépendantiste.

À ce sujet, une manifestation organisée par la CCAT a vu flotter un drapeau de l’Azerbaïdjan récemment. L’organisation est née quelques mois après la création du « Groupe d’initiative de Bakou », qui lutte contre le colonialisme…

À ce sujet, le député de la Vienne Sacha Houlié se montre ferme sur France Info : « Ne soyons pas aveugles face aux ingérences. En Nouvelle-Calédonie, l’Azerbaïdjan soutient, notamment financièrement, des activistes violents. Ces ingérences étrangères visent à déstabiliser la France en Indo-Pacifique et appellent une réponse implacable. »

Dans le même ordre d’idées, le 1er mars dernier, des représentants indépendantistes se sont rendus à une conférence internationale sur la décolonisation à Istanbul (Turquie). Les frais de transport de la délégation kanak ont même été payés par les services secrets de l’Azerbaïdjan. De cette réunion, une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron dénonçant les « dérives colonialistes de la France » a même été lue.

Autre épisode clé, à l’automne dernier, le contre-espionnage français a déjoué une opération menée par Bakou contre la visite du ministre français des Armées à Nouméa. Sans parler des multiples attaques d’armées numériques orchestrées par Bakou et Ankara.

Affaiblir l’État français ou simple réponse au soutien de la France à la démocratie chrétienne arménienne ? Guerre politique, de religion ou sociétale ? Priorité au retour à l’ordre côté français. Le Premier ministre Gabriel Attal a jugé grave la situation, suite à un « déchaînement de violence inouïe ».

Les adieux de Kylian Mbappé : il remercie tout le monde sauf…

EDITO – C’était un secret de polichinelle. C’est désormais officiel : Kylian Mbappé quitte le Paris-Saint Germain. En fin de contrat au 30 juin 2024, l’attaquant star des Bleus va rejoindre le Real Madrid après sept saisons de hauts et de bas à Paris.

Sauf que sa future destination, il n’en parle pas. Pas encore. Dans cette vidéo postée ce vendredi soir, à 19h54 sur X, Kylian Mbappé s’adresse au monde. Plus besoin d’organiser une conférence de presse. De nos jours, quand on est une star aux 113 millions d’abonnés sur Instragram (entre autres), on communique soi-même. Chaque star est devenue un média de diffusion. Ce qui les rend souvent au-dessus de leur propre club.

Ainsi, 3,2 millions de likes apparaissent sur sa vidéo Instagram en une heure. Kylian Mbappé met fin à son aventure parisienne. C’était couru d’avance puisqu’il avait déjà demandé à quitter le navire à l’été 2021, puis en 2022 et enfin en 2023… Un feuilleton à rallonge mais la porte ne s’est jamais ouverte. Il a même fallu parfois les coups de téléphone du Président Emmanuel Macron ou un rendez-vous avec l’émir du Qatar pour le faire rempiler. Les millions n’achètent pas la passion. Et si l’amour que porte Kylian Mbappé pour le PSG semble éternel, la passion se perd avec le temps…

Le temps de trahisons, des échecs sportifs, des rancoeurs et des coups bas. Le temps d’un Kylian Mbappé pas toujours adulé par les supporters du PSG. Parfait dans sa communication médiatique, capable de maîtriser plusieurs langues à la perfection, il n’a pas toujours su planter sa flèche dans le coeur des Parisiens. À la manière des Pastore, Verratti, Ginola, Raï ou Ronaldinho.

Dans cette vidéo de 3 minutes 51, il remercie tout le monde. Ou presque. Des omissions claires, nettes et précises. Des omissions comme des boulets de canon. Des omissions comme sa frappe intérieur du pied fermé, c’est millimétré.

Si Kylian Mbappé rend hommage à deux directeurs sportifs, Leonardo (grand architecte des belles années parisiennes de l’ère qatarie) et Luis Campos (son mentor depuis l’AS Monaco), il oublie le Portugais Antero Henrique, avec qui le PSG a pourtant collaboré. Premier tir téléguidé.

Si Kylian Mbappé rend hommage à tous les entraîneurs qu’il a côtoyé pendant sept ans (Unaï Emery, Thomas Tuchel, Mauricio Pochettino, Christophe Galtier et Luis Enrique), il réalise la prouesse de remercier « l’ensemble des gens au club » sans nommer son président Nasser Al Khelaïfi, ni l’émir du Qatar Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani.

Un choix réfléchi et qui traduit sans doute d’énormes tensions au fil des années. Ce qui prouverait aussi la thèse de la trahison, régulièrement évoquée par les proches du clan Mbappé. Quand Kylian Mbappé avait prolongé jusqu’en 2024, d’énormes tensions étaient apparues très rapidement. Le capitaine des Bleus n’aurait pas apprécié que les nombreuses promesses n’aient pas été suivies de faits. Ou alors à retardement. Puisque certains voeux ont été finalement exaucés à l’été 2023. Trop tard, le mal était fait.

La fête sera-t-elle totale pour célébrer le meilleur buteur de l’histoire du club, ce dimanche soir au Parc des princes, en marge de PSG-Toulouse ? Rien de sûr. Les rancoeurs semblent tenaces.

Au revoir Kylian, bienvenue au Real Madrid. Montre leur tout ce que tu sais faire, les Parisiens te regretteront bien vite.

Il reste 1 million de places pour le football aux JO !

Ça s’appelle être transparent. Tony Estanguet ne s’en cache pas. Le football ne fait pas recettes. En tout cas, aux Jeux Olympiques. Le boss de Paris 2024 a profité de la grande journée marseillaise d’arrivée de la flamme, mercredi, pour faire une annonce marquante.

Il reste toujours un million de places à saisir. Un chiffre colossal. Les tournois masculins et féminins de football des Jeux olympiques ne sont pas pleins. Loin de là. À moins de 90 jours de la cérémonie d’ouverture, il faut écouler les stocks. Même si 1,5 millions de billets ont déjà trouvé preneur.

« Le football aux Jeux, c’est très important. C’est le sport où il y avait le plus de places. Le sport où l’on a déjà vendu le plus de places. Et le sport, où il reste le plus de places », a expliqué Tony Estanguet avec une totale transparence. Le président du comité d’organisation a d’ailleurs profité de la présence de plusieurs stars du football mondial, mercredi à Marseille, pour leur soutirer quelques messages, en mode « petites annonces ».

« Didier, tu as un petit message pour les supporters de foot ? », lui demande Tony Estanguet. Réponse de l’ancienne gloire de l’OM, de Chelsea ou de la Côte d’Ivoire : « Le football, ce sera à Marseille, au stade Vélodrome. Il y aura l’équipe de France, beaucoup de stars, masculines, féminines. 10 matchs, encouragez votre équipe, montrez au monde entier que le peuple marseillais sont les meilleurs supporters au monde ! Remplissez-moi ce stade Vélodrome ! On compte sur vous. »

Beaucoup de places disponibles, donc. Et à des tarifs accessibles, « à partir de 30 euros pour les matches de l’équipe de France », valide Tony Estanguet. La ministre des sports Amélie Ouéda-Castéra lui a aussi prêté main forte dans cette entreprise : « C’est une opportunité, un petit miracle qu’il reste des places, il y aura ce match incroyable le 24 juillet à 21 heures entre la France et les Etats-Unis. Et on a dans notre groupe d’autres équipes intéressantes : la Nouvelle-Zélande, le vainqueur entre Guinée et Indonésie… »

Pas de quoi convaincre les habitués du football, qui se délectent actuellement avec les Coupes d’Europe. Le football, aux Jeux Olympiques, reste une compétition mineure, où les stars se font rares. Constat lucide. Une compétition non inclue au calendrier FIFA. Ainsi, les sélections doivent être composées uniquement de joueurs nés après le 1er janvier 2001. Sauf trois joueurs.

Trois joueurs de plus de 23 ans donc, parmi lesquels Kylian Mbappé ? Emmanuel Macron assure faire le forcing auprès du Real Madrid. Ce n’est pas gagné. L’Espagne n’ayant aucun intérêt à renforcer la France dans l’optique d’une médaille olympique. Et c’est à chaque club que revient la décision finale d’autoriser ou non un joueur à participer aux Jeux Olympiques.

Les Français promettent un vote contestataire (sondage)

La vague Rassemblement National parait désormais claire et nette. Selon un sondage Toluna Harris Interactive avec RTL, M6 et Challenges, la liste du RN rassemble désormais 31% des intentions de vote.

Jordan Bardella peut avoir le sourire à 40 jours du premier tour des élections européennes. Sa liste maintient son avance sur celle de la majorité, sur celle du Parti socialiste et de Place Publique.

Avec ses 31% d’intentions de vote, le RN jubile déjà. D’autant que Jordan Bardella a promis que Marine Le Pen allait entrer en campagne. Les autres listes sont nettement distancées. Renaissance, MoDem et Horizons (Valérie Hayer) obtiennent 16% d’intentions de vote.

Le Parti socialiste / Place Publique de Raphaël Glucksmann se stabilise à 13% d’intentions de vote. La France insoumise portée par Manon Aubry gagne un point sur une semaine, avec 9% d’intentions de vote. Tandis que François-Xavier Bellamy et Les Républicains sont toujours à 7%. Les Écologistes de Marie Toussaint stagnent à 6%, à égalité avec Reconquête de Marion Maréchal.

Si Emmanuel Macron a orienté ses discours sur l’importance de l’Europe, avec un grand oral à la Sorbonne la semaine dernière, ce sondage Toluna Harris Interactive avec RTL, M6 et Challenges indique que 44% des Français interrogés souhaitent que leur vote soit l’expression d’une insatisfaction envers l’exécutif. Un vote contestataire. Mais 37% affirment aussi qu’il n’aura aucun rapport avec cela.

Petit pont et penalty pour Macron, 57500 euros pour les Pièces Jaunes

Cela devient presque une habitude. Après avoir chaussé les crampons pour la première fois avec le Variétés Club de France en octobre 2021, Emmanuel Macron a réédité la performance mercredi à Plaisir (Yvelines).

Le président de la République disputait un match caritatif pour l’opération « Pièces Jaunes », dirigée par sa femme Brigitte. Une rencontre qui a permis de récolter la somme de 57 500 euros pour aider les enfants malades.  Accompagné de géants du football comme Didier Deschamps, Robert Pires, Didier Drogba, Eden Hazard ou Laurent Blanc, le chef de l’État l’a emporté 5 buts à 3. Comme il y a 3 ans, il a marqué sur penalty. Un contre-pied, sans forcer, sans pression.

Dans un stade bondé (sur invitation), Emmanuel Macron a pris un bon bain de foule, galvanisé sur le terrain par les encouragements. Dans une ambiance générale de franche rigolade. Il faut dire que tout ce beau monde se connaissait de près ou de loin.

En face du Variétés Club de France de Jacques Vendroux, une équipe de gloires du football comme Alain Giresse, du sport et de soignants. Si Emmanuel Macron a beaucoup couru, il a aussi montré qu’il n’était pas tout à fait un footballeur. L’ancien lensois et joueur de Liverpool El-Hadji Diouf lui a fait un petit pont avant de se faire tacler ! Diouf a osé, sacrilège !

Face au VCF, l’équipe en rouge, coachée par Arsène Wenger, se composait aussi de la star du MMA Cyril Gane, de l’ancien joueur d’Arsenal Emmanuel Adebayor ou encore de la légende Samuel Eto’o. Certains spectateurs estiment que les rouges auraient même pu bénéficier d’un penalty, consécutif à une faute du Président de la République ! Pas de VAR, pas de penalty… Mais beaucoup de selfies et des fonds pour aider des enfants.

Clash au sommet du basket : « Un sale type, je le déteste… »

C’est une rivalité sportive qui devrait continuer de faire parler au moins jusqu’aux Jeux Olympiques. Dans l’univers basket, il y a un geste qui n’est pas passé. En tout cas, du côté des Français. Joel Embiid, le meilleur joueur NBA de la saison 2022-2023, a en effet choisi de jouer pour les Etats-Unis. Alors qu’il avait tendu la main concrètement à la France…

Dans une lettre envoyée en 2021 au président de la République Emmanuel Macron, le Camerounais déclarait sa flamme aux Bleus. « Mon choix est désormais arrêté. Je ne souhaite en conséquence jouer pour aucune autre équipe nationale », indique-t-il dans cet écrit révélé par RMC, où il explique aussi son amour pour Paris, ville où il passe souvent du temps en famille et entre amis. Dans la foulée, il obtient sa nationalité française en juillet 2022.

Mais c’est à la même période que Grant Hill, ex-gloire du basket NBA et désormais responsable de la Team USA, prend contact avec Joel Embiid. L’opération séduction démarre. Fort. Au point de faire changer d’avis le pivot des Sixers de Philadelphie, coéquipier de Nicolas Batum.

Finalement, Joel Embiid officialise son arrivée dans l’équipe des Etats-Unis, possible adversaire des Bleus aux Jeux Olympiques…. Victor Wembanyama et Rudy Gobert face au géant camerounais, un duel en haute altitude, alors que les trois basketteurs auraient pu être coéquipiers sous le maillot tricolore.

Cette décision n’a pas manqué de faire réagir. Avec parfois des mots très crus : « Ce garçon est aussi bon basketteur que c’est un sale type. Je le déteste pour ce qu’il a fait », estime Frédéric Weiss, ancien pivot des Bleus, sur RMC.

Dans « Les Grandes Gueules du Sport », il ajoute « qu’il a manqué de respect à la France à toutes ces personnes qui demandent le passeport et qui ne l’ont pas. Et sous prétexte qu’on est un athlète de haut niveau on a le droit à ça je trouve ça scandaleux je trouve ça honteux ».

L’ancien basketteur du CSP Limoges, médaillé d’argent aux JO de Sydney en 2000, n’en revient pas de ce retournement de situation. Lui faudrait-il des excuses ?

« Les excuses de Joël Embiid, j’en ai rien à faire, sa parole ne vaut rien », fulmine Fred Weis. Qui va même jusqu’à demander « la déchéance de nationalité » et une « interdiction de territoire » ! Rien que ça… La meilleure des réponses sera celle des Bleus sur le terrain.

Les Philadelphie Sixers ont perdu la première manche du premier tour des play-offs NBA face aux Knicks de New York la nuit dernière (111-104). Embiid, lui, a brillé (29 points, 8 rebonds, 6 passes).