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Jeux d’hiver 2030 : le CIO attend toujours la lettre de Gabriel Attal…

Les sombres coulisses du monde politique. Alors que le CIO attendait la lettre de caution de l’Etat pour attribuer définitivement les Jeux Olympiques d’hiver 2030 à la France (dans les Alpes), Gabriel Attal a refusé de signer celle-ci, prétextant que ce serait à son successeur de le faire…

Le Comité Internationale Olympique (CIO) n’attend plus que la France… La 142e session du CIO doit attribuer officiellement aujourd’hui, par un double vote, les JO d’hiver 2030 aux Alpes françaises, seules en lice, et ceux de 2034 à la ville américaine de Salt Lake City. Le hic, c’est que la France n’a transmis qu’une lettre d’engagement, et n’a pas ajouté celle de caution de l’Etat.

Premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal aurait-il pu réaliser celle-ci malgré la fin de son mandat ? La réponse est oui. Emmanuel Macron a d’ailleurs prolongé l’action de ce gouvernement jusqu’à la mi-août, hier soir, au 20 heures de France 2. Mais alors, pourquoi le premier ministre n’a-t-il toujours pas réalisé celle-ci ? Faute de garanties financières suffisantes ? On connaît la situation des finances de la France.

« La réalité, c’est qu’il aurait pu le faire avant, mais il n’a pas souhaité le faire », confie à BFM une source préfectorale, « ce n’est qu’une histoire de cornecul politique entre l’Élysée et Matignon. Attal n’a pas supporté la dissolution. »

« Et à la dissolution, il a trouvé le prétexte de dire, de manière élégante, ça sera mon successeur qui le fera. La réalité, c’est bien d’emmerder Macron qui lui mettait la pression pour signer. Ce qu’Attal aurait pu faire sans problème avant de partir », explique un élu.

Certes, Gabriel Attal joue un mauvais tour à Emmanuel Macron et se venge, en quelque sorte, de la dissolution surprise. Mais garantir le côté financier des ces Jeux-là, en l’état actuel des choses, est aussi une responsabilité que Gabriel Attal ne souhaite sûrement pas endosser. Un fiasco économique est possible, et le Premier ministre n’a peut être pas envie d’être le responsable initial de ce dossier. Son nom et sa signature referaient alors surface pendant des années.

Un rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF), consulté par La Lettre, estime que le budget d’1,7 milliards d’euros évalué par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP) sera vite dépassé…

Peu importe, les Alpes s’apprêtent aujourd’hui à fêter l’attribution des Jeux d’hiver 2030.

Macron confirme qu’il ne nommera pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux et rejette Lucie Castets

La France est concentrée sur l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Rien d’autre, semble-t-il. Interviewé ce mardi soir, au 20 heures, à trois jours de la cérémonie d’ouverture des JO, Emmanuel Macron s’est montré déterminé.

« Jusqu’à la mi-août, on doit être concentré sur les Jeux, et à partir de là, ce sera de ma responsabilité de nommer un Premier ministre. » Une sorte de trêve olympique revisitée. Emmanuel Macron confirme qu’il ne nommera pas de nouveau gouvernement avant la fin des JO.

Interrogé par Nathalie Ianetta et Thomas Sotto pour France 2, France Inter et France Info, le Président de la République affirme qu’il souhaite de « la stabilité » et ne souhaite pas « créer un désordre » alors que les ministres engagés auprès des Jeux ont eu « un engagement remarquable ».

« Dés qu’on le pourra, ma volonté, c’est de constituer un gouvernement en effet, le pays a besoin d’un gouvernement pour prendre les décisions, préparer un budget » avec « le rassemblement le plus large pour lui permettre d’agir et d’avoir de la stabilité ».

Déjà beaucoup de commentaires politiques via les réseaux sociaux, notamment sur X. La députée écologiste Sandrine Rousseau n’a pas manqué le Président : « Emmanuel Macron qui cadenasse tout, jusqu’à mi-août, pour ne pas avoir à reconnaître que nous sommes arrivés en tête », estime-t-elle.

Entendu pour la première fois depuis les élections législatives anticipées, Emmanuel Macron a aussi estimé que le Nouveau Front populaire « n’avait pas obtenu de majorité qu’elle qu’elle soit » à l’Assemblée, rejetant de facto la proposition de la gauche de nommer sa candidate, Lucie Castets, à Matignon.

Côté Nouveau Front Populaire, Jean-Luc Melenchon n’a pas apprécié. Sur X, il fulmine une nouvelle fois : « Le Président refuse le résultat de l’élection et veut nous imposer de force son nouveau Front républicain et nous obliger à renoncer à notre programme pour faire une alliance avec lui. Il n’en est pas question. Respectez le vote des Français. Il doit se soumettre ou se démettre ! » Aucune démission d’Emmanuel Macron n’est envisagé.

Tentative d’assassinat contre Donald Trump : les premières images du tireur (TMZ)

Serait-ce le tournant de cette campagne pour la présidence des Etats-Unis ? Les images de la tentative d’assassinat sur Donald Trump, en plein meeting, cette nuit, font le tour du monde. Sain et sauf, mais touché à l’oreille, Donald Trump reçoit de nombreux témoignages de soutien.

En ce 14 juillet, jour de fête national, Emmanuel Macron avait bien d’autres préoccupations. Mais il a tout de même tweeté pour témoigner de son soutien envers Donald Trump suite à cette tentative d’assassinat.

« Mes pensées au Président Donald Trump, victime d’une tentative d’assassinat, à qui j’adresse mes vœux de prompt rétablissement. Un militant est décédé, plusieurs sont blessés. C’est un drame pour nos démocraties. La France partage le choc et l’indignation du peuple américain. »

Des milliers de messages afflux sur les différents réseaux sociaux suite à ce geste horrible. D’après de premières informations du FBI, le tireur aurait été identifié et serait un certain Thomas Matthew Crooks, 20 ans, de Bethel Park, Pennsylvanie. TMZ a obtenu les premières images du tireur, allongé sur un toit, fusil à la main.

Une scène qui rappelle celle de l’assassinat du Président Kennedy… Et qui semble offrir un boulevard vers l’élection de président des Etats-Unis à Donald Trump.

Le patron du réseau social X (ex-Twitter) et soutien de Donald Trump, Elon Musk, a lui aussi laissé un post de soutien envers le candidat des Républicains.

Droits TV Ligue 1 : Droit dans le mur ? Les détails de la chaîne L1 de la LFP

Le football français coule-t-il ? Alors que le calendrier de la Ligue 1 vient d’être dévoilé, reprise le 17 août, aucun diffuseur n’a obtenu les droits TV. La Ligue de Football Professionnel (LFP) a détaillé aujourd’hui son plan de secours. Alarmant.

Le président du FC Nantes, Valdemar Kita, ne comprend pas. « Comment on va faire au niveau de la trésorerie ? Les abonnement vont venir petit à petit, il n’y aura pas 2 millions d’un coup, comment on va faire ? » Vincent Labrune, le président de la LFP, ne sait quoi dire : « Je n’ai pas de réponse précise à vous faire. On verra d’ici la fin du mois. »

On verra. C’est la réponse que l’on entend dans les couloirs de la Ligue depuis environ un an. La décision concernant le prochain diffuseur de la Ligue 1 en France est sans cesse repoussée. Jusqu’à en arriver à cette fin juin, la fin de l’entonnoir. Une L1 prise en étau.

La première journée de L1 se tiendra le week-end du 17 août, avec un choc Rennes-Olympique lyonnais. Les matchs auront bien lieu, mais sur quelle(s) chaîne(s) ? Tour à tour, DAZN (« Dazone »), Canal+ et BeIn Sports ont été sondés. Sans succès. Des négociations de gré à gré infructueuses, démarrées sur des bases élevés (800M€). Personne ne souhaite payer plus de 500M d’euros pour un tel spectacle. Avec un PSG qui caracole en tête et qui écrase tout depuis plus de 10 ans.

Alors, en attendant une meilleure solution, la LFP, réunie en Conseil d’administration, a décidé de détailler aujourd’hui « son Plan B ». Rien que le nom, ça ne sent pas bon. Ce plan, c’est une chaîne 100% Ligue 1, produite par la Ligue. Et distribuée par sept diffuseurs : « Free, Orange, Bouygues, Amazon Prime Video, SFR, Molotov et Google TV ». Sans exclusivité. Et sans Canal+, donc. L’habituel sauveur des droits TV du football français.

Le fiasco de Mediapro (Téléfoot la chaîne) est passé par-là. Pour faire simple, Vincent Labrune et Maxime Saada (patron de Canal+) n’ont pas fait cause commune, Maxime Saada se sentant trahi lorsque la LFP a revendu/bradé les droits de Mediapro à Amazon Prime Vidéo…

Alors à quoi ressemble le deal posé actuellement sur la table ? Un abonnement à 30 euros par mois (TTC), disponible à peu près partout. Pour voir la Ligue 1. Oui, c’est énorme. Il était possible de la regarder pour bien moins cher la saison dernière. Bonne remarque. Drôle d’inflation. D’autant que le départ de l’immense star Kylian Mbappé au Real Madrid justifierait plutôt une baisse du prix de l’abonnement…

Avec un tel tarif, comment penser que les fans de football vont affluer ? Les estimations de la LFP sont surprenantes, pour ne pas dire plus : « De plus de 2 millions d’abonnés en année 1 à 3,37 millions en 2028-29 », détaille Sacha Nokovitch, le journaliste spécialiste médias du journal L’Equipe.

Alors qu’Amazon Prime Video (dernier détenteur des droits en date, avec BeIn, qui avait rétrocédé ses 2 matchs à Canal+) ne communiquait même pas ses audiences, ni son nombre d’abonnés football, comment espérer 2 millions d’abonnés la première saison ? Sans star du foot dans notre championnat, on le rappelle. C’est ubuesque et dangereux de faire de telles projections et de vouloir imposer cela à des présidents de clubs stupéfaits. Ou tout du moins dubitatifs.

Des droits TV dépendent les budgets des clubs professionnels. Parfois, comme à Montpellier, les sommes perçues via les droits TV représentent 60% du budget total du club ! Alors imaginez une baisse de 20-30-40% de ceux-ci à partir du mois d’août… Le Titanic. Une catastrophe pour bon nombre d’entreprises. Voire même la clé sous la porte, à terme. Avec des milliers d’emplois perdus.

Le football français court-il à sa perte si personne ne raisonne Canal+ ? Ici, chez Entrevue, on n’ose y croire. Déjà parce que la LFP est sous délégation de service public. Et sous une sorte de tutelle de la FFF (Fédération française de football). Comprenez, l’Etat n’a aucun intérêt à laisser le football français couler. Emmanuel Macron a multiplié les rendez-vous et discussions dans ce sens. Egalement parce que plusieurs grands clubs amorcent leur renouveau pour concurrencer le PSG dans un avenir proche.

Si l’AS Monaco prend le chemin d’une cession à court ou moyen terme, les derniers éléments financiers et juridiques autour de l’Olympique de Marseille montrent aussi qu’une officialisation de cession devrait finir par arriver. Enfin. Et malgré les (obligatoires) démentis de la direction. Avec un richissime consortium d’entreprises mené par l’Arabie Saoudite à sa tête, information confirmée directement au Royaume, Marseille pourrait retrouver bien vite les sommets. Et la Ligue 1 retrouver du grand spectacle. En attendant, on s’ennuie ferme. Et on a très peur pour l’avenir du football français.

« Sauvez l’Arménie », une centaine de personnalités en appel à Emmanuel Macron

Un appel à l’aide. Une centaine de personnalités de tout milieu ont publié une lettre ouvert au Président de la République, dans Le Point. Élus de tout bord, stars du ciné, de la musique, journalistes ou avocats, ils lancent l’alerte concernant la survie de l’Arménie.

Un petit pays peuplé d’environ 3 millions d’habitants. L’Arménie, berceau du Christianisme, est entouré de deux pays totalitaires, la Turquie et l’Azerbaïdjan. Ce dernier étant classé parmi les pires pays au monde en termes de droits de l’Homme, droits de la presse, droits des femmes, pluralité, etc. L’Arménie est aujourd’hui menacée à l’intérieur de ses frontières, alors que l’Azerbaïdjan revendique violemment certains territoires stratégiques.

Tout cela fait suite à l’épuration ethnique menée contre les 130 000 habitants d’Artsakh, expulsés par la force de leurs terres ancestrales, en 2023. L’Azerbaïdjan, pays dont Staline a créé les frontières arbitrairement après la première guerre mondiale, n’a jamais accepté la présence de l’Arménie millénaire. Le gouvernement Aliyev ayant inscrit la haine des Arméniens dans les manuels scolaires, dés le plus jeune âge.

Dans Le Point, cette lettre ouverte est celle de Français, parfois d’origine arménienne, conscients de l’urgence de sauver un pays ami de la France. Entrevue se propose de vous la partager.

« Élus de tous bords politiques et représentants de la société civile, nous avons par la présente l’honneur de solliciter votre bienveillante attention sur une situation d’urgence qui inquiète nombre de républicains et de défenseurs des droits de l’homme français : celle de la survie de l’Arménie.

Nous connaissons votre engagement sur le sujet, et les efforts humanitaires, politiques et diplomatiques que déploie sous votre mandat la France pour aider ce pays ami, en butte aux menaces que font peser sur son existence des forces se réclamant du panturquisme, dont le fer de lance se trouve actuellement à Bakou. Nous vous remercions en particulier de votre initiative visant à apporter une assistance militaire à caractère défensif à cet État, en permettant la fourniture de certaines armes ainsi que la formation dans nos meilleures écoles de soldats arméniens.

L’Arménie, un pays si proche de nous

Mais il est, hélas, à craindre que ces efforts ne suffisent pas à inciter le régime Aliev à renoncer à ses projets expansionnistes et criminels. Jouissant d’une réelle supériorité militaire, acquise notamment grâce à ses revenus gaziers et pétroliers et au soutien de l’État turc, l’Azerbaïdjan est plus tentée que jamais par l’option de l’escalade militaire. D’autant que le nettoyage ethnique de la population arménienne du Haut-Karabakh s’est avéré payant à ses yeux, et que l’ouverture à la démocratie de l’Arménie l’a isolée, en la mettant en délicatesse avec son allié stratégique russe traditionnel. Il s’ensuit pour elle une situation dangereuse, confinant au risque d’effacement, cent ans après le génocide de 1915.

Cette forte probabilité, si elle venait à se réaliser, ne constituerait pas seulement une catastrophe absolue pour nos frères d’Arménie, un pays si proche de nous par son histoire et ses valeurs ; elle représenterait un terrible échec pour l’humanité, et par conséquent pour la France, l’Europe et l’ensemble des puissances qui œuvrent au respect du droit international et à la victoire de la justice sur la force.

Monsieur le président de la République, si la situation nous paraît suffisamment grave pour vous alerter, l’espoir est toujours de mise tant que le pire ne s’est pas produit. Aussi croyons-nous qu’il est encore temps, sur ce front, de conjurer le danger en donnant l’exemple d’une mobilisation encore plus forte au côté de l’Arménie. Voilà pourquoi nous plaidons en ces lignes pour l’envoi d’une force militaire française au sein de cette nation sœur. Un contingent de paix, dont la présence effective, viserait à dissuader ceux qui envisageraient de s’en prendre à l’Arménie.

Nos armées, déjà présentes dans un certain nombre de pays, sont habituées aux missions de maintien de la paix et à l’action humanitaire. Il nous semble qu’en faisant aussi flotter le tricolore dans ce pays en danger, tout en y affirmant leur vocation exclusivement pacifique, elles y feraient revivre le souffle de l’espoir, de la solidarité et de la liberté, et qu’elles renforceraient par là même notre propre système immunitaire contre les vents mauvais du totalitarisme, de l’obscurantisme et du repli sur soi.

En vous remerciant de votre attention, et en vous priant d’agréer monsieur le président, l’expression de notre haute considération. »

*Signataires :

Anne Hidalgo, maire de Paris
Élisabeth Badinter, philosophe
Bernard Kouchner, ancien ministre de l’Europe et des Affaires étrangères
Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France
Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France
Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes
Éric Ciotti, président des Républicains, questeur de l’Assemblée nationale, député des Alpes-Maritimes
Bernard-Henri Levy, écrivain
Pascal Bruckner, philosophe
Jean-François Colosimo, théologien, écrivain, éditeur
Christian Estrosi, maire de Nice
François-Xavier Bellamy, eurodéputé français
Robert Guédiguian, cinéaste
Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l’Éducation nationale, directeur du laboratoire de la République
Bruno Le Roux, Ancien ministre de l’Intérieur
Laurence Rossignol, sénatrice du Val-de-Marne, ancienne ministre des Familles, de l’Enfance, des Droits des femmes
Dominique Sopo, président de SOS Racisme
Mario Stasi, président de la Licra
Simon Abkarian, acteur
Marc Alpozzo, philosophe, essayiste
Monique Atlan, écrivaine
Fabrice Balanche, géographe, maître de conférences à l’Université Lyon-II
Nektar Balian, 4e adjointe au maire d’Arnouville
Dominique Baqué, philosophe, critique d’art
Nicolas Bary, réalisateur et scénariste
Shani Benoualid, association #JeSuisLà
Étienne Blanc, sénateur du Rhône
Patrick Bloche, Adjoint à la Maire de Paris
Elise Boghossian, fondatrice d’EliseCare
Anne-Laure Bonnel, Réalisatrice
Anthony Borré, premier adjoint au maire de Nice
Colombe Brossel, sénatrice de Paris
Jean-Christophe Buisson, journaliste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro Magazine
Jean-Yves Camus, directeur de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès
Luc Carvounas, maire d’Alfortville
Danièle Cazarian, ancienne députée du Rhône
Alexandra Cordebard, maire du 10e arrondissement de Paris
Julie Couturier, avocate
Jeanne D’Hauteserre, maire du 8e arrondissement de Paris
Nicolas Daragon, maire de Valence
Marie-Pierre de la Gontrie, sénatrice de Paris
Léon Deffontaines, tête de liste de la Gauche unie pour le monde du travail aux élections européennes
Mickaël Delafosse, maire de Montpellier
François Devedjian, avocat
Roger-Pol Droit, philosophe, écrivain
Vincent Duclert, historien, chercheur à l’EHESS
Lamia El Araje, première secrétaire fédérale du Parti socialiste de Paris
Frédéric Encel, géopolitologue
Raphaël Enthoven, philosophe
Rémi Féraud, sénateur de Paris
Berivan Firat, porte-parole du Conseil démocratique kurde en France (CDK-F)
Lef Forster, avocat
Brigitte Fossey, actrice
Caroline Fourest, journaliste
Michel Fournier, président de l’Association des maires ruraux de France, maire de Voivres
Roman Frayssinet, humoriste
Jean-Marc Germain, eurodéputé français
Alexis Govciyan, conseiller de Paris, élu du 9e arrondissement
Virginie Guillaume, présentatrice
Jean-Jacques Guillet, maire de Chaville
Cyril Hanouna, présentateur
Stéphane Hasbanian, avocat
Pierre Henry, président de France Fraternité
Isabelle Ithurburu, présentatrice
Paula Jacques, écrivaine
Jarry, humoriste
Sophie Joissains, maire d’Aix-en-Provence
Bernard Jomier, sénateur de Paris
Patrick Karam, vice-président du conseil régional d’Île-de-France
Robert Kechichian, réalisateur
Daniel Keller, ancien grand maître du Grand Orient de France
Georges Kepenekian, conseiller municipal de la ville de Lyon – Élu du 3e arrondissement
Marc Knobel, historien
Nathalie Krikorian-Duronsoy, historienne et philosophe politique
Pascal Légitimus, comédien
Eric Lejoindre, maire du 18e arrondissement de Paris
Nathalie Loiseau, eurodéputée française
Mathieu Madenian, humoriste
Richard Mallié, maire de Bouc-Bel-Air et conseiller départemental
Jacky Mamou, président d’Urgence Darfour et ex-président de Médecins du monde
Hélène Mannarino, animatrice
André Manoukian, artiste
Chris Marques, sanseur
Alexandra Martin, députée des Alpes-Maritimes
Éric Marty, écrivain, universitaire
Evagoras Mavrommatis, président de la communauté Chypriote de France et du reste de l’Europe
Ophélie Meunier, présentatrice
Jean-Pierre Mignard, avocat
Claude Mutafian, historien
Éric Naulleau, écrivain
Vincent Nioré, avocat
Nicolas Offenstadt, historien français
Richard Orlinski, artiste
Pierre Ouzoulias, vice-président du Sénat, sénateur des Hauts-de-Seine
Benjamin Patou, homme d’affaires
Caroline Proust, actrice
Audrey Pulvar, adjointe à la maire de Paris
Stéphane Ravier, sénateur des Bouches-du-Rhône
Robert Redeker, philosophe
François Rochebloine, ancien député de la Loire
Anne Roumanoff, humoriste
René Rouquet, ancien député du Val-de-Marne
Michèle Rubirola, première adjointe au maire de Marseille
Daniel Salvatore Schiffer, philosophe
Romaric Sangars, écrivain
Isabelle Santiago, députée du Val-de-Marne
Levon Sayan, président d’Aznavour pour l’Arménie
Bernard Schalscha, éditorialiste à la Règle du jeu
Dominique Schnapper, sociologue, directrice des études à l’EHESS, membre honoraire du Conseil constitutionnel
Steve Suissa, réalisateur
Francis Szpiner, sénateur de Paris
Rachid Temal, sénateur du Val-d’Oise
Yves Ternon, historien
Seta Theodoridis, présidente de la Communauté héllénique de Paris et des environs
Titoff, humoriste
Anouch Toranian, adjointe à la maire de Paris
Thibaud Vézirian, journaliste
Charles Villeneuve, journaliste
Olivier Weber, écrivain
Ariel Weil, maire de Paris Centre
Tigrane Yegavian, analyste, journaliste et enseignant
Jean-Claude Zylberstein, avocat, éditeur, écrivain

Emmanuel Macron insiste pour un temps d’échanges à l’école sur le racisme et l’antisémitisme

Le viol d’une jeune fille de confession juive, samedi dernier à Courbevoie (Hauts-de-Seine) par une bande d’adolescents à peine plus âgés suscite une vague d’émotions massive dans le pays. Emmanuel Macron souhaite qu’un « temps d’échanges » sur le racisme et l’antisémitisme soit mis en place dans les écoles dés les prochains jours.

Conseil des ministres pesant ce mercredi 19 juin. Après l’annonce de la mise en examen de deux adolescents de 13 ans, mardi, pour viol en réunion, menaces de mort, injures et violences à caractère antisémite sur une jeune fille de 12 ans à Courbevoie (Hauts-de-Seine), le Président de la République tente de resserrer les rangs. Et de sensibiliser les plus jeunes à cette haine entre cultures étrangères, religions diverses ou opinions différentes.

Le chef de l’Etat souhaite organiser « un temps d’échanges » sur le racisme et l’antisémitisme dans les écoles dans les prochains jours. Une annonce forte pour éviter de nouvelles dérives, agressions ou harcèlements.

Emmanuel Macron refuse que « les discours de haine aux lourdes conséquences s’y infiltrent ». Pas sûr que cela ne soit pas déjà fait. Mais ce n’est pas une raison de ne pas combattre la haine de l’autre, devenue pour certains quotidienne.

Une heure. Une petite heure de temps d’école pour que des professeurs tentent de sensibiliser les plus jeunes. Ou au moins les faire parler. Pour mieux en raisonner certains. La ministre Nicole Belloubet est chargée d’organiser à la hâte cette demande présidentielle. Cela concerne les écoles primaires et collèges. Pour ce qu’il reste d’élèves encore scolarisés en cette toute fin d’année. Les lycéens étant déjà en période d’examens.

Conférence de presse d’Emmanuel Macron : il admet sa « responsabilité »

Conférence de presse longue durée. Le chef de l’Etat souhaitait faire le point. Entre malaise et inquiétudes des citoyens, Emmanuel Macron a dressé la nouvelle feuille de retour. Voici ce qu’il faut retenir.

Quatre jours après la dissolution surprise de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron s’est présenté ce mercredi midi devant la presse. Une grande explication depuis le pavillon Cambon Capucines à Paris.

Suite à la large et attendue victoire du RN aux européennes, « un fait politique majeur qu’on ne saurait ignorer », le Président de la République fixe de nouveaux caps. Pour lui, « un blocage empêchait inéluctablement le gouvernement d’agir ». Avec une majorité relative au Parlement, cela a rendu « l’action moins lisible et ne nous a pas permis de bâtir des coalitions durables ».

Cette dissolution « permet la clarification des choses », a ajouté Emmanuel Macron, « le retour au peuple souverain est la seule décision républicaine ». Il en profite pour tacler les oppositions qui tentent depuis dimanche soir de nouer de nouvelles alliances.

Des « alliances contre-nature », des « bricolages d’appareil ». Emmanuel Macron estime que « depuis dimanche soir, les masques tombent et la bataille des valeurs éclate au grand jour ». Il y a ceux qui « choisissent de faire prospérer leur boutique et ceux qui veulent faire prospérer la France ».

Le non aux extrêmes, le oui au dialogue. Même s’il fixe un cap, le chef de l’Etat ne souhaite pas animer la campagne des législatives plus qu’en 2017 ou 2022. Pas de débat prévu avec Marine Le Pen avant le 30 juin. D’autant que la présidente du RN a annoncé qu’elle n’accepterait un face-à-face que si le président mettait sa démission « sur la table ». Réponse cinglante du Président de la République : « Je me suis soumis à deux reprises aux suffrages des Françaises et des Français ». Pas question de démissionner, « c’est absurde ».

Face aux scores de l’extrême droite et à l’inquiétude générale, Emmanuel Macron admet sa « responsabilité » avec un manque de réponse « assez rapide et radicale ». Un grand débat sur la laïcité, des mesures de protection de nos enfants, l’addiction aux écrans, il promet des « décisions claires » du gouvernement.

En cas d’élection du RN, « l’accès au crédit coûtera plus cher, le taux pour accéder au logement sera plus cher », promet-il.

Eric Zemmour renonce à se présenter aux législatives !

La peur de l’échec ? Ou la volonté sincère de laisser placer au candidat du Rassemblement National ? Alors que Reconquête n’a toujours pas trouvé de terrain d’entente avec le RN, Eric Zemmour annonce ce soir sur CNews ne pas vouloir se présenter aux élections législatives du 30 juin.

Eric Zemmour ne deviendra pas député. C’est une demi-surprise. Déjà en retrait derrière Marion Maréchal-Le Pen pendant la campagne des européennes, Eric Zemmour explique sur CNews, devant son ancienne collègue Christine Kelly, qu’il ne candidatera pas à nouveau pour être élu dans le Var lors des législatives des 30 juillet et 7 juillet.

« Dans ma circonscription de coeur, là où je me suis présenté en juin 2022, c’est à dire dans le Var, il y a un sortant du Rassemblement National, je ne voudrais pas faire barrage à l’éventuelle élection d’un député du Rassemblement National », détaille Eric Zemmour.

Il précise ensuite ne rien demander, « ni circonscription », « ni poste ministériel » : « Je n’ai rien demandé depuis dimanche, depuis que j’ai appelé à une coalition ».