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Le LOSC retrouve les étoiles de la Ligue des Champions, les buts de la soirée en images

Après une soirée compliquée et un parcours difficile (face au Fenerbahce puis le Slavia Prague), les Lillois s’en sortent et filent en Ligue des Champions. Les hommes de Bruno Genesio avaient deux buts d’avance à défendre, ce soir en République Tchèque, mais se sont bien vite compliqués la tâche.

La soirée aurait pu être paisible, elle fut crispante jusqu’au bout. En encaissant un but après seulement 5 minutes de jeu, au terme d’un petit festival collectif, le LOSC s’est mis dans une position délicate. Celle du club qui ne sait plus trop s’il doit attaquer ou défendre. Alors forcément, à domicile, le Slavia Prague en a fait voir de toutes les couleurs aux Lillois.

Après cette ouverture du score, c’est chaud : Lille fait le dos rond. Pendant plus de 70 minutes, Lille hésite. Bien défendre jusqu’au bout ? Attaquer pour repousser définitivement l’idée d’un retour des Tchèques ? Comme souvent, Edon Zhegrova apparaît comme le détonateur et le sauveur. Les grands joueurs se révèlent dans les grands moments. Un ballon reçu plein axe, un adversaire à effacer, l’international kosovar se décale sur son pied gauche et arme un tir tendu. Ça fait mouche (1-1, 76e) !

Lille reprend alors deux buts d’avance, de quoi terminer le dernier quart d’heure avec sérénité. Pas du tout. Le Slavia Prague marquera encore un but, à cinq minutes de la fin du temps réglementaire. Histoire de remettre un coup de chaud dans les rangs lillois. Les hommes de Bruno Genesio tiendront bon.

La Ligue des Champions s’offre enfin à eux, après un mois d’août dantesque mais brillant. Une expérience intéressante avant les difficiles joutes européennes qui les attendent.

Le tirage au sort de la Ligue des Champions, nouvelle version, aura lieu ce jeudi, 18h, en direct sur Canal+.

Au bout de la prolongation, Jonathan David envoie Lille en barrages de Ligue des Champions

Les Turcs leur avaient promis l’enfer d’Istanbul. Les Lillois s’en sont sortis plein de maîtrise… Ou presque. Avec un but d’avance acquis au match aller (2-1) à domicile, le LOSC devait gérer sans se faire trop de frayeurs. Finalement, des frayeurs, il y en a eu…

A quelques jours de la reprise du championnat de Ligue 1 (Lille se déplacera samedi à 19h à Reims), les Lillois de Bruno Genesio avaient à coeur d’aller chercher les barrages de Ligue des Champions. Sur la difficile pelouse du Fenerbahce (Turquie), coaché par José Mourinho, le club français avait un score à gérer.

Après sa victoire 2-1 à domicile la semaine dernière, les Lillois savaient à quoi s’attendre au retour de ce 3e tour préliminaire. Finalement, le LOSC a réussi à contrecarrer la tactique brouillonne turque tout le match. Sauf pendant les arrêts de jeu : Lille concède un but gag, contre son camp, sur un longue touche en pleine surface (1-0, 93e).

Les Turcs ont alors refait leur retard, les deux équipes filent en prolongation. Les Lillois n’avaient pourtant pas été inquiétés plus que ça pendant 90 minutes… Notamment grâce à un gardien, Lucas Chevalier, toujours très sérieux.

La confiance a changé de camp, les Turcs poussent, souvent de façon désordonnée. La nouvelle recrue du LOSC, Aissa Mandi, manque de lucidité, son pied bien trop haut touche son adversaire. C’est rouge.

Les Lillois doivent faire le dos rond et envisager les tirs au but. Mais à trois minutes de la fin de la prolongation, sur la seule vraie incursion lilloise de ces prolongations, Jonathan David arme un tir qui est dévié de la main par un défenseur du Fenerbahce. C’est penalty ! L’attaquant canadien s’en charge et envoie Lille en barrages de Ligue des Champions (1-1, 117e).

Lille devrait rencontrer le Slavia Prague (ou l’Union Saint Gilloise) en match aller-retour, les 20/21 puis 27/28 août. Tout un programme o.

Brest : les images des héros au balcon de la mairie pour fêter la Ligue des champions

C’est une saison historique. À jamais gravée dans le coeur du peuple brestois. Brest l’a fait, se qualifier pour la première fois de son histoire en Ligue des Champions. Une performance magistrale, peut-être la plus hallucinante de l’histoire du football contemporain.

Une dernière victoire 0-3 à Toulouse et c’est l’explosion de joie. Brest jouera l’immense Ligue des Champions la saison prochaine, sans passer par la case des barrages. C’est plus qu’une histoire de petit poucet. Il y a un peu plus d’un an, le Stade brestois flirtait avec la relégation. Un club moribond, des supporters résignés. Eric Roy, sans club depuis environ 10 ans, débarque alors pour jouer les pompiers de service. Et éviter une descente en Ligue 2.

Un an plus tard, au termes d’une saison héroïque, avec des matchs surréalistes (comme la victoire à Rennes 4-5), le SB29 termine troisième de Ligue 1. Sans rien voler à personne. Du jeu, des buts, de l’altruisme, de l’énergie, du dévouement. La recette fabuleuse d’une saison hors normes.

Ce mardi midi, sur le balcon de la mairie, l’équipe et le staff font face au public ! Massés devant eux, quelques centaines d’irréductibles, sous un grand soleil. Le Télégramme et Ouest France suivent tout cela chaque seconde en direct. Ils fêtent en entonnant leur tube « Stade brestois coupe d’Europe ! ». Les caméras sont là pour immortaliser ce moment unique. Une liesse populaire. Comme on les aime.

La fête… avant une saison prochaine où il faudra jouer tous les trois jours, tout en étant attendus de pied ferme par les autres équipes de L1. D’ailleurs, l’inquiétude est de mise : entre les fins de contrat, le renouvellement ou non de certains cadres (Mounié ?) et le départ du directeur sportif Grégory Lorenzi, grand architecte de l’équipe actuelle, l’avenir s’écrit en pointillés.

Mais le maire de Brest, François Cuillandre, s’est montré rassurant pour que la fête soit belle la saison prochaine. Interdits de jouer dans leur stade Francis-Le Blé en Ligue des Champions, car jugé trop petit et avec des tribunes pas dans les normes, les Brestois devraient évoluer quelques kilomètres plus loin : à Guingamp.

Au Roudourou, à 110 kilomètres du stade Francis-Le Blé ? « Bonne question. On n’a pas encore décidé complètement, j’ai eu le maire de Guingamp au téléphone tout à l’heure, c’est en bonne voie, tant que ce n’est pas décidé, on ne peut pas tout dire. »

Renversant Real Madrid, on connaît l’affiche de la finale de la Ligue des Champions

Le Bayern y a cru de toutes ses forces. Après le résultat nul 2-2 à Munich la semaine dernière, on savait que cette demi-finale retour serait ouverte à toutes les folies. D’abord bloquée, la rencontre s’est libérée. Totalement. Devenant complètement dingue.

Il a fallu l’ouverture du score exceptionnel d’un entrant, Alphonso Davies, pour que la soirée s’anime totalement. Un déboulé côté gauche du Canadien, un crochet pour se mettre sur son mauvais pied, le droit, et le voilà qui décoche un tir imparable, dans le petit filet opposé. 68e minute de jeu, le Real Madrid est alors éliminé (0-1). La finale puis le titre suprême leur tendaient les bras… Mais ils ne renoncent jamais.

Le Real est immortel. Définitivement. Cette finale à Wembley, ils la veulent plus que quiconque, plus que le PSG, plus que le Bayern Munich. Alors le stade Bernabeu se réveille, pousse ses hommes, qui ne s’affolent pas. Les passes rapides s’enchaînent, le Ballon d’or 2018 Modric vient d’entrer en jeu. Cela fait tourner les têtes allemandes.

Le tournant de cette fin de match sera une nouvelle idée de génie de Carlo Ancelotti : faire entrer en jeu Joselu. Le seul attaquant de pointe réel de ce Real, le seul buteur de surface.

En deux temps, en moins de 4 minutes, l’Espagnol égalise puis crucifie les Bavarois (2-1) ! Extraordinaire moment de football ! Alors qu’Harry Kane venait d’échouer dans la surface espagnole, le Bayern est puni à deux reprises. Si vite, si fort. Des émotions folles.

Le Real Madrid rejoint le bourreau du PSG, le Borussia Dortmund, en finale de la Ligue des Champions. Rendez-vous le samedi 1er juin à 21h.

Coup dur pour un taulier des Bleus et du PSG, le message de soutien de Kylian Mbappé

C’est une très mauvaise nouvelle pour l’équipe de France, à un peu plus d’un mois du début de l’Euro en Allemagne. Une mauvaise nouvelle également pour le Paris-Saint Germain, au coeur de son sprint final pour jouer la finale de la Ligue des Champions et remporter la Ligue 1.

Dortmund, mardi soir, 40e minute de jeu. Lucas Hernandez s’assoit. Il ne peut pas continuer. Son genou gauche s’est bloqué dans le sol à la 36e minute de jeu, alors que Fullkrug ouvrait le score pour les Allemands. Le défenseur central gaucher du PSG fait grise mine. Il connaît cette douleur.

Ses coéquipiers comprennent petit à petit que c’est grave. Son genou est vraiment touché. Lui qui avait déjà subi une rupture des ligaments croisés du genou droit lors de la Coupe du monde au Qatar va devoir repasser par la table d’opération.

Fin 2018 puis début 2019, il avait déjà subi une grosse entorse du genou droit puis une distorsion du ligament… Des alertes à droite avant la grosse blessure de novembre 2022. A-t-il eu des alertes au genou gauche précédemment cette saison ?

Après des examens complémentaires et une IRM ce jeudi, Lucas Hernandez est fixé : Rupture des ligaments croisé du genou gauche. Le PSG vient de communiquer. Il va subir une intervention chirurgicale dans les tout prochains jours. Une absence qui peut aller de 4 à 8 mois selon les techniques de rééducation.

Très vite, cet après-midi, son coéquipier chez les Bleus et au PSG (pour encore un mois) poste sur son compte Instagram un message d’encouragement. « 𝙈𝙤𝙣 𝙜𝙪𝙚𝙧𝙧𝙞𝙚𝙧, 𝙐𝙣𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙫𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙚́𝙥𝙧𝙚𝙪𝙫𝙚 𝙙𝙞𝙛𝙛𝙞𝙘𝙞𝙡𝙚 𝙢𝙖𝙞𝙨 𝙩𝙪 𝙣𝙚 𝙨𝙚𝙧𝙖𝙨 𝙟𝙖𝙢𝙖𝙞𝙨 𝙨𝙚𝙪𝙡 𝙤𝙣 𝙚𝙨𝙩 𝙩𝙤𝙪𝙨 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙩𝙤𝙞. 𝘽𝙞𝙜 𝙛𝙤𝙧𝙘𝙚 𝙢𝙤𝙣 𝙛𝙧𝙚̀𝙧𝙚. » Des centaines de supporters suivent aussi via leurs réseaux sociaux.

Ligue des Champions : Paris rentre bredouille d’Allemagne…

C’est un échec cuisant pour le Paris-Saint Germain de Luis Enrique, décidément en difficultés lors des matchs aller, comme face à Barcelone. Dans cette demi-finale de Ligue des Champions, jouée sur la pelouse de Dortmund, les Parisiens n’ont pas réussi à marquer. Et ont craqué (1-0).

Le match retour, mardi prochain au Parc des Princes, s’annonce palpitant. Mais après cette première confrontation, Paris inquiète ses supporters ainsi que les suiveurs. Car le Borussia Dortmund n’a rien d’un ogre. Il suffit de regarder les deux demi-finales de Ligue des Champions pour se faire une idée. Celle du Bayern face au Real Madrid (2-2), mardi soir, était d’une toute autre intensité.

Paris a déjoué. Paris ne s’est procuré aucune occasion nette. C’est le résumé de la première période parisienne à Dortmund. Luis Enrique a eu tout faux dans son système mis en place pour gêner les Allemands, même si Paris a eu, comme à son habitude, plutôt la maîtrise du jeu. Un pressing intéressant, certes, des récupérations de balle hautes. Mais ensuite ? Une utilisation stérile, comme souvent face à des blocs regroupés et avec de l’engagement physique.

Pas aidés par la sortie prématurée de Lucas Hernandez, les Parisiens ont notamment pris l’eau sur les côtés. Où Hakimi et Mendes ont vécu une sale soirée face à Adeyemi, dans tous les bons coups, et Sancho, si facile.

C’est sur l’action de l’unique but de la soirée, signé Fullkrug (1-0, 35e), pas élégant pour un sou mais diablement efficace, que Lucas Hernandez va d’ailleurs se blesser au genou. Les supporters du PSG et de l’équipe de France espèrent que les examens ne révèleront pas une nouvelle rupture des ligaments croisés, comme il y a deux ans.

Mené au score, le Paris-SG sort alors un peu la tête de l’eau. Quelques ajustements tactiques de Luis Enrique permettent à son équipe de retrouver de l’allant. Dembélé retrouve l’aile droite, Mbappé dézone sur son côté gauche préféré. D’ailleurs, c’est là qu’il se procure sa première occasion : son tir est repoussé par le poteau gauche du portier allemand ! Dans la foulée, Hakimi touche l’autre montant ! Quand ça ne veut pas…

Paris n’a rien à envier au Borussia, dont presque aucun joueur n’aurait une place de titulaire assurée au PSG si l’on compare les effectifs. Mais c’est bien le Borussia qui fait la bonne opération de ce match aller. Si l’arbitre n’avait pas fermé les yeux sur une poussette de Mendes sur Fullkrug en seconde période, Dortmund aurait même pu bénéficier d’un penalty.

Rendez-vous mardi soir, 21h, pour découvrir un autre PSG. Revanchard, sans doute, et poussé par son public. De quoi remonter ce but de retard et envisager une qualification historique en finale de Ligue des Champions.

On sait combien de clubs français sont qualifiés pour les demi-finales des Coupes d’Europe

Les clubs français envisageaient la passe de trois. La qualification du PSG, de l’OM et de Lille en demi-finales des trois Coupes d’Europe était largement envisageable avant le top départ des matchs retour. Cela aurait été historique…

Si le PSG a fait forte impression en l’emportant (1-4) à Barcelone, se qualifiant par la même occasion pour les demi-finales de la Ligue des Champions, tout n’a pas été aussi heureux pour les autres clubs français. Paris rencontrera les Allemands du Borussia Dortmund le mercredi 1er mai (à l’extérieur) puis le mardi 7 mai, au Parc des princes.

Après sa courte défaite 2-1 en Angleterre la semaine dernière, Lille devait battre Aston Villa par un but d’écart pour aller en prolongation ou par au moins deux buts d’écart pour se qualifier directement en demi-finale de Conférence League.

Si Yazici a rapidement ouvert le score, trompant Martinez (oui, le bourreau des Bleus en finale de Coupe du monde 2022), c’est Benjamin André qui pense offrir la qualification avec un second but après l’heure de jeu. Mais le LOSC concède finalement un but en toute fin de match (2-1). Quelle déception.

Prolongation puis tirs au but. Et à ce jeu-là, Emiliano Martinez est décidément le plus fort. Formidable (ou agaçant) chambreur, le gardien argentin a fait le show et détourné plusieurs tentatives lilloises. C’est cruel mais c’est bien Aston Villa qui file en demi-finales.

À Marseille, dans un Orange Vélodrome archi-plein, la donne est très simple avant le coup d’envoi. Avec la courte défaite du match aller à Lisbonne (Portugal) deux buts à un, l’OM devait gagner par un but d’écart pour aller en prolongation ou de deux buts d’écart minimum afin de se qualifier.

Si les Marseillais se montrent globalement poussifs, la ferveur est telle que le match finit par s’emballer. Les changements du coach Jean-Louis Gasset (le quatrième entraîneur de la saison !) font effet : peu après son entrée en jeu, l’attaquant camerounais Faris Moumbagna catapulte sa reprise de la tête aux fonds des filets du Benfica (1-0, 79e).

L’Olympique de Marseille aura d’autres occasions de prendre le dessus mais manque décidément de justesse technique. Les deux équipes filent en prolongation. Les joueurs sont sur les rotules : crampes, douleurs et grimaces sur les visages. Ça va d’un but à l’autre mais on se dirige là-aussi vers la séance de tirs au but. Une « loterie » selon certains, un exercice de concentration et de précision pour d’autres.

23h39. Débuts de la séance de tirs au but. L’Orange Vélodrome pousse une dernière fois très fort ses joueurs. Des joueurs particulièrement lessivés. À 36 ans, et après 120 minutes de jeu de haute volée, Angel Di Maria tire sur le poteau ! Sous une pluie de sifflets, l’ancien parisien a manqué de justesse. L’Argentin Joaquin Correa, si peu utilisé cette saison, donne ensuite l’avantage à l’OM.

Le portier olympien Pau Lopez stoppe alors d’une main ferme le tir au but d’Antonio Silva. Puis le Brésilien Luis Henrique offre la qualification à l’OM ! 23h47, c’est de la folie dans ce stade, tout le peuple olympien vibre à l’unisson. L’OM retrouve les demi-finales d’Europa League.

Les affiches des demi-finales de Ligue des Champions

Jusqu’au bout de la nuit. Il a fallu attendre plus de 23h30 pour enfin connaître les affiches des demi-finales de Ligue des Champions. Une affaire de résistance, de caractère. À Manchester, le duel face au Real Madrid avait des allures de finale.

Tenu en échec 2-2 à Londres, la semaine dernière, face à Arsenal, le Bayern Munich de Thomas Tuchel devait gagner à domicile pour se qualifier. Le tableau de marche était simple : marquer.

En Coupe d’Europe, la logique d’une saison n’est pas toujours respectée. Les Allemands offrent à leur public l’une des pires saisons depuis des années. Au contraire, Arsenal semblait à un sommet non atteint depuis des lustres. Et pourtant, le football possède cette magie d’être imprévisible.

Ainsi, Joshua Kimmich, pas toujours ravi de jouer sous les ordres de Thomas Tuchel, a délivré le peuple bavarois peu après l’heure de jeu. D’une reprise rageuse de la tête (1-0, 63e).

Les Gunners coincent, l’Allianz-Arena fait la fête. Le Bayern Munich est en demi-finale. Thomas Tuchel, lui, devient le premier coach allemand de l’histoire à atteindre les demi-finales de Champions League avec trois clubs différents : le PSG, Chelsea et donc, le Bayern Munich.

En Angleterre, dans ce choc des titans entre le Real Madrid et le tenant du titre Manchester City, ambiance des grands soirs. Avec deux des meilleurs entraîneurs de l’histoire face à face : Carlo Ancelotti contre Pep Guardiola.

Et stupeur dans les rangs mancuniens quand Rodrygo ouvre le score (0-1, 12e). Les Madrilènes, avec deux Français titulaires (Ferland Mendy et Eduardo Camavinga ; Aurélien Tchouaméni suspendu), se recroquevillent en défense et jouent les contres à fond. Avec leurs fusées brésiliennes, Vinicius et Rodrygo. La « Maison Blanche » fait le dos rond.

À force de tenter de percer le rideau défensif madrilène, Manchester City finit par le faire craquer. Le Belge Kevin De Bruyne trompe le portier madrilène de près (1-1, 76e). Délivrance.

Les deux équipes filent en prolongation. 30 minutes de temps supplémentaire. Un moment du match où les débats s’équilibrent un peu plus. Beaucoup de fatigue physique et une séance de tirs au but pour départager ces deux immenses équipes.

Dés le début de la séance de tirs au but, Luka Modric voit son tir stoppé. Mais le tireur suivant, Bernardo Silva, est lui aussi en échec. Andriy Lunin, le portier ukrainien de Madrid, fait alors un arrêt magnifique pour empêcher Matteo Kovacic de marquer (t.a.b. 1-2). L’Allemand Antonio Rudiger croise son tir, ça passe ! Victoire historique du Real Madrid. Le champion d’Europe en titre est éliminé.

Les 30 avril et 1er mai pour les matchs aller, puis les 7-8 mai, les fans de football pourront donc assister aux demi-finales suivantes : Borussia Dortmund-PSG (match aller en Allemagne) et Bayern Munich-Real Madrid.