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La nouvelle débâcle du PSG de Luis Enrique en Ligue des Champions (1-2)

Les journées se suivent et se ressemblent tristement pour le Paris-Saint Germain en Ligue des Champions cette saison. La possession de balle à outrance n’a jamais fait gagner de matchs de très haut niveau. Un buteur, oui. Mais ce PSG n’en possède pas. Tout du moins, son entraîneur ne trouve pas intéressant d’en aligner un dans son équipe.

Au final, les Parisiens sont sortis sous les sifflets du Parc des Princes, battus 1-2 par l’Atlético de Madrid d’Antoine Griezmann et Diego Simeone. Oui, avec l’Atlético, le spectacle est parfois plus sur le banc de l’Argentin que sur le terrain. Mais l’efficacité est là. Et en football, c’est ce qui prime.

En alignant à nouveau une équipe faite pour la transition et les contres mais en lui demandant de jouer la possession de balle, Luis Enrique se tire une balle dans le pied. Paris n’y arrivera jamais dans ces conditions.

Se créer des occasions, c’est bien. Marquer, c’est mieux. Et sans avant-centre, cela reste compliqué. Le talent fou de Bradley Barcola ou Ousmane Dembélé permet de se sortir de situations compliquées. Mais ils ne seront jamais là pour batailler devant le but. Et c’est ce qu’il faut quand vous rencontrez la rugueuse Atlético.

Paris avait pourtant eu de la chance, le défenseur français de Madrid, Clément Lenglet, s’est senti un peu trop dans le confort en début de match. À prendre trop de temps pour relancer depuis sa surface, il s’est mis en difficultés, Ousmane Dembélé l’a pressé et c’est Warren Zaïre-Emery qui a pu ouvrir le score sereinement (1-0, 14e).

On se dit alors que Paris est lancé. Cadeau défensif ou pas, il faut savoir prendre. Mais dés que l’adversaire accélère, ce PSG a énormément de mal à défendre en bloc, à ne pas offrir d’occasions et à garder sa cage inviolée.

Il n’a fallu qu’une occasion aux Matelassiers pour égaliser, dans la foulée du premier but. Molina est tout heureux de voir sa frappe prendre le chemin des filets (1-1, 18e).

Les deux équipes ne se procurent finalement aucune autre occasion franche en première période. Soyons heureux d’avoir vu deux buts…

Alors que le Paris-Saint Germain est soutenu par un Parc des Princes en fête, Luis Enrique ne trouve pas la clé. En faisant entrer Fabian Ruiz et Kang-In Lee en priorité, l’entraîneur espagnol se montre une nouvelle fois déconcertant. Et ses choix ne pèsent absolument pas sur le match. L’entrée tardive de Randal Kolo-Muani aide déjà ensuite un peu plus Paris à se procurer quelques situations chaudes.

Mais quand votre joueur le plus dangereux se nomme Achraf Hakimi, latéral droit, c’est qu’il y a quand même un souci. Le football est têtu. Et il faut être pragmatique. Les attaquants marquent, les défenseurs défendent. On peut retourner le problème dans tous les sens, il y a des règles de base à suivre.

Diego Simeone, lui, fait des choix payants. Angel Correa est entré en jeu… Le voilà à la conclusion d’une dernière contre-attaque menée par le délicieux Antoine Griezmann. Crochet du droit devant un Vitinha bien naïf (et sûrement épuisé par sa débauche d’énergie assez dingue), frappe placée. Gianluigi Donnarumma est court. Encore une fois. Paris est puni une nouvelle fois de son manque de réalisme.

Paris est 25e sur 36 clubs, avec 4 petits points après 4 journées. C’est le pire bilan en Ligue des Champions de l’ère qatarie, malgré les investissements estivaux. Luis Enrique est le premier responsable de ce fiasco total après 4 journées abordables.

Car désormais, Paris va se rendre à Munich affronter le Bayern. Ou encore jouer Manchester City. Une autre paire de manches.

Thibaud Vézirian, depuis le Parc des Princes.


« Free Palestine », le tifo polémique.

Ligue des Champions : vainqueur à Bologne, l’AS Monaco entrevoit déjà la qualification !

Ils ont fait le travail. Dominés, parfois chahutés, les Monégasques ont su faire le dos pour aller finalement chercher les trois points en toute fin de match. Bologne enrage.

Les Italiens ont eu les occasions, multiples, pour ouvrir le score. Mais ils n’ont jamais terminé leurs actions. À l’inverse, si Monaco a su se montrer conquérant, on se dirigeait vers un match nul au stade Renato-Dall’Ara.

C’est le moment choisi par Thilo Kehrer, le défenseur allemand jaillit au second poteau et marque du bout du pied. Monaco enchaîne une 3e victoire en 4 matchs de Ligue des Champions. La qualification directe pour les 8e de finale leur tend les mains.

Monaco va recevoir Benfica et se déplacer à Arsenal. Puis recevoir Aston Villa et aller à Giuseppe Meazza face à l’Inter Milan. 3 points en quatre rencontres et la qualification serait assurée.


Le résumé des autres matchs : City et le Real battus

Coup de maître, Lille vainqueur à Madrid (1-3), l’Atlético n’avait plus perdu à domicile depuis…

Lille se prend au jeu. Après avoir battu le grand Real Madrid, le LOSC est allé s’offrir le scalp de l’Atlético de Madrid, celui d’Antoine Griezmann et Diego Simeone, invaincu depuis 3 ans à domicile en Europe. Une victoire dingue, où les Nordistes se sont montrés renversants (1-3).

Bruno Genesio est immense. L’entraîneur de 58 ans marque l’histoire du football français. Après avoir déjà battu Pep Guardiola, Carlo Ancelotti et José Mourinho, il s’offre une nouvelle victoire de prestige face à Diego Simeone, à Madrid, svp !

Une performance extraordinaire et une victoire historique pour le football français. Alors que tout avait plutôt mal commencé. Un scénario hors normes.

Car sur une mauvaise passe en retrait d’Ousmane Touré, 19 ans, titulaire surprise, vers Lucas Chevalier, Julian Alvarez ouvre le score tôt dans le match (1-0, 8e). Remy Cabella doit sortir dans la foulée, blessé. Edon Zeghrova entre en jeu. Rien ne fonctionne, rien ne va.

Lille doit alors sortir la tête de l’eau. Impérativement. Bruno Genesio procède à un changement à la pause, avec l’entrée de Bafodé Diakhité, taulier défensif.

L’histoire s’écrit maintenant. Il faut jouer sans complexe. Se libérer. Coup de génie du Kosovar Edon Zeghrova à l’heure de jeu. Un coup de canon lucarne opposée (1-1, 60e). Lille est de retour dans le match. Et malgré la forte domination madrilène, tout reste à faire des deux côtés. L’Atlético paye le fait de ne pas s’être mis à l’abri avant.

Tout va alors tourner en faveur du LOSC. Un penalty généreux est sifflé en faveur des joueurs de Bruno Genesio, via une légère faute sur Benjamin André. Lille prend les devants et ne lâchera plus rien (1-2, 74e).

Entré en cours de match, Jonathan David s’offre un doublé, sur une dernière action juste avant la fin du temps réglementaire. Il ne peut rien leur arriver ! Lille est immense, Bruno Genesio est légendaire (1-3, 89e).

Le classement de la Ligue des Champions après 3 journées

Impuissant et décevant, le PSG concède le nul face au PSV (1-1) en Ligue des Champions : Luis Enrique, coach de handball

Le Paris-SG de Luis Enrique inquiète. Malgré les leçons répétées du coach parisien, force est de constater que son Paris-Saint Germain traine de grosses lacunes. Incapable de marquer face à un pâle PSV Eindhoven, les Parisiens n’ont sauvé qu’un match nul (1-1), ce mardi soir au Parc des princes, lors de ce 3e match de Ligue des Champions.

Si Paris peut s’en vouloir d’avoir manqué autant d’occasions de buts nets, il n’y a finalement rien d’étonnant à cela. Le PSG a fait le choix en début de saison de ne pas jouer avec un vrai avant-centre, de ne pas faire confiance à Randal Kolo Muani (entré ailier gauche en seconde période) et de ne pas remplacer Gonçalo Ramos, blessé jusqu’en décembre. Un PSG, sauce espagnole, Luis Enrique. Paris le paye.

Au bout de la chaîne, quoique le PSG fasse, il n’y a pas de buteur. Le concept de numéro 9 est abstrait pour Luis Enrique. Il pense pouvoir défier les lois du football.

Car oui, le jeu collectif parisien permet de se mettre en évidence, de se procurer plus de 20 occasions par match, mais encore ce soir en Ligue des Champions, dés que l’intensité augmente, l’équipe s’expose et se montre friable.

Quand l’homme du match se nomme Achraf Hakimi, latéral droit, lors d’un match à domicile de Coupe d’Europe, il faut se poser de sérieuses questions.

Avec des si, Paris serait déjà champion d’Europe. Avec des si, Paris marquerait des buts. Paris se conforte en dégainant son nombre d’occasions de but. Mais si Ousmane Dembélé et Bradley Barcola étaient des buteurs, ça se saurait. Aucune équipe ne gagne une Coupe d’Europe sans un grand buteur. Et Paris n’en a pas.

Pire, si les Néerlandais n’avaient pas été plus maladroits que les Parisiens, notamment sur cette occasion en or en seconde période, à deux contre un en contre-attaque, le PSV serait reparti avec les 3 points de la victoire.

Il vient de prolonger son contrat jusqu’en 2027 au PSG, on ne peut donc pas le pointer du doigt. Mais quand même : Luis Enrique n’affiche que 40% de victoires sur le banc du Paris SG en Ligue des Champions, le plus faible ratio pour un entraîneur du club sous l’ère qatarie. Et le pire ratio à l’extérieur, aucune victoire. Faut-il ne rien dire ?

Avant d’égaliser, Paris a atteint la barre des 400 minutes de jeu consécutives sans marquer en Ligue des Champions, un record dans son histoire. Du Luis Enrique tout craché, une équipe de handball, qui s’adjuge la possession à défaut de la domination. Mais il ne faut rien dire ?

Oui, le PSG a touché la barre. Oui, Kang-In Lee a buté sur Benitez, de près. Oui, il a souvent manqué quelques millimètres. Des millimètres qui ne manquent jamais à des Lautaro Martinez, Erling Haaland, Viktor Gyökeres ou Vinicius Junior. Le Brésilien a encore été archi-décisif avec le Real lors de la victoire du champion d’Europe en titre 5-2 face au dernier finaliste, le Borussia Dortmund.

La logique du football. Paris, lui, défie toute logique.

LOSC 1-0 Real Madrid : le chant de la victoire lancé par… Ethan Mbappé !

Peut être qu’un jour, Ethan Mbappé deviendra grand. En attendant, le petit frère de Kylian évolue au LOSC depuis cet été. Et s’il n’a pas pu participer (blessé) à cette rencontre si symbolique, face à son frère, tête d’affiche du grand Real Madrid, le garçon de 17 ans était le premier à lancer le cri de la victoire dans les vestiaires…

Les Dogues sont aux anges après la victoire incroyable de Lille face au Real Madrid, vaincu pour la première fois depuis 36 rencontres !

L’homme du match se nomme Edon Zeghrova, auteur du tir qui a permis d’obtenir le penalty décisif, mais c’est toute l’équipe qui est à féliciter. Ainsi que le staff technique, mené par Bruno Genesio, un des trois coachs au monde à avoir déjà battu José Mourinho, Pep Guardiola et Carlo Ancelotti sur la scène européenne. Enorme !

Exploit monumental de Lille face au Real Madrid de Kylian Mbappé (1-0)

Quelles frissons ! Le Real Madrid n’avait plus été battu depuis 36 matchs. Le Real Madrid est champion d’Europe en titre. Le Real Madrid possède 3 des 5 meilleurs joueurs du monde. Mais le Real Madrid a été battu par des Lillois généreux et parfaitement organisés.

Bruno Genesio peut avoir le sourire. Lui, l’homme du succès lyonnais magique face au Manchester City de Pep Guardiola. Il a réédité l’exploit, cette fois face aux Galactiques de Carlo Ancelotti. C’est énorme.

Dans un match très équilibré, où Kylian Mbappé, de retour de blessure, figurait d’abord sur le banc des remplaçants, le LOSC a su gérer temps forts et temps faibles avec une aisance admirable.

Ayyoub Bouaddi, 17 ans ce mercredi, a traversé cette rencontre avec élégance et maîtrise, faisant passer parfois Eduardo Camavinga, Aurélien Tchouaméni ou Federico Valverde pour des adversaires lambda. Car les Madrilènes se sont procurés très peu d’occasions. Vinicius Jr a joué 90 minutes mais n’a pas existé.

En toute fin de première période, Jonathan David, qui avait eu la balle du 1-0 d’un tir de la tête quelques minutes avant, ouvre le score sur penalty. Consécutif à une frappe d’Edon Zeghrova, déviée de la main par Eduardo Camavinga.

Après la pause, Carlo Ancelotti change ses hommes : Fran Garcia remplace notamment Ferland Mendy. Le jeune Arda Guler et le vétéran Luka Modric entrent aussi en jeu peu après. Mais Lille ne recule pas outre mesure et sait piquer la défense du Real avec quelques percées en guise de rappels à l’ordre.

Luca Chevalier, toujours si brillant, veille au grain : sorties aériennes et maîtrise du jeu au pied, un match parfait. Oui, pendant les 5 dernières minutes du temps réglementaire, les Lillois devront batailler dans leur surface. Mais ce n’est pas le jeu collectif adverse qui les inquiétera, seulement quelques ballons mal repoussés.

L‘arbitre siffle le coup de sifflet final, 1-0. La délivrance. Le peuple lillois n’ose y croire. Quelle émotion ! 36 matchs d’affilée que le Real Madrid n’avait plus perdu. Impossible n’est pas Français !

Après deux rencontres et trois points au compteur, le LOSC retrouve le milieu de tableau, en compagnie d’équipes comme le FC Barcelone, le Real Madrid, le Bayern Munich ou le PSG !

Brest est co-leader de ce championnat si particulier, désormais, mais si haletant. Prochains rendez-vous dans 15 jours. Lille ira défier l’Atlético de Madrid, lourdement battu 4-0 par le Benfica. Paris recevra le PSG Eindhoven, Monaco au stade Louis II face à l’Etoile Rouge Belgrade. Et pour Brest, réception (à Guingamp) du formidable Bayer Leverkusen.

« Je n’ai aucune intention d’expliquer ma… » : Luis Enrique agacé par une journaliste de Canal+

Cela n’est plus une surprise, cela devient une triste habitude. Habité d’une certaine susceptibilité, l’entraîneur du Paris-Saint Germain Luis Enrique a encore une fois répondu avec mauvais esprit et malveillance à une question pourtant banale de la journaliste de Canal+, Margot Dumont, en marge de la défaite du PSG 2-0 à Arsenal, en Ligue des Champions.

Première contre-performance du Paris-SG et déjà, Luis Enrique semble sur les nerfs. Interrogé par une journaliste de Canal+ après la rencontre perdue 2-0 nettement face aux Gunners d’Arsenal, l’entraîneur espagnol de Paris n’a pas souhait répondre aux questions.

Il n’y avait pourtant aucun piège, ni moquerie. Margot Dumont ne l’a même pas titillé sur le drôle de choix de se passer de son meilleur joueur, Ousmane Dembélé, pour un tel rendez-vous.

Margot Dumont : Est-ce qu’Ousmane Dembélé va réintégrer l’équipe ?

Luis Enrique : Heu…

– On parlait en plateau de votre cadre tactique, assez rigide, peu de dépassements de fonction, est-ce vous pouvez nous expliquer votre idée tactique au PSG ?

– Je n’ai aucune intention d’expliquer ma tactique, vous ne la comprendriez pas. Il va falloir corriger beaucoup de choses.

« 100% la faute du coach » : Samir Nasri dégomme les choix de Luis Enrique après la défaite à Arsenal

Le PSG n’a existé mardi soir sur la pelouse de l’Emirates Stadium face à Arsenal (2-0), en Ligue des Champions. Et Luis Enrique s’est trompé dans les grandes largeurs, dans son onze de départ tout comme dans ses idées tactiques. Ce qui ne le fait pas pour autant se remettre en cause.

Alors l’ex-international français Samir Nasri s’est chargé de le remettre en place, sur Canal+. »

« E𝗻𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗶𝗹 𝗮 𝗰𝗮𝗿𝘁𝗲 𝗯𝗹𝗮𝗻𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗰𝗲 𝗰𝗹𝘂𝗯 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗮𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗿𝗶𝗲𝗻 𝗳𝗮𝗶𝘁 ! 𝗜𝗹 𝗺𝗮𝗻𝗾𝘂𝗲 𝘂𝗻 𝗻𝘂𝗺𝗲́𝗿𝗼 𝟵, 𝗼𝗻 𝗮 𝗹’𝗶𝗺𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗾𝘂’𝗶𝗹𝘀 𝗽𝗲𝘂𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗷𝗼𝘂𝗲𝗿 𝗷𝘂𝘀𝗾𝘂’𝗮̀ 𝗱𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻 𝗲𝘁 𝗾𝘂’𝗶𝗹𝘀 𝗻𝗲 𝗺𝗮𝗿𝗾𝘂𝗲𝗿𝗼𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀. Sa façon de jouer n’est pas la bonne, il ne s’adapte pas à son effectif, 𝗶𝗹 𝗰𝗿𝗼𝗶𝘁 𝗾𝘂’𝗶𝗹 𝘃𝗮 𝗰𝗮𝗹𝗾𝘂𝗲𝗿 𝗰𝗲 𝗾𝘂’𝗶𝗹 𝗮 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹’𝗘𝘀𝗽𝗮𝗴𝗻𝗲 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝗕𝗮𝗿𝗰̧𝗮 𝗮𝘂 𝗣𝗦𝗚. Mais tu n’as pas Busquets, Rakitic, Xavi, Iniesta, tu dois jouer en attaque rapide ou en contre. »

Sami Nasri a-t-il raison ? Ses propos font aussi écho aux déclarations lunaires du coach en après-match, au micro de Margot Dumont.