J-4 avant l’élection du nouveau président de la Ligue de Football Professionnel (LFP). La lutte fait rage dans les coulisses du football français pour départager les deux candidats. Pour l’instant, avantage Vincent Labrune ?
Après de nombreux rebondissements dans l’attribution des parrainages, révélés par Entrevue, le vote doit s’effectuer mardi 10 septembre. Une campagne express pour les deux candidats, Vincent Labrune, président sortant, et Cyril Linette, outsider au profil plus rassembleur.
Dans son émission quotidienne Le Dèj Foot, le journaliste d’Entrevue Thibaud Vézirian explique pendant une dizaine de minutes pourquoi l’élection de Vincent Labrune, en 2020, était déjà sujette à discussions. En effet, la LFP permet dans ses statuts qu’un président « soit élu sans même obtenir une majorité de voix en sa faveur« , détaille le journaliste.
C’est ce qui est arrivé avec Vincent Labrune, élu alors qu’il était crédité de 52,6% de voix contre en 2020. Drôle de conception de la démocratie à la LFP. Le ministère des sports devrait là-aussi faire pression pour faire rapidement évoluer les choses. Cette nébuleuse permanente autour de la Ligue ne lui rend pas hommage et fracasse l’image du football français vis-à-vis du grand public.
À la différence de la ligue de rugby, de basket ou de handball, le vote final d’attribution du poste de président ne sert donc presque à rien, il s’agit juste d’entériner le nom du dernier candidat sortant.
Peu importe qui sera l’heureux élu, là pour sortir le football français du trou dans lequel il s’est mis petit à petit, il s’agira aussi pour le futur président de réformer les statuts, en finir avec l’entre-soi et les petits accords entre amis, se rapprocher du peuple du football et des supporters.